Éditorial
Publié le 13 décembre 2014 à 10:51Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°59
Nos vœux les plus sincères
Tout d’abord, au nom de l’équipe qui participe à la réalisation et à la distribution de cette revue, permettez-moi de vous adresser tous nos vœux de bonheur et de meilleure santé (oui je sais, nous avons tous le sentiment que nous évoluons vers le pire. Pourtant, notre humeur influence nos réactions à la maladie !). Mes vœux s’adressent aussi et surtout à nos accompagnants qui vivent à nos côtés : qu’ils soient ici, une fois au moins dans l’année, remerciés de leur patience et de leur abnégation quelque fois héroïque !
Le contenu de votre revue
Tout d’abord, une synthèse à ce jour de la Recherche dans ses grandes lignes, présentée dans deux réunions à Nantes les 13 mars et 26 avril. La France leader mondial la recherche et la lutte contre Parkinson. Le professeur Benabid en apporte la preuve avec deux récompenses internationales reconnaissant l’importance de son travail.
Dans le même temps, nous découvrons le « Plan pour les maladies neurodégénératives », dévoilé par la Ministre de la Santé. Dans le contexte de restriction budgétaire, nous ne serons pas étonnés de comprendre que ce Plan, pour ambitieux qu’il puisse paraître, ne verra sans doute jamais le jour puisque les moyens financiers ne sont pas affichés !
Le président du Finistère nous fait parcourir, comme un journaliste, les coulisses de notre regroupement du mois d’octobre dans la presqu’ile de Crozon. Celui de l’Ille et Vilaine s’est mué en historien pour nous donner l’occasion de relire notre histoire à tous depuis l’engagement en 1984 de Marcel Besnard –il n’avait pas été accepté dans les instances de France Parkinson parce que malade– en créant l’Association des Groupements des Parkinsoniens (A.G.P.).
Mme Dehorne nous a quittés.
Elle était notre « veilleuse de la Recherche » dans le domaine du Parkinson. Elle avait l’intuition, contre les spécialistes sceptiques par principe, que le sang pouvait indiquer le degré de présence de la dopamine « circulante », celle dont nous avons tant besoin. Modeste, elle n’a jamais publié ses théories qui auraient méritées d’être exploitées et contrôlées. Pourtant, son empathie –personnellement, j’ai eu l’occasion de la constater à diverses reprises– lui a permis de collecter une moisson considérable de curriculum vitae de malades ; un sociologue devrait pouvoir les exploiter pour indiquer les « situations à risques » de Parkinson, tout particulièrement à propos du stress. Je souhaite que ses héritiers ouvrent ses dossiers à la recherche et qu’ils ne soient pas archivés sans suite : elle le mérite même à titre posthume.
Nos vacances de 2015 dans les Côtes d’Armor.
N’oubliez pas de vous inscrire rapidement : c’est important pour les organisateurs. Merci pour eux !
Bonnes fêtes de fin d’année et bon nouvel an 2015
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je suis très touché par votre commentaire. ça fait du bien d’être remercié pour notre action que nous souhaitons la plus sérieuse possible.
Encore une fois, merci et bonne santé à vous
jean Graveleau
Commentaire by Jean Graveleau — 16 décembre 2014 #
Bonjour Jean
Merci pour ces voeux !!
Merci de faire exister ce site ‚qui n’a pas son Egal sur le territoire français !!!
effectivement , les données de mme Dehorne semblent explorer un nouveau chemin , j’espère que ces recherches ne resteront pas dans un tiroir
plein de belles Energues a vous Jean et au collectif GP29
MERCI !
Marc
Commentaire by marc — 14 décembre 2014 #