Vu sur le net : JEUNE PARKINSON QUÉBEC
Publié le 28 avril 2010 à 19:41Nous avons découvert sur le web un « blog » consacré à la maladie de Parkinson. Parkinson est-il vécu différemment au Québec ?
Le site s’appelle Jeune Parkinson Québec 2010. Jetez un œil…
Réciproques : Assise nationale de proximologie « Quelle place pour l’entourage des personnes malades dans le système de santé »
Publié le 27 avril 2010 à 08:21Les Assises Nationales de proximologie se sont déroulées le 7 avril 2010 à Paris, en présence d’acteurs nationaux du monde de la santé et de Mme Nora Berra. Cet événement a marqué l’aboutissement d’une démarche engagée depuis plus de 6 mois auprès de 400 décideurs de santé régionaux.
Voici les dix points retenus (http://www.assisesdeproximologie.com/public ) dans cet ouvrage dense de 170 pages à lire absolument :
A) Le point de vue médical et soignant
- Améliorer l’identification de l’aidant référent
- Généraliser les outils d’évaluation et de suivi de l’accompagnement : analyse des situations, des ressources, prévention des risques…
- Aider les professionnels sociosanitaires à mettre en oeuvre des projets individualisés d’accompagnement des proches
- Intégrer la problématique du proche de la personne malade dans le cursus de formation initiale ou continue des professionnels de santé
B) Le point de vue social
- Améliorer l’accès et la personnalisation de l’information pour les proches
- Développer des espaces de formation de qualité, accessibles aux proches, au regard de leurs besoins et contraintes
- Mettre en place une politique de soutien aux aidants en vue de prévenir leur épuisement
C) Le point de vue politique
- Développer des initiatives nationales, relayées au plan régional, de nature à favoriser la reconnaissance du rôle des proches dans la société
- Favoriser l’émergence d’une représentation des proches dans la démocratie sanitaire
- Favoriser l’intégration des proches dans le monde du travail
Diminuer les effets secondaires liés au traitement de la maladie de Parkinson : c’est possible !
Publié le 25 avril 2010 à 07:44Nous vous invitons à lire ce Communiqué de presse de l’INSERM :
Diminuer les effets secondaires liés au traitement de la maladie de Parkinson : c’est possible !
Des chercheurs de Bordeaux associant l’Inserm et le CNRS au sein du laboratoire « Mouvement, adaptation, cognition » (CNRS / Universités Bordeaux 1 et 2) viennent de découvrir qu’il est possible de diminuer les effets secondaires liés au traitement de la maladie de Parkinson. Dans ce nouveau travail à paraitre dans la revue Science translational medicine datée du 21 avril 2010, les chercheurs ont restauré la production d’une protéine qui contrôle le circuit des récepteurs de la dopamine : la protéine GRK6, améliorant ainsi les symptômes parkinsoniens.
Communiqué de presse de l’INSERM (au format PDF)
Vu sur le net : Parkinson : les malades veulent sortir de l’isolement
Publié le 13 avril 2010 à 11:18Article trouvé sur le site de Le Monde
Sortir la maladie de Parkinson de l’ombre. Tel est l’objectif de l’association France Parkinson et des associations de malades. Aboutissement des premiers états généraux lancés il y a un an, un Livre blanc devait être remis, lundi 12 avril, Journée mondiale de la maladie de Parkinson, à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, afin de mieux faire connaître la maladie et demander un plan Parkinson.
Lire l’article entier : cliquer ici
Article trouvé sur le site de Le Figaro
« Quand je vais dans les supermarchés avec mon petit garçon, il y a des moments où je me fais insulter, où les gens disent que j’ai bu, que je suis droguée », raconte une malade. « Une pétition de parents d’élèves s’est faite, visant à ne plus nous revoir à l’école au prétexte que j’ai la maladie de Parkinson », s’insurge une autre, qui souhaiterait « un spot télévisé pour sensibiliser l’opinion publique et inciter les gens à tendre la main aux malades plutôt que de les enfoncer ». Ces deux témoignages, emblématiques de la discrimination que subissent certains parkinsoniens, sont issus d’un livre blanc remis le 12 avril à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, à l’occasion de la journée mondiale de la maladie de Parkinson (MP).
Lire l’article entier : cliquer ici
Article trouvé sur le site de la Mutualité Française
Au lendemain de la Journée mondiale sur la maladie de Parkinson, plusieurs initiatives ont été menées en France pour que les autorités de santé se penchent sur cette pathologie. L’une d’elles émane des premiers Etats généraux des personnes touchées, qui sont tenus à la Maison de la Mutualité, à Paris.
Lire l’article entier : cliquer ici
Livre blanc Parkinson : Les priorités
Publié le 13 avril 2010 à 11:151 — SORTIR DE L’OMBRE
1. Demander aux pouvoirs publics une enquête pour identifier le nombre de personnes touchées et leurs caractéristiques.
2. Donner aux associations parkinson les moyens de mieux prendre en compte la détresse des malades (visibilité, accès à des locaux, financement des mises en place de formations experts)
3. Organiser des campagnes d’information et d’image sur la réalité de la maladie et des malades avec un financement des pouvoirs publics
2 — SOIGNER PLUS EFFICACEMENT et mettre fin aux inégalités
4. Assurer le droit pour tous à un diagnostic précoce et certain par un neurologue.
5. Mettre en œuvre un dispositif d’annonce en deux temps : du neurologue au patient accompagné d’un proche si il le souhaite, puis vers les autres acteurs médicaux, paramédicaux et sociaux.
6. faciliter la prise en charge en ALD dès le diagnostic (ou après 6 mois de traitement) par le neurologue et avec tacite reconduction
7. Structurer le système de soins Parkinson avec ::
- la création de réseaux territoriaux assurant le suivi coordonné des malades, la formation continue des professionnels.
- des pôles de référence régionaux pour la prise en charge de cas difficiles comme les jeunes, les opérations, la recherche.
8. Développer la prise en charge pluridisciplinaire avec des professionnels formés à la maladie de Parkinson, la possibilité de rééducations spécifiques collectives (kiné, ortho). Prévoir leur mode de rémunération
9. Mettre en place un numéro vert pour les professionnels
10. En urgence établir des recommandations HAS sur les prescriptions médicamenteuses et leur interaction. Alerter sur les effets secondaires des médicaments
3 — AIDER A VIVRE AVEC LA MALADIE
11. Mettre en œuvre les dispositions de la loi HPST sur l’Education thérapeutique, et développer des actions concrètes :
- avec des expérimentations d’infirmières coordinatrices Parkinson (voir Toulouse)
- la formation de patients experts Parkinson avec la CNAM (extension du programme Sophia du diabète).
12. Donner aux aidants une place mieux reconnue : partenariat thérapeutique avec le médecin, instauration d’un suivi médical et psychologique, formation et valorisation de son action
13. Aider les jeunes parkinsoniens soit la moitié des personnes diagnostiquées à se maintenir dans l’emploi (formation du médecin MDPH et du travail)
14, Leur permettre d’accéder à la retraite anticipée : dans le secteur privé, rendre le texte pour les handicapés applicables à Parkinson, dans le public ouvrir droit au congé longue durée
15. Définir et instituer un label pour les structures d’hébergement et d’accueil temporaires ainsi que les structures d’aide à domicile en prévoyant des formations des personnels. Demander aux ARS d’évaluer les besoins.
16. Expérimenter le guichet unique (dans trois MAIA, guichet parkinson)
4 — RENFORCER LA RECHERCHE
17. Créer un GIS (groupement d’Interet scientique) réunissant en réseau l’ensemble des équipes travaillant en France, en y associant les associations de malades.
18. Créer un observatoire pour favoriser le recueil de données épidémiologiques grâce à un échange de données entre CNAM et institutions
19. Mobiliser les équipes sur une étude de cohorte et postuler à son financement par le grand emprunt
20. Mettre en œuvre la directive européenne instituant comme priorité la maladie de Parkinson au sein des maladies neurodégénératives.
S’IMPOSE DONC LA NÉCESSITÉ D’UN PLAN PARKINSON
12 avril : Etats Généraux de la maladie de Parkinson.
Publié le 13 avril 2010 à 10:53Notre Présidente, Colette Veguer, qui connaît quelques difficultés médicales et personnelles, m’avait demandé de la représenter lors de cette manifestation, c’est un honneur dont je me serais bien passé car je préfère travailler dans la solitude de mon bureau ; j’ai accepté cependant car, pour m’y être fortement impliqué dés le début des travaux, j’avais une bonne connaissance du sujet.
CECAP s’est déplacé en nombre pour assister à la présentation du Livre Blanc de la Maladie de Parkinson et je remercie les personnes qui avaient fait ce déplacement long et fatiguant. Le théâtre de la Mutualité était quasiment rempli et c’est de l’ordre de 1500 personnes qui assistaient à cette présentation agréable qui mélangeait témoignages de malades, d’aidants et exposés de professionnels reconnus. Le livre Blanc a été remis à la Ministre de la Santé qui a participé quelques temps à cette manifestation.
Le livre Blanc est un pavé de 280 pages, il se lit cependant assez facilement et j’encourage tous les adhérents à l’acheter (10 euros) et à le parcourir car, de fait, il représente la ligne directrice des associations des 10 ans à venir.
CECAP s’est fortement impliqué dans les États Généraux et notre travail a été reconnu car il figure dans une large partie dans le Livre Blanc. Je profite de ce message pour remercier toutes les personnes qui ont accepté de remplir ce questionnaire : « Vivre avec Parkinson », si long et parfois trop intime, vous avez été plus de 300 à répondre, je remercie également les responsables des association départementales qui ont effectué un premier dépouillement de l’enquête. Il faut également saluer le travail de l’association de la Loire Atlantique qui a mis sur pied la réunion de Nantes relative au maintien à domicile et qui a participé avec nous aux réflexions préalables.
L’avenir maintenant : comment prolonger ce travail ?
Tout d’abord, le petit miracle : les associations ont travaillé en commun dans un bon esprit de respect mutuel, il n’y a pas de raisons pour que ça s’arrête brutalement du jour au lendemain et nous devons continuer dans cette voie. Pourquoi pas un collectif associatif Parkinson où chaque association conserve son indépendance et ses modes de travail ?
Il va nous falloir réfléchir aux travaux auxquels nous avons envie de participer en fonction de nos effectifs et de nos moyens pour être une force de propositions pour le futur à court terme et à plus long terme.
Une question : parmi les recommandations du Livre Blanc, quelles actions choisir pour l’année prochaine ? C’est certainement le débat qu’il faudra avoir lors de notre Assemblée Générale de septembre.
Je terminerai sur une note personnelle : cela fait plus de dix ans que je milite au sein de nos associations, Danielle, mon épouse, connaît quelques difficultés nouvelles et je suis parfois bien fatigué de l’aide que je lui procure et du travail associatif relativement important. Ce travail des Etats Généraux est le dernier travail associatif que j’effectue, il est temps de céder la place aux jeunes, nous leur avons ouvert la voie de du travail commun avec les autres associations et je souhaite qu’ils s’y impliquent à leur tour. Je souhaite qu’ils s’impliquent également au niveau des ARS qui me semblent être un interlocuteur incontournable au niveau régional.
Vous trouverez ci-après les 20 priorités du Livre Blanc, elles méritent une lecture attentive avec l’idée en arrière-fond de : « quelles priorités demain pour CECAP ? »
Merci encore de votre participation active et Bon Vent pour le futur.
Pierre Lemay
Association des Parkinsoniens de la Manche
Le Parkinsonien Indépendant : courrier d’une lectrice
Publié le 06 avril 2010 à 07:38J’apprécie beaucoup votre revue de presse concernant les articles sur le Parkinson. Un de ces derniers, extrait du Parkinsonien suisse, a retenu mon attention et je me permets de relater notre histoire française avec la pompe.
Mon mari est équipé d’une pompe à Apokinon (apomorphine) depuis six ans et je voudrais apporter des précisions sur ce qui est dit dans l’article de nos amis suisses.
Lorsque mon mari a eu cette pompe c’était une solution pour « remplacer » la stimulation qui n’était pas possible chez lui en raison de la multitude de paramètres négatifs lors des tests préopératoires. Je ne voudrais pas que des patients aux quels la pompe serait proposée, la refusent car l’article est plutôt pessimiste.
C’est vrai que la mise en place fut laborieuse surtout les trois premiers mois : Les problèmes de paroi abdominale : nodules, allergies à la crème anti-inflammatoire, les nécroses à l’endroit où il était piqué (qui en fait étaient dues à une ceinture trop serrée.)
Remédiations :
- Il y a d’autres endroits ou l’on peut piquer (haut du bras, l’épaule, la cuisse) lorsque l’abdomen montre trop de nodules, la diffusion
se fait mal… donc s’il y a trop de produit restant dans la pompe, il suffit de tourner pendant une semaine sur les autres points d’injection possible. - Pour mon époux, le traitement par voie orale n’a pu être allégé(7 prises par 24 h) car on n’a pratiquement pas pu augmenter le flux de diffusion de l’apomorphine. Mais bon je trouve que c’est un peu excessif de dire que cela restreint la vie sociale.
- Le maniement de la pompe, est simple, car les réglages sont faits à l’hôpital ou par le prestataire de service. Pour la mise en route, il suffit d’appuyer sur le bouton ON ou sur OFF pour arrêter. Ensuite il faut remettre le piston pousse-seringue à zéro, pour l’usage du lendemain en appuyant sur deux boutons. C’est aussi simple qu’une télécommande….
Après la pose de la pompe, nous avons re-voyagé (en France) et n’avons jamais eu de problème pour trouver des infirmiers sur nos lieux de vacances. Le prestataire de services HOMEPERF a toujours trouvé et fait former par les antennes régionales les soignants locaux.
Il est vrai que ce n’est pas la panacée, mais les rares fois où il y a panne de la pompe (plus petite en largeur et longueur, mais plus épaisse qu’un téléphone portable) on voit rapidement, les difficultés ressurgir ….. Il ne faut pas oublier que la maladie évolue et que cette médication ne guérit pas, mais améliore le quotidien.
Conclusion :
Il ne faut pas être seul pour les débuts : même si certains malades gèrent seuls la pompe : dilution, remplissage, piqûre, mis en route.
L’équipe de Rennes m’avait conseillé d’avoir recours à un cabinet infirmier, afin de ne pas être seule à gérer, car je n’étais pas à l’abri d’une hospitalisation, de devoir partir (parents âgés, naissances chez les enfants…) aujourd’hui, je les en remercie sincèrement, ainsi que Homeperf, car les débuts ont un peu stressants. (nous avons rencontré, à plusieurs reprises) des malades qui avaient abandonné (faute de soutien à la première difficulté)
- Il faut prendre la tension 3 ou 4 fois dans la journée et la noter.
- Tenir une feuille de bord pour noter toutes les heures comment est le malade.
- Le malade a toujours peur que l’aiguille parte. Que la tubulure se bouche (alors un signal Bip Bip se déclenche)
Depuis dix-huit mois, d’autres pathologies se sont rajoutées à celle existante, mais ni mon mari ni moi ne regrettons d’avoir cette solution pour améliorer son quotidien, si compliqué soi-il : Il ne pourrait plus vivre sans.
Mon mari est diagnostiqué depuis 1994 (56 ans), mais avec le recul les premiers symptômes sont apparus en 1978(40 ans), surtout quand il était fatigué. (bien sûr à l’époque nous n’y avons pas prêté attention).
Le couperet est tombé : Parkinson Atypique Bilatéral.
A 72 ans, il est atteint, selon les neurologues, d’un parkinson sévère et très évolué.
Je me tiens à disposition pour tous renseignements complémentaires que vous
souhaiteriez avoir.
Lu dans la presse…
Publié le 04 avril 2010 à 08:01LE FOLGOËT (article du télégramme de Brest du 29 mars 2010)
Rando VTT. 1.000 € pour les Parkinsoniens du Finistère
Coupes et trophées sont venus récompenser les participants à la matinée de solidarité du Vélo-club
Hier, la traditionnelle matinée de solidarité organisée par le Vélo club, en collaboration avec l’association War oudou Salaun, a réuni 120 vététistes et une trentaine de marcheurs. Un peu moins qu’à l’accoutumée, mais le rendez-vous a quand même permis de récolter 1.000 € pour l’association des Parkinsoniens du Finistère.
« Être prisonnier de son corps » Quelques coupes sont venues récompenser les clubs les plus représentés (Goulven, Lannilis, Ploudaniel et Plouédern); Julien Moalic, venu du Morbihan ; Nicolas Sanquer, le plus jeune engagé ou encore Jean-Pierre Boulc’h, 78 ans, le plus âgé…La remise de prix s’est poursuivie par l’intervention d’Elara Alexandre, une étudiante brésilienne qui prépare une thèse sur le vieillissement et le handicap, à l’Université de Bretagne Occidentale. Elle a évoqué son expérience de la maladie, acquise en tant que bénévole et « l’angoisse qui l’accompagne, celle d’être prisonnier de son corps alors que l’on garde toute son envie de vivre ».
Elle a aussi remercié l’association GP29 pour son accueil. « J’y ai trouvé la chaleur qu’il n’y a pas à Brest… ».
Cette solidarité était bien palpable.
Note du Webmestre : les 1000€ remis au GP29 ont été naturellement immédiatement transmis intégralement à CECAP pour financer la RECHERCHE contre la maladie de Parkinson.
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires.
Valide XHTML et CSS.