56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN
Publié le 29 octobre 2016 à 08:31Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Le 14 juin 2016, nous avons fêté un événement important pour notre association morbihannaise : Ses 25 ans d’existence.
25 années de mise en place de l’association, 25 années de recherches pour améliorer le sort de nos adhérents, 25 années de mise en place d’activités par les aidants et amis pour nous aider à travailler pour lutter contre la maladie, 25 années de travail des responsables et aidants travaillant dans l’ombre pour nous apporter un peu de réconfort.
Mais 25 années cela se fête et nous étions tous prêts à le faire.
Rendez-vous à La Grange à Jules : c’est en effet une grange aménagée, décorée avec des outils anciens. Selon la tradition, notre présidente nous souhaite la bienvenue et nous retrace les années passées.
D’autres intervenants nous font part de leur témoignage.
Le repas est apprécié. Entre chaque plat, des jeux divers nous occupent l’esprit : karaoké, quizz, Edouard et ses musiciens nous charment par leur talent ainsi que Jean-Paul et son accordéon qui intervient et la piste de danse permet à chacun de se défouler. Nous entonnons nos chants favoris dont le fameux « Bats toi » devenu notre hymne grâce à Edouard.
Voici 25 années dignement et joyeusement fêtés.
Nicole Lecouvey
Un concert sera donné le Dimanche 06 Novembre à 16H30 en l’Eglise Ste Bernadette du Kreisker à LORIENT, avec Edouard Lofficial, les Gabiers d’Artimon, les chorales de Guémené et Queven au profit de la cause Parkinsonienne.
50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de la MANCHE
Publié le 28 octobre 2016 à 07:22Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Assemblée générale du 17 mars 2016
Accueil et présentation de la journée par la présidente Brigitte LEROUX. Elle donne la parole à Jean Graveleau, président du CECAP (comité d’entente et de coordination de 9 associations de parkinsoniens). Il nous indique que sa maladie a été diagnostiquée en 1994. Il raconte l’origine de l’association créée par Mr Marcel Besnard et précise le rôle du Comité : leur permettre d’être mieux représenté et appuyer les dossiers auprès du Ministère de la Santé (ex. la nicotinothérapie). Il est aussi responsable du journal trimestriel, Le Parkinsonien Indépendant, trait d’union entre les malades.
Ainsi dans le numéro 64, Jean Graveleau nous parle des médicaments tel le Stalevo et le Modopar dont Martine Delmond a étudié la composition et tout particulièrement les excipients qui peuvent avoir des effets secondaires plus négatifs que bénéfiques. Il nous a invité à en parler avec nos médecins et neurologues : il ne faut pas avoir peur de dire les choses.
Brigitte Leroux nous a présenté la semaine de vacances (2 au 8 octobre 16) à Ker Al Lann, pendant cette semaine aura lieu l’Assemblée Générale du CECAP, différents ateliers conférences, avec médecins neurologues ainsi que les avancées sur la recherche et aussi visite de la région.
Bilan : besoin d’aide pour les malades qui ne peuvent se déplacer, se renseigner dans les mairies et les centres médicaux sociaux de votre région (9 dans le département).
Merci à Raymonde Jacquemart et à Jeannine Vastel pour leur travail en tant que présidente et trésorière. Rapport de la journée à Villedieu Les Poêles et autres activités.
Présentation des comptes par Jeannine Vastel. Remerciements aux familles ayant perdus l’un des leurs pour les dons offerts ainsi qu’aux adhérents ; merci aussi aux mairies pour leurs subventions. Jeannine Vastel demande à être remplacée en tant que trésorière, mais reste membre du bureau.
Le quorum étant atteint : 25 présents et 10 pouvoirs sur 57 adhérents à ce jour, l’AG peut valablement délibérée. Le bilan moral et financier est accepté à l’unanimité, nous avons nommés deux commissaires aux comptes : Alain Sellier et Christine Mahuzier.
Élection du bureau :
- Présidente Brigitte Leroux
- Vice-présidente : Raymonde Jacquemart
- Secrétaire : Thérèse Lebosse
- Adjointe : Marie-Line Lemee
- Trésorier : Gilbert Lemee
- Adjoint : Claude Cocquelet.
Conclusion de la Présidente : merci à tous d’être aussi nombreux n’ayons pas peur de la maladie ne pas rester enfermé chez soi, sortez, bougez et n’oubliez pas : vous avez des numéros de téléphone à votre disposition surtout n’hésitez pas à appeler.
Le 12 avril, nous avons organisé avec le clic de Carentan une journée d’information ouverte à tous avec, le matin, conférence-débat avec le Dr Dress, neurologue à Saint-Lô sur la maladie de parkinson, repas pris en commun, puis l’après-midi, conférence débat avec le Dr Lapoulverie interne au CHU sur la rééducation fonctionnelle, le tout avait lieu à l’auberge normande à Carentan.
Le 8 juin 2016, Nous nous sommes retrouvés pour une journée rencontre à la ferme auberge de Bunehou (près de Les Pieux).
Samedi 3 septembre 2016 à Coutances : sur les gestes de premiers secours avec la Croix Rouge. Présentation de l’association Siel Bleu (gym parkinson). Nous parlerons aussi des petites astuces faciles à mettre en place pour aménager son logement selon son degré de handicap et des aides qui peuvent être mises en place pour soulager l’aidant.
Du 2 au 8 octobre, nous nous retrouverons aussi à Guitte pour la semaine organisée par l’association de l’Ille et Vilaine à l’occasion de l’assemblée générale du CECAP avec une découverte de la région.
Nous vous espérons nombreux à ces manifestations et comptons aussi sur vos propositions pour la suite et surtout n’hésitez pas à appeler si vous vous posez des questions nous essaierons d’y répondre dans la mesure du possible ; quand vous appelez surtout n’oubliez pas de donner votre nom pour que nous puissions vous rappeler. Dans l’attente de se revoir portez-vous le mieux possible. Sincères amitiés à tous et à bientôt.
[nicotinothérapie] Questionnaire anonyme créé par l’association A2N
Publié le 27 octobre 2016 à 07:33Questionnaire anonyme créé par l’association A2N
Le questionnaire est anonyme car il comporte des informations médicales. Il est destiné aux patients atteints de la maladie de Parkinson sous NEPT (Nicotine à l’État Pur Transdermique).
Cliquez ici pour accéder au questionnaire (format .pdf)
Après l’avoir imprimé et rempli, envoyez-le à l’adresse suivante :
418 montée du grand nantoin
38260 Nantoin
Les questionnaires seront remis à la Direction Générale de la santé
35 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS d’ILLE et VILAINE
Publié le 26 octobre 2016 à 09:35Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Une entreprise rennaise Beyond Your Motion recherchait des volontaires pour tester son outil d’amélioration des capacités de mouvements conçu pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Les deux jeunes créateurs de Beyond Your Motion, ont en effet développé la première solution de rééducation sans fil sur « tablette IPAD » mêlant exercices physiques adaptés et guide visuel interactif à visée neurostimulante et facilitateur de mouvement. La solution de Beyond Your Motion a été développée suite à de nombreuses rencontres avec le corps médical (médecins, kinésithérapeutes, neurologues…).
L’analyse des derniers travaux de recherche montrent deux choses :
- l’activité physique quotidienne est bénéfique pour une personne atteinte de la maladie de Parkinson.
- certaines modalités d’exercices permettent de faciliter l’exécution des gestes. Beaucoup de travaux montrent que le guide visuel interactif permet de stimuler l’amorçage, l’amplitude et la vitesse des mouvements. Les chercheurs parlent de neurorééducation.
Très concrètement, BYM propose une application sur une tablette tactile et 2 capteurs sans fil. Soit un dispositif simple et utilisable partout, y compris à la maison. Après avoir placé les deux capteurs sur la zone travaillée (jambes, bras ou tronc), le patient joue avec son mouvement. Chacun de ses gestes a pour effet d’interagir avec le jeu à l’écran, ce qui permet de stimuler le cerveau de manière inédite, de faciliter l’initiation du geste et de s’exercer à des vitesses et des amplitudes plus importantes.
L’application Beyond Your Motion a été pensée pour pouvoir être utilisée par tous, avec le moins de contraintes possibles. 40 personnes, à des stades très différents de la maladie, ont déjà pu tester l’outil.
Une démonstration sera faite lors de notre réunion prochaine à Guitté.
Yves Boccou Président
29 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du FINISTÈRE
Publié le 24 octobre 2016 à 23:52Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Le numéro de septembre 2016 annonce la rentrée. C’est l’occasion de faire le point sur les projets en cours et les évènements marquants du trimestre.
Education thérapeutique : Pour mémoire, l’éducation thérapeutique vise à aider le malade à vivre au mieux avec une maladie chronique. Début juin nous avons concrétisé les démarches entamées avec le CHRU de Brest et la clinique de Kerléna à Roscoff par la signature d’un dossier d’appel à projets pour chaque entité, déposé à l’A.R.S. avant le 15 juin 2016. Nous connaîtrons début septembre les projets retenus. Si ces deux projets aboutissent, quatre personnes de l’association seront formées par un organisme d’état à l’éducation thérapeutique (le coût de cette formation sera financé par l’ARS Bretagne). A partir de 2017, des membres de notre association, devraient intervenir de façon ponctuelle dans ce programme.
Repas de l’association le 25 juin 2016 : après une interruption en 2015, nous avons renoué avec la tradition d’une rencontre conviviale entre les membres de l’association, au début de l’été. Nous étions environ 60 personnes autour d’un cochon grillé au restaurant « Ty Glaz » à Saint Nic, en baie de Douarnenez. Les participants ont apprécié l’ambiance sympathique et le menu : petit kir, cochon grillé accompagné de gratin dauphinois, ratatouille et pour finir un bon gâteau breton au beurre !
Information Parkinson : Claire, Alain Ducros, Denise Heydon sont intervenus à Ploneour Lanvern pour une information à l’AFPA pour des futurs auxiliaires de vie.
Le 9 septembre nous serons présents pour une réunion au centre de rééducation fonctionnelle de Perharidy de Roscoff avec Monsieur BOU LAHDOU Joseph, médecin de réadaptation physique pour mettre en place des activités pour les malades de Parkinson, en piscine eau de mer, animation sportive (en douceur) en groupes de malades
Le 20 septembre, ouverture d’un nouveau point rencontre sur Landivisiau à la maison de l’aidant
En Octobre, le centre Ty Ma Bro de Querrien devrait ouvrir pour Parkinson.
La meilleure thérapie est de laisser les patients dans leur propre environnement : plus longtemps une personne reste active mentalement et physiquement, plus longtemps elle pourra tenir en échec les symptômes de la maladie de Parkinson et conserver une bonne qualité de vie. Mais attention : le danger de surmener les proches est très grand.
Vivre au quotidien avec les malades est très contraignant, fatiguant, déroutant. Il est important de pouvoir faire des pauses pour garder un certain équilibre. Une information et un soutien psychologique sont souvent nécessaires. L’accueil des malades doit se faire dans une structure adaptée avec du personnel compétent (infirmière, aide médico-psychologique, médecin référent) et des bénévoles formés pour une prise en charge personnalisée.
L’association Ty Ma Bro ouvrira un centre d’accueil de jour (Caj) qui vise à prendre en charge toute personne souffrant de la maladie de Parkinson. Chaque personne inscrite pourra être reçue pendant une journée, chaque semaine, entre 9h30 et 17h30.
Un grand bravo à tous ceux d’entre nous qui ont œuvré à la réussite de ce projet
Le 18 octobre 2016 : Forum au parc des expositions de Langolvas à Morlaix. Thème retenu : AIDE aux Aidants (toutes pathologies confondues). Notre association sera représentée. Objectif : Donner les outils aux aidants pour leur permettre d’accompagner au mieux les personnes âgées.
Bonne rentrée à tous !
Dominique Bonne, président de GP29
[vu sur le net] Alzheimer, Parkinson… Les bretons lancent un plan d’actions
Publié le 22 octobre 2016 à 07:28En Bretagne, 80 000 personnes sont atteintes de maladies neuro-dégénératives. Associations de patients, d’aidants et professionnels de santé s’organisent autour d’un plan d’actions. Mercredi 12 octobre, ils se réunissaient pour leurs premières assises régionales.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des COTES d’ARMOR
Publié le 21 octobre 2016 à 11:03Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Le 22 Juin dernier, notre association de l’APCA proposait à ses adhérents une journée détente dans le centre Bretagne. Nous avions pour cela réservé un autocar. Le matin, nous avions rendez-vous avec les saints bretons dans la « vallée des saints » (Traoñienn ar Sent en breton) sur la commune de Carnoët. En fait de vallée, c’est une colline d’où l’on embrasse un magnifique panorama à 360°. Celle-ci a été retenue par une équipe de sculpteurs pour y dresser quelques Mille statues monumentales d’authentiques saints bretons. L’Ile de Pâques au cœur de la Bretagne « C’est fou, ils ne se rendent pas compte ! » aurait dit Obélix… sauf qu’ici chaque saint a son sponsor…
Mais rien ne remplace les nourritures terrestres. Après avoir contemplé les quelques soixante statues actuelles, nous avons rejoint l’auberge-expo du Youdig pour y déguster un excellent Kig ha farz. Après cela nous avons eu tout le temps d’admirer l’expo du Youdig, reconstitution en miniature et en pierre d’un petit village breton. Une incroyable œuvre de patience entreprise voici plus de 30 ans pour combler le vide laissé par la fermeture de la centrale nucléaire des Monts d’Arrée. Le tout accompagné du commentaire saisissant de la réalisatrice elle-même : art, émotion, gouaille, tradition… une bouffée d’authenticité pour conclure une bien agréable journée.
Yves Gicquel : Vice-Président APCA
Réunion d’information au sujet d’une formation : soutenir les patients et les proches : Douarnenez
Publié le 20 octobre 2016 à 13:51Dans le cadre de ses activités, la plateforme de répit et d’accompagnement du CH de Douarnenez accompagne un nombre croissant de familles où un des membres est atteint de la maladie de Parkinson.
Aussi, afin de soutenir encore plus efficacement et les patients et les proches , nous sommes heureux de vous convier à la conférence de presse qui se tiendra
le lundi 24 octobre à 10H dans les locaux de la plateforme de répit, rue des Plomarc’h ancienne école Jean Turmeaux à Douarnenez, afin d’évoquer devant la presse l’organisation par la plateforme de répit à court terme d’une formation à destination des usagers, atteint ou non de la maladie de parkinson et de leurs aidants ;
Cette initiative se déroulera sur 5 demi-journées dans les locaux de la plateforme de répit à Douarnenez, à partir du jeudi 3 novembre prochainVous trouverez ci-joint le flyer d’information ; L’accès à ces séquences de formation est libre et gratuit .
formation-parkinson
16 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de CHARENTE
Publié le 19 octobre 2016 à 07:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Le mercredi 25 Mai 2016 une trentaine de parkinsoniens de Charente et leurs amis, embarquaient au port de l’Houmeau sur le bateau « La reine Margot » pour une croisière-repas.
Confortablement installés par un équipage accueillant, prévenant, courtois et compétent, nous avons navigué jusqu’à Fléac tout en satisfaisant nos gorges et nos gosiers par un repas copieux, de qualité et très bien servi. Nous avons apprécié les commentaires de l’équipage et la découverte de la Charente vue sur l’eau.
Vers 14 heures, après la manœuvre des indispensables écluses nous avons mis pied à terre pour emprunter le petit train des Valois pour une visite de 2 heures du vieil Angoulême ; celle-ci fut très enrichissante même pour des Charentais. Très satisfaits de cette journée bucolique et ludique nous nous sommes séparés vers 17 heures. Bravo et merci à Monique et Jean-Noel.
Henri Ribière, secrétaire
Jean Noël Petit, président
VTT, VTC, il manque le VPP Vélo Pour Parkinsonien !
Publié le 17 octobre 2016 à 06:48Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
« Je me croyais libre sur ma bicyclette quand tout équilibre vient de… la ‘chasse’ », d’après Aragon dans « au bout de mon âge » …
Mais alors, c’est quoi la chasse ? Toute ma vie professionnelle je me suis rendu à mon travail en vélo en ignorant que c’est en partie grâce à cette §chasse » que j’allais droit. Oui ! Grâce à ces quelques centimètres (voir la figure). Et Plus il y en a, plus on va droit. C’est aussi grâce à elle que je lâchais le guidon en toute confiance, ou encore qu’à pied, je guidais ma bicyclette en la tenant d’une main par la selle. Essayez donc pour voir avec votre VTT ou VTC. Bien souvent, ça ne marche plus. Et pour cause, sur les vélos modernes, la fameuse « chasse » a quasiment disparu.
Alors, si comme moi, vous vous surprenez à zigzaguer en haut des côtes, sachez qu’il n’y a pas que la maladie qui en est la cause. Le vélo aussi y est pour quelque chose. Faudra-t-il inventer les VPP (Vélo Pour Parkinson) ?
Quant à savoir pourquoi cette « chasse » a disparu ? Certains prétendent que ce serait pour mieux coller à la roue de celui qui précède… Peut-être, mais moi je préfère mon vieux vélo.

Rédigé par Yves Gicquel
Une découverte marseillaise et une création : Dhune
Publié le 15 octobre 2016 à 12:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Une équipe de scientifiques marseillais a fait une découverte qui ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour la maladie de Parkinson. Cette étude, menée par Alexandre Eusébio, a été publiée fin avril dans la revue anglaise Brain. Elle porte sur le noyau sous-thalamique (NST) qui est une « structure profonde du cerveau (…) très largement impliqué dans la motricité », explique un communiqué de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Les scientifiques ont placé des électrodes sur douze patients atteints de la maladie. Leur but était de savoir si le NST jouait un rôle dans les relations entre le coût d’une action et son bénéfice. Chaque décision que l’on prend résulte d’un calcul entre le bénéfice que l’on en attend et le coût qu’elle entraîne. Avec leur expérience, les chercheurs ont démontré que le noyau sous-thalamique est bien impliqué dans le processus de décision et de réaction.
« Il ne faut pas attendre de conséquences immédiates en termes de thérapie », prévient le professeur Jean-Philippe Azoulay, chef du service de neurologie et de pathologie du mouvement de l’hôpital de la Timone. « Mais ces recherches nous permettent de comprendre un peu mieux les troubles comportementaux. L’intérêt, c’est de comprendre comment les structures cérébrales interviennent dans notre vie quotidienne. Pourquoi tel sujet est impulsif par exemple, et pourquoi tel autre est plus réfléchi ? Cela nous permet de comprendre certains troubles cérébraux que l’on retrouve chez les parkinsoniens ».
Le programme Dhune :
Plus de 150.000 personnes sont concernées par la maladie de Parkinson en France. Auxquelles il faut ajouter 850.000 personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et 85.000 par la sclérose en plaques. Au total, plus d’un million de personnes sont atteintes par les maladies neuro dégénératives.
Pour accélérer la recherche, une centaine de chercheurs de l’université d’Aix-Marseille, de l’AP-HM, du CNRS et de l’Inserm ont été rassemblés en effet au sein d’un nouveau programme de recherche baptisé Dhune.
Associés à des industriels locaux et internationaux, deux groupes pharmaceutiques (Sanofi et Ipsen) et à cinq associations de patients, ils travaillent désormais selon une approche « pluridisciplinaire » qui doit permettre d’améliorer le diagnostic clinique, la connaissance de l’évolution des pathologies et la prise de médicaments. Ces équipes (34 au total) vont concentrer leurs efforts sur la découverte de « bio marqueurs » communs à toutes ces maladies.
Partenariat public-privé :
Inédit en France, le programme Dhune vise à mettre en commun les connaissances scientifiques mais aussi les moyens avec des équipements de pointe comme l’IRM 7T, installé à l’hôpital de la Timone et qui est le seul appareil de ce type en France. Le programme prévoit aussi la création d’un Centre d’affaires neurosciences. Il accueillera sur 2.000 m² les laboratoires scientifiques mais aussi les bureaux des entreprises pharmaceutiques.
Les futurs résultats de ces recherches seront transférés au « monde socio-économique », précise d’ailleurs un communiqué de l’AP-HM : « L’enjeu est d’accélérer le transfert des connaissances et des technologies » entre le secteur public et privé. Dhune ambitionne ainsi de développer de nouveaux outils informatiques comme des interfaces web ou des applications mobiles. Mais d’ici là, il faudra que les recherches aboutissent à des essais cliniques. Une cinquantaine d’entre eux est en cours.
Transmis par Renée Dufant
En médecine, ils apprennent en jouant la comédie
Publié le 14 octobre 2016 à 19:18Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Futurs neurologues ou généralistes, des étudiants s’entraînent à reconnaître des syndromes neurologiques en incarnant la maladie. Nous avons suivi ces exercices de « médecine réalité » inédits.
Amphithéâtre Charcot – hôpital de la Pitié Salpêtrière. Pour leur examen, des étudiants en médecine ont joué les patients, mimant des symptômes de maladie comme Parkinson ou Alzheimer. Chaque équipe a tiré au sort un trouble neurologique à incarner.

La femme titube, s’accroche aux personnes à proximité pour éviter de tomber. Elle a aussi des nausées. Pour le commun des mortels, il s’agit d’une femme qui a trop bu. Pour ces étudiants en troisième année de médecine, c’est la manifestation clinique d’un syndrome vestibulaire, que l’on retrouve notamment chez des patients qui souffrent d’une sclérose en plaques. Cette scène se déroulait mercredi dans l’amphithéâtre Charcot à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris XIII) à l’occasion d’un examen final plutôt cocasse, tranchant avec l’austérité de ce haut lieu de la neurologie.
Comédiens d’un jour
Des étudiants de la faculté de médecine Pierre-et-Marie Curie se sont en effet transformés en patients, et donc en comédiens d’un jour, pour mimer des symptômes de maladies touchant le cerveau, comme Parkinson ou Alzheimer. Plusieurs équipes de ces apprentis médecins ont ainsi défilé devant un jury de chefs de clinique qui avait préalablement tiré au sort un trouble neurologique à incarner. Leur mission ? Désigner la meilleure prestation, ça vous rappelle une téléréalité ? C’est normal, l’exercice est calqué sur le principe de ces émissions. Sauf que cette « médecine réalité » ne s’appelle pas « The Voice » mais « The Move », une méthode d’apprentissage inédite de la neurologie (The Move est une méthode d’enseignement fondée sur le mime et des saynètes de simulations ludiques et interactives).
Après deux années « pilotes », ce concept innovant et les résultats prometteurs de sa mise en application viennent d’être publiées dans la « Revue Neurologique ». Toute l’année, les étudiants se sont entraînés pour ce grand jour de finale.
L’enseignement n’était pourtant pas obligatoire mais il a fait le plein à chaque séance. Dans l’amphi, 150 d’entre eux sont venus concourir ou soutenir leur équipe lors de cet événement qui mettait un terme au projet pour cette année. Le tirage au sort a parlé : ce sera la crise d’épilepsie pour cette autre équipe.
Ni une ni deux, le scénario se met en place et l’un des étudiants s’écroule et convulse. Son camarade se met à hurler, provoquant l’hilarité générale « Y a‑t-il un exorciste dans la salle ? » Il frétille comme un poisson. « Oh non ! Il vient de bouffer sa langue ! » Derrière la blague, un enjeu. Celui du vieillissement de la population et de l’augmentation prévue du nombre de personnes atteintes de maladies neurologiques. « Dans quelques années, les neurologues ne pourront pas s’occuper de tous les malades, en tout cas pas aussi régulièrement », annonce le professeur Emmanuel Flamand-Roze, professeur à la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie, neurologue à la Pitié-Salpêtrière, et l’homme à l’origine du concept ‘The Move’. D’autres médecins, comme les généralistes, devront aussi accompagner ces patients, repérer les signes, être à l’aise avec eux ».
Un grand nombre d’étudiants ont la « trouille » devant eux
En effet, parmi ces jeunes apprentis médecins, beaucoup choisiront une autre voie que celle de la neurologie. Et être à l’aise avec ce type de malade est loin d’être une évidence, ça tombe bien. « The Move » n’est pas seulement une aide au diagnostic, c’est aussi un dispositif pour « apprendre le savoir-être » avec ces patients.
Un grand nombre d’étudiants « ont la ‘trouille’ devant eux », reconnaît le médecin. « Cette neurophobie existe d’ailleurs partout dans le monde. Les étudiants en médecine considèrent que l’examen neurologique est compliqué à mener et que les maladies neurologiques sont les plus difficiles à appréhender ». Que pensent les étudiants de cette initiative ? « Ça nous aide à être plus systématique, à ne pas oublier des points lors de l’examen clinique », explique Manon, membre de l’équipe gagnante et qui se destine justement à la neurologie. « Toutefois, nous ne sommes pas mis en situation. Lorsqu’on sera devant de vrais patients et leur propre façon d’agir, on verra … »
Article de Christine Mateus dans « Le Parisien » du 27/05/16
Lu par Françoise Vignon
Une nouvelle carte 3 en 1 pour les personnes handicapées
Publié le 11 octobre 2016 à 10:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
A partir du 1er juillet 2017 « la carte mobilité inclusion », va remplacer la carte de priorité, la carte d’invalidité, la carte européenne de stationnement. Son format sera plus pratique, réduit à la taille d’une carte de crédit, a expliqué Ségolène Neuville, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées. Sa fabrication ne sera plus assurée par la MDPH, mais confiée à l’Imprimerie Nationale (en 2014, près de 900 000 cartes ont été distribuées par la MDPH).
Ce double mouvement de regroupement des cartes et d’externalisation de leur fabrication permettra « un raccourcissement sans précédent des délais de délivrance » promet le Gouvernement. Les délais actuels avoisinent les quatre mois. « Les délais de demande de duplicata consécutive à des vols ou pertes, seront largement réduits grâce à un système de portail web », assure-t-il également.
Trois mentions possibles sur une même carte :
La carte mobilité inclusion, comprendra trois mentions possibles :
- invalidité,
- priorité,
- stationnement.
Les droits qui y sont attachés restent inchangés, tout comme les critères d’attribution. Si la carte comprend outre le stationnement, la mention priorité ou invalidité, elle sera délivrée à la personne en deux exemplaires, a précisé le Gouvernement : un pour apposer sur sa voiture ; l’autre pour conserver dans son portefeuille. Par ailleurs, pour « lutter contre la fraude » une application flashcode permettra de vérifier « la validité de la carte ».
Les cartes actuelles demeurent valables :
La carte mobilité inclusion, sera délivrée à partir du 1er janvier 2017. Les cartes délivrées antérieurement demeurent valables jusqu’à leur date d’expiration. En revanche, cette réforme ne concerne pas les personnes relevant du code des pensions militaires d’invalidité et de victimes de la guerre : leur carte de stationnement continuera à être délivrée dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui.
Une annonce faite lors de la Conférence nationale du handicap
Cet amendement fait suite à l’annonce de François Hollande, lors de la Conférence nationale du handicap de décembre 2014, de créer une carte mobilité inclusion. Le projet de loi pour une République numérique, adopté le 3 mai par le Sénat, doit désormais passer en commission mixte paritaire puis, éventuellement, devant l’Assemblée Nationale pour être définitivement adopté. Mais cet article 44 bis ne devrait pas être remis en cause par les députés.
Article du 03/05/16 de Franck Seuret relevé dans le magazine Faire Face
Lu par Françoise Vignon
Médecin de garde : faites le 116 117 !
Publié le 10 octobre 2016 à 08:51Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Un décret vient de publier le numéro national harmonisé permettant d’entrer en contact avec un médecin de garde. Il s’agit du 116 117. Réservé aux médecins de garde, il ne se substitue pas au 15 qui demeure le numéro des urgences vitales.
Déjà en vigueur dans certains pays européens, le 116 117 sera désormais le numéro d’appel national pour accéder à la permanence des soins ambulatoires (PDS‑A), c’est-à-dire à un médecin de garde 7 jours/7 et 24 heures/24.
Ce dispositif, inscrit à la loi de santé, devra être mis en place dans un délai de six mois, comme le stipule le décret paru au « Journal officiel » du 24 juillet. Cependant, ce texte précise que l’accès au médecin de la permanence des soins ambulatoires se fera, selon les régions, via le 116 117 ou le 15 qui restera le numéro d’appel pour les urgences vitales s(SAMU). Il reviendra en effet à chaque directeur général d’Agence Régionale de Santé (ARS) de déterminer lequel de ces deux numéros doit être utilisé au plan régional pour la régulation médicale non urgente.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr Marie Bonte 25.07.2016
Transmis par Renée Dufant
Pour éviter les ruptures de parcours, la lettre de liaison ville/hôpital officialisée par décret du 2 juillet 2016 publié au J. O.
Publié le 09 octobre 2016 à 18:12Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Le texte précise le contenu attendu d’une lettre de liaison à l’entrée et à la sortie d’un établissement, ainsi que les modalités de transmission et de remise de la lettre au patient.
Prévue pour éviter les ruptures dans le parcours de soins entre la ville et l’hôpital et les erreurs médicamenteuses, la mesure entre en vigueur au 1er janvier 2017. À son arrivée dans l’établissement, le patient doit avoir en sa possession une lettre du médecin adresseur, contenant les motifs de la demande d’hospitalisation, les traitements en cours et les allergies connus. Ce document doit aussi être versé dans le dossier médical partagé du patient (si ce dernier existe).
À son départ, le patient repart avec une autre lettre en poche, rédigée par le praticien hospitalier (PH) à l’attention du médecin traitant et, le cas échéant, au praticien à l’origine de son hospitalisation. Cette lettre doit être remise en mains propres par le PH ou un autre membre de l’équipe de soins. La missive identifie le patient, le(s) médecin(s) traitant(s) et/ou adresseur(s) et le PH. Elle précise les dates d’entrée et de sortie d’hospitalisation ainsi que le motif.
Synthèse médicale
Surtout, la lettre contient une synthèse médicale du séjour précisant, si besoin, « les événements indésirables survenus pendant l’hospitalisation, l’identification de micro-organismes multi-résistants ou émergeants, l’administration de produits sanguins ou dérivés du sang et la pose d’un dispositif médical implantable », précise le décret.
La médicamentation est également détaillée : l’ordonnance de sortie, la posologie et la durée des traitements durant le séjour avec l’éventuel motif d’arrêt ou de remplacement.
Le médecin hospitalier peut indiquer à son confrère libéral être dans l’attente de résultats d’examens. Il peut enfin recommander les suites à donner à l’hospitalisation (actes à programmer, surveillances particulières).
Aucune sanction n’est prévue pour ceux qui manqueront de rédiger ces comptes rendus d’hospitalisation.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
Article transmis par Renée Dufant
Actualité du PMND (Plan contre les Maladies Neuro-Dégénératives) : mise en œuvre du plan et moyens budgétaires
Publié le 08 octobre 2016 à 06:13Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Etablissements de santé
La circulaire ministérielle du 4 mars 2016 relative à la campagne budgétaires des établissements de santé comporte deux dispositions intéressant directement les mesures contenues dans le PMND en faveur de parkinson :
- Reconduction des moyens alloués aux centres experts, soit 2,57 M€ pour les 24 centres plus 0,68 M€ pour les 7 centres interrégionaux.
La circulaire rappelle que cela correspondant à la mesure 10 du PMND « visant à poursuivre et à amplifier la dynamique engagée autour des centres parkinson. » poursuivre, certes mais comment peut-on espérer amplifier l’action avec des crédits identiques depuis 2012 et au demeurant très modestes comparés aux crédits alloués à d’autres mesures… (exemple pour les 21 centres éthiques régionaux : 5,1 M€, sans critique à leur égard…) - Délégation d’un crédit de 0,1 M€ reconductible au CHU de Toulouse en qualité de coordinateur du réseau de recherche qui comprend les 24 centres d’expertise pour la création d’une base de données permettant d’améliorer les connaissances épidémiologiques dans le domaine parkinson.
Etablissements médico-sociaux
La circulaire ministérielle DGS/SD5 C/DSS/CNSA 2016 du 22/04/2016 relatives aux orientations de l’exercice budgétaire dans les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées et des personnes âgées confirme en son paragraphe 1 – 2‑1 « poursuite du PMND » que les EHPAD sont désormais autorisés à facturer aux caisses d’assurance maladie, les apomorphines (Apokinon) ainsi que les Lévodopa et Carbidopa (Duodopa), leurs génériques et les prestations associées à ces produits.
Rappelons que nous avions fortement plaidé cette mesure pour faciliter l’accès des malades atteints de parkinson aux EHPAD
Informations transmises par Danielle Vilchien
Elle nous a, hélas, quitté le 1er août 2016
elle nous manquera dans le collectif Parkinson.
Et si les malades prenaient enfin les choses en main ! Une proposition complémentaire sur le Plan Maladies Neurodégénératives (PMND) par le CECAP, août 2016.
Publié le 07 octobre 2016 à 11:07A partir du Livret Blanc, le Ministère de la Santé a retenu un plan pour les maladies neurodégénératives (PMND 2014/2019, mise à jour du 11 avril 2016) pour l’inscrire dans le projet de la loi d’adaptation de la Société au Handicap et le projet de loi relatif à la santé.
Le CECAP a décidé de présenter les préoccupations et demandes des malades en tenant compte de leur vécu journalier.
1 — A propos de l’AMM des médicaments : une réorganisation s’impose
L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé), est un établissement public placé sous la tutelle du Ministère chargée de la Santé. Pour chaque dossier d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament elle examine :
- La revendication thérapeutique
- La proposition d’indication thérapeutique
- Les posologies recommandées
Elle vérifie la qualité chimique, biologique ou microbiologique de la substance active et du produit fini. Elle évalue les effets indésirables prévisibles liés à son utilisation et à leur fréquence.
L’ANSM vérifie la qualité chimique ou naturelle, biologique ou microbiologique, des excipients présents, la constance de leur origine et leur traçabilité. Elle évalue les effets indésirables possibles en tenant compte en particulier des doutes potentiels exprimés par :
- ARTAC (Association sur la Recherche Thérapeutique anti-cancéreuse,
- Les associations de patients
- L’Union Européenne
Elle privilégie systématiquement l’emploi limité et strictement indispensable des excipients.
Une commission d’arbitrage devra être mise en place avant la décision finale d’acceptation comprenant : une représentation de l’ANSM, une représentation du corps médical, une représentation des Associations de malades et une représentation du Comité Economique des Produits de Santé (CEPS).
Le CEPS devra dans ce cadre au vu de la liste des ingrédients donner son avis sur le réalisme du produit ainsi abouti. S’il y voit des excès il pourra demander que des modifications puissent être étudiées (par exemple s’il considère que le nombre d’excipients semble trop important ou s’il y voit des doublons).
Si toutes les parties sont d’accord, le dossier est pré-validé, enregistré et un numéro temporaire d’enregistrement lui est accordé. Le CEPS demande alors au laboratoire concerné de lui proposer un prix de vente. La négociation s’établit.
Il est acté que de la date de la pré-validation à l’aboutissement de la négociation un délai maximum de 2 mois est recevable. En cas d’achoppement au-delà du délai de 2 mois le prix de vente acté sera le dernier négocié et le CEPS transmettra son feu vert à l’ANSM pour validation finale du dossier. Si le laboratoire doit retravailler un certain nombre d’éléments dans sa formule, une nouvelle réunion est établie dès la présentation de son dossier modifié.
Cette réflexion est proposée par CECAP après qu’une étude approfondie ait été menée relevant des incohérences et lacunes profondes concernant les principaux médicaments faisant partie de la panoplie habituelle des traitements possibles pour cette maladie.
Par exemple :
- Le Stalevo® et le Modopar® contiennent encore en 2016 le Mannitol un excipient à effet notoire faisant partie de la liste révisée par l’ANSM en 2009 …
- Le Neupro® contient lui du Metabisulfite également présent sur cette liste de 2009. Cet excipient est toujours là en 2016.
- Le Modopar® et le Sinemet® contiennent du colorant Indigotine E 132 noté par ARTAC comme potentiellement cancérigène et neurotoxique s’il est combiné à l’aluminium or les plaquettes sur lesquelles sont déposés les comprimés sont scellées à l’aluminium !
Il semble clair que cette liste établie et révisée par l’ANSM n’est en aucun cas dissuasive et qu’il est urgent de procéder à l’interdiction d’utilisation de ces excipients à effets notoires possibles.
Quant à la question du délai d’accès au médicament dans le cadre de la procédure actuelle, citons le cas du Xadago® validé fin février 2015 par l’UE, commercialisé en Allemagne dès mars 2015, puis en Suisse, Italie, Espagne, Belgique et dernièrement en Grande-Bretagne. En France, la 1ère négociation entre le Laboratoire fabricant et le CEPS est intervenue en décembre dernier. Nous sommes fin août 2016 et le Xadago® n’est pas encore commercialisé en France. Ce médicament doit prochainement être mis en discussion en Commission pour la 3ème fois.
Il paraît donc évident que la mise en place de la nouvelle procédure que nous proposons avec intervention du CEPS bien plus tôt dans la chaîne permettrait de raccourcir de beaucoup le délai d’attente des patients après la validation par l’UE. Sachant que ce médicament a été validé par l’UE fin février 2015. Or nous savons aussi que cette règle vaut pour tous les médicaments pour toutes les maladies. Nous ne pouvons accepter plus longtemps qu’un médicament validé par l’Europe en février 2015 ne soit pas accessible en pharmacie 18 mois plus tard.
Il est temps de réclamer également que soit déposée sans plus tarder une demande à l’UE pour une mise à plat des excipients pouvant être utilisés dans les médicaments, qu’ils soient listés, qu’il soit procédé à de réelles analyses d’innocuité et qu’une véritable réglementation soit établie pour leur usage avec les limites de leur emploi, les dosages maxima d’utilisation. Il conviendrait également que soit désormais indiqué sur les notices d’utilisation à l’usage des malades, le pourcentage des molécules de base présentes dans chaque produit le code de bonne pratique de fabrication est bien trop insuffisant, mais aussi la présence d’excipients à effet notoire quand il y en a. Concernant le Stalevo® 200 il y a 200 mg de Lévodopa®, 50 mg de Carbidopa® et 200 mg d’Entecapone® mais sur combien de gramme en tout ?
Il apparaît également que la question des nanoparticules doit être prise désormais totalement en compte avec des études sur l’innocuité réelle de ces nouveaux ingrédients. Le CECAP souhaite que soit demandé au niveau européen une indication au niveau de l’étiquetage de la présence de nanoparticules dès que le produit en contient plus de 1 %.
Par ailleurs il semble aujourd’hui indispensable d »introduire une connaissance des excipients dans les cursus des médecins et pharmaciens. Les visiteurs médicaux devant eux être formés par les laboratoires qui les emploient.
Quant aux génériques il doit y avoir éclaircissement et analyse en profondeur. Certes les laboratoires reprennent les mêmes molécules de base mais les excipients étant différents entre le princeps et le générique comment peut-on affirmer que les effets secondaires ne puissent être différents ??? et comment le médecin ou le pharmacien qui ne connaissent rien aux excipients peuvent-ils décider de donner le générique. Actuellement leur obligation vient seulement des pressions du Ministère pour qu’ils prescrivent et commercialisent ces produits bien moins chers à rembourser par la SECU.
On comprend d’autant les doutes et inquiétudes des patients … !
2 – Mise en place d’un organisme national pour promouvoir la chimie verte :
Application aux médicaments au travers de la recherche de molécules de base et d’excipients naturels venant du végétal : fleurs, fruits, noyaux de fruits, légumes, baies sauvages, épices, herbes et plantes aromatiques, thés, produits de la forêt : champignons, écorce d’arbres, produits de la mer : coquilles de crustacés, plancton, algues…
Ceci devrait amener d’importantes créations d’emplois au travers d’une nouvelle filière, la mise en place de nouveaux cursus universitaires. A cela devrait s’ajouter la création de pôles de compétitivité dans les régions créant ainsi une filière d’excellence.
3 – Création des structures nécessaires aux collectes et à la transformation :
Dans le même temps devrait intervenir un encouragement pour la création des structures nécessaires aux collectes et à la transformation de ces nouveaux produits.
Quant aux laboratoires qui accepteraient de faire l’effort de rechercher et tester de nouvelles formulations ils devraient pouvoir bénéficier pendant un certain temps d’un allègement de leurs frais de dossiers. Nécessité de l’élaboration et du lancement de dossiers d’accréditation pour les fournisseurs de produits naturels devant être validés par l’ANSM et la HAS.
Ces nouveaux médicaments devraient obtenir des brevets spéciaux attestant d’une volonté de promouvoir des médicaments bien mieux assimilables et aux conséquences moins lourdes pour l’organisme.
4 – création d’un « label vert »
Il pourrait être intéressant de proposer la création d’un logo « caducée vert » lorsque le médicament ne contient que des excipients naturels …
5 – de nouveaux emballages supprimant l’utilisation de l’aluminium :
Nous demandons le lancement ou l’accélération de recherches pour de nouveaux emballages des médicaments, emballages recyclables garantis sans possibilités de migration, suppression des contacts avec l’aluminium et le PVC en particulier.
Nous avons ainsi pris contact avec des fournisseurs disposés à fournir des emballages adaptés à notre demande (cf. le document complet).
6 — des excipients naturels :
Concernant les additifs naturels : colorants, arômes, stabilisants, épaississants, agents d’enrobage, etc… il y a actuellement en FRANCE des producteurs qui proposent de tels produits aux fabricants de compléments alimentaires. L’émergence depuis quelques années de la filière d’exploitation des algues marines est ici un atout certain à analyser sérieusement mais déjà très prometteur. Nombre de produits peuvent déjà se trouver au travers de nos productions provençales et de nos montagnes mais aussi provenant de nos territoires d’outre-mer.
7 – envisager la création dans les Régions d’Unités Spécialisées Parkinson :
Du même type que celle des Ydes à Mauriac (Cantal) à raison de 2 à 3 par région du fait de l’étendue géographique couverte par les régions et de demandes qui risquent de croître à cause de multiples effets secondaires et d’une population de malades en hausse constante. Ces unités devraient être rattachées au CHU le plus proche.
8 – généralisation de l’accès aux cures médicalisées :
Nous souhaitons un développement de l’accès aux cures médicalisées pour malades du Parkinson.
Il semble que les cures marines soient les plus intéressantes du fait de l’eau de mer vivifiante et des possibilités de permettre la marche et le footing sur les plages.
Toutefois il faudrait envisager la possibilité de cures de courte durée de 15 jours du fait que les cures longues sont souvent décrites comme fatigantes et que les troubles du Parkinson ne sont pas que moteurs. Bien entendu les cures de 3 semaines pourraient subsister pour les malades pouvant les supporter. Cette démarche pourrait permettre à un plus grand nombre de malades d’en profiter.
9 – Respecter l’intégrité morale du patient :
Nous souhaitons que soit interdit l’emploi du terme de « démence » à tort et à travers réservant son emploi dans des situations très clairement reconnues comme tel par un diagnostic établi suivant les critères reconnus par la Psychiatrie.
Un malade du Parkinson qui a des hallucinations ou des troubles cognitifs n’est pas « automatiquement dément ». En effet, il apparaît souvent que ses troubles sont dus soit à un surdosage de médicaments, soit aux excipients de ceux-ci ou à des incompatibilités entre plusieurs molécules. Il est nécessaire de vérifier la posologie de son ordonnance et les éventuelles oppositions entre les différentes ordonnances nécessitées par des atteintes corporelles différentes (diabète, maladie cardiaques…). Des établissements très spécialisés dans la maladie de Parkinson (cf. article 6) permettent d’analyser et vérifier les interactions agissant dans ce domaine.
Il ne saurait, dans ce cas et en aucune manière, être catalogué de dément. En ordre général ce terme est très péjoratif, choquant, avilissant, nihiliste, le plus souvent tout à fait déplacé, pour une personne malade, diminuée et très sensible qui redoute le plus souvent les observations du corps médical et se retrouve de ce fait souvent déstabilisée.
Nous demandons un respect absolu de la personne en tant qu’être humain fragilisé. Nous entendons qu’il soit légiféré sur ce sujet de Société inacceptable.
Enfin il est tout à fait anormal de devoir mettre l’accent sur le fait qu’en Province en particulier les trajets pour se rendre aux consultations des neurologues sont en général longs, de 1 à 3 heures en moyenne et que les neurologues souvent les plus éminents dans les grands centres prennent en considération le malade sans tenir compte de la fatigue occasionnée, ce qui souvent fausse le diagnostic et peut influer négativement sur les jugements et prescriptions.
10 – La diététique :
Les connaissances concernant les aspects nutritionnels de notre alimentation progressent régulièrement. C’est ainsi qu’aujourd’hui nous pouvons désormais être à même d’affirmer que certains aliments peuvent apporter de réels bienfaits par rapport à certaines pathologies ayant des actions préventives et même pouvant apporter des améliorations dans des situations déjà établies. Ainsi nous savons que certains aliments peuvent avoir une incidence positive pour booster nos neurones.
Nous demandons donc que la profession de diététicien(ne) soit confirmée et que les consultations puissent être remboursées puisqu’une alimentation avec certains produits précis peut être un complément utile aux traitements médicamenteux.
11– le rôle des chambres d’agriculture :
La Chambre d’Agriculture est auprès de l’Etat et des collectivités territoriales l’organe consultatif, représentatif et professionnel des intérêts agricoles. A l’écoute du terrain et soucieuse d’anticiper les évolutions, elle est consultée par les pouvoirs publics et fonde ses propositions dans l’intérêt général.
Dans sa mission d’intervention elle élabore et met en œuvre des orientations et des actions de développement. Elle assure auprès des agriculteurs, des partenaires professionnels mais également auprès des collectivités territoriales et locales des missions d’information à caractère général. Elle leur offre des services (outils, conseils, formations …) et des solutions pour répondre au plus près à leurs besoins et leurs attentes.
Force de propositions et d’actions, la Chambre d’Agriculture demeure un partenaire incontournable du développement durable des filières et des territoires ruraux.
Or en mettant en avant sur leurs sites internet les produits PHYTO-SANITAIRES les Chambres d’Agriculture jouent un rôle de « Vecteur Publicitaire » des fabricants des dits produits car les noms des produits sont cités et cela se poursuit avec les techniciens agricoles, ceci alors que la nocivité de ces mêmes produits apparaît de plus en plus importante de jour en jour.
Sachant que le nombre d’agriculteurs qui déclarent des maladies neurologiques est en augmentation régulière nous demandons à ce que le rôle de conseil sur les produits de traitement par les Chambres d’Agriculture soit redéfini en prenant réellement en compte l’intérêt général et avant tout l’aspect protection de la santé tant pour l’agriculteur que pour le consommateur.
Dans le même temps nous demandons à ce que le rôle des Chambres d’Agriculture dans leur domaine de compétence qui est la défense des intérêts des agriculteurs soit étendu à une demande auprès des pouvoirs publics de recherche et d’innovation pour l’élaboration de produits de traitement issus de la Chimie Verte.
12 – biologie synthétique
La biologie de synthèse, ou biologie synthétique, est un domaine scientifique combinant biologie et principes d’ingénierie dans le but de concevoir et construire, synthétiser, de nouveaux systèmes et fonctions biologiques.
Elle doit constituer un lien entre recherche fondamentale et recherche appliquée. Son apport doit apporter une nouvelle révolution sociétale et est porteuse d’espoirs immenses pour l’évolution des traitements dans les années à venir avec des avancées concrètes énormes pouvant intervenir dans les 10 prochaines années.
Etant donné qu’elle va toucher l’ensemble du vivant, permettant de synthétiser toutes les cellules il est nécessaire qu’une Charte Ethique soit définie, établie, validée tant au niveau national qu’européen fixant le cadre, les domaines, les limites de cette hyper toile d’araignée sachant par ailleurs qu’actuellement les travaux se font hors tout cadre réglementaire.
Des discussions sont déjà entamées à l’Assemblée Nationale depuis avril 2012.
Nous demandons que l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques adopte au plus vite une position, que les pouvoirs publics au plus haut niveau prennent en charge le dossier pour ne pas se laisser déborder par des comportements à risques lourds de conséquence pour la Société dans son ensemble. Il semble par ailleurs nécessaire qu’un Comité de Surveillance et de Coordination Multidisciplinaire doive être crée sans tarder.
En outre nous demandons une information nécessaire du public.
Rédigé par Martine Delmond
Corrigé par Jean Graveleau
La nicotine rend-elle curieux ?
Publié le 06 octobre 2016 à 20:09Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Un lien vient d’être découvert entre la curiosité et une molécule du cerveau, sensible à la nicotine.
Étrange comportement que celui de ces souris qui, privées de récepteurs nicotiniques, perdent tout intérêt pour l’incertitude et le risque. Les récepteurs nicotiniques sont des molécules cérébrales qui permettent à la nicotine de stimuler les neurones. Certains de ces récepteurs, de type alpha4-bêta2 ont été retirées chez des souris de laboratoire qui ont été placées devant un choix : aller dans un coin de la cage où elles étaient sûres à 100% de recevoir une récompense, et un autre coin où elles avaient une probabilité de 50%. Alors que des souris normales se partagent entre ces deux options (parce qu’elles aiment aussi le risque et l’incertitude), les souris dépourvues de ces récepteurs ne sont plus du tout attirées par l’option incertaine.
Un récepteur de la curiosité
La nicotine est-elle nécessaire à la curiosité ? Se demande-t-on à la lecture de ces travaux, réalisés par Philippe Faure et son équipe du laboratoire de Neurosciences Paris-Seine (CNRS – UPMC — INSERM). Pas tant la nicotine que son analogue naturel, l’acétylcholine. Cet important neurotransmetteur libéré par notre cerveau se fixe de la même façon sur ces fameux récepteurs et participeraient à notre attrait pour les situations ambiguës, formant la base des comportements d’exploration.
Mais la nicotine, en interférant avec le duo acétylcholine-récepteur alpha4-bêta2, modulerait ce goût du risque. Dès le début des années 2000, Katherine Ryan et ses collègues de l’université Prince Edward Island, au Canada, avaient montré que cette molécule contenue dans le tabac stimule la prise de risque chez les personnes plutôt tranquilles, et l’apaise chez les plus aventureux. C’est la fameuse cigarette que l’on prend pour se calmer ou au contraire se donner un coup de fouet.
Dernier apport de l’étude française : les chercheurs ont pu localiser l’endroit du cerveau où les récepteurs de la nicotine et de l’acétylcholine influent sur notre curiosité. Il s’agit de l’aire tegmentale ventrale, qui fait partie d’un circuit important dans la perception du plaisir. La dopamine, molécule classiquement associée au plaisir, se mêlerait ainsi à l’acétylcholine (et à la nicotine chez le fumeur) pour donner lieu à des comportements tourné vers les gratifications ou la prise de risque. Ce qui expliquerait pourquoi les joueurs de casino sont souvent de gros fumeurs. Peut-être est-ce pour eux, un moyen de réguler leur prise de risque.
Article de Sébastien Bohler de Cerveau & Psycho
Lu par Françoise Vignon
Forum « bien vieillir en pays de Morlaix avec ses proches et ses aidants »
Publié le 04 octobre 2016 à 11:22
Forum : 18 octobre 2016, de 9h30 à 17h30
Espace lango Z:A : parc Langolvas Morlaix
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