La Nicotine Pure En Patchs Transdermiques (NEPT) état des lieux !
Publié le 29 septembre 2018 à 14:19Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74
En décembre 2014, d’anciens membres d’un collectif et de nouvelles personnes motivées concernées de près ou de loin par la maladie de Parkinson se sont fédérées en une Association de loi 1901, leur motivation étant d’obtenir la reconnaissance de la Nicotine Pure en Patch Transdermique comme traitement adjuvant de cette maladie neuro dégénérative !
Cette Association a vu le jour en janvier 2015 ! Depuis, elle n’a cessé de chercher à convaincre ou tenter de persuader les autorités administratives, ou médicales compétentes et aussi de rechercher des d’appuis divers, médiatiques, voire politiques en prônant l’intérêt de ce traitement peu onéreux, facile d’accès et aux effets secondaires réduits voire inexistants sous contrôle médical.
Le travail accompli par notre Association aux pouvoirs limités fut considérable ! Les 4 dernières années, ce sont de nombreux courriers, contacts, démarches multiples et variées, pétition, action radiophonique, toujours étayées par la documentation scientifique actualisée et disponible, qui furent entrepris.
Les réponses à ces démarches furent le plus souvent dilatoires, tièdes, décevantes, voire « actées » d’un silence méprisant !
Une avancée conséquente cependant fut le contact bienveillant, enfin, du Directeur Général de la Santé au Ministère de la Santé, le Professeur Benoît Vallet rencontré par 3 fois mais qui ne put aller au-delà d’une recommandation écrite aux responsables des pôles universitaires de Neurologie français, de prendre en charge les patients bénéficiant de la NEPT afin de leur éviter des déplacement pénibles et onéreux au CHU de Créteil où, seul, le Docteur Gabriel Villafane, disciple du Professeur Césaro entre temps décédé, officiait !
Beau résultat, sans retour et dont l’acmé fut l’éviction pure et simple du CHU de Créteil du Dr Gabriel Villafane en octobre 2017 en récompense sans doute des soins délivrés aux patients depuis plusieurs années … bel exemple des problèmes d’ego entre praticiens que nous avons dénoncé au Conseil de l’Ordre des médecins, sans résultat !
Notre tentative de médiatiser ce déni, cette rupture résultante de soins subie par les patients fut vaine, sans écho notable !
Voilà où nous en sommes !
Et pourtant, nous croyons à la NEPT : nous savons qu’en bien des cas elle améliore la situation des patients ! L’épidémiologie est incontournable, objectivant une moindre prévalence, conséquente, du Parkinson chez les fumeurs.
Certes le fumeur (s’il s’expose à d’autres problèmes de santé) peut être lui aussi concerné par le Parkinson ! Cette hétérogénéité pénalise la NEPT et alimente les oppositions farouches à la Nicotine ? Tout dernièrement, fin mars 2018, une communication du Dr. Alexis Elbaz, chercheur de l’INSERM, dans la revue SCIENCES explicite cette hétérogénéité, considérant que le génome des patients naturellement divers, serait le support de cette inconstante « protection » du tabac ! De là à suggérer une éventuelle thérapie génique ultérieure…!
Il est vrai que la Nicotine n’a pas toujours l’effet escompté, mais nous savons, l’étude observationnelle l’objective, que la plupart des patients tirent bénéfice de la NEPT ! Les témoignages recueillis, nombreux, sont là pour le prouver !
Si par ailleurs les essais thérapeutiques randomisés, scientifiquement indiscutables, chez l’homme manquent et dont les résultats sont parfois ambigus, il faut noter que même critiqué, Nicopark 2, le dernier en date (2008) objective un gain thérapeutique reconnu chez les plus virulents opposants au Dr. G. Villafane et à la NEPT.
Il faut aussi s’interroger sur l’annulation brutale et sans explication des résultats promis pour octobre 2017 de l’essai thérapeutique international Américain – Allemand visant à établir l’intérêt de la NEPT en traitement unique chez les patients Parkinsoniens primo-diagnostiqués ! C’est semble-t-il, cette année 2018 que nous devrions avoir communication des résultats.
Rappelons que la NEPT est protégée par un brevet français valide jusqu’en 2020 sous réserve d’en acquitter la cotisation annuelle.
Il n’y a plus donc en notre beau pays qu’un seul consultant prescrivant la NEPT, en secteur libéral puisqu’on lui a interdit de prodiguer ce traitement en milieu hospitalier, l’accès lui étant, depuis octobre 2017, refusé. On appréciera à cette occasion la belle solidarité éthique et déontologique des responsables de cette situation.
Il faudra donc aux patients souhaitant bénéficier de la NEPT, débourser une somme conséquente, qui peut être justifiée, mais loin d’être à la portée de toutes les bourses : c’est là une discrimination intolérable ! Merci aux responsables de la neurologie de l’Hôpital H. Mondor !
A signaler dans cette affaire le silence abyssal de la Direction Générale des Hôpitaux et de son directeur, monsieur Martin Hirsch, pourtant alerté !
Alors que faire pour sortir de cette situation et avancer ?
Nous le voyons bien, l’hétérogénéité des effets bénéfiques de la NEPT nuit à sa réputation. Avec les dernières recherches de l’INSERM on commence à en percevoir le pourquoi, les raisons probablement génétiques de ces inégales réponses ! Alors, pourquoi, même si la NEPT ne prétend pas guérir, en priver cette importante part des malades qui eux y sont réceptifs ?
Affaire de gros sous, sans nul doute, nous nous heurtons à ce mur de l’argent, sommes conséquentes nécessaires à développer et approfondir les recherches. La Nicotine, molécule connue depuis des décennies ne coûte rien et n’intéresse pas l’industrie pharmaceutique n’ayant rien à y gagner, pas de retour important sur investissement à espérer !
Comme le faisait et envisageait de le faire le professeur Césaro, pour l’année 2014, la volonté de personnalités scientifiques reconnues manquent cruellement pour reprendre le flambeau Sans évoquer de nouveau les dissensions intestines au sein même du corps médical dont nous voyons les résultats.
Quant aux autorités administratives (la HAS, l’ANSM, le Ministère de la Santé), là aussi nous devinons les effets néfastes d’avis contradictoires, le manque de moyens financiers l’accaparement de sommes colossales dans des recherches plus médiatiques, contrairement au Parkinson dont l’ICM nous dit pourtant que sa prévalence s’accroit depuis 10 ans et chez des sujets de plus en plus jeunes !
Que dire de plus sur l’inertie actuelle ?
Ce déni de l’intérêt financier et thérapeutique de la NEPT qui peut soulager bon nombre de patients, alléger les affres de cette maladie pour laquelle, depuis 70 ans, aucune avancée thérapeutique significative, salvatrice n’est observée.
Cela est assez désespérant. Bien sûr nous continuons le combat, nous recommandons aux patients une prise de conscience et les échanges toujours fructueux mais pour une maladie aux visages multiples et dont la réponse au traitement est elle aussi diverse, tous le savent.
Au cours de ce combat, c’est bien le mot qui convient, nous sommes toujours restés vigilants sur tout autre avancée thérapeutique scientifiquement prometteuse bien au-delà de la NEPT, « monoculture » dont nous refusons le procès d’intention qui parfois nous fut fait à tort. Nous ne citerons pas toutes les pistes envisagées, certaines en cours d’étude et ce que la presse scientifique a pu révéler mais non encore abouties.
Si nous pouvons nous réjouir des échanges des liens entre patients ou proches, cordiaux, voire amicaux, nous devons bien, après plus de 4 années de lutte faire un constat d’échec :
tant qu’il n’y aura pas une volonté forte des autorités sanitaires de donner les moyens aux chercheurs et cliniciens d’explorer, d’exploiter les capacités de la NEPT pour en faire bénéficier les patients sélectionnés, susceptibles d’y répondre, nous n’avancerons pas !
Un appui fort des médias est absolument nécessaire, comme nous avons pu l’observer pour d’autres pathologies plus « à la mode ». On ne voit pas en effet de motivations forte de ce côté !
Nous nous interrogeons sur l’avenir d’A2N
De nouvelles actions à entreprendre : le moral est au plus bas il faut bien l’avouer. Trop petite sans doute ? La fusion avec d’autres structures ayant plus d’audience est-elle la solution ? Ce n’est pas certain tant le poids des lobbies anti NEPT est important. Mais nous y réfléchissons …
La maladie de Parkinson est à ce jour incurable : rien de salvateur après 70 ans de L‑dopa. La Nicotine est susceptible d’améliorer durablement le sort de nombreux patients. Pourquoi les en priver ? Qu’avons actuellement de mieux à proposer ?
Pour l’Association A2N,
le Président Docteur Michel Berry
[nicotinotherapie] A2N en direct à la radio ce samedi !
Publié le 02 février 2018 à 21:30A2N (Association Neurothérapie et Nicotine) sera, samedi 3 février de 12:00 à 13:00 sur l’antenne de Fréquence Plurielle (106.3 FM)
Également sur Internet : http://www.ecouterradioenligne.com/fpp-paris/
Réunion à la direction générale de la santé.
Publié le 22 octobre 2017 à 12:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
Dans le contexte de rupture de soins des patients atteints de la maladie de Parkinson et bénéficiant de la nicotinothérapie à l’hôpital H Mondor de Créteil, les associations A2N (A2N : association Nicotine et Neurothérapie représentée par Dr Corinne Davin) accompagnée de Jacques Le Houezec tabacologue (participation à NICOPARK 1), Franche Comté Parkinson, Le CECAP (CECAP : Comité d’Entente et de Coordination des Associations de Parkinson représentée Renée Dufant), et France Parkinson ont été reçues par le Pr Benoit Vallet Directeur DGS (Direction Générale de la Santé). Mr François Bruneaux du bureau PP1 était également présent. (Politique des produits de santé et de la qualité des pratiques et des soins).
Au mois de janvier les Dr M. Berry et C. Davin (A2N) accompagnés de Jacques Le Houezec avaient présenté le dossier concernant la situation alarmante des patients sous nicotinothérapie à Mr B. Vallet. En avril une deuxième rencontre avait eu lieu à laquelle s’étaient associés les Dr Gabriel Villafane et Pr Clanet (responsable du Plan des Maladies Neuro Dégénérative).
Aujourd’hui le Pr B Vallet a présenté le plan de prise en charge des patients sous nicotine. Une liste d’environ 600 patients a été établie. Une lettre co-signée par le Pr Benoît Vallet et Pr Clanet a été envoyée aux 25 centres experts Parkinson. Cette lettre doit permettre la prise en charge des patients proches de chez eux et la possibilité pour les neurologues de prescrire la nicotine dans un cadre compassionnel hors AMM (Autorisation Mise sur le Marché) dans le respect de la liberté de prescription du médecin au patient. Un guide de prescription sera mis à disposition des neurologues par l’association A2N.
Les patients vont également recevoir un courrier cosigné par Mr Martin Hirsch (directeur de l’APHP, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris) les informant de la sensibilisation menée sur leur suivi et la disponibilité des centres experts Parkinson de leur territoire pour les recevoir en urgence.
Pour l’instant aucun remboursement des patchs de nicotine n’est envisagé.
Le directeur de la DGS attend des retours des centres, des associations et des patients sur la mise en place de cette prise en charge. Il compte également sur les associations pour relayer l’information auprès des patients.
Le directeur nous a informé qu’il communiquait avec Mr Martin Hirsch et que celui ‑ci avait en charge de gérer la situation à l’hôpital H Mondor.
[vu sur le net] Point sur l’arrêt de la consultation du Dr Gabriel Villafane au sein du service de neurologie de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP
Publié le 17 octobre 2017 à 12:46article trouvé sur le site de l’assistance publique hôpitaux de Paris
Le service de neurologie de l’hôpital Henri Mondor AP-HP héberge un Centre expert Parkinson dirigé par le Pr Philippe Rémy, labellisé par l’ARS Ile-de-France. Le Dr Gabriel Villafane a exercé dans le service de Neurologie à raison d’une demi-journée par semaine, avec une vacation, jusqu’au 1er octobre 2017.
Un protocole d’essai thérapeutique sur l’utilisation de la nicotine à l’état pur comme médicament pour les maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson, a été engagé par le Pr Cesaro (jusqu’à son décès en 2013) et le Dr Villafane. Cette recherche clinique, promue par l’AP-HP avec l’autorisation des autorités compétentes (ANSM et CPP), s’est déroulée de 2009 à 2012 et a concerné 40 patients sur la période. Les résultats de cette étude clôturée permettent de conclure à l’inefficacité de l’administration transdermique de nicotine sur les symptômes moteurs de patients atteints de maladie de Parkinson.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[vu sur le net] Parkinson : des malades dénoncent l’abandon d’une thérapie efficace
Publié le 08 octobre 2017 à 11:55article trouvé sur le site de Paris Match
Corinne, atteinte de Parkinson, supporte sa maladie grâce à des patchs transdermiques de nicotine, un traitement expérimental et prometteur. Alors que la direction de l’AP-HP vient de démettre le seul médecin expert sur cette thérapie, des centaines de malades sont dans le désarroi.
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[nicotinothérapie] Message du Dr Villafane
Publié le 28 septembre 2017 à 23:13A mes Chers Patients
Sans vouloir, je me suis trouvé dans une question. Pourquoi ?? Et sans vouloir le besoin de réponses.L’imprévu d’un chemin ne me fait pas peur.
Une personne c’est un monde à découvrir. Une Maladie n’a rien à voir avec cette personne. Je ne pas besoin d’observer seulement.
Le destin d’une personne jamais à été écrit, comme beaucoup le disent. Nous décidons de notre destin .
Ma réponse c’est que rien n’est impossible .
Je réponds toujours à mes questions.J’aime les être que nous sommes mais seulement heureux .
Sinon je combats le mal…Si je vous ai apporté un peu du bien pour avoir des sourires et de bonheurs alors, vous m’avez donné plus que ça mardi dernier.
Voyez j’étais parmi les hommes plus heureux du monde grâce à vous et ça, c’est mon destin.
MERCI encore et encore
Gabriel Villafane
Message transmis par Renée Dufant et remis en forme par l’équipe du site
[vu sur le net] Créteil : les malades de Parkinson défendent le « docteur nicotine »
Publié le 27 septembre 2017 à 17:03article trouvé sur le site du Parisien
Gabriel Villafane était le seul de France à prescrire de la nicotine à ses patients pour les aider à réduire leurs traitements et à supporter la douleur. Consulté aussi par des étrangers, il est pourtant licencié du CHU Henri Mondor.
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[nicotinothérapie] pétition à signer d’urgence !
Publié le 22 septembre 2017 à 18:45Nous, patients, famille ou amis de patients, professionnels de santé, ou simples citoyens attachés au progrès de la Médecine, demandons qu’un nouveau regard soit porté sur l’état d’avancement de la nicotinothérapie appliquée aux maladies neurodégénératives (Parkinson, …). Sans prétendre parler en lieu et place d’une équipe médicale possédant toutes les compétence nécessaires pour juger des potentialités que recèle cette voie thérapeutique pour le type d’affection qui nous intéresse et que nous ne connaissons que trop bien, nous considérons être bien placés pour affirmer que la nicotinothérapie sous sa forme NEPT a montré les bienfaits qu’elle apporte, sous différents aspects, à une proportion significative de patients. Nous tenons à signaler que l’attrait que suscite son caractère innovant et prometteur est indéniable, comme l’attestent les travaux menés depuis plusieurs années en Allemagne et aux Etats-Unis.
Pour lire et signer la pétition, suivez ce lien …
[vu sur le net] France : Un scandale passé sous silence à l’Hôpital Mondor ? Des malades de Parkinson abandonnés à eux-mêmes depuis juin 2016
Publié le 20 septembre 2017 à 19:31article trouvé sur le site vapolitik
Des centaines de malades de Parkinson traités avec des patchs de nicotine à l’hôpital Mondor de Créteil sont dans l’incertitude sur l’avenir de leurs soins. La direction a décidé de limoger fin septembre le Dr Villafane, dernier expert de ce traitement en France, après avoir réduit ses consultations depuis juin 2016. L’AP-HP semble décidée à tuer cette thérapie.
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La nicotine transdermale – les essais en cours
Publié le 11 juillet 2017 à 10:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
A notre connaissance, il n’y a actuellement que deux essais cliniques qui évalueraient l’effet de la nicotine transdermale chez des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Suite aux résultats préliminaires encourageants de l’étude pilote effectuée à l’Hôpital Mondor, une étude de phase II à plus large échelle (40 patients) a débuté en 2009 et s’est conclue en 2013 (NICOPARK2, NCT00873392).
L’étude se proposait d’évaluer l’effet de la nicotine sur les symptômes moteurs de la maladie mesurés en « off » et en « on » grâce à l’échelle UPDRS (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale) chez des patients à un stade avancé de la maladie de Parkinson. L’étude s’est déroulée en simple aveugle avec des doses élevées de nicotine (90 mg, ou plus si toléré, pendant 28 semaines. Après 28 semaines, le traitement était diminué progressivement sur un intervalle de 6 semaines jusqu’à l’arrêt complet de l’administration de nicotine et suivi d’une période de 5 semaines sans traitement pour éliminer toute trace de nicotine dans l’organisme (période de wash-out). Les symptômes ont été mesurés avant, pendant et après la prise de nicotine et la présence de corrélation entre le traitement avec nicotine et les scores UPDRS devrait être déterminée. Cette étude est terminée et les résultats devraient être prochainement publiés.
Une étude clinique de phase II, multicentrique et multinationale impliquant des hôpitaux américains et allemands afin d’évaluer les effets neuroprotecteurs de la nicotine administrée par voie transdermale est actuellement en cours (NCT01560754). Cette étude est effectuée en double aveugle et contrôlée par placebo, c’est-à-dire que toutes les personnes enrôlées dans l’étude reçoivent des patchs contenant soit de la nicotine soit un traitement placebo, mais ni les patients ni les médecins ne connaissent le traitement reçu.
L’étude propose d’évaluer l’efficacité d’un traitement à la nicotine à long terme (7 – 28 mg/jour pendant 12 mois) sur la progression de la maladie, chez des patients à un stade très précoce de la maladie de Parkinson, à travers l’évolution des symptômes mesurés grâce à l’échelle UPDRS. Après 12 mois, le traitement sera diminué progressivement jusqu’à l’arrêt complet de l’administration de nicotine. Le changement du score UPDRS entre le début et la fin de l’étude permettra de déterminer l’effet du traitement chronique avec la nicotine sur la progression de la maladie.
L’étude a permis le recrutement de 160 patients à un stade précoce de la maladie de Parkinson, diagnostiqués depuis moins de 18 mois, et pour lesquels aucun traitement dopaminergique n’avait débuté ou n’était envisagé dans les 12 mois suivant le recrutement. Le traitement avec un inhibiteur des MAO‑B (sélégiline 10mg ou rasagiline 1mg) était autorisé. Cette étude est terminée et les résultats sont en cours d’analyse.
Conclusions :
Les études précliniques et certaines études cliniques suggèrent que la nicotine pourrait avoir un effet bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les conditions d’administration de la nicotine (voie, doses et durée du traitement) doivent toutefois encore être définies plus précisément.
Comme pour tout médicament, une évaluation attentive des effets secondaires possibles, tels qu’un changement important de la pression artérielle, des nausées et des maux de tête, surtout pour des doses élevées de nicotine, est à effectuer.
Le problème de la tolérance à la nicotine et donc de l’efficacité du traitement à plus long terme reste aussi à définir. Dans l’état actuel des données, les effets de la nicotine transdermale dans le traitement de la maladie de Parkinson chez l’homme semblent encourageants mais ne sont pas encore clairement démontrés. Les résultats et les conclusions des essais conclus récemment sont attendus par la communauté scientifique et apporteront des informations supplémentaires quant à l’efficacité du traitement.
Article lu sur le site de France Parkinson
http://www.franceparkinson.fr/la-recherche/pistes-de-recherche/nicotinotherapie/
Transmis par Dominique Bonne
Situation des patients parkinsoniens sous traitement par nicotinothérapie
Publié le 06 juillet 2017 à 08:28A la demande de l’association A2N représentée par le Dr Davin, une réunion a été organisée le 30 juin dernier avec le Pr Benoït VALLET, Directeur Général de la Santé, afin de clarifier la situation des patients parkinsoniens sous traitement par nicotinothérapie et leur prise en charge.
Ci-après, le compte-rendu de cette réunion qui était un pas vers une solution à une « rupture de soins ».
Cliquez sur l’image pour lire le document dans son intégralité (format .pdf)
Création (par l’association A2N) d’un groupe Facebook fermé qui s appelle : Parkinson nicotine
Publié le 22 juin 2017 à 11:24à la demande de l’association A2N, nous vous annonçons la création (par l’association A2N) d’un groupe Facebook fermé qui s’appelle : Parkinson nicotine
Il s’adresse aux patients sous nicotine ou leurs aidants ou un membre de leur famille qui a accès à Facebook (enfants, par exemple) le but est de fédérer les patients . Ils ne s’agit pas de donner des informations médicales mais pouvoir donner aux personnes sous nicotine et ceux ayant déjà rencontré le Dr Villafane de faire le bilan et de donner des informations sur l évolution des soins qui les concernent et sur la situation au CHU Henri-Mondor à Créteil.
réunion d’information sur la NEPT, organisée par les Asso ADPM (56) et A2N
Publié le 03 septembre 2016 à 12:20Menace sur la Nicotinothérapie
Publié le 22 juillet 2016 à 11:13Peut être étiez-vous à Plestin les Grèves au mois d’octobre dernier pour entendre le Dr. Villafane nous présenter ses travaux sur les traitements de la Maladie de Parkinson à partir de la Nicotine ? … Une des rares piste de recherche qui nourrit l’espoir, sinon de faire reculer la maladie, tout au moins d’en freiner l’évolution. Alors que déjà quelques 1300 patients ont opté pour cette thérapie, des décisions sont actuellement en cours à l’hôpital Henri Mondor, qui visent à l’abandon de ces travaux (voir courrier joint adressé à la direction de l’hôpital).
Si nous n’avons pas compétence pour en juger la pertinence, la manière dont elles sont prises est inacceptable. C’est pourquoi pour envisager des actions de soutien à venir, nous appelons les patients directement concernés par la nicotinothérapie à se faire connaître près de l’Association A2N dont voici les coordonnées :
- Jeanne (75) 01 45 33 29 73
- Michel (30) 04 66 33 06 42 / 02 31 92 24 37
- Auguste (35) 06 83 71 30 12 ou 02 99 62 38 17
e_mail : a2n@neuronicotine.eu
adresse postale :
A2N — neurothérapie et Nicotine
1, La Porte
35220 SAINT JEAN SUR VILAINE
22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des COTES d’ARMOR
Publié le 18 janvier 2016 à 15:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Semaine CECAP à Plestin les Grèves
Comme annoncé il y a un an, la semaine CECAP s’est déroulée du 4 au 10 octobre dans un cadre agréable, dominant la baie de Saint- Efflam, Le Manoir de Kerallic dans des conditions très satisfaisantes, qu’il s’agisse de l’accueil, de l’hébergement, des repas, des divertissements proposés, des salles de conférence, de l’organisation et de la programmation du séjour. Si quelques oublis ou malentendus ont pu se glisser ici ou là, il y a été remédié dans la bonne compréhension.
Selon les jours, nous étions entre 70 et 100 participants, 140 aux Conférences. C’est donc une réussite. Comme à l’accoutumé, la semaine alliait travaux et loisirs.
Semaine récréative
Lundi matin la semaine a commencé doucement par une heure de découverte du Qi gong les pieds ancrés au sol, la tête dans les nuages. L’après-midi l’autocar nous attendait pour une visite à la station de la LPO pour contempler le panorama des espèces d’oiseaux marins dont les impressionnants, par leur taille et le nombre, « fou de bassan ». Nous nous sommes rendus ensuite à Ploumanach, nouveau village préféré des français, pour un rapide aperçu du chaos de granit rose.
Mardi le mauvais temps s’est installé, la sortie prévue s’est transformée en après-midi libre. Repos pour certains, la matinée « aidants » était assez éprouvante. Pour les autres, le covoiturage a permis une balade sur la corniche, visite des Thermes du Hogolo et pause-café à Locquirec entre deux averses. L’occasion de vérifier qu’en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour.
Vendredi grâce au Planétarium, nous avons pu percer la couche de nuages pour une invitation au rêve…. Après l’espace, un voyage dans le temps nous a fait revivre l’aventure des télécommunications spatiales. Qu’il est loin le 22 à Asnières… Même si on a déjà vu, c’est toujours le grand frisson que d’entendre sous le radome, la voix sidérale de Nana Mouskouri.
Nos soirées étaient bien occupées, prévues pour la détente, dans la bonne humeur et les éclats de rire… Diaporama documentaire sur la Région, histoires de la pêche façon Coluche, loto en faveur de la recherche, soirée dansante ainsi qu’une initiation aux danses bretonnes très appréciée, cinéma avec présentation d’un grand comique, pour clôturer une semaine de rires et de convivialité.
Semaine laborieuse
Le hasard avait placé la Journée Nationale des Aidants durant la semaine CECAP. C’est pourquoi ce mardi 6 octobre était une parenthèse consacrée à la délicate problématique des aidants.
Journée ponctuée d’un témoignage dans la presse locale sur le couple à trois (le trouple) « couple + Parkinson » où l’aidant doit trouver sa place.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ? Qu’est-ce qu’être aidant ? De l’Aimant à l’Aidant… pas si naturel ! Parlons en, quoi de plus naturel. Comment ne pas y avoir pensé ? Mais la priorité c’est l’Aidé. Aidants et Aidés sont indissociables …Autant de questions qui ressortaient des interventions programmées ce mardi matin, avec :
- Valérie Bossis psychologue à l’hôpital de jour Tréguier
- Morgan Rasle notre interlocuteur auprès du Clic de Paimpol
- Hubert Colombel psychomotricien spécialisé dans la MP
- Nathalie Lorinquer Sophrologue à Plestin les Grèves
Mercredi 7 octobre Comme à l’habitude, l’Assemblée Générale a été l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et d’évoquer les difficultés à vivre pour un mouvement comme le nôtre, souvent contrarié par la maladie. L’ordre du jour était copieux : modification du règlement intérieur, finances, cotisation, rapport d’activité des diverses associations départementales, renouvellement du bureau, …
Parmi les questions débattues. Comment être mieux connus ? Comment exercer notre présence près des concernés, près des pouvoirs ? La solution passe par la communication, créer l’évènement, le décloisonnement associatif, collectif, …
Jeudi 8 octobre matinée : le Dr Pasdeloup nous a présenté l’accueil de jour mis en place à Tréguier à l’intention des personnes atteintes par la MP. Accueil multidisciplinaire couvrant différents aspects de la MP : orthophonie, rééducation motrice, il permet de remédier au trop peu d’échange chez le spécialiste où les aspects périphériques manquent souvent d’être abordés.
S’en est suivi une explication du QI Gong par Gilles le Picard, sophrologue à Saint Quay Perros.
L’après midi
La SNCF étant en grève, l’incertitude a longtemps plané sur les interventions pourtant très attendues des deux neurologues invités et qui pour finir sont arrivés en temps voulu. Ouf ! Quel après-midi !
Après s’être attaché à expliquer le plus simplement possible une maladie compliquée, le Pr Derkinderen du CHU de Nantes a donné la parole à la salle. Les questions ont alors fusé en tous sens, échange à bâtons rompus sur des aspects variés de la maladie et ses traitements, qu’il est difficile de résumer.
Parmi les interventions, un témoignage aussi courageux qu’inattendu, celui de Jo Velly, ancien coureur cycliste, de l’époque des plus grands, (dont Jacques Anquetil, André Darrigade), et aujourd’hui atteint de la maladie. Pour la circonstance, il avait fait le voyage Crozon-Plestin.
Après quoi, le Dr Villafane est intervenu pour nous expliquer et faire le point sur ses recherches concernant la Nicotinothérapie, traitement de la MP par la nicotine. Son intervention étant accompagnée de deux témoignages. A condition de savoir attendre, les résultats sont là. Un exposé plein d’espoir.
Un après-midi chaleureux et pour beaucoup, trop court… Mais le train n’attend pas !
CONCLUSION
L’an prochain, prévoir matériel de mobilité (fauteuils roulants)
Une semaine bien remplie et qui n’aurait pas été sans cette équipe motivée d’aidantes et leurs aidés… Kenavo
Rédacteur : Yves Gicquel, vice-Président APCA
La nicotinothérapie présentée le 8 octobre 2015 à Plestin les Grèves par le Dr Villafane
Publié le 23 décembre 2015 à 14:44La nicotinothérapie présentée le 8 octobre 2015
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Une autre Alternative Thérapeutique pour la maladie de Parkinson Depuis plusieurs années, la Nicotine a été un motif de controverse dans le traitement des maladies neurologiques et psychiatriques. La maladie de Parkinson a été le principal protagoniste de cette controverse. Effectivement, des auteurs ont publié sur les effets négatifs et d’autres sur les effets bénéfiques de la Nicotine pour la maladie de Parkinson.
Depuis 1998, on a constaté qu’à hautes doses et pendant une longue période (plus de 8 mois de traitement) les effets de la nicotinothérapie par la voie transdermale ont montré une bonne tolérance et des effets bénéfiques sur le plan moteur, végétatif et au niveau des troubles de la mémoire chez les parkinsoniens. Récemment une étude a montré chez plusieurs patients la rémission de la globalité des symptômes principalement moteurs, les dystonies, les dyskinésies et les tremblements. Les effets indésirables de la nicotinothérapie sont facilement supportés par les patients grâce à la bonne tolérance de la molécule et à leur facile correction.
La Nicotine transdermale nous fait penser qu’elle peut devenir un médicament pour la maladie de Parkinson. En effet, elle présente différents avantages :
- traitement médical et donc non chirurgical (non. invasif);
- mode d’administration simple (patchs);
- accès rapide au noyau nigrostriatal en traversant la barrière hémato-encéphalique sans contrainte ;
- libération rapide et prolongée dans le taux sanguin en garantissant une bonne imprégnation dans les noyaux gris centraux et par conséquent une stimulation de la dopamine et une neurotransmission semblent être assurées au niveau des récepteurs dopaminergiques pour la maladie de Parkinson et une stimulation de l’acétylcholine pour la maladie d’Alzheimer et autres démences (entre autres : démence à Corps de Loewy, ou Parkinson démence) par le récepteur de l’acétylcholine par le biais de récepteurs nicotiniques.
Il faut distinguer clairement les effets dangereux de la cigarette dus à des produits comme les monoxydes de carbone, les goudrons et beaucoup d’autres substances nocives mélangés à la nicotine, ET LA NICOTINE A L’ÉTAT PUR, laquelle n’est pas dangereuse. Même le fait qu’elle entraîne une dépendance est aujourd’hui remis en question. Dans l’intérêt des patients atteints de la maladie de Parkinson, Alzheimer et autres maladies neurodégénératives, il est donc impératif que l’information soit transmise le plus clairement et le plus rapidement possible par les médecins, infirmières, groupes hospitaliers, personnels soignants, laboratoires pharmaceutiques et médias.
Actuellement l’opinion publique a bien compris l’importance d’arrêter de fumer mais elle ne sait pas que la nicotinothérapie transdermale à l’état pur n’a rien à voir avec la cigarette et ses composants, ni avec les maladies liées directement au tabagisme. En effet la nicotine à l´état pur est un alcaloïde ressemblant à d’autres médicaments qui sont donnés depuis longtemps dans les décompensations cardiaques par exemple, et d’autres types de maladies. Effectivement le principe actif de la nicotine est obtenu à partir de la feuille du tabac (comme certains médicaments sont obtenus à partir des végétaux, par exemple la dioxine, la morphine, la caféine, et autres).
Mode d’action de la nicotine et de ses dérivés :
La nicotine est un neuromodulateur des neurones du système nerveux central. Un neurotransmetteur qui intervient au niveau de la synapse neuronale, des récepteurs de la dopamine dans le cas de la maladie de Parkinson et de l’acétylcholine dans le cas de la maladie d’Alzheimer.
Elle agit comme un agoniste dopaminergique indirect en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques et en ouvrant les canaux des neurones permettant ainsi une meilleure transmission dopaminergique entre neurones du système nigrostriatal. Un facteur neurotrophique est sécrété à partir de l’administration de la nicotine, donc la neuroprotection semble être assurée. De là, les observations cliniques et d’imagerie (DAT-Scan) montrent que la maladie a un ralentissement voire un arrêt de son évolution à partir de cette administration.
La nicotine est un antistress oxydatif très puissant c’est-à-dire un antivieillissement cellulaire. Après l’étude pilote réalisée auprès des patients parkinsoniens sous nicotinothérapie transdermale à hautes doses et à long terme, et avec la participation des angiologues, cardiologues, pharmacologues, on a observé sous laser que les capillaires des vaisseaux des petites et moyennes artères ont une vasodilatation très importante, ce qui implique une meilleure irrigation de tous les tissus du corps comme par exemple la peau, et bien entendu une amélioration de la microcirculation au niveau des artères cérébrales et des autres organes qui dépendent des petites artères. On a constaté une diminution de la tension artérielle maximale à partir de la prise de nicotine transdermale à doses moyennement hautes. Ce qui signifie que pour les patients parkinsoniens qui souffrent d’hypertension, l’indication de nicotinothérapie est la plus adéquate. Pour les patients parkinsoniens qui souffrent d’hypotension orthostatique, il faut ajouter à la nicotinothérapie des hypertenseurs qui vont équilibrer la tension artérielle.
En décembre 2004, nous avons présenté les effets de la nicotine à long terme. Au-delà de 6 ans, les malades continuent à avoir une amélioration globale des symptômes surtout les dystonies, dyskinésies, akinésies, raideurs et plus tardivement les tremblements, avec une réduction de 70 à 90 % du traitement antiparkinsonien dopaminergique.
La nicotinothérapie et ses dérivés métaboliques, la cotinine, méritent d’être reconnus comme un médicament pour la maladie de Parkinson, Alzheimer et autres maladies neurodégénératives. Hypothétiquement, avec un raisonnement neuropharmacologique du mode d’action de la nicotinothérapie transdermale, on peut imaginer dans l’avenir de traiter d’autres types de maladies neurologiques comme l’épilepsie, les épilepsies secondaires à des traumatismes crâniens, post-AVC et autres par exemple. D’autres types de maladies que l’on peut envisager traiter, toujours hypothétiquement avec le même principe et la même expectative : la SLA (sclérose latérale amyotrophique), la maladie de Charcot Marie Tooth, la maladie de Huntington et la SEP (sclérose en plaques).
Sur le plan économique il semblerait être également très intéressant de réfléchir sur le moindre coût pour la sécurité sociale que représenterait ce type de thérapie clinique non invasive.
Docteur Gabriel Villafane, Hôpital Henri Mondor-Créteil, Hôpital Rothschild-Paris
Transmis par Dominique BONNE Président GP29
[vu sur le net] Parkinson. Des raisons d’espérer
Publié le 12 octobre 2015 à 09:02article trouvé sur le site du Télégramme
Cette semaine, l’association des Parkinsoniens des Côtes-d’Armor réunissait ses adhérents pendant une période de vacances au manoir de Kerallic. Un temps de loisirs fait de jeux et de tourisme mais aussi de conférences d’information sur la maladie, livrées par des psychologues, psychomotriciens et sophrologues spécialisés dans le suivi et la recherche. Vendredi, le professeur Derkinderen, du CHU de Nantes, a ainsi présenté les actualités sur la maladie, suivi de son collègue, le docteur Villafane, de l’Institut Henri-Mondor, évoquant la nicotinothérapie, tout cela en des termes simples, dans une louable démarche pédagogique.
Pour lire l’article dans son intégralité, suivez ce lien…
À noter : la création d’une association des bénéficiaires de la NEPT : L’association « Neurothérapie et Nicotine »
Publié le 27 mars 2015 à 08:39Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
Nous sommes plusieurs parkinsoniens à bénéficier de cette thérapie et en sommes satisfaits. Aussi nous sommes désireux de la faire connaître et reconnaître.
La mise en place de la NEPT
Ce traitement a été initié par le Professeur Pierre Césaro (décédé le 31 Décembre 2013) et le Docteur Gabriel Villafane à l’hôpital Henri Mondor de Créteil pour la maladie de Parkinson essentiellement.
Un brevet a été déposé par l’AP-HP (assistance publique hôpitaux de Paris) en l’an 2000 ; A ce jour celle-ci en est toujours propriétaire. Ce brevet porte sur le traitement par nicotine de plusieurs maladies neurologiques.
Des essais, principalement sur la maladie de Parkinson, ont été réalisés et les neurologues ont pu élaborer un premier protocole pour ce médicament. Deux études cliniques ont été menées à leur terme :
- La première étude (Nicopark 1) réalisée début des années 2000, a fait l’objet d’une publication dans « Nuclear medicine communications » en 2009 et est tout à fait positive.
- La seconde (Nicopark 2), effectuée principalement en 2011 et incluant 40 patients, fera l’objet d’une publication au cours de l’année 2015. Elle apparaît, d’après les premiers résultats recueillis, positive également.
- Une troisième étude, menée à grande échelle, ayant notamment pour but de déterminer la dose optimale de nicotine recommandée devrait être mis en place prochainement (???).
Notons que les résultats d’une autre étude, totalement indépendante de celles mentionnées ci-dessus, réalisée à l’étranger, USA/Allemagne, devraient être publiés également au cours de l’année 2015.
Par ailleurs, l’AP-HP a donné à quelques neurologues, Pr Césaro, Dr Villafane, une autorisation de prodiguer le traitement à titre compassionnel. C’est à ce titre que nous avons pu en bénéficier.
Nous avons remarqué que les essais cliniques de l’hôpital Henri Mondor, n’ont pu se succéder dans l’intervalle de temps souhaité et habituellement pratiqué pour ce genre de découverte. En conséquence, la demande d’AMM (autorisation de mise sur le marché) par l’AP-HP n’a toujours pas encore été faite.
Il semble de plus en plus évident qu’il existe un freinage organisé quant à la reconnaissance de ce médicament. Pour preuve les réponses ironiques ou totalement hostiles, usant d’arguments fallacieux, apportées aux questions de leurs patients par la quasi-totalité des neurologues.
Bien que ce front du refus commence à se lézarder, au final ce sont nous les malades, bénéficiaires potentiels des découvertes du Dr Villafane, qui pâtissons de cette opposition farouche.
Nous analysons l’origine de ces freins comme suit :
- freins économiques : La nicotine étant bon marché, les laboratoires ne se montrent pas très intéressés par un médicament qui ne rapporterait pas grand-chose et qui de plus risquerait d’entraîner une diminution de la demande en L‑dopa (Sinemet®, Modopar®, Stalevo®) qui eux, sont lucratifs.
- freins psychologiques : La nicotine n’a pas bonne presse et ce, à tort. En effet, dans la lutte contre le tabagisme une confusion s’est opérée entre tabac et nicotine : oui, le tabac est toxique surtout à causes des goudrons mais aussi des nombreuses substances toxiques qu’il contient (plus celles qui sont ajoutées), non la nicotine ne l’est pas et l’accoutumance qu’on lui attribue est bien exagérée (celle-ci est avant tout psychologique dans l’acte de fumer).
- Freins humains : Des techniques plus prestigieuses car plus sophistiquées (et donc coûteuses) accaparent davantage l’attention comme la SCP (stimulation cérébrale profonde) qui pourtant souffre de quelques « ratés » (par exemple il n’est pas rare que certains opérés aient totalement perdu l’usage de la parole) ou la pompe Apokinon® qui a fait grand bruit récemment.
Nous, souffrant de la maladie de Parkinson, et côtoyant d’autres malades parfois gravement atteints, connaissons les souffrances que cette maladie entraîne : douleurs dans notre corps qui ne répond plus correctement, souffrances dans son mental de ne plus pouvoir réaliser ce qu’on a envie, dépendance aux autres et aux institutions, sommes affligés de constater que la majorité des patients, qui pourraient être soulagés efficacement, et cela depuis plusieurs années, ne le sont pas faute d’être informés d’avoir et d’en avoir les moyens.
Aussi nous avons créé cette association pour réunir le plus grand nombre possible des personnes qui ne tolèrent pas cette situation, afin de :
- faire connaître et reconnaître la NEPT, et donner la possibilité à tous d’en bénéficier,
- devenir un interlocuteur reconnu et incontournable auprès des autorités publiques : AP-HP, ANSM (agence nationale pour la sécurité des médicaments) et Ministère de la santé.
- déposer une demande de RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) auprès de l’ANSM — ce qui nécessite préalablement de recevoir l’agrément du ministère).
A2N Neurothérapie et Nicotine
1, La Porte 35220 Saint Jean sur Vilaine
pknico@yahoo.fr
tél. 09 80 79 64 62
Pour le Comité d’Animation
Raymond Lescouarnec
La nicotinothérapie par nicotine à l’état pur transdermique (NEPT) pour la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégénératives et de la neurotransmission (démences). Observations cliniques après 14 ans
Publié le 26 mars 2015 à 09:53Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
Dr Gabriel VILLAFANE — Neurologue
Hôpital Henri Mondor Créteil — Hôpital Lionel Vidart Créteil
En 1998, le rapport entre le syndrome parkinsonien (seul ou induit par des neuroleptiques) et la nicotine est évident.De là, l’idée de donner pour la première fois de la Nicotine à l’État Pur aux parkinsoniens sous forme de dispositif Transdermique (NEPT).
A ce moment-là, on ignore que la NEPT a la propriété de se fixer sur des récepteurs nicotiniques et des récepteurs dopaminergiques (augmentation de la dopamine) entraînant ainsi l’amélioration des symptômes dans la maladie de Parkinson.
Ensuite des travaux montrent que la NEPT agit aussi sur la capacité de multiplier les récepteurs nicotiniques comme certains autres médicaments.En conséquence, le bénéfice est accru pour les neurones dopaminergiques chez le patient parkinsonien.
La nicotine rappel C10H14N2
La nicotine est un alcaloïde extrait du tabac.C’est une amine tertiaire composée d’un cycle pyrimidique et d’un cycle pyrolidinique.Elle a un poids moléculaire de 162 Da.Elle est volatile et incolore.Elle est liposoluble (facilitant son absorption) et hydro-miscible.Elle est présente sous forme ionisée en milieu acide et non ionisée en milieu alcalin.Une cigarette contient environ 0,5 à 1 mg de nicotine.
Différence capitale entre la nicotine du tabac et la nicotine des dispositifs transdermiques
Il s’agit de la même molécule de base NEPT, mais c’est son mode de pénétration dans le corps qui diffère.
Action positive, rapide mais éphémère avec le tabac fumé (cigarette, pipe…).La nicotine entre très rapidement par le système bronchiale pulmonaire puis rejoint le système vasculaire pulmonaire et une fois dans le flux sanguin, arrive au cerveau en quelques secondes et imprègne les récepteurs dopaminergiques et les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine.
Action positive, plus lente, durable (24 heures) avec les dispositifs transdermiques.
Elle se diffuse très lentement par la voie veineuse en passant par la peau dans des zones où il y a suffisamment de graisse sous-cutanée.Elle gagne ensuite le flux sanguin, puis le cerveau.
L’unique différence, qui est capitale, est que les dispositifs transdermiques permettent d’absorber seulement de la nicotine, alors que la fumée du tabac contient également 4000 substances toxiques et induisant la dépendance, et des maladies mortelles, accidents vasculaires, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde et tous types de cancers en commençant bien entendu par les cancers des voies respiratoires.
Mode d’action de la nicotine à l’état pur transdermique (NEPT)
Les mécanismes d’action de la NEPT sont les mêmes pour les maladies neurologiques et neurodégénératives centrales et périphériques.
- sous-unité alpha 4 et beta 2 maladie Parkinson
- Sous-unité alpha 7 maladie Alzheimer
Les sous types de récepteurs alpha 4, béta 2 et alpha 7 ont une action cholinergique.
A noter qu’alpha 7 a une action plus importante également sur la fonction de l’acétylcholine (site de liaison de l’acétylcholine).
Récemment découvert, Alpha 6 a une action cholinergique très modérée voire anti cholinergique qui nous amène à penser qu’il agit sur la neuromodulation au niveau de la synapse des neurones.
Principales interactions entre l’acétylcholine, la dopamine et les autres transmetteurs
Rôle cholinergique de la NEPT
1/ La neurotransmission
La nicotine à l’état pur est un neurotransmetteur qui intervient au niveau de la synapse neuronale, des récepteurs de la dopamine dans le cas de la Maladie de Parkinson et des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine dans le cas de la Maladie d’Alzheimer.
Dans la MP, la nicotine transdermique se fixe sur le récepteur de la dopamine en se multipliant et en donnant une action pré et post synaptique beaucoup plus forte et adaptée au niveau de la neurotransmission de la dopamine et des autres médiateurs comme par exemple la sérotonine.
La muscarine a une action juste pré synaptique.
Concernant les démences, notamment celles associées à la MP, la NEPT intervient au niveau de la neurotransmission en favorisant la libération des glutamates dans le système glutaminergique et par la suite, l’amélioration de la neurotransmission pré et post synaptique du glutamate en agissant sur les récepteurs NMDA (N‑Méthyl-D-Aspartate)
2/ La neuromodulation
La nicotine est un neuromodulateur des neurones du système nerveux central.
Dans la MP, elle met en route les récepteurs de la dopamine.Donc l’action neuromodulatrice de la nicotine permet aux autres catécholamines de retrouver leurs fonctions normales, leurs places anatomiques et physiologiques et ce, en quantité suffisante.
Une neuromodulation s’installe c’est-à-dire qu’il y a restockage au niveau du système nigrostriatale des autres neurotransmetteurs et par conséquent, on observe un fonctionnement de ce système proche de la normale au fur et à mesure du traitement au long cours.
La NEPT agit sur les canaux ioniques comme neuromodulateur surtout sur celui du sodium et du potassium, notamment dans l’épilepsie provoquant ainsi leur ouverture modérée.Le système glutaminergique n’a pas d’action extrême, ni excitation, ni inhibition (épilepsie).
3/ La neuroprotection
La neuroprotection est déjà confirmée chez l’animal et bientôt chez l’être humain.Il y a ralentissement de l’évolution morbide de la MP et hypothétiquement (logique pharmacologique réelle) des autres maladies neurodégénératives qui touchent à la neurotransmission centrale et périphérique (Sclérose en Plaques, Sclérose Latérale Amyotrophique, maladie de Charcot-Marie-Tooth, maladie de Huntington, certaines myasthénies et autres maladies qui touchent la plaque neuromusculaire au niveau de la jonction neuromusculaire où se situent de nombreux récepteurs de la nicotine.
Les observations cliniques et d’imagerie (DAT-Scan) montrent que la maladie a un ralentissement significatif de son évolution à partir du traitement par la NEPT.Ci-après, images du cerveau avant et après traitement sous NEPT
G1 avant, G2 12 mois après début du traitement
Résultat Dat SCAN
G1 : hypofixation du traceur, franche et bilatérale au niveau des putamens ; modérée pour le noyau caudé droit témoignant d’une perte dopaminergique.
G2 : Par rapport à G1, apparition d’un petit foyer fixant le transporteur de la dopamine en dessous de la face postéro-latérale du noyau caudé droit, dans la région du putamen.Les noyaux caudés paraissent d’aspect moins asymétrique.
R1 avant R2 6 mois après le début du traitement.
Résultat Dat SCAN
R1 : franche hypofixation striatale gauche, hypofixation du putamen droit.Nette asymétrie des noyaux caudés.Cet aspect témoigne d’une perte dopaminergique importante surtout à gauche.
R2 : par rapport à R1, légère augmentation de la fixation au niveau des noyaux caudés qui paraissent d’aspect moins irrégulier et moins asymétrique.
Ce sont des arguments très forts pour confirmer l’hypothèse de l’action neuroprotectrice de la NEPT, à savoir le ralentissement des symptômes, voire l’arrêt de l’évolution de la maladie et par conséquent la diminution du traitement antiparkinsonien (surtout la L Dopa thérapie journalière).
4/ Sécrétion de facteurs neurotrophiques
Des facteurs neurotrophiques sont secrétés à partir de l’administration de la nicotine à l’état pur, améliorant la neuroprotection
- GDNF (glial cell derived neurotrophic factor) dans la Maladie de Parkinson
- BDNF (brain-derived neurotrophic factor)
- CNTF (ciliary neurotrophic factor), la NT‑3 (neurotrophin‑3)
5/ Action tri canaliculaire
La nicotine agit sur les canaux ioniques par le biais de l’action tri canaliculaire.La NEPT agit comme un agoniste dopaminergique indirect en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques et en ouvrant les canaux calciques des neurones permettant ainsi une meilleure transmission dopaminergique dans la MP, et de l’acétylcholine dans la MA et en ouvrant les canaux du sodium et du potassium dans l’épilepsie.
Les effets
Dans 90 à 95% des cas, la NEPT est administrée à haute dose et de façon chronique.Dans 5 à 10% des cas, il faut également l’administrer de façon chronique mais à des doses moins importantes.Il s’agit
- des patients qui ont une diminution des récepteurs nicotiniques centraux et périphériques
- des patients qui présentent une intolérance à la nicotine comme à d’autres types de médicaments en général
- des patients peu réceptifs à la L‑Dopa.
La nicotinothérapie a une action positive pour la majorité des patients parkinsoniens
- qui présentent la forme Akineto-Rigide
- qui ont des dystonies et des dyskinésies très importantes Score Obeso III à IV
- qui ont des tremblements purs de repos classés I et II dans l’échelle UPDRS III (moteur).
Il n’est pas exclu de trouver des sujets parkinsoniens plus ou moins réactifs à la molécule de nicotine comme à d’autres médicaments.Même si l’on n’obtient pas d’amélioration pour ces cas, il est positif de donner des petites doses adaptées au sujet pour avoir au moins la sécrétion d’un facteur neurotrophique GDNF (glial cell derived neurotrophic factor) afin que la maladie puisse ralentir son évolution.Ainsi, même avec de faibles doses de nicotine, une action neuroprotectrice peut être assurée.
On a constaté une diminution de la tension artérielle maximale sous NEPT à doses moyennement hautes.Pour les patients parkinsoniens en sous tension orthostatique, il faut ajouter à la nicotinothérapie des hypertenseurs qui vont équilibrer la tension.
Après l’étude pilote réalisée auprès des parkinsoniens sous NEPT à hautes doses et à long terme, et avec la participation des angiologues, cardiologues, pharmacologues, on a observé sous laser que les capillaires des vaisseaux des petites et moyennes artères ont une vasodilatation très importante, ce qui implique une meilleure irrigation de tous les tissus du corps (comme la peau), et une amélioration de la microcirculation au niveau des artères cérébrales et des autres organes qui dépendent des petites artères.
Jusqu’à ce jour, on n’a pas constaté d’aggravation de la MP chez les patients sous nicotinothérapie, ni cliniquement, ni à l’imagerie.On peut imaginer, aujourd’hui qu’il en va de même pour les autres maladies neurodégénératives dont celles d’Alzheimer, PSP, démence à corps de Lewy,…
Au bout de 4 à 8 mois de traitement
- on peut diminuer les traitements antiparkinsoniens, de 50% en ce qui concerne la dopamine (L‑Dopa)
- on peut diminuer ou continuer les Agonistes Dopaminergiques selon le cas puisqu’ils ont un effet synergique avec la nicotine pour la majorité des cas.
Grâce au Pet-Scan F 18, puis au Dat-Scan I 123, on a constaté
- une diminution physiologique des récepteurs nicotiniques chez des sujets sains, âgés de 65 à 95 ans qui va éventuellement entraîner de façon indirecte un syndrome parkinsonien physiologique nommé syndrome parkinsonien sénile
- chez les sujets atteints la diminution pathologique des récepteurs nicotiniques est très importante bien avant le diagnostic de la maladie.
Si on parvient, grâce à l’imagerie à bien préciser le nombre de récepteurs dopaminergiques pour la MP, et des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine pour la MA, non fonctionnels ou dégénérés, on pourra
- A — situer la date exacte du début de la maladie pour un Parkinson déclaré.On peut envisager de mieux adapter la dose exacte et le temps du traitement nicotinique.
- B — prévoir le moment de la déclaration de la maladie pour les patients jeunes et asymptomatiques potentiellement suspects de déclarer une MP ou une autre maladie neurodégénérative.
La NEPT pourrait avoir un rôle préventif et être utilisée chez les sujets sains, ainsi que chez les sujets qui ont une prédisposition familiale à développer une MP ou autres maladies neurodégénératives, en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques, et ainsi repousser les symptômes et retarder l’apparition de la maladie.
Observations
Les symptômes améliorés par la nicotinothérapie observés dans Nicopark 1 chez 6 patients en 2007 (Europe of neurology) sont par ordre chronologique Dystonie, dyskinésie, hypokinésie, akinésie, rigidité
- mémoire pour la forme Parkinson-Démence Plus tardivement
- tremblements de repos pur – modéré (I‑II score UPDRS moteur)
- symptômes neurovégétatifs (hypotension orthostatique, constipation, salivation…)
La tolérance à la NEPT est acquise dans la majorité des cas.Dans la minorité des cas les symptômes possibles (anxiété, hypersexualité, nausées à doses hautes, rares vomissements, tension artérielle surtout systolique, hypotension Orthostatique) sont facilement corrigeables.
Conclusion
Par conséquent, en appliquant la NEPT de façon précoce à titre préventif ou thérapeutique, on pourrait retarder au maximum l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson, ou arrêter leur évolution.Hypothétiquement on peut imaginer dans une logique purement scientifique et pas encore démontrée que dans un futur proche les chercheurs pourront développer des protocoles pour les autres maladies neurodégénératives, notamment, la Paralysie Supranucléaire Progressive (PSP), la démence à Corps de Lewy, l’Atrophie Cortico-Basale, la Sclérose en Plaques, la Sclérose Latérale Amyotrophique, et autres types de démences comme Parkinson Démence, maladie d’Alzheimer.
Une prise en charge anticipée de la maladie de Parkinson aurait pour conséquences
- une diminution du nombre des malades dépendants (non autonomes dans les gestes de la vie quotidienne) selon la date d’apparition des symptômes
- une diminution des traitements dispensés (invasifs et médicamenteux classiques)
- une diminution du coût financier pour la Sécurité Sociale (souci actuel compte tenu l’allongement de l’espérance de vie qui entraîne l’augmentation globale de la population saine, et bien évidemment des sujets malades qui génèrent des dépenses de santé au long cours.
Gabriel Villafane
Mise en forme jean Graveleau
Bibliographie
[1]Villafane G, Cesaro P et al.: Chronic high dose transdermal nicotine in Parkinson disease : an open trial. European Journal of Neurology 2007 ; 14(12):1316 – 6
[2]Itti E, Villafane G, Malek Z, et al.: Dopamine transporter imaging under high-dose transdermal nicotine therapy in Parkinson’s disease : an observational study.Nucl Med Commun2009 ; 30:513 – 8.
[3]Daniel SE, Lees AJ transdermal nicotine therapy in Parkinson’s disease : an observational study. Nuclear Parkinson’s disease Society Brain Bank, London : overview and research J.Neural Transm Suppl 1993 ; 39:165 – 172
[4]Fahn S, Elton RL, UPDRS Program Members.Unified Parkinson’s disease rating scale.In : Fahn S, Marsden CD, Goldstein M, Calne DB, editors.Recent developments in Parkinson’s disease, Vol.2.Florham Park, NJ : Macmillan healthcare information ; 1987.p 153 – 163.293 – 304
[5]Hoehn MM, Yahr MD.Parkinsonism : onset, progression and mortality.Neurology 1967 ; 17:427 – 442 : 18th International Congress of Parkinson’s disease and Movement Disorder’s Stockholm — 8 – 12 June 2014
Éditorial
Publié le 24 mars 2015 à 10:45Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
La nicotinothérapie ou le traitement du Parkinson par patch transdermique (NEPT) :
Nous avons voulu interpeller largement la population des malades et de leurs accompagnants pour servir de caisse de résonance vis-à-vis des Pouvoirs Publics à propos de la NEPT (Nicotine à l’Etat Pur Transdermique). C’est l’objet du dossier très important que nous lui consacrons suivi lui-même par une déclaration et les coordonnées d’une toute nouvelle association qui revendique le droit à bénéficier de cette technique qui commence à faire ses preuves tout en étant négligée (voir dénigrée !) par les principaux responsables et les médecins chargés de conseiller les Pouvoirs Publics.
Il y a là une aberration qui n’a (on pourrait le penser !) comme seul but, celui de maintenir le patient en état de dépendance médicamenteuse pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques et des équipes chirurgicales qui prônent de plus en plus la neurostimulation profonde. En effet, il est absolument insupportable que les Pouvoirs Publics, interpellés à plusieurs reprises et par des gens très différents, ne proposent pas de réponse adaptée à cette situation !
Il y a maintenant plus de dix ans que cette expérience est conduite avec des résultats tout à fait pertinents : des améliorations très sensibles du malade et des diminutions très importantes de la prise médicamenteuse.
Nous ne demandons qu’une chose : qu’un groupe d’experts indépendants et objectifs se réunisse et émette un avis permettant de déterminer si oui ou non il y a lieu de poursuivre l’expérience et, ainsi, répondre à l’attente angoissée des utilisateurs à la merci d’une décision brutale d’interruption du processus sans explication ou pour cause de départ ou d’incapacité du docteur Villafane. En effet, cette technique repose presque uniquement sur les épaules de ce praticien exerçant à H. Mondor.
Une réponse du Ministère (dans un sens ou dans un autre), permettrait de poser clairement la question de la véracité et de l’efficacité, sans risque important, de cette thérapie nouvelle. Elle éviterait, ainsi, de conforter un espoir qui s’avérerait vain ou, au contraire, ouvrirait une piste nouvelle de traitement de la maladie.
Des techniques nouvelles voient le jour dans les laboratoires ouverts aux intéressés.
Ainsi, à Nantes les chercheurs de l’INSERM ont ouverts leur porte à des personnes malades et à leurs accompagnants confirmant ainsi leur volonté de partenariat et d’échange. Des découvertes fortuites : c’est en faisant d’autres recherches que des chercheurs découvrir qu’un virus (le Bornavirus) pouvait aider à lutte contre les maladies neurodégénératives.
Un nouveau médicament attend son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) : il se promet de très sérieusement améliorer la vie des malades souffrant de la maladie de parkinson à un stade avancé… Nous ne sommes pas naïfs mais tout progrès mérite d’être signalé quitte à dénoncer ensuite les excès de langage à propos de leurs qualités.
Le stylo à Apokinon :
Je vous parlerai prochainement de ce « miraculeux » objet ! En effet, une simple piqûre dans l’abdomen permet de stopper presque immédiatement les effets particulièrement pénibles des fins de dose médicamenteuse (tremblements incoercibles, lenteur et blocage des déplacements… Mais attention aux abus (comme l’alcool !), il est facile de devenir « accro » à sa piqûre.
Le Printemps est de retour avec ses giboulées mais aussi ses températures plus clémentes
Fêtons-le avec les carnavals de toute la planète et soyons heureux !
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