Les différents soins de support
Publié le 14 février 2005 à 11:11A côté des soins contre les douleurs, la rééducation précoce, l’acquisition d’une technique de relaxation…
l — La prévention de la déshydratation
L’importance de la prévention de la déshydratation est capitale chez les parkinsoniens : en dehors et dès l’apparition d’une affection intercurrente ou d’une aggravation de la maladie neurologique.
L’hypotension orthostatique en est un des premiers symptômes. Elle nécessite une prise en charge dynamique recommandant :
une surveillance permanente de la prise orale de boissons en stimulant et aidant le patient à boire à heure régulière et l’administration ‑si nécessaire- des suppléments hydriques par voie parentérale en privilégiant des apports simples facilement adaptables en fonction de l’évolution
2 — La prévention de la constipation
La prévention de la constipation par l’hydratation, l’administration systématique de laxatifs doux, la mobilisation et éventuellement de petits lavements lors de passage difficile. La place du kiné est importante dans la prévention de la constipation.
3 — Les risques de chute
La chute représente une des premières causes d’hospitalisation des patients. Elle a plusieurs causes et rarement uniquement liée au parkinsonisme. L’évaluation fonctionnelle du patient à l’aide d’une échelle locomotrice comme l’échelle de Tinetti permet de mieux détailler les facteurs en cause et d’orienter la rééducation.
La mise en évidence d’un syndrome de désadaptation psychomotrice post-chutes est essentielle.
4 — La polymédication
La polymédication est un élément à prendre en considération. Souvent elle résulte de l’addition de médicaments lors de problème ponctuel non suivi du retrait lors de sa résolution.
Au-dessus de 5 spécialités différentes, les complications iatrogènes sont très fréquentes. Il est donc nécessaire d’envisager régulièrement l’arrêt de certaines médications et de se limiter aux produits essentiels. Cet aspect est crucial chez les patients parkinsoniens déjà soumis à une thérapie lourde pour leur affection neurologique.
5 — Les escarres
La fréquence significative d’escarres de décubitus s’explique par les facteurs de risque comme la déshydratation, la dénutrition et l’immobilisation associée à une aggravation de la rigidité dès une déstabilisation provoquée par une affection intercurrente.
Les mesures de prévention doivent être renforcées.
6 — L’état confusionnel
L’état confusionnel est la première cause d’hospitalisation des patients parkinsoniens âgés. Souvent on retrouve dans l’histoire clinique un évènement soit intercurrent, soit lié à une modification vers le haut des doses d’anti-parkinsoniens. Il faut se rappeler qu’au fur et à mesure du vieillissement, s’installent des troubles de la plasticité cérébrale qui exposent le patient à des épisodes confusionnels de causes multiples de type métabolique, infectieux, cardio-vasculaire, psychologique (lors de changement d’environnement ou de perte d’un être cher, etc.), de douleurs….. A chaque fois l’hypothèse du rôle éventuel du traitement de l’affection neurologique sera soulevée surtout en cas de changement récent de posologie. Une rééquilibration de celle-ci vers le bas ou même un teste de wash-out (arrêt provisoire des médicaments) seront souvent tentés. Les neuroleptiques seront dans la mesure du possible évités et seulement utilisés en cas de nécessité absolue.
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pour la constipation
1‑massage du caecum (bas du ventre ‚à gauche)
2‑massage circulaire du ventre :3 grands cercles+3 petis autour du
nombril puis en sens inverse)
3- aux WC si possible se mettre d’abord en position « à la turque »
accroupi -
Commentaire by dumont charles — 30 décembre 2008 #
je ne peux hélas pas répondre à votre demande. je n’ai trouvé personne connaissant ce problème. J’espère qu’un lecteur pourra vous aider .
Avez vous consulté le centre anti-douleur de votre CHU — une cause et une solution pourraient y être trouvées. bien amicalement — E. Six
Commentaire by Émilienne Six — 23 juin 2008 #
mon mari est traité avec la pompe Apokinon, mais il a de terrible douleur dans le bas ventre — est-ce-que qq’un a déjà connu ce problème — merci
Commentaire by ROUSSEAU — 16 juin 2008 #
Il n’est pas possible de répondre à votre question-
il faudrait plus de détails : sur l’état clinique, l’âge, depuis quand en dépression, pourquoi ? évènement extérieur ? dépression primaire ? traitement ? qu’en dit le psychologue ?
Là où vous habitez, il y a sans doute un CHU avec un service de lutte contre la douleur — Vous y trouverez des personnes compétentes qui pourront reprendre le problème depuis le début et trouver une solution pour aider votre malade — bien amicalement — E. Six
Commentaire by Six Emilienne — 16 janvier 2007 #
je vous ecrit aujourdhui car ma belle mére ne trouve plus d’issu a sa dépression qu’elle traine depui 20 ans. Elle est suivi par un psychiatre mais enchaine traitement sur traitement qui ne lui font plus rien. Etant dans le desespoir je vous demande une solution de traitement basé sur le cerveau. j en es entendu parler mais je ne sai pas en quoi cela consiste.
Cordialement
Commentaire by marcerou mari pierre — 15 janvier 2007 #
ma mère 86 ans est atteinte de Parkinson découvert depuis 4 ans.
Elle est soignée certes mais son état se dégrade de plus en plus et surtout une dépression profonde s’installe lors de crise journalière.
George sérré, tête et tympans qui lui font extrèmement mal.Y a t il un traitement pour simplement atténuer ou mieux arréter ces symptomes ?
Commentaire by jack caffier — 21 août 2006 #