Vivre plus longtemps chez soi
Publié le 09 octobre 2008 à 15:43Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°34-septembre 2008
Source : l’Information Service Malakoff Méridic Septembre 2008
Aujourd’hui, nous comptons1,3 million de Français de plus de 85 ans , ils devraient être 2 millions en 2015 ; la question de perte d’autonomie est désormais cruciale.
Vivre le plus longtemps possible chez soi pour le bien-être mais aussi pour la pérennité du système de protection sociale, tel est l’enjeu… Des solutions existent, à mettre en place dès que nécessaire.
Quelques conseils pour vivre plus longtemps chez soi :
- se faire aider : penser aux livraisons des courses proposées par les supermarchés ou les associations de quartiers. La livraison ou la préparation de repas à domicile est généralement un grand soulagement pour les personnes fatiguées.
- Utiliser les chèques emploi service universels (Cesu) pour certains gestes quotidiens qui sont devenus pénibles : ménage – petits travaux de bricolage ou de jardinage. L’utilisation de ces chèques permet une simplification des démarches déclaratives mais aussi de bénéficier des avantages fiscaux liés à l’emploi d’une aide à domicile (50% des dépenses engagées dans la limite d’un plafond annuel). Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de votre ville pourra vous fournir de plus amples renseignements.
- Prendre soin de soi : faire une (ou des) marche chaque jour – Manger varié et équilibré – boire beaucoup d’eau et je dirais ne pas abandonner la coquetterie … (Jacqueline).
- Garder le contact : entretenir une vie sociale. La vie associative représente un tissu dans lequel vous pouvez vous impliquer et éviter l’isolement qui touche certains inactifs.
- Des outils pour se rassurer : lorsque les risques de chutes s’accentuent, il peut être rassurant d’investir dans un dispositif de téléassistance. Celle-ci eut être active ou passive, allant du simple bouton sur lequel on appuie en cas de problème, au détecteur électronique de chute (bracelet actimétrique1 qui prévient un service médical en cas d’absence suspecte de déplacements de la personne). Par ailleurs les distributeurs électroniques de médicaments permettent d’éviter les oublis de prises médicamenteuses.
Les alternatives à l’hospitalisation : la maladie amène souvent à un suivi médical ou à âtre assisté en permanence dans les tâches quotidiennes. Mais cette prise en charge ne signifie pas un passsage brutal du domicile à la maison de retraite.. Des solutions intermédiaires existent : l’hôpital de jour par exemple. Quant à l’hospitalisation à domicile, elle permet d’âtre suivi médicalement chez soi, après accord du médecin traitant et de la famille et si le logement est jugé adapté. Pour en savoir plus adressez-vous à votre médecin ou à l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH). - La maison de retraite à temps partiel — Possible dans certaines maisons de retraite : Accueil de jour – Accueil lorsque la famille part en vacances ou lorsqu’un événement survient et oblige à un accueil temporaire de quelques semaines ou quelques mois. Une partie de ces frais peut être prise en charge par l’APA.
Dans tous les cas, entre les premiers signes de la dépendance et le besoin constant de soins, il existe de nombreux paliers. Le mieux est de se renseigner le plus tôt possible auprès de la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale (DDASS) ou du Centre Loal d’Information et de Coordination (CLIC) de votre département.
Lu par Jacqueline GEFARD-LE BIDEAU
1L’actimétrie est la mesure et l’enregistrement des mouvements corporels pendant plusieurs jours, et, par extension, l’analyse de l’activité d’une personne
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merci de votre information qui est très intéressante. Dans notre journal de décembre vous trouverez un article émanant des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS qui se penchent sur cette découverte fondamentale. Si vous l’acceptez, il serait possible, dans le journal de mars 2009 (celui de décembre est à l’imprimerie) de passer votre information en complément. Bien amicalement-
Rédaction du Parkinsonien Indépendant.
Commentaire by GP29 — 5 décembre 2008 #
is une récente découverte pourrait demain bouleverser cette prise en charge. Cinq malades ont vu leur état s’améliorer après avoir reçu directement dans le cerveau une protéine stimulant la production de dopamine. Les chercheurs britanniques du Frenchway Hospital à Bristol ont repéré par résonance magnétique les zones présentant de faibles doses de dopamine, y ont inséré un cathéter et injecté la protéine GDNF (glial-derived neurotrophic factor).
Résultats : après un an, les patients n’ont subi aucun effet secondaire et ont présenté une nette diminution des mouvements incontrôlés. D’autres examens ont pu témoigner d’une augmentation de près de 30 % de la quantité de dopamine après 18 mois.
Bien que le mode d’action de la GDNF reste à élucider, cette technique représente un premier pas vers une thérapie d’avenir. La maladie de Parkinson touche 4 millions de personnes dans le monde. Sur les 100 000 à 120 000 parkinsoniens probables en France, seuls 80 000 sont connus et suivis.
Commentaire by dumont charles — 28 novembre 2008 #