56 — association de parkinsoniens du Morbihan
Publié le 26 novembre 2013 à 07:35Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
Pour clôturer le deuxième trimestre :
10 Juin, la Conférence de Territoire n°3, nous invitait à débattre sur la méthodologie de mise en œuvre des actions du Plan Territorial de Santé (PTS) sur la thématique « Handicap ».
17 Juin, réunion avec le groupe de travail de l’ARS de Rennes, sur la « Bientraitance et la lutte contre la maltraitance » dans les services et établissements sociaux et médico-sociaux.
18 juin, réunion au Centre Socioculturel de Ménimur pour faire le point sur les échanges avec la direction et les Associations, et prévoir les activités pour l’année 2013/2014.
Début juillet, nous assistons à la présentation de la plate-forme d’information et de coordination du Territoire Gérontologique Vannetais au niveau départemental pour 2011/2015.
Le temps des vacances s’achève, il faut penser à reprendre nos activités. Déjà deux rencontres prévues fin Août, une avec la municipalité pour la mise en place du Forum des Associations qui aura lieu le 7 Septembre, l’autre avec le Centre Socioculturel de Ménimur pour la journée « porte ouverte » du 11 Septembre.
Plusieurs interventions prévues en septembre et octobre durant la Semaine Bleue.
Début octobre, nous assisterons aux Assemblées Générales AGP & CECAP dans la Manche.
Françoise Vignon,
secrétaire ADPM
35 — association de parkinsoniens d’Ille et Vilaine
Publié le 23 novembre 2013 à 09:46Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
Tout d’abord, quelques nouvelles du périple de notre Président.
Après 62 jours de marche du 26 mars au 28 mai, après avoir parcouru 1 700 km à raison de 27 km en moyenne journalière, effectué 2 400 000 pas, Yves nous est revenu de Compostelle.
Son périple a été salué par plus de 8 000 internautes et son action aura rapporté près de 8 500 euros pour la Recherche, dont une partie pour CECAP Recherche et une partie pour l’INCR (Institut des Neurosciences Cliniques de Rennes) du Professeur Vérin et chercheurs associés.
Par cette action, Yves a surtout voulu démontrer que la marche était une excellente thérapie.
Il remercie celles et ceux qui lui ont apporté du soutien.
Sortie annuelle : Avant de vous donner des nouvelles de notre activité, il est agréable de conter notre sortie annuelle. Celle-ci a eu lieu à Saint Coulomb, commune voisine de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine. Les mérites de cette organisation reviennent à François, Bernard, Arlette, Bernadette. Nous avions programmé la visite d’une Malouinière.
Il s’agit d’une maison de maître créée au XVIIIe siècle par un riche armateur de la Compagnie des Indes. Ces riches négociants ont bâti à l’époque de Louis XIV ces hôtels particuliers et résidences nommées Malouinières, une centaine dans la région de Saint-Malo.
L’histoire nous dit que ces armateurs étaient aussi riches que Louis XIV, car l’aventure maritime enrichissait les corsaires, les prises étant partagées entre le Roi Soleil, l’armateur et l’équipage.
Et quant on est aussi riche que le roi, on s’expose à des récriminations, ce qui adviendra pendant la Révolution où, si les biens immobiliers résistèrent, le mobilier fut disséminé.
La Malouinière fut restaurée au siècle dernier et les propriétaires mirent l’essentiel de leur fortune dans la rénovation de la maison de maître, son pigeonnier, sa chapelle, ses jardins, et surtout par l’acquisition de plusieurs centaines de pièces de vaisselle d’époque ainsi qu’un papier peint panoramique du XVIIIe siècle qui demanda trois années de travail de rénovation.
La journée se termina après un excellent repas pris en bord de mer.
Nos activités perdurent, chaque mois nous effectuons nos journées rencontres dans chaque territoire de notre département, nous présentons la MP dans les écoles de santé, et participons à des forums de santé.
Le dernier en date a eu lieu dans le pays de Brocéliande, à l’initiative de Bernard et de François et réuni plus de cinquante participants.
Bernard MARCHAND, vice-président.
29 — association de parkinsoniens du Finistère
Publié le 22 novembre 2013 à 08:07Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
Repas à l’auberge-expo du Youdig à Brennilis
Nous étions 77 personnes à nous rassembler pour notre repas annuel de l’association à l’auberge du Youdig où nous attendait un copieux plat du terroir « un Kig-ha-farz ». Kir, soupe au pain, kig (cochon en breton) !! Puis fars aux pruneaux et gâteaux au beurre pour clore le repas, le tout bien sûr accompagné de cidre local. Après une démonstration de gavotte des montagnes noires, nous étions invités à visiter le musée du Youdig, commentée par la mythique patronne des lieux.
Ce musée abrite un village miniature en schiste un chef d’œuvre!!! Celui d’Annick Le Lann. Bâti ardoise par ardoise, il représente les scènes de la vie du XVIème siècle dans cette Bretagne de légendes, retraçant l’histoire du hameau du YOUDIG, ainsi qu’une collection de costumes et matériels d’époques.
Rappels :
Assemblée Général CECAP 2014 : Prévoyez les vacances fin septembre 2014 en Finistère dont les dates seront communiquées prochainement.
Prenez bien soin de vous !
Dominique Bonne ‑président de l’Association Parkinsoniens du Finistère
Nicotinothérapie : la mailing-list
Publié le 15 novembre 2013 à 16:26Je suis heureux de vous annoncer la création d’une mailing-list destinée à permettre aux personnes intéressées d’échange toutes informations relative à la nicotinothérapie et/ou à l’organisation d’un « groupe » de travail à ce sujet.
Pour vous inscrire sur cette liste : http://lists.gp29.net/mailman/listinfo/nicotinotherapie
Au début au moins, la liste sera « modérée » : cela signifie que sur la liste, comme sur le site, les messages seront validées « manuellement ». L’expérience nous permis de constater que seule cette validation manuelle permet de protéger les participants (contre des messages de publicité, entre autres). Je m’excuse donc d’avance pour tout délai dans le trafic : je ne suis pas en permanence derrière mon ordinateur.
J’espère que cette liste vous sera utile.
22 — association des Parkinsoniens des Côtes d’Armor
Publié le 14 novembre 2013 à 09:13Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
L’été se termine avec chez nous une aggravation de l’état de santé de bon nombre de nos adhérents, nous nous demandons si c’est le cas dans les autres départements ?
Avant l’été, le 27 Juin, nous avons organisé à Trégueux une réunion d’information sur la prise en charge de personnes atteintes de la maladie de parkinson par l’hôpital de jour des Châtelets dans la région de Saint-Brieuc. 6O personnes étaient présentes et le docteur Baronnat, responsable de ce service, a pu apporter toutes les précisions.
Le 27 Juillet, à l’initiative de notre secrétaire-adjointe Jeanine Filbing, nous avons pu bénéficier d’une deuxième séance de chant védique, les adhérents présents étaient très satisfaits de cette prestation.
A la rentrée, le 7 Septembre, nous serons présents au forum des associations sur 5 sites : Lanvollon, Lannion, Penvenan, Paimpol, Trégueux.
Les cours de gymnastique adaptée vont reprendre à Lannion, Paimpol et Trégueux, une fois par semaine, ainsi que les séances de piscine en eau de mer 2 fois par mois au Centre héliomarin de Trestel.
Une nouveauté à la rentrée, des séances de yoga du rire destinées plus particulièrement aux aidants, sont prévues à Guingamp ; 5 séances sont programmées avant la fin de l’année.
Les ateliers et groupes de paroles destinés aux personnes atteintes de la maladie de parkinson et aux aidants vont se poursuivre à Paimpol et démarrer à Trégueux. Ce programme qui s’achève en 2013 s’est déroulé sur 3 ans. Ensuite, il faudra rechercher des financements. Il s’avère en effet que le quotidien est très dur à vivre et que ces échanges en présence de professionnels de santé nous sont devenus complètement indispensables.
En ce qui concerne ce programme, nous organisons avec l’appui du Conseil Général, par l’intermédiaire du Clic, une réunion d’information le mercredi 11 Septembre à 15 H salle Ispaïa 4, Rue Camille Guérin à Ploufragan.
Nous avons toujours le projet d’expérimenter le Qi Gong sur 10 séances, le dossier est en cours.
Nous serons heureux de vous retrouver le mardi 1er octobre et mercredi 2 octobre lors de l’assemblée générale du CECAP à Hauteville sur Mer.
A très bientôt
Joëlle Guenanen : guenanen.joelle@orange.fr
Témoignage de B Dupont
Publié le 13 novembre 2013 à 14:17Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
L’éditorial de Jean Graveleau, dans le numéro 53 du « Parkinsonien Indépendant », m’a fait réagir « positivement » et voici le message que je lui avais adressé :
« Merci Jean pour la force de ton édito ; j’approuve entièrement car je constate sur moi-même les bienfaits de mes 20mn. de gym. Journalière (parkinsonien depuis 15 ans). Pour info, je peux également témoigner des bienfaits remarquables de la réflexologie du cerveau que me fait mon kiné ; j’en suis à ma 23ème séance (1 séance toutes les 3 semaines). Je vis « presque normalement » et participe encore à des activités communautaires ».
Jean : « Merci sincèrement de tes félicitations : ça fait beaucoup de bien ! Si tu veux présenter ton expérience, je pourrais trouver de la place dans un prochain numéro ».
Sa réponse a été généreuse, mais une expression devrait tous nous interpeller : « ça fait beaucoup de bien »… Ne devrions-nous pas communiquer davantage avec celui qui nous informe si régulièrement, si pertinemment et si bien ?
Sans vouloir attirer l’attention sur moi, je détaillerai cependant ce qui fait mon quotidien :
CHAQUE JOUR : 20 à 30mn de sport (vélo d’intérieur, tapis de marche ou marche scandinave, mouvements de coordination des bras, réveil de la voix).
CHAQUE SEMAINE : une séance d’orthophonie + une séance de kiné et 2 fois par semaine, yoga et atelier vocal adapté, au sein de notre association. A tout cela s’ajoute, évidemment, un suivi médical avec neurologue et médecin homéopathe.
J’insiste beaucoup sur la réflexologie du cerveau : pratiquée par mon kiné (qui a fait l’objet d’un article du Parkinsonien Indépendant n°49 pages 13 et 14).
Je ne peux pas affirmer que cette technique soit bénéfique à tous les parkinsoniens. Dans mon cas, ça marche !!! Après environ 5 séances (1 séance toutes les 3 semaines), j’ai perçu une amélioration indéfinissable…! Après 23 séances, je suis à nouveau participant de plain-pied (mais modérée), de mes activités antérieures.
Vous comprendrez pourquoi, je tiens à vous faire partager ce qui n’est qu’un chemin d’espoir mais, malgré tout, une réalité ; car la maladie est et sera toujours là : j’essaie d’être le plus fort…! Je suis soutenu et compris par mon épouse, mes enfants, petits enfants, nos amis et connaissances, et cela est, pour beaucoup, dans ma volonté de me « battre » ; mais, sans les séances de CERVIOREFLEXOLOGIE, je n’en serais pas là de ce bien-être retrouvé. Cela je l’affirme très fort !
Je terminerai en empruntant la conclusion de Jean Graveleau : « Luttons, bougeons-nous pour être des Parkinsoniens indépendants ». Se prendre en « main » dès le début de la maladie, augmente les chances de dominer la maladie.
Bon courage à tous
Bernard Dupont bernard.dupont56530@orange.fr
« Un sourire de marbre »
Publié le 08 novembre 2013 à 08:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
Lu dans le Parkinson Suisse n°108 – décembre 2012
C’était une journée d’automne comme tout le monde les aime : au bord du lac, un soleil doux révélait de luxuriantes couleurs dans les châtaigniers et réchauffait jusqu’aux tréfonds de l’âme. Mon épouse et moi-même étions en croisière sur le lac de Zurich. A côté de nous, une famille admirait également les ondes bleues et profitait de la traversée jusqu’à Rapperswil. Dans une poussette, leur plus jeune enfant, surveillé par sa sœur à peine plus âgée. Je remarquai qu’elle me dévisageait et se moquait de moi.
Elle finit par demander à son père, à mi-voix : « Papa, c’est un méchant monsieur ? »
La brise me souffla sa question.
Elle n’était pas du goût du père, qui répondit : « Ah non, absolument pas ! » Il s’agissait probablement de la réaction à un avertissement contre les méchants et les monstres. Pourquoi cette petite m’avait-elle classé dans cette catégorie ? Je le compris rapidement ! Les enfants sont de très fins observateurs. Pour moi, il était grand temps de prendre mon médicament antiparkinsonien. Sacrebleu ! Mon visage était de nouveau impassible et figé. Il ne m’autorisait aucune mimique, je ne pouvais plus articuler ni même siffler. Dans ces conditions, comment provoquer le sourire d’un enfant ?
La fillette tâcha d’user de son charme à plusieurs reprises, mais mon sourire restait masqué, comme le coucher de soleil derrière un orage. Pourtant, elle ne s’avoua pas vaincu. Au bout d’un moment, elle saisit l’appareil numérique de son père, se planta devant moi et me prit en ligne de mire, sans appuyer sur le déclencheur. Le père s’excusa pour son geste. « Tu n’as pas le droit de prendre des inconnus en photos sans leur demander la permission ! » La situation était vraiment très étrange. Les commissures de mes lèvres se soulevèrent quelque peu. Satisfaite, la petite reposa l’appareil sur la table, se consacra à nouveau à ses parents et à son petit frère, en m’envoyant de temps à autres un sourire avenant.
Lu par Jean Graveleau
graveleau.jean2@orange.fr
De nouvelles preuves au lourd dossier des pesticides — Le Roundup® : un herbicide qui nous empoisonne
Publié le 04 novembre 2013 à 13:11Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
De nouvelles preuves au lourd dossier des pesticides
Les résultats de la vaste étude publiée en juin par l’INSERM, pulvérisent les arguments encore fréquemment employés par les industriels pour nier l’implication des pesticides dans l’augmentation du nombre de cas de maladies graves. Un SOS lancé aux politiques.
L’INSERM, le 13 juin, a publié le résultat sans appel de ses recherches sur le lien entre pathologies et exposition aux pesticides. Cette étude appelle à des nouveaux travaux notamment sur les « effets cocktails » des molécules aujourd’hui utilisées massivement par l’agriculture conventionnelle. Elle conclut, en rassemblant des données issues de nombreux pays, à la responsabilité des pesticides dans une augmentation « significative » des cancers, maladies du sang, troubles neurologiques et malformations.
Sans surprise, le risque de ces maladies est accru chez les agriculteurs et personnes résidant à proximité des zones agricoles, c’est-à-dire 15% de la population française. Un seul exemple tiré de cette étude, que l’on espère voir suivie d’une réaction des plus verts (sinon des plus courageux) de nos politiques : en Gironde, une région viticole très touchée par les pesticides, l’incidence des tumeurs du système nerveux est trois fois plus importante que sur l’ensemble du territoire. Et cette incidence a augmenté de 17% entre 2000 et 2007… De quoi au moins clore le bec aux industriels qui nient ces implications depuis des décennies.
Le Roundup® : un herbicide qui nous empoisonne
Trois Français sur dix présenteraient dans leurs urines des traces de « glyphosate® » herbicide le plus utilisé dans le monde. Tests menés dans 17 autres pays européens qui montrent que 44% des échantillons d’urine analysés contiennent des traces de glyphosate®. C’est la première fois qu’un tel test est mené en Europe pour détecter la présence dans le corps humain de ce désherbant, commercialisé principalement par Monsanto. Ce produit est utilisé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau est rarement contrôlée par les autorités gouvernementales. Alarmant au regard des résultats de l’étude réalisée l’an dernier par le professeur Séralini.
Articles relevés dans le magasine Bio Info de juillet
Par Soize Vignon
soize.vignon@orange.fr
Comment ne pas craquer quand on est aidant ?
Publié le 02 novembre 2013 à 10:36Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
Voulant tout assumer seuls, les aidants se retrouvent au fil du temps épuisés, prêts à craquer. Pour éviter cette situation, il est capital de connaître ses propres limites et d’accepter de se faire aider…
La situation des aidants n’est pas simple. Si tout semble possible au début, les choses se compliquent ensuite. Entre amour, culpabilité et souffrance, on se fatigue nerveusement, puis physiquement et l’on ressent fréquemment un sentiment d’impuissance : « Je n’arrive pas à faire tout ce que je voudrais pour aider mon mari, ma femme ». Il faut réagir dès les premiers signaux d’alerte : quand on commence à mal dormir, à devenir irritable, à se sentir en échec ou isolé(e). Il faut savoir prendre du recul et envisager des solutions pour lâcher prise. Il devient capital de se ménager des temps de répit.
En s’appuyant sur des aides extérieures (malheureusement trop peu nombreuses par rapport aux demandes), l’aidant devient plus disponible pour la personne aidée, parce que moins fatigué, épaulé et souvent tranquillisé par cette présence, ou cette prise en charge par un organisme.
Françoise Vignon
soize.vignon@orange.fr
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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