Ne pas être qu'un "patient" ...

Éditorial du numéro 11 — Le Parkinsonien Indépendant

Le Parkin­so­nien Indé­pen­dant — n° 11 — décembre 2002

La perte brutale d’un être cher est une épreuve que l’on ne peut pas imagi­ner sans l’avoir person­nel­le­ment subie : c’est un gouffre qui s’ouvre sous vos pieds et l’on ne sait plus à quoi, à qui se raccrocher.

Et l’entourage se sent impuis­sant à soula­ger la peine immense qui vous envahit.


Cette épreuve nous incite à rela­ti­vi­ser les diffi­cul­tés de la vie courante : la vie est courte et il faut cher­cher à profi­ter de tous les instants de bonheur qui sont là à notre portée et que trop souvent nous ne voyons pas lorsqu’ils se présentent à nous.

Ne remet­tons pas au lende­main ce que nous aurions pu faire hier !

Et puis l’intensité de la vague de sympa­thie qui se lève autour du départ de l’être cher apporte la preuve que sa vie enga­gée auprès des autres, son écoute chaleu­reuse et sincère, tout cela est payé de retour : soyons ouvert, sans complexe, au monde qui nous entoure.

N’ayons pas honte de nos senti­ments : nous regret­te­rions trop ensuite de ne pas les avoir expri­més quand il était encore temps.

Vous compren­drez que je ne m’étendrai pas plus aujourd’hui dans cet édito­rial : il ne s’agit pas de faire d’une tribune publique un lieu d’épanchement privé. Je tiens seule­ment à remer­cier tous ceux qui m’ont exprimé leur sympathie.

Jean GRAVELEAU

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