Ne pas être qu'un "patient" ...

La déficience cognitive légère dans la maladie de Parkinson est améliorée par la stimulation transcrânienne à courant continu combinée avec la thérapie physique.

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66

Des études récentes ont démon­tré que des séances répé­tées de stimu­la­tion trans­crâ­nienne à courant continu conduit à une perfor­mance accrue dans les tâches cogni­tives et motrices chez les patients atteints de la MP.

Objec­tifs : La présente étude a examiné les effets de la stimu­la­tion anodique trans­crâ­nienne à courant continu appli­quée sur le cortex préfron­tal dorso­la­té­ral et combiné avec la théra­pie physique chez les patients parkinsoniens. 

Méthodes : Un total de 20 patients atteints de MP a été affecté à un des deux groupes d’étude de 10 patients chacun : 

  • Groupe 1, la stimu­la­tion anodique trans­crâ­nienne à courant continu et la théra­pie physique
  • Groupe 2, placebo trans­crâ­nienne stimu­la­tion de courant continu ainsi que la théra­pie physique

Les 2 semaines de trai­te­ment ont consisté en l’ap­pli­ca­tion quoti­dienne de stimu­la­tion de courant continu pendant 25 minutes au cours de la théra­pie physique. Les effets à long terme du trai­te­ment ont été évalués sur, l’exé­cu­tion des tâches neuro­psy­cho­lo­giques, et le moteur clinique à 3 mois de suivi. 

Résul­tats : Une amélio­ra­tion des capa­ci­tés motrices et une réduc­tion des symp­tômes dépres­sifs ont été obser­vés dans les deux groupes après la fin du trai­te­ment et à 3 mois de suivi. La mala­die cogni­tive Rating Scale de Parkin­son et les perfor­mances des tests de flui­dité verbale augmenté que dans le groupe de stimu­la­tion anodique en courant continu avec un effet stable lors du suivi. 

Conclu­sion : L’ap­pli­ca­tion de la stimu­la­tion anodique trans­crâ­nienne à courant continu peut être un outil utile pour amélio­rer les capa­ci­tés cogni­tives chez PD et pour­rait être une nouvelle stra­té­gie théra­peu­tique pour les patients parkin­so­niens ayant une défi­cience cogni­tive légère. 

Neuro­psy­cho­logy Unit, Isti­tuto di Rico­vero e Cura a Carat­tere Scien­ti­fico (IRCCS) Centro San Giovanni di Dio Fate­be­ne­fra­telli, Bres­cia, Italy.
Neuro­logy Unit, Centre for Neuro­de­ge­ne­ra­tive Disor­ders, Univer­sity of Bres­cia, Bres­cia, Italy
Service of Statis­tics, IRCCS Isti­tuto Centro San Giovanni di Dio Fate­be­ne­fra­telli, Bres­cia, Italy.
© 2016 Inter­na­tio­nal Parkin­son and Move­ment Disor­der Society. 

Trans­mis par Martine Delmond

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