Ne pas être qu'un "patient" ...

Éditorial du numéro 18 — Le Parkinsonien Indépendant

Le parkin­so­nien indé­pen­dant n° 18 – septembre 2004

A croire que l’on nous avait lu – c’est une boutade – des cher­cheurs viennent de publier un ouvrage sous le titre « Econo­mie de la santé : une réforme ? Non une révo­lu­tion » dans lequel ils abordent cette ques­tion récur­rente de l’équilibre budgé­taire de la Sécu sous un angle tout nouveau. Nous vous en propo­sons un résumé en page 12.


Cette revue est plus parti­cu­liè­re­ment tour­née vers la recherche scien­ti­fique : notre parti­ci­pa­tion à un stage de forma­tion sur la lecture des proto­coles de recherche, orga­nisé par l’INSERM, la lecture d’un article sur une banque de cellules souches en Angle­terre, la présen­ta­tion de la thèse d’une jeune étudiante soute­nue par le fond de recherche de CECAP. Tel est le menu un peu copieux – peut-​être indi­geste ? – que nous vous propo­sons ce trimestre-ci.

Mais nous n’oublions pas, non plus, l’engagement des uns et des autres dans la lutte contre les effets pervers et néfastes de la maladie.

C’est ainsi que nous avons eu l’occasion de rencon­trer le « Réseau Parkin­son Sud-​est », parait-​il le seul en France qui réunit toutes les compo­santes – malades, accom­pa­gnants, soignants – de la mala­die. Leur exemple de coopé­ra­tion devrait être large­ment divul­gué : il est source d’une réelle prise en charge et d’une effi­ca­cité renfor­cée pour cette lutte quotidienne.

Mais nous avons aussi ces témoi­gnages d’une malade et d’un parent de malade qui affirment, chacun avec leurs mots, la néces­sité de « se secouer », ne pas se lais­ser abattre, si l’on veut prolon­ger notre confort et notre vie sociale de malade même « incurable » !

Nous sommes encore au soleil près de la mer quand nous vous écri­vons ces quelques mots et pourtant :

Ce sera la rentrée quand vous lirez cette revue.

Qu’elle vous trouve encore tout plein d’énergie pour une nouvelle année de lutte.
Inlas­sable comme la mer qui affronte en perma­nence nos côtes, la mala­die nous ronge intérieurement.

Nous devons tout faire pour qu’elle ne gagne pas ou le plus tard possible !

Jean GRAVELEAU

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