Ne pas être qu'un "patient" ...

L’accès au crédit des personnes présentant un risque de santé aggravé est garanti par la loi.

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°28 – mars 2007

La conven­tion AREAS, signée le 6 juillet 2006 entre pouvoirs publics, asso­cia­tions, banquiers et assu­reurs, est consa­crée par la voie légis­la­tive. En effet, le Parle­ment a adopté, le 18 janvier 2007, la loi rela­tive à l’accès au crédit des personnes présen­tant un risque aggravé de santé. Ce texte encadre les acquis conven­tion­nels en les inscri­vant dans le code de la santé public. En outre il garan­tit aux personnes concer­nées par le dispo­si­tif qu’elles béné­fi­cient de plein droit de la conven­tion, là où cette dernière les dispen­sait de justi­fier de leur adhé­sion à l’une des asso­cia­tions signa­taires ou adhérentes.

La conven­tion, indique la loi, a pour objet :

  • De faci­li­ter l’assurance des prêts deman­dés par les personnes présen­tant un risque aggravé en raison de leur état de santé ou d’un handicap.
  • D’assurer la prise en compte complète par les établis­se­ments de crédit des garan­ties alter­na­tives à l’assurance.
  • De défi­nir les moda­li­tés parti­cu­lières d’information des deman­deurs, d’instruction de leur dossier et de médiation.

Sur le fond, le contenu de l’actuelle et des futures conven­tions est enté­riné. Doivent notam­ment être défi­nis : les condi­tions d’âge des emprun­teurs ; l’objet, le montant et la durée des prêts ; les moda­li­tés d’information sur les dispo­si­tifs rela­tives à l’accès au crédit et à l’assurance emprun­teur ; les condi­tions dans lesquelles un deman­deur d’emprunt peut se préva­loir, pendant un délai déter­miné, d’une offre d’assurance, y compris pour un bien diffé­rent de celui visé par l’offre.

Sur la forme, la loi péren­nise le dispo­si­tif en le sécu­ri­sant. En effet, la conven­tion, conclue pour trois ans, doit être publiée au Jour­nal Offi­ciel ainsi que ses avenants. A défaut de proro­ga­tion de renou­vel­le­ment de la conven­tion ou en cas de dénon­cia­tion, un décret, prenant effet à la date d’expiration du texte conven­tion­nel, pren­dra le relais et fixera les règles mention­nées ci-​dessus dans un délai de six mois.

Outre l’instance de suivi et de propo­si­tions prévues par la loi et la conven­tion, char­gée d’adresser au gouver­ne­ment et au Parle­ment des rapports d’évaluation (le plus tard le 1er juillet 2008), signa­lons que la commis­sion des affaires sociales du Sénat s’est enga­gée le 15 janvier à effec­tuer un contrôle régu­lier de son appli­ca­tion. Avant la fin du mois de mars, elle entend véri­fier la mise en place des diffé­rentes struc­tures prévues par la conven­tion et l’aboutissement des négo­cia­tions sur la prise en compte du risque inva­li­dité. Avant la fin de l’année 2007, elle fera le point avec les asso­cia­tions de malades, les banques et les assu­rances sur la mise en place et le fonc­tion­ne­ment de l’ensemble des nouvelles procé­dures. Enfin, avant le 1er juillet 2008, elle déter­mi­nera, notam­ment, avec l’ensemble des acteurs concer­nés, si des mesures légis­la­tives plus contrai­gnantes doivent être imposées.

Source : Actua­li­tés Sociales Hebdo­ma­daires du 26 janvier 2007 

lu pour vous par Jean GRAVELEAU
graveleau.jean2@wanadoo.fr

Pas encore de Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

Laisser un commentaire

XHTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Flux RSS des commentaires de cet article.

Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires. Valide XHTML et CSS.