Ne pas être qu'un "patient" ...

De notre correspondant BENOIT MELCHIOR

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°31 – décembre 2007

Les malades parkin­so­niens améri­cains et euro­péens trouvent les cellules souches chinoises effi­caces, ce qui provoque de vives discus­sions en occident.
La clinique de neuro­chi­rur­gie de l’hôpital de Tian­tan Puhua (Pékin, Chine), leader mondial pour le trai­te­ment de la mala­die de Parkin­son utili­sant les cellules souches adultes de la rétine, a annoncé que quatre patients d’origines étran­gères sont reve­nus de Chine avec une réduc­tion signi­fi­ca­tive des symp­tômes de la mala­die. Ce succès démontre clai­re­ment que les cellules souches peuvent être utili­sées effi­ca­ce­ment pour trai­ter les afflic­tions comme la mala­die de Parkin­son et autres désordres neurologiques.

Détails, témoi­gnages et vidéos sont dispo­nibles en anglais à :
http://www.stemcellschina.com.

Alors que les débats sur l’utilisation des cellules souches conti­nuent dans beau­coup de pays, les essais cliniques en occi­dent ont prouvé que les cellules souches réti­nals adultes étaient la meilleure chance pour les malades de Parkin­son d’améliorer leur qualité de vie. Les neuro­logues chinois de l’hôpital de Tian­tan Puhua sont parmi les leaders mondiaux de la pratique de ces tech­niques de pointes au travers d’un trai­te­ment sûr et effi­cace. Après l’hawaiien Penny Thomas qui a béné­fi­cié de cellules souches il y a un an, ce sont main­te­nant quatre patients supplé­men­taires (améri­cains et euro­péens) qui sont reve­nus chez eux après ce même traitement.

Jane Edwards, une britan­nique de 55 ans, a vu une amélio­ra­tion consi­dé­rable de ses symp­tômes débi­li­tants presque immé­dia­te­ment après l’implantation de millions de cellules réti­niennes (HRPE, Human Reti­nal Pigment Epithe­lial). La procé­dure néces­site l’utilisation de chirur­gies stéréo­taxiques, un procédé d’imagerie en 3 dimen­sions qui permet au neuro­chi­rur­gien de déter­mi­ner de façon très précise l’endroit où implan­ter les cellules. Le trai­te­ment de plusieurs semaines pour les patients atteints de Parkin­son inclus aussi l’injection d’un cock­tail nutri­tif intra­vei­neux qui protègent les cellules implan­tées, une théra­pie physique person­na­li­sée et il est même offert une méde­cine tradi­tion­nelle chinoise. Ceci prend place dans un hôpi­tal dont les docteurs et le person­nel sont tous sous des normes internationales.
Le témoi­gnage de Jane (en anglais) :
http://www.stemcellspuhua.com/articles/article_86716.html.

« J’espère que tout ceux qui souffrent de cette terrible mala­die et qui cherchent l’espoir puissent consta­ter les preuves et consi­dé­rer la possi­bi­lité de venir en Chine pour recher­cher une amélio­ra­tion physique à travers ces grands docteurs, » dit Jane. « Ceux de l’ouest qui préco­nisent la prudence aux patients parkin­so­niens qui veulent aller à Pékin sans aucune preuve, pour­quoi n’iraient ils pas simple­ment au travers de ce que j’ai vécu » dit-elle.

Jane a été diag­nos­ti­quée Parkin­so­nienne au prin­temps 2001, attei­gnant rapi­de­ment un stade 3 de la mala­die (échelle de Hoehn/​Yahr) et ses symp­tômes allaient en s’aggravant progres­si­ve­ment juste avant le traitement.

Avant d’aller en Chine, Jane ne pouvait pas faire les simples choses de la vie par elle même comme se tour­ner dans son lit, se lever de sa chaise, s’habiller, mettre ses chaus­sures ou écrire –chose qu’elle a aban­don­née depuis 2 ans. Elle ne pouvait pas non plus tour­ner le cou et son langage deve­nait de plus en plus lent. Après six semaines de trai­te­ment, presque tous les symp­tômes de Jane ont dimi­nué de façon impor­tante. Jane peut de nouveau écrire, se tour­ner dans son lit, s’habiller et même faire du vélo.

Linda Rouen, 59 ans, améri­caine, a été diag­nos­ti­quée Parkin­so­nienne il y a 5 ans. En 2007, Linda décide d’aller en Chine pour le trai­te­ment de cellules souches afin de trou­ver une solu­tion à sa condi­tion physique décli­nante. Pour contrô­ler ses symp­tômes, Linda prenait des doses impor­tantes de médi­ca­ments toutes les 2 heures.

« Je regar­dais ma montre constam­ment. Après quoi, j’ai arrêté de nager et évité tout effort physique et acti­vité sociale parce que je ne savais pas quand l’effet des médi­ca­ments se stop­pe­rait » dit-​elle. « Sans ma lourde médi­ca­tion, je ne pouvais pas m’habiller, sortir du lit, ou prendre une douche seule ».

L’amélioration la plus notable de Linda après la chirur­gie et son trai­te­ment à Tian­tan Puhua a été sa première paisible nuit de sommeil en 5 ans. Dans les 5 semaines qui ont suivi l’implantation, la plus part des ses symp­tômes se sont progres­si­ve­ment amélio­rés lui permet­tant de dimi­nuer de manière signi­fi­ca­tive sa médication.
Le témoi­gnage complet (en anglais) à :
http://www.stemcellspuhua.com/articles/article_97730.html.

A cette heure, 2 autres patients améri­cains ont rendu compte d’améliorations signi­fi­ca­tives après le trai­te­ment de l’hôpital de Tian­tan Puhua. David Brown, 64 ans, un meilleur équi­libre, une meilleure flui­dité des mouve­ments, et la dispa­ri­tion de sa rigi­dité après le trai­te­ment. James Devlin, 65 ans a montré une réduc­tion de ses trem­ble­ments, il ressent une augmen­ta­tion de sa force muscu­laire, dort mieux et se sent soula­ger de son anxiété et sa dépres­sion dont il souf­frait depuis plusieurs années.

Plus sur la clinique de Neuro­chi­rur­gie de l’hôpital de Tian­tan Puhua (Pékin, Chine)
Tian­tan (Temple du Para­dis) Puhua est un établis­se­ment de renommé inter­na­tio­nale et est devenu un des centres les plus connus au monde pour le trai­te­ment de la mala­die de Parkin­son et d’autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives à travers sa théra­pie inno­vante d’implantation de cellules souches. L’hôpital colla­bore avec le centre de recherche sur les cellules souches de l’université de Pékin qui est le leader en Chine. C’est là que sont prépa­rées les cellules pour la trans­plan­ta­tion. Jusque-​là, Tian­tan Puhua a traité 14 patients parkin­so­niens étran­gers. Le trai­te­ment est basé sur un unique essai clinique réalisé à Pékin dans lequel 20 patients chinois ont reçu une implan­ta­tion de cellules souches réti­niennes. L’imagerie médi­cale avant et après l’opération montre une augmen­ta­tion des taux de dopa­mine chez tous les patients et est corré­lée à l’amélioration des mouvements.

Si, malgré son coût et la lour­deur chirur­gi­cale, ce trai­te­ment semble promet­teur, il reste qu’il n’y a pour l’instant aucune donnée signi­fi­ca­tive à moyen et long terme quant à la survie de ces cellules et leur carac­tère patho­gène (possi­bi­lité de déve­lop­per des tumeurs). Ceci explique la réti­cence actuelle des cliniques euro­péennes et améri­caines à mettre cette tech­nique en appli­ca­tion. Espé­rons que Tian­tan Puhua repré­sente l’avant-garde d’un trai­te­ment qui puisse se géné­ra­li­ser à tous les patients.

Un nouvel essai clinique pour un nouveau facteur de survie, la neurturin.
La compa­gnie Cere­gene (San Diego, CA) a annoncé le 14 Novembre avoir complété l’enrôlement des patients pour la Phase 2 de l’essai clinique évaluant CERE-​120, leur nouveau produit de théra­pie génique pour le trai­te­ment de la mala­die de Parkin­son. 58 patients ont été choi­sis pour tester ce nouveau médi­ca­ment destiné à déli­vrer le gène de la neur­tu­rin, un facteur de crois­sance du système nerveux, qui a la propriété de main­te­nir la crois­sance et la survie des neurones dopa­mi­ner­giques qui se dété­riorent dans la mala­die de Parkinson.

Cette phase clinique est suppor­tée en partie part la Fonda­tion de l’acteur améri­cain Michael J. Fox et est encou­ra­gée par des résul­tats préa­lables très posi­tifs qui ont démon­tré une réduc­tion de 36% des symp­tômes sur une période d’un an et une très bonne tolé­rance des patients au trai­te­ment. Les résul­tats sont atten­dus pour la fin 2008 et s’ils s’avéraient posi­tifs, la Phase 3 de l’essai clinique pour­rait démar­rer en 2009.

CERE-​120 est un vecteur dérivé de l’adeno-associated virus (AAV) trans­formé pour expri­mer le gène de la neur­tu­rin (NTN), une protéine connue pour natu­rel­le­ment répa­rer et garder en vie les neurones endom­ma­gés ou mourant du cerveau. La NTN est un membre de la même famille que le GDNF et les deux molé­cules ont des proprié­tés phar­ma­co­lo­giques simi­laires. CERE-​120 est un outil de théra­pie génique, il est déli­vré par injec­tions stéréo­taxiques (chirur­gie) direc­te­ment dans les zones du cerveau touchées par la mala­die, four­nis­sant ainsi une produc­tion stable et à long terme de la protéine.

Ce nouveau vecteur de théra­pie génique est dans la ligne directe d’une étude pion­nière menée il y a plusieurs années par l’équipe du Dr Brachet à l’INSERM U437 de Nantes et suppor­tée finan­ciè­re­ment par « CECAP Recherche ». Cette étude avait montré, en utili­sant ce même type de vecteur AAV, que le récep­teur pour le NGF, un autre facteur de survie, pouvait proté­ger les neurones dopa­mi­ner­giques (Melchior et al. publié dans Expé­ri­men­tal Neuro­logy, Oct. 2003).

La Recherche en bref :
Tezam­pa­nel réduit la para­ly­sie spas­mo­dique muscu­laire et la rigidité.
Tezam­pa­nel (Torrey­Pines Thera­peu­tics, San Diego, CA), une nouvelle molé­cule actuel­le­ment en déve­lop­pe­ment clinique pour le trai­te­ment des migraines a montré dans une étude indé­pen­dante qu’il était aussi effi­cace pour réta­blir et préve­nir la para­ly­sie spas­mo­dique muscu­laire et la rigi­dité chez le rat. Ces symp­tômes sont très souvent obser­vés chez les Parkin­so­niens. La molé­cule pour­rait être bien­tôt dispo­nible pour les patients.

Des scien­ti­fiques ont déni­ché le fer caché qui pour­rait induire la neurodégénération. 
Les cher­cheurs suspectent que l’accumulation de fer joue un rôle dans les proces­sus de neuro­dé­gé­né­ra­tion obser­vés dans la mala­die de Parkin­son ; mais sa loca­li­sa­tion dans les neurones n’a jamais été obser­vée a cause du manque tech­nique de préci­sion jusqu’à main­te­nant… Les cher­cheurs du CNRS de l’université de Bordeaux, de l’université de Séville et de l’unité de Neuros­ciences de l’INSERM de Grenoble ont recher­ché la présence de fer dans un modèle de cellules neuro­nales en culture qui produisent de la dopa­mine. Parce que la dopa­mine peut former des complexes stables avec le fer, Richard Ortega, du groupe d’imagerie cellu­laire de Bordeaux, croit que la dopa­mine peut exer­cer un effet protec­teur en mobi­li­sant l’excès de fer dans les neurones dopa­mi­ner­giques, un méca­nisme qui pour­rait être défaillant chez les Parkinsoniens.

Sépa­rer le « bon » fer du « mauvais » dans le cerveau. 
Les chimistes de l’université de Duke (Durham, Caro­line du Nord) ont déve­loppé une méthode pour captu­rer le fer dans le cerveau afin de combattre l’effet dévas­ta­teur chez les patients atteints de Parkin­son et d’Alzheimer. La clé est de se débar­ras­ser des formes destruc­tives qui génèrent des radi­caux libres et lais­ser les formes bénignes du fer néces­saire pour les fonc­tions vitales du corps.

Un gène anor­mal lié au déve­lop­pe­ment de la mala­die de Parkin­son chez les jeunes adultes
Certaines personnes avec une muta­tion très spéci­fique ont plus de chances de déve­lop­per la mala­die de Parkin­son avant l’âge de 5 ans comparé à ceux qui n’ont pas la muta­tion. Dans une étude publiée dans la revue Neuro­logy du 18 septembre 2007, des cher­cheurs ont analysé les gènes de 278 parkin­so­niens et de 179 patients contrôles. L’étude montre que 14% des Parkin­so­niens portent une muta­tion du gène de la gluco­cé­ré­bro­si­dase contre 5% chez les sujets sains. Le taux s’élève à 22% des Parkin­so­niens diag­nos­ti­qués avant l’âge de 50 ans contre 10% chez les sujets déve­lop­pant la mala­die après l’âge de 50 ans.

Le Dr Benoît Melchior est cher­cheur au La Jolla Bioen­gi­nee­ring Insti­tute (San Diego, Cali­for­nie) où il explore les liens entre le système vascu­laire et le déve­lop­pe­ment des mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives. Le docteur Melchior a obtenu sa thèse de docto­rat à l’Université de Nantes, en parti­cu­lier grâce à un soutien finan­cier du fond « CECAP Recherche ».
Contact : bmelchior@ljbi.org

10 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Chers amis
    Je suis allée à Tian­tan puhua faire des cellules souches il y a 8 ans.j’ai eu 2 implan­ta­tions par semaine par ponc­tion lombaire et cela m’a coûté envi­ron 10000 euros pour 4 semaines.
    Le résul­tat a été néga­tif pour moi mais j’ai rencon­tré un améri­cain qui a été prati­que­ment gueri.
    Ces neuro­logues chinois sont très forts mais ne réus­sissent pas toujours. Je pense que leur tech­nique est bonne et sans danger.
    Si je pouvais me le permettre finan­ciè­re­ment j’es­saie­rais à nouveau. 

    Fran­coise LABRADOR
    Fran­coise LABRADOR

    Commentaire by Francoise labrador — 13 octobre 2017 #

  2. Déso­lée, je n’ai vrai­ment aucun rensei­gne­ment à ce sujet-
    Vous pour­riez peut être vous adres­ser direc­te­ment au Dr Melchior, son adresse étant indi­quée à la suite de son article.
    Merci pour votre appré­cia­tion de notre site. bien amica­le­ment ‑E.Six

    Commentaire by gp29 — 15 septembre 2009 #

  3. Est-​il possible d’ avoir des rensei­gne­ments sur le coût moyen d’ une inter­ven­tion (cellules souches ) pour parkin­son en Chine ?

    Bravo pour votre site que je trouve très tonique et sans tabou.

    Commentaire by Doriath Nicole — 10 septembre 2009 #

  4. le Dr Melchior ayant indi­qué son adresse, je pense que ce serait bien que vous vous adres­siez direc­te­ment à lui — des messages échan­gés entre méde­cins ne pour­raient être que bénéfiques!!!
    bien amicalement

    Commentaire by GP29 — 14 avril 2009 #

  5. je suis mauri­ta­nien chiri­gien de forma­tion j’ai été victime en 2002 d’un AVC au niveau du tron cere­bral. je garde une hémi­plé­gie droite, un syndrome cebel­leu, une para­ly­sie faciale gauche. je veux être parmi les 1er à expe­ri­men­ter le trai­te­ment par les cellules souches mais en occi­dent pas en Chine.

    Commentaire by Zeidane — 12 avril 2009 #

  6. Bonjour — Je ne peux rien vous dire concer­nant ce qui se passe en Chine — Mr Melchior indi­quant son adresse e‑mail , peut-​être pouvez-​vous lui adres­ser un message. Vous dites présen­ter les symp­tômes de la mala­die . Un neuro­logue vous l’a-​t-​il diag­nos­ti­quée . Il existe des formes héré­di­taires de la MP mais ce n’est pas forcé­ment votre cas. Si vous le voulez dites moi ce qu’il en est par e‑mail à gp29@altern.org — bien amica­le­ment — E.Six

    Commentaire by GP29 — 19 juillet 2008 #

  7. bonjour
    je suis une jeune damr âgée de 34 ans et présen­tant déjà les symp­tômes de la mala­die de parkin­son, ma mère vit et est aussi une parkin­so­nienne dépuis 15 ans.
    de peur que ma mala­die ne s’ag­grave comme pour ma mère, serait-​il possible que je me déplace pour la chine pour qu’on me face le trai­te­ment avec les cellules souches réti­niennes, ou bien est-​ce-​que l’in­jec­tion de la protéine la GNRF serait plus mieux ?
    s’il vous plait aidez-​moi, j’ai peur de cette mala­die, vue la souf­france que j’en­dure pour ma mère qui a cette mala­die, je n’ai­me­rais pas me trou­ver dans la même situa­tion qu’elle.
    merci

    Commentaire by marie — 17 juillet 2008 #

  8. bonsoir ; y a t il des personnes,qui on des aller­gies au requip.et lesquelles ? oedemes ? merci de me repondre.l aspa­trames aggrave les mala­dies ps alzheimer.car je mange beau­coup a basse d aspatrame.et ma mala­die s aggrave vite.merci de me lire a +.

    Commentaire by josee — 26 avril 2008 #

  9. Chère Madame,
    A ma connais­sance, je crois bien qu’il n’y avait que l’ho­pi­tal Henri Mondor à Créteil qui avait déve­lopppé une recherche dans ce sens. Je ne sais pas si les recherches conti­nuent compte tenu des résul­tats décevant.
    Peut-​être pour­riez vous adres­ser à Benoît Melchior une demande en ce sens puis­qu’il donne son adresse email.
    Bonne jour­née à vous
    Jean Graveleau

    Commentaire by JEAN GRAVELEAU — 17 avril 2008 #

  10. Parkin­so­nienne, je voudrais faire partie d’ un proto­cole de recherche sur les cellules souches en France.Comment faire ?

    Commentaire by Doriath Nicole — 9 avril 2008 #

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