Combattre la dysarthrie parkinsonienne
Publié le 01 avril 2011 à 06:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°44 – mars 2011
Dans le dernier numéro de notre Parkinsonien de décembre 2010, j’ai lu avec attention l’article publié par Jean-Pierre LAGADEC sur le traitement de la dysarthrie.
Nous sommes en effet, nous les parkinsoniens, tous plus ou moins confrontés à ce handicap au cours de l’évolution de notre maladie. Le premier réflexe consiste bien évidemment à recourir à un orthophoniste. Mais J.P. Lagadec le souligne lui-même, la répartition de ces professionnels est très inégale dans nos provinces françaises. Certains départements, comme nous le constatons également pour les neurologues, ne comptent que quelques unités. Comment dans ce cas obtenir des séances régulières afin d’assurer leur efficacité ?
Mais sans faire appel à ces professionnels, sans moyens sophistiqués, nous avons entre amis parkinsoniens mis en place, sans protocole, d’une manière la plus naturelle qui soit, une méthode à la portée de tous : le téléphone. Avec ce moyen les distances ne comptent plus. Même les horaires ont moins d’importance, en tout cas beaucoup plus facile à concilier, premier point.
Deuxième point : aujourd’hui les tarifs téléphoniques présentent des formules tarifaires intéressantes, pouvant concurrencer les honoraires d’orthophonistes.
Troisième point : vous pouvez organiser confortablement votre séance, en tout cas le plus agréablement possible, sans avoir à subir le regard de votre interlocuteur.
Quatrième point, allier l’utile à l’agréable : assurer nos séances tout en entretenant l’amitié.
Je peux vous dire que ça marche ! Nous testons en effet la méthode avec quelques amis depuis plusieurs années, comme vous avez pu le faire vous-même, et nous la recommandons à celles et ceux qui hésiteraient encore.
Henri MINARET, membre de L’association des parkinsoniens du Limousin
4 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire
Laisser un commentaire
Flux RSS des commentaires de cet article. Rétrolien URI
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires.
Valide XHTML et CSS.
En quoi ça consiste ? je ne comprends pas votre question — parlez-vous de la dysarthrie ou du moyen de la combattre ? Dans son article , paru dans notre journal de décembre, J.P. Lagadec parlait de la dysarthrie et de sa prise en charge par les orthophonistes. Dans le journal de mars, Henri Minaret nous dit comment avec le téléphone il a, avec des amis, combattu sa dysarthrie. Les deux articles sont très clairs. L’un utilise la méthode classique, l’autre explique comment, par un moyen très simple ll pallie le manque d’orthophoniste — de plus ce moyen rompt la solitude et renforce les relations d’amitié. Je ne vois pas que vous dire d’autre.
Si vous le désirez, je peux vous adresser de la documentation sur la maladie de Parkinson — il vius suffit de me faire connaître votre adresse postale à gp29@altern.org
bien amicalement — E.Six
Commentaire by GP29 — 8 octobre 2011 #
Oui en quoi ça consiste ?
J’ai 47 ans diagnostiquée en juillet 2011 je lis tout ce que je trouve sur cette maladie.
Merci pour vos informations
Commentaire by Chaligné — 3 octobre 2011 #
OUI, grâce à Henri et son adorable épouse, soutenue uniquement par voix téléphonique de façon intense et régulière, j’ai réussi à franchir une étape délicate de ma vie de femme à la surprise générale
Ce lien avec le fil du téléphone se compare avec le cordon ombilical qui nous nourrit pendant 9 mois
Couper ce fil si fin et la vie s’arrête, ce fil qui aujourd’hui nous
relie au monde entier en quelques secondes sans bouger et sans grands efforts, usez, abusez en sans complexe, Henri a
raison, c’est un magnifique lien de survie et d’amitié
Anonyme
Commentaire by Anonyme — 29 juin 2011 #
Ca m’intéresse pour ma mère qui ne peut plus beaucoup se déplacer et dont le Parkinson « avance » .
En quoi est-ce que cela consiste ?
Commentaire by corone — 14 juin 2011 #