Une IRM ultrapuissante pour faire avancer la recherche à Rennes
Publié le 12 avril 2019 à 10:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°76
La plate-forme rennaise de recherche médicale Neurinfo vient de se doter d’une IRM ultrapuissante implantée au CHU de Rennes, depuis le mois de février 2018. Elle va aider à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau, du cœur et d’autres organes.
Elle pèse près de 12 tonnes et a coûté la bagatelle de près de 2 millions d’euros. Un petit bijou de très haute technologie fabriqué par Siemens et capable de développer un champs magnétique de trois Teslas, contre 1,5 en moyenne pour une IRM classique.
Si cette IRM va servir à pratiquer des examens sur des patients, sa véritable vocation sera la recherche et plus précisément celle menée par la plate-forme Neurinfo créée en 2009. Cette plate-forme est un partenariat entre : « L’université de Rennes1, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Rennes, le CHU et le centre de lutte contre le cancer, Eugène Marquis » explique Christian Barillot, son directeur. « Elle est à l’imagerie médicale et à la neuroinformatique. » Cette discipline, relativement récente, mobilise des informaticiens et spécialistes du signal qui créent des systèmes et algorithmes permettant de rendre plus lisibles et interprétables les données, notamment dans le domaine des neurosciences. « Elle permet de regarder plus finement, de voir avec une meilleure résolution et de mesurer plus rapidement le fonctionnement d’un cerveau ou d’un cœur » précise Christian Barillot. Des caractéristiques que ne permet pas une IRM dans le domaine clinique classique.
« Par exemple, on peut arriver à mesurer les fibres qui vont connecter une région du cerveau à une autre. On peut caractériser de la microstructure cérébrale. Ce qui était très difficile voire impossible avant. » Des informations très précieuses pour les chercheurs avec toujours le même principe : Plus on comprend le fonctionnement ou les dysfonctionnements d’un organe, mieux on peut trouver des thérapies. « Ce nouvel appareil doit permettre d’améliorer le diagnostic des patients et de manière plus précoce. Il pourra aussi peut-être favoriser demain de nouvelles prises en charge thérapeutiques. » espère Véronique Anatole-Touzet, directrice du CHU.
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