Les neurones greffés sont connectés au réseau
Publié le 03 janvier 2018 à 08:43Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
En 2007, l’équipe française pose la première pierre de cet édifice. Toujours chez la souris, elle réussit à greffer dans le cortex de jeunes neurones exogènes, manipulés génétiquement pour émettre de la fluorescence. Et, pour la première fois, on a vu les nouveaux neurones greffés réparer les lésions corticales de façon spécifique !
« De quoi torpiller le vieux dogme qui prétendait que réparer le cerveau était impossible », se félicite la chercheuse. Mieux, en 2015, la même équipe associée à l’Université libre de Belgique (ULB) parvient à rétablir de la sorte des circuits corticaux anatomiques fonctionnels. Et, ce faisant, à constituer les conditions du succès de cette greffe.
« Pour réparer le cortex moteur, il faut de jeunes neurones moteurs et de jeunes neurones visuels. Sinon, c’est l’échec », explique Pierre Vanderhaeghen, chercheur à l’Institut de neurosciences de l’ULB, coauteur de l’étude. Mais pas seulement. Le cortex étant composé de six couches neuronales différentes, il faut également un cocktail d’une dizaine de types différents de neurones (inhibiteurs, excitateurs) dans les bonnes proportions.
Etonnamment, la maladie de Parkinson semble, elle, plus « simple » à appréhender. Elle se caractérise par la destruction des neurones qui sécrètent de la dopamine dans une zone appelée la « substance noire », ce qui entraîne des troubles locomoteurs et cognitifs. Et si l’on remplaçait les neurones détruits ?
Plusieurs essais cliniques ont été menés depuis 1990. L’intervention a consisté à injecter de jeunes neurones à dopamine dans la zone cible de la substance noire (le striatum) des patients afin de fournir la dopamine manquante. Quatorze ans plus tard, les neurones implantés sont toujours là selon une équipe de l’Université Harvard (Etats-Unis), dirigée par Ole Isacson, après analyse post mortem des cerveaux de cinq patients. Mais même si deux tiers des personnes atteintes ont vu la progression de la maladie ralentir, les résultats globaux sont mitigés en raison de la diversité des techniques mises en œuvre. Un nouvel essai est en cours.
Pour ces opérations, des neurones d’origine fœtale ont été utilisés. « Ce qui pose des problèmes éthiques et de disponibilité », souligne Afsaneh Gaillard. Dans le futur, ce seront des neurones d’origine embryonnaire (extraits d’embryons précoces préimplantatoires), puis des IPS (cellules souches pluripotentes induites) obtenues à partir de cellules adultes, qui seront privilégiées. « Utiliser les propres cellules du patient éviterait les rejets provoqués par les greffes et permettrait aussi d’obtenir autant de neurones que l’on souhaite » assure Afsaneh Gaillard. Les IPS sont probablement la clé qui permettra d’atteindre d’ici à deux décennies, l’objectif que les chercheurs se sont fixé.
Article d’Elena Sender relevé dans Sciences & Avenir par
Lu et transmis par Françoise Vignon
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Des implants de cellules souches il ne l’est plus serait ‑ce à cause de ces dérives que chacun sait mais n’en dit mot les labos proposent à leurs clients /patients des séjours gratis pro deo en Inde ou/et Inde séjour genre club Med implants de cellules souches commris . Le PU dit « C’est du n’importe quoi » « Non les labos ne s’adressent qu’à des personnes ciblées ils y trouvent leurs intérêts quant aux autres qui n’ont d’autres qualités que celles d’être malades comme on n’a rien de probant à leur proposer comment leur reprocher de tout essayer pour aller mieux moins souffrir c’est normal c’est humain.’. Un souci outre les problèmes éthiques bien réels les problèmes de rejets réaction auto immune ce que le corps a détruit une fois il peut le détruire à nouveau et à l’infini. Et cela n’est pas bien réjouussant ou au point. Un souhait que chacun prenne conscience qu’il se doit de participer au combat pour que nous vivions mieux Ensemble on est toujours plus forts
Commentaire by Isabelle Saint Genez — 18 janvier 2018 #
Bonsoir
Brut de pomme et pour partie hors sujet
Je vous dis ce que mes oreillles ont entendu et mes yeux ont vu qui ont fait qu’un jour exaspérèe je me suis dit qu’était venu pour moi le temps d’entrer en scène 4 ans de préparation autant que ceux passés au front apparemment pour rien
Entrée en croisade pour tous les parjknsoniens privës d’informations complètes et équitables quant au libre choix du traitementt que eux seuls peuvent faire supportés par leur médecin « rétention d’information alerter les politiques sur un rôle qu’ils ont à jjouer qu’ils ne remplissent pas , conscientiser les scientifiques ils ne doivent pas jouer perso récolter des lauriers pour eux c’est pour des malades dits chroniques incurables dont l’handicap va s’accentuer au fil des ans
‚pour des humains qui souffrent que doivent tendrre leurs efforts communs la presse se doit de faire connaitre sans parti pris mais d’une manière claire et précise toutes les informations dont elle dispose
Deux volets sont toujours en friche les polituques et les média
Notre fille Fanny 13 ans est fauchée comme son pére par un diabète qui s’installe en 3 semaines elle a perdu 8 kgs le couperet tombe pour moi je fais l’autruche j’ai vécu une répétition générale 5 ans auparavant avec mon mari maintenant notre fille qui me demande ‑nous sommes à Paris — » Maman j’ai trop soif puis je lapper l’eau de la fontaine ( du Trocadero) trois semaines en clinique spécialisée pour se former à tous les aspects contraignants de sa nouvelle vie . Ou on apprend que l’aventure , l’improvisè mieux vaut l’éviter et des doctes propos du médecin rompu à toutes les situations « Fanny ta mère elle tire la gueule mais le diabète dans 10 ans on n’en parlera plus règlé fini nous étions en 88 .
On a vu
Fanny est enceinte début 2001 elle ne devrait mas elle n’est pas bien équilibrée « tu ne voudrais pas venir avec moi maman tu seras plus convaincante que moi. » Du côté d’Oloron un médecin a en projet d’installer une structure qui serait une banque de cellules souches provenant des cordons ombilicaux . Fanny aimerait garder le cordon ombilical de son futur bébé. J’assiste interdite à de trés sévères remontrances du diabétologue à ma fille inconséquente quant à son comportement « Et vous que venez vous faird ici avec elle ? « J’expose succinctement mais avec conviction l’objet de ma visite . Le médecin interloqué me regarde et me plaint vraiment il remue la tête soupire et me déclare « Et quoi encore…? Mme StG vous lisez trop de science fiction
La clinique n’a pu voir le jour mais les banques de cordons ombilicaux cellules souches existent bien
Le 8 décembre dernier j’étais à Créteil convoquée par un PU avec qui nous avons fait le tour de tous les traitements sur le marché nous n’avons pas parlé de la NEPT le sujet qui fâche le PU ne savait pas la thérapie des frères Frédéric et Christophe Pain qui introduit la physique quantique — impasse- c’était un fan des cellules souches
Commentaire by Isabelle Saint Genez — 18 janvier 2018 #
@leparigo .…. bien vu et bien dit !!! c’est aussi pour cela que la science est la recherche des causes de notre xxxxxx de maladie, enfin de toute façon pas assez vite !!!
Commentaire by Storm — 17 janvier 2018 #
Beau progrès la démarche et l’invention technique sont sans aucun doute intéressantes à une « condition naïve de ma part » trouver l’intrus environnemental ou bactérienne voir protéinique intrinsèque afin de perdurer le bénéfice de l’intervention…
Commentaire by leparigo — 16 janvier 2018 #
Des chercheurs proposent une nouvelle approche pour améliorer la greffe de neurones chez les personnes atteintes de parkinson
https://www.lefil.ulaval.ca/circuits-gagnants/
Commentaire by Storm — 16 janvier 2018 #