Pourquoi le vieillissement cérébral ?
Publié le 17 juillet 2019 à 10:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°77
Les conséquences
La première réponse à cette question de la dégénérescence du cerveau du « Parkinsonien » et de « l’Alzheimerien » est la constatation de la diminution des neurones et cellules gliales situées dans la substance noire, locus Niger pour la première pathologie, le stress cellulaire qui forment les fibrilles en régions temporale et de l’hippocampe, pour la seconde. Certains parkinsoniens ont malheureusement le risque de développer aussi cette diminution avec la dégénérescence neurofibrille. Le stockage mnésique est perturbé puis bloqué par les plaques Amyloïdes qui entravent les connexions et l’hippocampe est privé de communications ainsi que la perte des neurofibres. La cellule intrinsèque sera remplacée un temps par la protéine Amyloïde puis béta-Amyloïde puis la plaque du même nom faisant écran. Un éclairage supplémentaire sur l’Alzheimer, cette pathologie chez les anglo-saxons est appelée diabète type 3, simple à comprendre et nous met tout de suite « la puce à l’oreille » par un excès de certains nutriments et le manque d’élimination vont occasionner un stock cytotoxique.
Le scénario des causes au commencement de la maladie de Parkinson est quasi identique à l’Alzheimer même si la frontière paraît encore floue pour de nombreux spécialistes car ils se focalisent sur l’origine physiologique des symptômes, à mon humble avis le commencement n’est pas aux premiers signes mais bien avant, pourquoi ? Les zones touchées sont seulement différentes par le fait du hasard. Les récepteurs dopaminergiques ne sont plus réceptifs, une carence en dopamine progressive, car le cellulaire se meurt par l’inclusion des intrus (ex : excès de calcium d’origine mammifère). Les cellules dopaminergiques ont moins de protection. Les cellules du mouvement sont défaillantes comme les cellules nerveuses de la mémoire. Il faut noter que ce scénario est « joué » avec une grande variabilité d’un sujet à l’autre avec une réponse de « gravité » à « sévère ».
Les causes
La seconde réponse rarement développée vient étayer la première car, en moyenne le désordre apparait 40 à 50 ans après l’adolescence, suite d’une consommation déséquilibrée en nutriments essentiels et sans équilibre ACIDO-BASIQUE. Pour les officiels : « nous vivons plus longtemps qu’autrefois, [et ces maladies sont le] résultat d’une fatalité du vieillissement ». Cela plaît aux politiques et arrange bien les lobbies de l’agroalimentaire qui doucement nous empoisonnent par profits. Les années ont passé, la qualité nutritive des légumes et des fruits s’est appauvrie par les croisements, la productivité.
Une pomme d’un verger à grand rendement a 100 fois moins de vitamine C que la même variété produite il y a 50 ans. Sans vous détailler les pesticides, fongicides et engrais chimiques pour ces deux groupes. Le lait de vache (sauf lait cru bio) sous toutes ses formes, après la puberté est à bannir, car responsable de nombreux troubles.
Eviter l’alimentation acidifiante et oxydante, les barbecues, viandes grillées du week-end « carbonées = molécules de Maillard », alcool, cigarettes et les boissons avec ajout de gaz carbonique qui se balade dans le sang et ne sera pas expectoré en totalité. L’acidose que génèrent les barres sucrées chocolatées caramélisées. (Contenant bien souvent des nano particules d’aluminium, pour exemple : la mini surface de la coupe d’un cheveu représente équivalent de cent nano particules).
Quand l’acidose tissulaire devient chronique
Il faut impérativement équilibrer la consommation d’aliments acides oxydatifs par d’autres basiques alcalins (Ex : aliments antioxydants : Goyave, cassis, fraises, orange, citron, poivron rouge, betterave, brocoli, chou-fleur, noix, noisette, épinard, carotte, patate douce, tomate crue (de saison), foie de veaux, bœuf rôti ou cru, blanc de poulet, œuf, gingembre, cacao, thé vert… ). Dans toute pathologie le pH(pH Potentiel Hydrogène, facilement contrôlable avec des languettes de papier dédiées, vendues en pharmacie.) urinaire est acide, alors que pour le bien portant le pH est neutre, proche du pH sanguin. L’acidose tissulaire complexe peut se définir comme l’évidence de l’intoxication des tissus et de l’encrassage de l’organisme surtout d’origine alimentaire, ainsi que la production excessive d’acides endogènes, comme l’acide lactique produit par un effort sportif intense.
Les acides sont libérés par la fermentation dans l’intestin due à la consommation excessive de protéines animales et de produits laitiers génératrice d’acide sulfurique. L’excès de ce mauvais calcium sur les neurones dopaminergiques agit comme un empoisonnement, ils deviennent donc plus vulnérables à l’oxydation. La caséine, les peptides et débris bactériens dans l’intestin vont perturber le système immunitaire, celui-ci va donc fabriquer des anticorps, or ces anticorps vont finir par faire la confusion avec les structures de l’individu, et vont se retourner contre elles créant ainsi une affection auto-immune.
La gravité même, puisque ces cellules blanches vont s’attaquer à certains organes et empêcher l’absorption de minéraux. D’autres acides viendront amplifier le problème. Mais il existe la parade, l’équilibre se maintient par l’apport normalement de ions alcalins, comme le potassium ou le magnésium provenant des légumes et des fruits d’une bonne qualité nutritive. Or l’alimentation dite moderne n’apporte plus suffisamment de micronutriments, comme les minéraux alcalinisant ainsi que toute la panoplie des vitamines et enzymes. En revanche, le Bio est notre salut ainsi que le jardin potager sans ajout, dit phytosanitaire, sans oublier les maraîchers engagés dans l’agriculture dite responsable.
Le corps devient un producteur d’acides pour le cerveau bien que l’acidose soit métaboliquement régulée par tout un système tampon (Glutathion), l’organisme s’acidifie avec les années et ne s’alcalinise que très rarement pour les raisons expliquées plus avant. Les catalyseurs activateurs des enzymes sont carencés en vitamines et micronutriments, les acides aminées ne parviennent plus aux cellules de notre cerveau, ces acides ne sont pas évacués car non reconnues ; ils se fixent sur les fibres des tissus conjonctifs – la structure tissulaire de soutien de tous les organes – empêchant une bonne oxygénation et l’alimentation des cellules.
Cette fixation des déchets bloque les échanges indispensables avec les cellules des organes. L’acidification tissulaire provoque un enraidissement généralisé bloquant en partie les échanges de la nutrition : des fibrilles, des corps de Lewy, des protéines Tau, vont former une enveloppe de gel qui tend à se rigidifier plus ou moins hermétiquement, bloquant en partie les échanges de la nutrition, et privant ainsi le cerveau de « carburant protéines glucose ». Avec les années, le déroulement de ce scénario provoque une diminution du cerveau : la sénilité en sera malheureusement la fin.
Conclusion : Il se produit, alors, petit à petit un état de souffrance des organes avec anoxie, malnutrition, auto-intoxication cellulaire qui aboutissent à cette mort cellulaire des neurones et cellules nerveuses. Pour une explication plus simple nos cellules baignent dans une lymphe toxique acidifiée avec déchets. C’est le processus de dégénérescence, le mécanisme du vieillissement accéléré (sénescence), Alzheimer, Parkinson, Sclérose en Plaques, douleurs articulaires, arthrose, maladies auto-immunes, asthme, allergies, diabète type 1, 2, 3 ! Etc.
Et notre patrimoine génétique alors ?
Le patrimoine génétique a une infime part de « responsabilité de protection ou pas » la grande majorité de personne est protégée, en fonction de la susceptibilité du génome, qui va retarder au maximum le déséquilibre de cette inflammation chronique, à condition de ne pas abuser d’une mauvaise hygiène de vie. Il existe une exception que je qualifie de malheureuse : « les sujets porteurs d’une mutation monogéniques de la maladie de Parkinson, la mutation dite PARK2 sur le gène d’une protéine du nom de parkine et de la mutation PARK6 protéine du nom de PINK1. Dans ces deux cas la maladie à un début très précoce, vers la vingtième année, l’évolution est très lente et répond bien à la L‑Dopa », (Professeur A. Nieoullon).
Une seule solution nourrissez bien votre cerveau.
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