Tango et maladie de Parkinson
Publié le 12 juillet 2015 à 08:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°61
Danser le tango argentin pourrait améliorer certains symptômes de la maladie de Parkinson, notamment la marche et l’équilibre.
Trouver un moyen d’améliorer l’équilibre et la marche des malades atteints de la maladie de Parkinson est loin d’être anecdotique. Car si la maladie se caractérise par les tremblements bien connus, elle s’accompagne d’autres symptômes moteurs extrêmement handicapants, notamment des mouvements plus raides, ralentis, et une perturbation de la marche avec un risque de chute. En pratique, l’activité physique est vivement recommandée pour atténuer l’impact de ces troubles et fait partie de la prise en charge habituelle des personnes atteintes.
Les pas de danse du tango particulièrement adaptés.
Le Dr Silvia Rios Romenets, de l’Institut et hôpital neurologique de Montréal (Canada) et ses collègues du département de neurologie de l’Université McGill ont eu l’idée de proposer à un groupe de 18 malades de participer à des séances de tango argentin avec des partenaires non malades (amis ou époux, essentiellement, mais aussi danseurs volontaires). Pourquoi le tango ? « C’est une technique de danse particulière avec des pas en avant et en arrière », explique au Figaro le Dr Rios Romenets, « et avec des défis cognitifs : mémoire de travail, contrôle de l’attention, multitâches, ne serait-ce que pour éviter les autres danseurs lors des déplacements ».
Les critères de sélections des patients étaient assez larges pour être transposables facilement. Par exemple être capable de marcher au moins trois mètres sans canne ou, pour des raisons de sécurités pendant les séances, ne pas avoir chuté plus de trois fois au cours des douze précédentes. Les leçons étaient données de façon traditionnelle par deux enseignants au rythme de deux séances d’une heure hebdomadaires. L’évaluation avait lieu après trois mois.
Une petite étude qui devra être confirmée.
Les résultats sont intéressants : « Le tango argentin améliore l’équilibre, la mobilité fonctionnelle et la satisfaction des malades avec des bénéfices modestes sur les fonctions cognitives et la fatigue », explique le Dr Rios Romenets, « malheureusement sans effet sur la sévérité globale des symptômes moteurs de la maladie ». Pour le Pr Jean-Marc Orgogozo neurologue au CHU de Bordeaux, « la puissance statistique de l’étude est trop limitée en raison du faible nombre de patients et du court délais de suivi ». Les résultats positifs observés sont donc « possibles mais non démontrés » remarque le neurologue.
Enfin les auteurs se félicitent d’une très bonne adhésion au traitement, ce qui n’est pas négligeable quand on sait que la moitié des patients abandonnent habituellement le programme d’entraînement physique qui leur est prescrit, selon les chercheurs canadiens. « Le bénéfice social qu’apporte la danse peut-être très utile pour les malades atteint de Parkinson, souligne le Dr Rios Romenets, mais le meilleurs conseil à donner aux patients est de faire de l’exercice régulièrement, avec de la musique s’ils aiment ça, et s’ils aiment danser, le tango peut-être une bonne option ».
Article de Damien Mascret, relevé dans le Figaro Santé du 17/04/15
Par Françoise Vignon
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Sur l’affaire du TANGO ‚pas besoin d’en faire des tonnes ! Si il n’y a pas d’études scientifiques pour n’importe quel conseil, comme le régime Seignalet, y compris si les résultats son probants sur des milliers de sujets, le conseilleur se fait traiter de charlatan.
Je ne suis pas contre les règles de O. des Médecins elle sont là pour nous protéger, mais sur une activité physique que ce soit la danse ou la marche qu’elle différence a part l’absence de la musique ? hi ! Hi!.
Je préfère tester un régime, une danse conseillée par un inconnu que de prendre un mauvais médicament comme j’ai reçu par un médecin patenté !
La différence si on a un peu de jugeote on aborde le conseil du« charlatan » avec prudence , alors que malheureusement on avale direct la prescription erronée d’un spécialiste…
Je pose la question : qui est le véritable charlatan ?
Commentaire by JEAN- CLAUDE PREVOST — 6 avril 2019 #
Dr. Jean- Marc Orgogonzo a tout à fait raison. Les résultats de Rios Romenets sont très limités et pourtant la charlatante, par le support du bureau des médias de l’université McGill, a réussi à faire de ces résultats de cette étude l’événement du siècle pour le domaine de Parkinson. Lorsqu’on accède aux études menées par Madeleine Hackney, G. Earhart et Duncun, qui se sont penchés depuis au moins une dizaine d’années avant Rios Romenets, sur l’effet du tango sur les symptômes non moteurs, on constate davantage la faiblesse et les limites,– à part le fait qu’il s’agit de fraude – , de cette étude. Mais, la capacité de la fautive à se faire passer pour une pionnière en la matière est tellement grande qu’elle a su manipuler les médias tant au niveau local qu’au niveau international, voulant ainsi récolter honneur.
Commentaire by André Ross — 30 mars 2019 #
Sachez le bien que Sylvia Rios Romenets a commise une fraude scientifique lorsqu’elle a prétendu dans cette étude, probablement la seule qu’elle a menée, qu’elle est la première à postuler et à évaluer l’effet positif du tango sur les symptômes non moteurs chez les malades de Parkinson. Des chetcheurs americains, G.M. Earhart, Madeleine Hackney, se sont penchés sur la question dans us qu’une dizaine d’études, ce depuis 2007 et ont validé le fait que le tango diminue l’intensité des symptômes non moteurs, tels que la dépression, l’anxiété et par le fait même contribué à améliorer la qualité de vie.
La fautive, exagérément sans scrupule, ne s’est pas gênée de s’attribuer le mérite d’être la première à évaluer l’effet du tango sur ces symptômes et à parcouru la planète jusqu’à Inde, la Malaisie et Dubaï, avec la planète. Le comble est que l’université McGill, connu dans le milieu de la presse au Québec, pour avoir défendu les fautifs qui commettent des infractions en matière de l’éthique de la recherche, n’a pas reconnu, bien que les preuves de fraude soient évidentes, que cette charlatante n’a pas respecté les principes de base de l’intégrité scientifique. Nous avons attiré aussi l’attention du commissaire qui a mené l’enquête au fait que la fautive a aliment sa page sur Researchegate de recherches auxquelles elle n’a nullement contribué,– c’est très facile de vérifier – . Un cas assez rare d’audace. Après tout, cette charlatante a su bien choisir une université connue au Canada, ‑voir les articles et enquêtes de Mme. Malboeuf du journal La Presse- comme étant l’université la moins transparente en terme d’application des sanctions pour infraction des principes de base de l’intégrité scientifique.
Vous êtes autorisé à publier ces commentaire dans leur intégralité. Pour us d’information sur cette fraude n’hésitez pas de nous contacter à l’adresse : n.rosali2017@gmail.com
André Ross
Ph.D
Commentaire by André Ross — 30 mars 2019 #