LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°21 – juin 2005 — Editorial
Publié le 02 octobre 2005 à 17:16Vous avez été nombreux à réagir et nous interroger sur l’article concernant la plante utilisée en Afrique pour soigner le Parkinson en médecine traditionnelle. Cela nous fait dire que nombre d’entre nous espérons toujours dans les progrès de la recherche et surtout que nous souhaitons nous « libérer » de la chimie. Hélas, ce n’est pas pour demain bien au contraire : les laboratoires ont encore de beaux jours devant eux pour nous accompagner dans cette lutte continuelle.
Cela démontre, par contre, qu’il est indispensable d’éviter tous les « faux espoirs » que nous pourrions être amenés à diffuser si nous n’y prenions garde : le moral des malades est trop précieux pour se laisser distraire par ce type d’information.
Des progrès dans les techniques thérapeutiques.
Ainsi, une nouvelle technique, moins « invasive » que la stimulation profonde, est en train d’être expérimentée (cf. article du Monde du 3 décembre 2004) et son promoteur, le docteur Stéphane PALFI, nous fait l’honneur d’une communication dans ce numéro. Il s’agit de la « stimulation corticale » ; c’est-à-dire de la surface externe du cerveau : le cortex.
Par ailleurs, nous avons lu dernièrement, (NO du 26/5 au 1/6/2005), et entendu dans les médias, les progrès réalisés par l’équipe coréenne de WOO SUK HWANG pour obtenir des cultures de « cellules souches » plus nombreuses et ainsi de pouvoir développer la recherche dans le domaine du clonage thérapeutique dont nous avons évoqué précédemment l’intérêt en même temps que les limites.
Un communiqué de l’INSERM fait état également de l’intérêt de certaines enzymes pour la protection des neurones : le « Resvératrol ».
Un soutien à la Recherche
Tout ceci nous pousse, non pas à un optimisme béat, mais à garder la conviction que la Recherche continue son développement et que ce que nous connaissons aujourd’hui sera peut-être dans quelques années dépassé par les progrès enregistrés.
C’est du moins ce que nous espérons et que nous soutenons au travers de vos dons que nous essayons d’attribuer sous forme de bourses à de jeunes chercheurs suffisamment motivés pour se lancer dans ces recherches sans avoir l’assurance d’être au minimum indemnisés. Vous retrouverez ainsi, dans ce numéro, la présentation de notre dernière attribution à l’intention d’un jeune chercheur.
Un professeur neurologue répond aux questions des malades
La conférence organisée avec le professeur DERKINDEREN s’est en fait transformée, à sa demande, en un débat sans tabou avec une salle très attentive aux réponses qu’il a apportées ; sans tabou, parce qu’il n’a en aucune manière utilisé la « langue de bois » n’hésitant pas à indiquer les limites des thérapeutiques et les échecs qui existent.
Ce type d’échange avec les professionnels de la santé nous semble absolument indispensable : nous n’avons pas envie de nous laisser bercer d’illusions quant à l’évolution de notre maladie et celles des thérapies en cause.
Voici donc un numéro encore assez « dense » et peut-être parfois d’une lecture ardue. Nous nous sommes engagés dans une voie difficile mais nous ne voulons pas, sous prétexte de cette difficulté, reculer devant l’information de tous
C’est notre déontologie de parier sur l’intelligence de nos lecteurs et nous les remercions de nous accompagner dans cette recherche. Mais aussi de leurs contributions sous forme d’articles ou d’informations qu’ils nous transmettent.
Comme nous entrons dans cette saison d’été : BONNES VACANCES à tous
Jean GRAVELEAU
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