L’interview d’Anne par Jean Graveleau le 18 octobre 2015
Publié le 14 janvier 2016 à 09:21Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Ayant lu dans la presse la réaction très vive de Yann Arthus-Bertrand à propos du traitement subi par sa femme, je profite d’une rencontre avec ce photographe célèbre (La terre vue du ciel et Human) pour lui demander d’interviewer son épouse.
Anne accepte volontiers, et c’est avec une grande gentillesse qu’elle se prête au jeu des questions/réponses. Elle est soignée depuis 16 ans pour une maladie de Parkinson qui s’était traduite par une raideur et des douleurs cervicales. Mal soignée par un neurologue parisien, un personnage insupportable et sans psychologie. Elle me confie : « j’étais épuisée, démoralisée, incapable de faire quoique ce soit avec cette danse de Saint Guy qui m’empêchait de vivre. Je devais être surdosée avec une tension très basse ». Heureusement, une cousine de son mari lui parle de Marc Vérin, un neurologue intervenant à Rennes, qui lui conseille la pose d’une pompe à Apokinon®. Paris boude cette technique préférant la méthode plus invasive de la neurostimulation. C’est pourtant la renaissance immédiate et la réduction des doses de médicaments. Elle peut reprendre ses activités. Alors qu’elle se sentait à bout de souffle, elle redevient très vite autonome.
Je lui évoque le stylo à Apokinon® que j’utilise depuis un an en complément de mon traitement médicamenteux. Elle remarque que les hommes répugnent habituellement à se piquer. Et pourtant quel bonheur de se retrouver comme « guéri par miracle » quelques minutes seulement après s’être injecté une petite dose du stylo beaucoup moins envahissant que la pompe dont elle est porteuse.
C’est un confort tel que je, nous, ne comprenons pas pourquoi ce traitement n’est pas proposé plus régulièrement à des patients dont le traitement provoque des dyskinésies et des chutes de tension ou des tremblements insupportables. Certes, il est indispensable de se préserver de la « surconsommation » possible (le confort est tel qu’il s’approche d’une forme de plaisir !). Mais le risque est modique par rapport à la qualité de vie que l’on retrouve.
Il faut savoir, et c’est important, que cette technique de soins ne convient pas à tous les malades. Certains aspects de cette maladie sont incompatibles avec la prise d’Apokinon®.
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Je suis content d’apprendre qu’il existe un moyen plus léger que la pompe Apokinon, au travers du stylo qui délivre la petite dose complémentaire de dopamine. Très encourageant moralement pour pour l’avenir.
Merci de pouvoir être informé par votre site Groupe Parkinson 29, il n’y a pas d’équivalent dans ma région, et dans peux d’autres aussi.
Bien cordialement JC Prévost Parkinsonien depuis 10 ans.
Commentaire by PREVOST Jean Claude — 17 janvier 2016 #