Maladie de Parkinson : trois nouvelles pistes
Publié le 30 décembre 2018 à 08:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°75
« Les médicaments actuels contre la maladie de Parkinson contrôlent les symptômes mais leurs effets s’estompent avec le temps », fait savoir Top Santé qui fait le point sur les recherches en cours avec le Pr Philippe Damier, neurologue, au CHU de Nantes et le Dr Erwan Bézard, neurobiologiste à l’Institut des maladies neurodégénératives de Bordeaux.
Piste 1 : un vaccin thérapeutique, évoque le magazine.
« Aujourd’hui, on suspecte principalement l’alphasynucléine [de faire disparaître les neurones] », poursuit-il. « Cette protéine, qui est habituellement présente dans les neurones, peut, pour une raison encore mal comprise, devenir indestructible en s’accumulant sous forme de dépôts potentiellement toxiques pour les neurones », précise le Pr Philippe Damier, neurologue, au CHU de Nantes. « Pour éliminer ces dépôts, deux types de médicaments sont développés : le premier est un vaccin favorisant la production d’anticorps dirigés contre l’alphasynucléine. Le second, plus avancé, repose sur l’injection directe de tels anticorps : deux traitements expérimentaux (PRX002 et BIIB054) sont aujourd’hui testés chez des patients en tout début de maladie, ne nécessitant pas encore de traitement », détaille l’article. « Leur efficacité sera démontrée si la progression de la maladie est retardée par rapport à celle de sujets sous placebo. Résultats d’ici à 4 à 5 ans », conclut-il.
Piste 2 : des greffes de cellules note Top Santé.
« Il y a quelques années, un essai clinique a été conduit chez des malades, qui ont reçu une greffe locale de cellules embryonnaires. Elles se sont développées en donnant bien de nouveaux neurones, mais elles étaient prélevées sur des embryons, une méthode complexe, incompatible avec une utilisation à grande échelle. Cette approche a donc été abandonnée », raconte le Dr Erwan Bézard. « Depuis, des chercheurs ont réussi à reprogrammer des cellules adultes en cellules-souches, ce qui a relancé l’intérêt pour cette technique : des études cliniques devraient être initiées par Nectar, réseau européen spécialiste de la thérapie cellulaire », poursuit le magazine.
Piste 3 : des gènes ‘médicaments’ , indique Top Santé.
« La thérapie génique repose sur une idée proche, mais il s’agit là d’injecter les gènes d’une protéine incontournable pour la survie ou le fonctionnement des neurones. Les essais menés avec des facteurs de croissance nerveuse n’ont pas été concluants », explique l’article. « En revanche, ceux ayant utilisé des gènes indispensables à la fabrication de la dopamine (Pro-Savin) ont réussi : cette première mondiale, conduite au CHU Henri Mondor (Créteil), a permis de diminuer les symptômes pendant la première année chez la quinzaine de patients traitée », souligne Top Santé. « Un suivi sur le long terme puis des études de confirmation sont maintenant nécessaires », conclut le magazine.
Top Santé 11 octobre 2018 Date de publication : 16 octobre 2018
Editorial
Publié le 28 décembre 2018 à 11:27Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°75
Une fin d’année particulièrement agitée dans laquelle se développe un phénomène de « ras le bol » multiples et variés et les retraités n’en sont pas exempts : le pouvoir d’achat, les nouvelles règlementations, la loi sur la protection sociale, les économies exigées pour la Sécurité Sociale, la rentabilité des établissements hospitaliers et d’hébergements et le manque de moyens humains : oui nous sommes concernés au même titre que les « gilets jaunes ». D’ailleurs nous voyons souvent des « cheveux blancs » participer aux manifestations et aux barrages établis à l’entrée des villes.
Nous-mêmes nous sommes en train de réaliser une performance : à l’heure où j’écris ce message, plus de 30000 personnes ont signé la pétition pour exiger des Pouvoirs Publics une réelle protection des malades contre les pénuries de médicaments provoquées par les grands laboratoires pour des motifs qu n’ont rien à voir avec le souci du malade!!! Il s’agit la plupart du temps d’une « protection » des bénéfices des actionnaires. Nous avons pu constater que des pays européens, nos voisins, n’ont pas de problème d’approvisionnement.
Mais il faut souligner que la Suisse ou la Suède, par exemple, font payer nettement plus cher les médicaments : en cas de pénurie, il est donc logique du seul point de vue financier, que ces pays soient prioritaires quant à la distribution des produits ! Un texte de loi voté le 25 janvier 2016 sur les médicaments absolument indispensables devrait s’appliquer avec des conditions financières suffisamment dissuasives pour s’imposer aux laboratoires : c’est l’objet de notre pétition pour inciter les Pouvoirs publics à appliquer avec sérieux ce texte de loi.
Pour appuyer notre démarche, il est encore possible de la signer.
Ces difficultés nous rapprochent nous les représentants des malades et de leur famille. Nous sommes embarqués dans le même bateau le Collectif Parkinson et notre origine commune nous fait nous poser les mêmes questions sur l’utilité et, en même temps, la capacité d’exister encore. Nous avons décidé de rechercher la simplification et le rapprochement sans doute au travers d’un regroupement unique. Nous aurions une plus grande visibilité et un poids plus conséquent vis-à-vis des Pouvoirs publics et des laboratoires.
Nous avons pu déterminer nos complémentarités avec France Parkinson dont les statuts traduisent sa relation aux malades et accompagnants. Ils sont au service des malades et nous sommes les représentants de ses mêmes malades. Nos actions se rejoignent pour porter leurs besoins et leurs revendications auprès des Pouvoirs Publics, des laboratoires et de toutes instances liées à la maladie de Parkinson. Nous agissons en tant que malade ou accompagnant ce qui nous différencie du rapport au malade repris par France Parkinson.
Nous avons donc tout intérêt de rassembler la plus grande majorité des associations sous une même représentation du type d’une fédération d’associations libres et poursuivant les mêmes buts : c’est la tâche que nous nous sommes données pour l’année 2019
[vu sur le net] Maladie de Parkinson. Journée d’information vendredi 7 décembre à l’hôpital de Tréguier (29)
Publié le 05 décembre 2018 à 20:30article trouvé sur le site du Télégramme
Quels sont les premiers signes de la maladie de Parkinson ? « On parle moins fort et on ne s’en rend pas compte. Méfiez-vous si l’on vous demande de répéter ce que vous dites », met en garde le docteur Maryvonne Labbé. Chef de service à l’hôpital de jour, la praticienne et son équipe organisent, vendredi 7 décembre, de 10 h à 12 h et 14 h à 16 h, une journée portes ouvertes sur les troubles liées à cette affection.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
[vu sur le net] Rennes : Un IRM à la pointe de la technologie pour les patients et les chercheurs
Publié le 05 décembre 2018 à 13:40article trouvé sur le site de 20 minutes
- Le CHU de Rennes vient de se doter d’un nouvel IRM surpuissant.
- Il permet notamment d’obtenir des images de meilleure qualité du cerveau, du cœur ou de l’abdomen du patient.
- Il sera également utilisé par des chercheurs qui travailleront sur les neurosciences.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
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