Ça aussi, c’est bon pour les neurones !
Publié le 07 janvier 2014 à 10:46Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°55
« Quand le corps soigne l’esprit » Relevé dans Ca m’intéresse de Décembre 2013
Relaxer son corps pour relancer son cerveau :
La relaxation est la capacité du corps à relâcher ses muscles, ralentir le rythme cardiaque et la respiration. Les méthodes sont multiples, partant du corps (relaxation musculaire progressive, respiration profonde) ou de l’esprit (méditation, visualisation).
Elle permet de s’opposer aux effets du stress et de l’anxiété, améliore le sommeil ainsi que les performances cognitives lors de tâches simples. Ses effets passeraient par une modification de l’expression de certains gènes. Une étude parue en 2013 montre ainsi que ceux qui pratiquent la relaxation, même novices, expriment moins certains gènes impliqués dans le stress et l’inflammation, et d’avantage d’autres gènes, engagés dans le métabolisme énergétique.
Mobiliser les muscles du sourire pour se sentir joyeux :
Une étude de juin 2012 de l’Université du Kansas l’a confirmé : sourire déstresse et rend heureux. Ce simple mouvement d’environ 17 muscles faciaux a suffi à déclencher dans le cerveau des participants, bien qu’ils soient plongés dans une activité stressante, des modifications biochimiques libérant les tensions. Il favoriserait la production d’endorphines. « Sourire envoie un message positif à notre cerveau, qui nous transmet en retour une sensation de bien être », renchérit le Dr Nathalie Rapoport-Hubschman. Ces vertus n’ont pas échappé aux maître yogis et taoïstes qui recommandent la pratique du « sourire intérieur ». Il suffit de visualiser une situation positive, ce qui se solde par un mouvement vers le haut de la commissure de nos lèvres.
Déstresser en se faisant masser :
Circulation sanguine, oxygénation du cerveau… Les études du Touch Research Institute de Miami prouvent qu’un massage de quinze minutes bihebdomadaire chez les adultes, diminuent le stress ressenti au travail. « Le taux de cortisol, hormone du stress, chute tandis que l’ocytocine (hormone de la confiance et du bien-être, ndlr) augmente » précise Isabelle Bachelet, praticienne en massage tuina. L’interaction entre peau et cerveau s’explique, selon le Pr Didier Anzieu car « tous deux proviennent d’un tissu unique, l’ectoderme, qui se forme au 21ième jour de l’embryon ».
S’hydrater pour irriguer ses méninges :
On sait qu’il est nécessaire d’hydrater régulièrement notre corps, composé à 60% d’eau. Notre cerveau, lui, en compte 80%. Certaines études concluent qu’une perte d’eau sévère (équivalente à 5% ou d’avantage du poids corporel) ou plus modéré (2%) mais rapide (qui s’installe en quelques heures) altérerait les fonctions cognitives, entraînant une confusion, des difficultés à se concentrer, des céphalées, une plus grande irritabilité. Ces effets seraient particulièrement perceptibles chez les enfants et les personnes âgées. Des études ont montré que des enfants de 6 à 9 ans étaient moins performants pour effectuer des exercices faisant appel à la mémoire et l’attention s’ils n’avaient pas assez bu.
par Soizic Vignon soize.vignon@orange.fr
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