Ne pas être qu'un "patient" ...

Ça aussi, c’est bon pour les neurones !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°55

« Quand le corps soigne l’es­prit » Relevé dans Ca m’in­té­resse de Décembre 2013

Relaxer son corps pour relan­cer son cerveau :
La relaxa­tion est la capa­cité du corps à relâ­cher ses muscles, ralen­tir le rythme cardiaque et la respi­ra­tion. Les méthodes sont multiples, partant du corps (relaxa­tion muscu­laire progres­sive, respi­ra­tion profonde) ou de l’es­prit (médi­ta­tion, visualisation).

Elle permet de s’op­po­ser aux effets du stress et de l’an­xiété, améliore le sommeil ainsi que les perfor­mances cogni­tives lors de tâches simples. Ses effets passe­raient par une modi­fi­ca­tion de l’ex­pres­sion de certains gènes. Une étude parue en 2013 montre ainsi que ceux qui pratiquent la relaxa­tion, même novices, expriment moins certains gènes impli­qués dans le stress et l’in­flam­ma­tion, et d’avan­tage d’autres gènes, enga­gés dans le méta­bo­lisme énergétique.

Mobi­li­ser les muscles du sourire pour se sentir joyeux : 
Une étude de juin 2012 de l’Uni­ver­sité du Kansas l’a confirmé : sourire déstresse et rend heureux. Ce simple mouve­ment d’en­vi­ron 17 muscles faciaux a suffi à déclen­cher dans le cerveau des parti­ci­pants, bien qu’ils soient plon­gés dans une acti­vité stres­sante, des modi­fi­ca­tions biochi­miques libé­rant les tensions. Il favo­ri­se­rait la produc­tion d’en­dor­phines. « Sourire envoie un message posi­tif à notre cerveau, qui nous trans­met en retour une sensa­tion de bien être », renché­rit le Dr Natha­lie Rapoport-​Hubschman. Ces vertus n’ont pas échappé aux maître yogis et taoïstes qui recom­mandent la pratique du « sourire inté­rieur ». Il suffit de visua­li­ser une situa­tion posi­tive, ce qui se solde par un mouve­ment vers le haut de la commis­sure de nos lèvres. 

Déstres­ser en se faisant masser : 
Circu­la­tion sanguine, oxygé­na­tion du cerveau… Les études du Touch Research Insti­tute de Miami prouvent qu’un massage de quinze minutes biheb­do­ma­daire chez les adultes, dimi­nuent le stress ressenti au travail. « Le taux de corti­sol, hormone du stress, chute tandis que l’ocy­to­cine (hormone de la confiance et du bien-​être, ndlr) augmente » précise Isabelle Bache­let, prati­cienne en massage tuina. L’in­te­rac­tion entre peau et cerveau s’ex­plique, selon le Pr Didier Anzieu car « tous deux proviennent d’un tissu unique, l’ec­to­derme, qui se forme au 21ième jour de l’embryon ».

S’hy­dra­ter pour irri­guer ses méninges :
On sait qu’il est néces­saire d’hy­dra­ter régu­liè­re­ment notre corps, composé à 60% d’eau. Notre cerveau, lui, en compte 80%. Certaines études concluent qu’une perte d’eau sévère (équi­va­lente à 5% ou d’avan­tage du poids corpo­rel) ou plus modéré (2%) mais rapide (qui s’ins­talle en quelques heures) alté­re­rait les fonc­tions cogni­tives, entraî­nant une confu­sion, des diffi­cul­tés à se concen­trer, des cépha­lées, une plus grande irri­ta­bi­lité. Ces effets seraient parti­cu­liè­re­ment percep­tibles chez les enfants et les personnes âgées. Des études ont montré que des enfants de 6 à 9 ans étaient moins perfor­mants pour effec­tuer des exer­cices faisant appel à la mémoire et l’at­ten­tion s’ils n’avaient pas assez bu.

par Soizic Vignon soize.vignon@orange.fr

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