Editorial
Publié le 25 juin 2018 à 07:13Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73
73ème numéro, 18 ans de création d’une revue originale grâce à vos envois, vous qui dénichez des dossiers à la pointe de l’information. Sans contestation ni remise en cause de ce que nous publions – pas une fois nous n’avons eu à subir des questions remettant en cause les articles parus – ceci en toute indépendance puisque seul votre abonnement le finance ; à l’exception de l’aide exceptionnelle (2 fois en 18 ans!) de CECAP, aide logique puisque nous réservons 10 à 15% du journal pour les informations des associations adhérentes.
Alors un grand merci à tous, lecteurs attentifs, veilleurs d’alerte lisant vos revues spécialisées : vous êtes tout simplement les cogérants moraux du Parkinsonien Indépendant. Sans vous, nous n’aurions pas pu tenir si longtemps. Nous n’oublions pas le travail remarquable du site GP29 qui nous publie et amène de nouveaux abonnés – contrairement à ce que nous craignions, le fait de diffuser le journal intégralement sur le net n’a pas fait diminuer le nombre d’abonnés ! Merci à tous.
Ce mois-ci, de nouvelles méthodes en matière de traitement de la maladie : le PoNS un système de neurostimulation du cerveau créant de nouveaux chemins pour contourner les éléments défaillants, proposés par les canadiens et une PME, canadienne aussi, qui développe une solution de régénération des cellules.
Certains poissons sont très riches en parvalbumine qui « piège » les protéines de l’alpha-synucléine et les utilise « à ses propres fins », les empêchant ainsi de former plus tard leurs propres fibres amyloïdes dangereuses pour le cerveau.
Deux textes viennent corroborer la dangerosité de ce que nous ingurgitons tous les jours en quantité impressionnante : les anticholinergiques, prescrits contre la dépression et la maladie de Parkinson accentuent les risques de démence. De même, certains médicaments contre la nausée et le mal des transports peuvent aussi exercer un effet inhibiteur sur la dopamine et entraîner des symptômes parkinsoniens.
Pour les personnes concernées, il est essentiel de savoir que deux médicaments sont à disposition en cas d’hallucinations visuelles : la quétiapine (par ex. Sequase®) et la clozapine (Leponex®). En cas de nausée, la dompéridone (Motilium®) ou l’ondansétron (Zofran®) peuvent être utilisés. C’est la réponse trouvée dans le numéro 129 de Parkinson Suisse.
Nous avons trop d’exemples de personnes internées en psychiatrie par méconnaissance des effets contradictoires entre le traitement du Parkinson et les prescriptions de psychiatres obnubilés par le résultat de leur traitement sans se poser la question de l’interaction des deux traitements.
Une hospitalisation dans un service psychiatrique a des conséquences très lourdes et des répercussions parfois irréversibles : Informez-vous et informez votre spécialiste, il n’a pas forcément été en contact avec la maladie de Parkinson. Peut-être accepterait-il de vous entendre ? Sinon voyez en un autre !
Bonne lecture et bonnes vacances à vous : c’est l’été profitez-en pour faire des choses nouvelles et découvrir des paysages ou des cultures différentes de ce que vous rencontrez tous les jours.
BON COURAGE ET BONNE SANTE…
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