Le NIH (National Institute of Health), (similaire à l’INSERM en France) lance un effort collectif pour trouver des biomarqueurs de la maladie de Parkinson.
Publié le 14 avril 2013 à 10:08Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
Cette nouvelle initiative vise à accélérer la recherche de biomarqueurs, c’est à dire de modifications dans le corps pouvant être utilisés pour prédire, diagnostiquer ou surveiller la maladie de Parkinson. De plus, cette initiative va aussi stimuler la collaboration entre les chercheurs et encourager les patients à s’impliquer dans les études cliniques.
Ce manque de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson a été un défi majeur pour le développement de meilleurs traitements de la maladie. Le Programme Maladie de Parkinson biomarqueurs (PDBP) http://pdbp.ninds.nih.gov soutient les efforts pour générer de nouvelles technologies et générer des outils d’analyse pour la découverte de biomarqueurs, pour identifier et valider ces biomarqueurs chez les patients, et pour partager les données des biomarqueurs et les ressources au sein de la communauté scientifique au bénéfice des patients Parkinsoniens. Le programme a été lancé par l’Institut National des Troubles et des Maladies Neurologiques (NINDS), qui fait partie des NIH (National Institutes of Health, Institut National de la Santé). Les biomarqueurs peuvent inclure des changements dans la chimie du corps ou dans sa physiologie, des modifications de la modulation des gènes, et même permettent de mieux analyser les changements subtils dans le comportement d’une personne. Par exemple, certains anticorps dans le sang peuvent être des biomarqueurs pour différents types d’infection.
La gamme de biomarqueurs potentiels pour la maladie de Parkinson est vaste, et il y a eu des pistes prometteuses. Certains chercheurs étudient l’utilisation de l’imagerie non invasive pour détecter les changements dans le fonctionnement du cerveau ou de sa biochimie. Plusieurs études ont montré un lien entre la maladie et les variations de certaines protéines ou d’autres molécules dans le sang, l’urine ou dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) qui « baigne » le cerveau et la moelle épinière. Mais, dans la maladie de Parkinson, il n’y a pas de biomarqueurs éprouvés. PDBP est une initiative pour financer et coordonner les études sur les biomarqueurs multiples dans la maladie de Parkinson : « Notre objectif est d’accélérer les progrès vers un ensemble robuste de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson en aidant les chercheurs qui conduisent ou vont conduire des approches novatrices, en permettant de les réunir, et en rendant plus facile pour eux le partage et l’analyse des données en provenance de leurs différentes études », a déclaré le Directeur du NINDS, le Dr. LandisSTORY, Ph.D. Neuf équipes de recherche ont été financés par le programme à ce jour.
http://www.ninds.nih.gov/research/parkinsonsweb/udall_centers/
(voir les projets marqués d’un *). Quatre de ces projets sont associés avec les Centres NINDS Udall d’excellence pour la recherche sur la maladie de Parkinson
Proposé par Laurent Lescaudron,
Ph.D Maître de Conférences
http://lioad.nantes.inserm.fr/index.php/fr/
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