Ne pas être qu'un "patient" ...

Maladie de Parkinson : trois nouvelles pistes

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°75

« Les médi­ca­ments actuels contre la mala­die de Parkin­son contrôlent les symp­tômes mais leurs effets s’es­tompent avec le temps », fait savoir Top Santé qui fait le point sur les recherches en cours avec le Pr Philippe Damier, neuro­logue, au CHU de Nantes et le Dr Erwan Bézard, neuro­bio­lo­giste à l’Ins­ti­tut des mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives de Bordeaux.

Piste 1 : un vaccin théra­peu­tique, évoque le magazine.
« Aujourd’­hui, on suspecte prin­ci­pa­le­ment l’al­pha­sy­nu­cléine [de faire dispa­raître les neurones] », poursuit-​il. « Cette protéine, qui est habi­tuel­le­ment présente dans les neurones, peut, pour une raison encore mal comprise, deve­nir indes­truc­tible en s’ac­cu­mu­lant sous forme de dépôts poten­tiel­le­ment toxiques pour les neurones », précise le Pr Philippe Damier, neuro­logue, au CHU de Nantes. « Pour élimi­ner ces dépôts, deux types de médi­ca­ments sont déve­lop­pés : le premier est un vaccin favo­ri­sant la produc­tion d’an­ti­corps diri­gés contre l’al­pha­sy­nu­cléine. Le second, plus avancé, repose sur l’in­jec­tion directe de tels anti­corps : deux trai­te­ments expé­ri­men­taux (PRX002 et BIIB054) sont aujourd’­hui testés chez des patients en tout début de mala­die, ne néces­si­tant pas encore de trai­te­ment », détaille l’article. « Leur effi­ca­cité sera démon­trée si la progres­sion de la mala­die est retar­dée par rapport à celle de sujets sous placebo. Résul­tats d’ici à 4 à 5 ans », conclut-il. 

Piste 2 : des greffes de cellules note Top Santé. 
« Il y a quelques années, un essai clinique a été conduit chez des malades, qui ont reçu une greffe locale de cellules embryon­naires. Elles se sont déve­lop­pées en donnant bien de nouveaux neurones, mais elles étaient préle­vées sur des embryons, une méthode complexe, incom­pa­tible avec une utili­sa­tion à grande échelle. Cette approche a donc été aban­don­née », raconte le Dr Erwan Bézard. « Depuis, des cher­cheurs ont réussi à repro­gram­mer des cellules adultes en cellules-​souches, ce qui a relancé l’in­té­rêt pour cette tech­nique : des études cliniques devraient être initiées par Nectar, réseau euro­péen spécia­liste de la théra­pie cellu­laire », pour­suit le magazine. 

Piste 3 : des gènes ‘médi­ca­ments’ , indique Top Santé.
« La théra­pie génique repose sur une idée proche, mais il s’agit là d’in­jec­ter les gènes d’une protéine incon­tour­nable pour la survie ou le fonc­tion­ne­ment des neurones. Les essais menés avec des facteurs de crois­sance nerveuse n’ont pas été concluants », explique l’article. « En revanche, ceux ayant utilisé des gènes indis­pen­sables à la fabri­ca­tion de la dopa­mine (Pro-​Savin) ont réussi : cette première mondiale, conduite au CHU Henri Mondor (Créteil), a permis de dimi­nuer les symp­tômes pendant la première année chez la quin­zaine de patients trai­tée », souligne Top Santé. « Un suivi sur le long terme puis des études de confir­ma­tion sont main­te­nant néces­saires », conclut le magazine.

Top Santé 11 octobre 2018 Date de publi­ca­tion : 16 octobre 2018 

Lu par

Editorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°75

Une fin d’année parti­cu­liè­re­ment agitée dans laquelle se déve­loppe un phéno­mène de « ras le bol » multiples et variés et les retrai­tés n’en sont pas exempts : le pouvoir d’achat, les nouvelles règle­men­ta­tions, la loi sur la protec­tion sociale, les écono­mies exigées pour la Sécu­rité Sociale, la renta­bi­lité des établis­se­ments hospi­ta­liers et d’hébergements et le manque de moyens humains : oui nous sommes concer­nés au même titre que les « gilets jaunes ». D’ailleurs nous voyons souvent des « cheveux blancs » parti­ci­per aux mani­fes­ta­tions et aux barrages établis à l’entrée des villes.

Nous-​mêmes nous sommes en train de réali­ser une perfor­mance : à l’heure où j’écris ce message, plus de 30000 personnes ont signé la péti­tion pour exiger des Pouvoirs Publics une réelle protec­tion des malades contre les pénu­ries de médi­ca­ments provo­quées par les grands labo­ra­toires pour des motifs qu n’ont rien à voir avec le souci du malade!!! Il s’agit la plupart du temps d’une « protec­tion » des béné­fices des action­naires. Nous avons pu consta­ter que des pays euro­péens, nos voisins, n’ont pas de problème d’approvisionnement.

Mais il faut souli­gner que la Suisse ou la Suède, par exemple, font payer nette­ment plus cher les médi­ca­ments : en cas de pénu­rie, il est donc logique du seul point de vue finan­cier, que ces pays soient prio­ri­taires quant à la distri­bu­tion des produits ! Un texte de loi voté le 25 janvier 2016 sur les médi­ca­ments abso­lu­ment indis­pen­sables devrait s’appliquer avec des condi­tions finan­cières suffi­sam­ment dissua­sives pour s’imposer aux labo­ra­toires : c’est l’objet de notre péti­tion pour inci­ter les Pouvoirs publics à appli­quer avec sérieux ce texte de loi.

Pour appuyer notre démarche, il est encore possible de la signer.
Ces diffi­cul­tés nous rapprochent nous les repré­sen­tants des malades et de leur famille. Nous sommes embar­qués dans le même bateau le Collec­tif Parkin­son et notre origine commune nous fait nous poser les mêmes ques­tions sur l’utilité et, en même temps, la capa­cité d’exister encore. Nous avons décidé de recher­cher la simpli­fi­ca­tion et le rappro­che­ment sans doute au travers d’un regrou­pe­ment unique. Nous aurions une plus grande visi­bi­lité et un poids plus consé­quent vis-​à-​vis des Pouvoirs publics et des laboratoires. 

Nous avons pu déter­mi­ner nos complé­men­ta­ri­tés avec France Parkin­son dont les statuts traduisent sa rela­tion aux malades et accom­pa­gnants. Ils sont au service des malades et nous sommes les repré­sen­tants de ses mêmes malades. Nos actions se rejoignent pour porter leurs besoins et leurs reven­di­ca­tions auprès des Pouvoirs Publics, des labo­ra­toires et de toutes instances liées à la mala­die de Parkin­son. Nous agis­sons en tant que malade ou accom­pa­gnant ce qui nous diffé­ren­cie du rapport au malade repris par France Parkinson.

Nous avons donc tout inté­rêt de rassem­bler la plus grande majo­rité des asso­cia­tions sous une même repré­sen­ta­tion du type d’une fédé­ra­tion d’associations libres et pour­sui­vant les mêmes buts : c’est la tâche que nous nous sommes données pour l’année 2019

Jean Grave­leau

[vu sur le net] Maladie de Parkinson. Journée d’information vendredi 7 décembre à l’hôpital de Tréguier (29)

article trouvé sur le site du Télé­gramme

Quels sont les premiers signes de la mala­die de Parkin­son ? « On parle moins fort et on ne s’en rend pas compte. Méfiez-​vous si l’on vous demande de répé­ter ce que vous dites », met en garde le docteur Mary­vonne Labbé. Chef de service à l’hôpital de jour, la prati­cienne et son équipe orga­nisent, vendredi 7 décembre, de 10 h à 12 h et 14 h à 16 h, une jour­née portes ouvertes sur les troubles liées à cette affection.

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[vu sur le net] Rennes : Un IRM à la pointe de la technologie pour les patients et les chercheurs

article trouvé sur le site de 20 minutes

  • Le CHU de Rennes vient de se doter d’un nouvel IRM surpuissant.
  • Il permet notam­ment d’obtenir des images de meilleure qualité du cerveau, du cœur ou de l’abdomen du patient.
  • Il sera égale­ment utilisé par des cher­cheurs qui travaille­ront sur les neurosciences.

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