[vu sur le net] PARKINSON : Troubles du mouvement et de la cognition, même interrupteur cérébral
Publié le 25 avril 2016 à 20:00article trouvé sur le site santé log
L’arrêt impromptu d’un mouvement en cours et le tremblement sont des symptômes typiques de la maladie de Parkinson. L’oubli soudain d’une tâche cognitive en cours, en raison d’un événement inattendu, est une expérience courante, vécue par chacun d’entre nous. Ces deux processus, l’un pathologique et l’autre pas, procèdent du même mécanisme cérébral, suggère cette étude de l’University de Californie — San Diego : les chercheurs montrent ici que le système impliqué dans l’interruption ou l’arrêt d’un mouvement est le même que celui qui interrompt la cognition. Des données à paraître dans la revue Nature Communications qui peuvent éclairer les mécanismes en jeu dans les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson et de la même manière, dans les troubles de l’attention.
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[vu sur le net] Le chant améliore certains symptômes de la maladie de Parkinson
Publié le 22 avril 2016 à 06:16article trouvé sur le site de Top Santé
Une étude américaine montre que chanter dans une chorale améliorerait certains symptômes de la maladie de Parkinson qui ne sont pas ciblés par les traitements existants : les altérations de la voix et de la respiration.
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Informations sociales — Un nouveau site gouvernemental pour épauler les aidants
Publié le 08 avril 2016 à 09:03Un nouveau site gouvernemental pour épauler les aidants
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Comment trouver un hébergement pour quelques jours, une maison de retraite, un service à domicile ?
Plus de 4 millions de Français aident régulièrement un de leurs proches âgés, dans les tâches de la vie quotidienne, financière ou par un soutien moral. Ces aidants disposent désormais :
- D’un nouveau portail internet pour les épauler : pour-les-personnes-agees.gouv.fr.
- Une plate-forme téléphonique d’informations est également ouverte pour les personnes qui n’ont pas accès à internet ou qui souhaitent un contact direct : au 08 20 10 39 39 (0,15€ la minute) du Lundi au Vendredi de 09h00 à 18h00
Développé en partenariat avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), ce site ambitionne de répondre à chaque situation au travers de sept rubriques :
- Vivre à domicile
- Bénéficier d’Aides
- Vivre ailleurs temporairement
- Exercer ces droits
- Choisir un hébergement
- À qui s’adresser
- Aider un proche
Article d’Anne-Marie Le Gall du 18/06/15
modifié le 05/10/15
La liste des produits chimiques susceptibles de provoquer Parkinson
Publié le 01 avril 2016 à 13:12Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) rappelle dans un récent rapport que certains produits, notamment des pesticides sont dangereux pour le cerveau car à l’origine de certains cas de maladie de Parkinson.
Après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente. Outre les facteurs génétiques, cette pathologie peut également se développer en raison de facteurs environnementaux. Parmi eux, de nombreuses études ont démontré un lien entre la survenue de la maladie de Parkinson et une exposition aux pesticides, notamment chez les agriculteurs. Mais aucun produit précis n’a été jusqu’ici mis en cause.
Des pesticides concernés
Pour réactualiser les données sur ce sujet, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a analysé toutes les études écrites sur le sujet entre 1990 à 2015. Dans un document rendu public, elle affirme « que sur un total de 27 695 références possibles, 7 384 références individuelles ont été identifiées comme pertinentes pour évoquer une pathogenèse associée à la maladie de Parkinson ». Plusieurs impacts ont été recensés sur le cerveau comme la neurodégénérescence dopaminergique, un dysfonctionnement mitochondrial ou encore le stress oxydatif.
L’EFSA a identifié 16 produits chimiques associés très probablement à la survenue de la maladie. Les plus souvent cités sont : le MPTP, le 6‑OHDA, le Roténone, le Paraquat, le Manganèse et la Méthamphétamine. Le premier évoqué est une toxine dont la neurotoxicité entraîne l’inhibition d’une enzyme essentielle au cerveau et la formation de radicaux libres. Le deuxième est une neurotoxine utilisée par les chercheurs pour modéliser la maladie de Parkinson. Les deux suivants sont des pesticides et insecticides qui ont déjà fait polémique car capables de traverser les membranes biologiques.
En savoir plus : http://www.medisite.fr
Lu par Katerine Yvan
Le glutamate : un nouvel acteur dans la mécanique de l’addiction
Publié le 31 mars 2016 à 09:50Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
04.08.2015 – Communiqué de l’INSERM
©Inserm/Koulikoff, Frédérique/Fotolia
Des chercheurs viennent d’identifier chez la souris, puis de confirmer chez l’homme, un nouvel acteur régulant l’addiction. Le glutamate, un neurotransmetteur [1], contribue à réguler la libération de dopamine dans le noyau accumbens, l’une des structures cérébrales du système de récompense. Plus précisément, c’est un subtil équilibre avec un autre neurotransmetteur – l’acétylcholine – qui évite l’emballement du système et l’entrée dans l’addiction.
Cette découverte, qui augure de nouvelles perspectives thérapeutiques, a été réalisée par des neurobiologistes du laboratoire Neurosciences Paris-Seine (Institut de biologie Paris-Seine, CNRS/Inserm/UPMC) et de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (McGill University, Montréal, Canada), en association avec des spécialistes de génétique humaine à l’Institut Mondor de recherche biomédicale (Inserm/UPEC). Leurs travaux sont publiés le 4 août 2015 dans la revue Molecular Psychiatry.
Lors de la prise de drogues, la quantité de dopamine augmente dans les structures du cerveau formant le circuit de la récompense. L’intensité et la rapidité de la décharge de dopamine sont à la base du processus qui va conduire au développement de l’addiction. Les neurones cholinergiques du noyau accumbens, l’un des centres de la récompense, sont connus pour réguler cette libération de dopamine.
Alors que la plupart des neurones ne libèrent qu’un seul neurotransmetteur, l’équipe franco-canadienne de Salah El Mestikawy a montré en 2002 que ces neurones utilisant l’acétylcholine sont aussi capables d’utiliser le glutamate. Ces neurones, qui sont en quelque sorte bilingues, sont capables à la fois d’activer (via l’acétylcholine) et d’inhiber (via le glutamate) la sécrétion de dopamine.
Le circuit de la récompense occupe un rôle central dans la mise en place et le maintien d’une addiction. Trois systèmes de neurones (dopaminergiques, sérotoninergiques et noradrénergiques) interviennent pour réguler le circuit : le dysfonctionnement de l’un d’entre eux peut générer l’addiction.
Dans cette nouvelle étude, réalisée en grande partie par Diana Yae Sakae au cours de sa thèse dirigée par Salah El Mestikawy, les chercheurs montrent que lorsqu’ils bloquent chez les souris un gène essentiel à cette communication par le glutamate (appelé VGLUT3), les animaux deviennent plus vulnérables à la cocaïne. Ils ressentent davantage les effets stimulants de la drogue, développent plus facilement une « addiction » et sont plus susceptibles de « rechuter » après une période d’abstinence. Le glutamate provenant de ces neurones à acétylcholine jouerait donc un rôle régulateur majeur pour limiter l’addiction à la cocaïne.
Les chercheurs ont alors voulu savoir si ce mécanisme était aussi à l’œuvre chez l’homme. Ils ont recherché, chez des patients poly toxicomanes, des mutations du gène qui avaient rendu les souris « accros ». A l’Institut Mondor de recherche biomédicale, l’équipe de Stéphane Jamain a observé qu’une mutation de ce gène est dix fois plus fréquente dans un groupe de patients toxicomanes sévères par rapport à un groupe d’individus sans symptômes psychiatriques. Cette mutation pourrait expliquer une plus grande vulnérabilité à l’addiction de ces patients [2][2]. Ces observations semblent en tout cas confirmer le rôle du glutamate dans le mécanisme de l’addiction.
Ces travaux précisent donc les mécanismes neuronaux qui sous-tendent la recherche du plaisir : ils montrent que, contrairement à ce que pensaient les scientifiques jusqu’à présent, ce n’est pas l’acétylcholine seule qui régule la libération de dopamine, mais l’équilibre entre acétylcholine et glutamate.
Ils identifient en même temps une cible insoupçonnée pour le traitement de la toxicomanie. En effet, alors que l’acétylcholine a de nombreuses autres fonctions dans le cerveau et au niveau musculaire, cette transmission par le glutamate est plus spécifique. La prochaine étape est d’identifier le récepteur impliqué, afin de pouvoir mettre au point des traitements pharmacologiques.
Ces travaux ont été financés notamment par la Fondation pour la recherche médicale (FRM) et l’Agence nationale pour la recherche (ANR).
[1] Pour communiquer entre eux, les neurones utilisent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Parmi les neurotransmetteurs classiques, on peut citer la dopamine, la sérotonine, l’acétylcholine et le glutamate…(retour au texte)
[2] Ceci dit, même au sein du groupe de patients poly toxicomanes, cette mutation n’est présente que dans 5 % des cas, signe du caractère plurifactoriel de l’addiction et plus généralement de la complexité des maladies psychiatriques.(retour au texte)
Lu par Dominique Bonne
Les excipients dans nos médicaments
Publié le 30 mars 2016 à 10:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Par Martine Delmond
Ayant travaillé pendant 31 ans dans une grande maison de l’agro-alimentaire, appartenant aujourd’hui à un Groupe multinational, je me suis occupée des années durant de la partie réglementaire des ingrédients car je travaillais sur les étiquettes, les certificats de composition pour les passages en douane, les agréments USA, Canada, Amérique Latine et l’IGP Périgord …
Je suis aujourd’hui jeune retraitée avec un mari atteint par la Maladie de Parkinson depuis 19 ans déjà. Il a 71 ans et a eu un Cancer de la prostate voici 10 ans, n’ayant ni fumé ni bu une goutte d’alcool. Ayant gardé une passion pour mon ancienne activité j’ai décidé de m’intéresser de très près aux médicaments et je dois dire que le constat me choque profondément.
Se pencher sur le dossier des EXCIPIENTS des MEDICAMENTS c’est ouvrir une boîte de Pandore, accepter de rentrer dans « la 5ème Dimension » avec des risques inconnus, des abysses aux profondeurs jamais rencontrées… Le dossier est tellement vaste, le chantier si pharaonique avec de telles inconnues dangereuses que l’on a envie de lâcher prise devant l’envergure de la tâche !
Il faut cependant se résoudre à aborder ce sujet grave car notre vie à tous est concernée, notre santé, celle de nos enfants et petits-enfants, l’avenir même de notre humanité rendue aujourd’hui tellement fragile par des manipulations physico-chimiques aventureuses effectuées par des laboratoires en recherche toujours d’un profit supérieur.
Un médicament avant d’être conçu doit d’abord être jugé comme pouvant apporter un potentiel de gains substantiels ce qui peut reléguer à la corbeille des produits simples d’élaboration et qui seraient efficaces mais jugés d’un rapport financier trop faible.
L’aspect réglementaire est simple à comprendre : En ce qui concerne l’alimentation on parle d’additifs et même si une réglementation européenne existe, insuffisante certes mais qui est régulièrement remaniée avec par exemple les dernières exigences d’indication de la présence des allergènes.
En ce qui concerne les excipients des médicaments la seule disposition actuelle est un Code de bonne pratique de fabricationqui stipule que le produit final, donc le médicament : « doit présenter le moins de risques possibles d’effets secondaires… » Ceci explique l’allongement permanent des notices dans vos boîtes de médicaments les laboratoires se protégeant au maximum en listant un nombre de risques possibles qui vous font frémir dès la première ligne. Vous avez vu également que désormais, régulièrement, les listes d’ingrédients, auparavant en tout début de notice, se retrouvent désormais à la fin !
Vous trouverez ci-dessous décryptés pour votre meilleur compréhension la liste des excipients des principaux médicaments prescrits pour le Parkinson : le Modopar® et le Stalevo®.
Le Modopar® :
Molécules de base : Lévodopa, Benserazide
Excipients :
- Magnésium stéarate E 572 : acide gras saturé (Trans Fat)
- Acide citrique E 330 : antioxydant
- Amidon de maïs modifié E 1403 : stabilisant
- Cellulose microcristalline E 460 : agent d’enrobage potentiellement dangereux
- Fer jaune oxyde E 172 : colorant. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Oxyde de fer : contient du silicate d’aluminium potassique à 90%
- Gélatine : il n’est pas précisé si elle est de porc ou végétale
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Indigotine E 132 : colorant bleu pétrochimique douteux
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Phosphate dicalcique anhydride
- Povidone : liant
- Povidone E 90 : pourquoi deux fois ?
- Ricin huile hydrogénée : émulsifiant. L’hydrogénation est un procédé chimique permettant de rendre solide un produit gras : procédé parfois contesté.
- Talc
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme potentiellement cancérigène
Le Stalevo®
Molécules de base : Lévodopa, Carbidopa, Entecapone, Saccharose
Excipients :
- Amidon de maïs : modifié ou pas (OGM)
- Croscarmellose sodique E 466 : perturbations digestives
- Sel de Na
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux
- Glycérol à 85%
- Hypromellose
- Stéarate de magnésium E 572 : acide gras saturé (hydrogéné ou pas ?) Si hydrogéné, risque de perturber l’organisme. Considéré comme Trans Fat.
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Polysorbate 80 : stabilisant, possible cancérigène
- Povidone K 30 : liant
- Saccharose : il y en a déjà dans le produit
Composants du pelliculage :
- Glycérol E 422 : agent affermissant
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Stéarate de magnésium : déjà dans les autres composants du noyau (deux fois dans le produit)
- Polysorbate 80 E 433 : cancérigène possible (?), contient des acides gras, stabilisant (doublon avec le Stéarate de magnésium déjà présent deux fois).
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Saccharose : le mannitol est déjà un succédané du sucre
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme dangereux, potentiellement cancérigène. Pourquoi pas un colorant naturel et un seul colorant au lieu de deux.
Il ne s’agit en aucun cas de cas exceptionnels. Si votre conjoint prend un médicament pour l’hypertension artérielle par exemple, il en va de même.
Vendredi 22 janvier 2016, le sujet de l’émission C’est-à-dire, présentée par Yves Calvi était le médicament ; il a été dit que « tous les médicaments, contenant de l’aspirine, avaient la même composition. » Or si vous regardez les notices d’un Aspégic®, d’un comprimé effervescent UPSA, arôme orange, ou encore d’un comprimé Aspirine usine du Rhône® aucune composition n’est la même … Pour info, dans le seul arôme orange du comprimé UPSA il y a 13 excipients (et encore le concentré d’orange n’est pas détaillé !) sans compter les autres excipients du produit. En fait le produit dans ce domaine le plus pur est l’ASPRO qui est comme chacun le sait un produit déjà ancien. Ceci dit, il est étonnant qu’une émission sérieuse puisse laisser dire des choses erronées !
Bien évidemment, de même que le commun des mortels ne maîtrise pas le sujet des additifs alimentaires, il ne maîtrise pas non plus celui des excipients et on lui pardonne bien entendu cette lacune bien normale.
Il est intéressant de savoir que ni votre médecin ni votre pharmacien n’auront pas de plus grand savoir que vous en la matière : les excipients ne figurent pas dans leur Cursus Universitaire. Faites l’expérience lors d’un prochain RV : posez-leur la question de savoir s’ils peuvent vous expliquer à quoi sert l’un ou l’autre des excipients contenus dans votre médicament.
La mort d’un patient soumis à l’essai d’un médicament portugais par BIOTRIAL à Rennes laisse apparaître une possibilité d’étude trop limitée du dossier par l’Agence du Médicament. Ne faudrait-il pas exiger qu’elle soit dotée d’une Commission spéciale de validation des excipients ?
Il convient aussi de savoir que certains excipients actuels proviennent des Nanotechnologies et que dans ce domaine l’encadrement légal est tout à fait défaillant. Sans compter la possibilité aussi d’excipients provenant de produits OGM. On a encore peu de connaissance sur les effets cocktail quand de nombreux excipients sont mélangés et les médicaments pris pendant plusieurs années. Et comment tolérer que l’on mette dans les médicaments des excipients suspectés d’être cancérigènes ?
Il faut par ailleurs prendre conscience que cette question très sensible n’est pas indépendante des dossiers concernant les produits de traitement de nos productions agricoles, des médicaments donnés dans nos élevages, des additifs utilisés dans notre alimentation, des produits utilisés dans nos emballages…. Sans compter nos produits d’entretien, nos lessives, nos produits de soins du corps. Il est temps de remettre à plat tout ce qui concerne les produits que nous utilisons tous les jours et qui ne sont pas naturels.
Qu’a‑t-on fait de la chimie au cours de ces dernières décennies ?
On a joué à FRANKENSTEIN
Certes il y a eu de belles avancées mais tellement de dégâts déjà.
Cela fait déjà quelques temps que nous sommes convaincus de la nécessité que ce dossier, véritable bombe à retardement, soit mis à plat et strictement encadré. Risques pour la santé du fait des mélanges de molécules, coût du médicament démultiplié par ces ajouts bien souvent inutiles et/ou mal choisis, doublons, non utilisation de produits naturels pourtant existant (colorants, arômes, liants, stabilisants, agents d’enrobage,…) entraînant des prix de revient bien trop élevés, trou de la Sécurité Sociale qui en découle, gaspillage de molécules et d’argent de la recherche, temps de recherche et temps de mise sur le marché s’en trouvant nettement rallongés et ce pour toutes les maladies. On ne peut plus ACCEPTER cela ! Sauf que les portes s’ouvrent très difficilement.
Et puis qui est au courant de l’existence du Conseil International des Excipients Pharmaceutiques d’Europe (IPEC), organisme existant également pour la Chine, l’Amérique, l’Inde, tous en étroite relation. Ces organismes ont été créés dans les années 90 pour soutenir les intérêts des promoteurs d’excipients pharmaceutiques, des producteurs, des distributeurs et des utilisateurs. Gageons que les intérêts des promoteurs sont les plus défendus.
Dans les membres les plus célèbres de l’IPEC, on trouve BASF, BRENNTAG (à l’origine fabricant de colles industrielles, fournisseur du produit responsable du problème des prothèses mammaires), SERVIER, (fabricant du MEDIATOR et de l’ISOMERIDE), MERCK responsable du scandale du VIOXX), NOVARTIS, SANOFI, ROQUETTE (l’un des 5 leaders mondiaux de l’industrie de l’amidon) … !
Et que dit la Loi : « Loi du 2 janvier 2002 portant rénovation de l’action sociale et médico-sociale et du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé consacrent ce concept de démocratie sanitaire et placent l’usager au cœur de l’organisation sanitaire. Par la reconnaissance de droits individuels et collectifs, l’usager devient un acteur incontournable du système de santé dans lequel il est susceptible d’intervenir directement ou par l’intermédiaire de ses représentants ».
Des propositions d’actions :
Et il faut enfin savoir qu’une mise à plat complète du processus d’élaboration des médicaments est nécessaire. Celle-ci évidemment devrait passer par l’implication de représentants des malades à chaque étape depuis la définition du besoin.
La France doit se poser la question de ses approvisionnements des molécules de base pour la plupart issues de l’étranger avec les coûts que cela entraîne dans les prix de revient, mais aussi les risques sanitaires existant malgré des procédures très rigoureuses sur la traçabilité, les risques de rupture de stocks et donc d’approvisionnement (chacun travaillant à flux tendu), ou les risques liés à des questions géopolitiques et géostratégiques.
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire :
- De relancer en France une filière de production de ces molécules de base.
- Promouvoir des études larges sur l’utilisation des excipients en particulier non chimiques,
- Envisager un coût privilégiant sensiblement les laboratoires qui feront l’effort de se lancer dans cette nouvelle voie.
Il faut aider à la fois la recherche de nouveaux produits et les travaux de modification des produits existants et porter une communication sur ces innovations allant dans le sens de la protection et de l’amélioration de la vie des malades. Bien entendu des instances de suivi et de validation formées à ces nouvelles pratiques doivent être crées aux différentes étapes.
Enfin il faut envisager que soit créée une véritable filière des produits de substitution qui doit permettre, entre autres, l’installation de jeunes agriculteurs à qui seront accordées des subventions de démarrage, agriculteurs ayant reçu des formations spécifiques sur la connaissance des herbes et plantes médicinales, avec implication de l’INRA. Sans oublier les produits de la mer : algues, coquillages …
Bien évidemment les différents terroirs devront être pris en compte avec leurs spécificités propres au niveau des terrains, les réseaux de ramassage devront être organisés et les PME de transformation devront être installées à proximité des lieux de culture pour limiter les transports.
La question du médicament de demain on le voit ouvre une immense réflexion qui doit complètement changer la philosophie de sa conception. Les enjeux pour les malades sont immenses et rassurons-nous les enjeux économiques peuvent l’être également.
AVERTISSEMENT IMPORTANT
Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre les laboratoires dont nous avons bien besoin pour la recherche sur la maladie et le confort des malades. Il s’agit d’un constat de graves manquements à différents niveaux. Il convient donc d’exprimer les craintes sur des risques potentiels qui peuvent s’avérer très lourds de conséquences et d’exprimer aussi les nécessaires innovations et évolutions à mettre en place pour envisager les traitements du futur.
Rédigé par Martine Delmond
[vu sur le net] Le fitness contre la maladie de Parkinson
Publié le 27 mars 2016 à 10:05article trouvé sur le site cap retraite
Au-delà de la rééducation physique, une activité physique intensive devrait s’inscrire dans les programmes de prise en charge de la maladie de Parkinson, d’après un neurologue de la Clinique Mayo. Des exercices vigoureux seraient en effet susceptibles de ralentir la progression de cette neurodégénérescence.
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[vu sur le net] Les antipsychotiques ne font pas bon ménage avec la maladie de Parkinson
Publié le 23 mars 2016 à 10:34article trouvé sur le site top santé
Les médicaments antipsychotiques, souvent prescrits aux malades atteints de la maladie de Parkinson à un moment donné de leur maladie, feraient finalement plus de mal que de bien à certains patients.
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Maladie de Parkinson précoce et sévère : identification d’un nouveau gène impliqué
Publié le 19 mars 2016 à 12:15article trouvé sur le site de l’INSERM
Un nouveau gène muté impliqué dans une forme précoce et sévère de la maladie de Parkinson vient d’être identifié. La protéine qu’il code, VPS13C, est indispensable à la protection des neurones. Non seulement cette découverte améliore la connaissance de la maladie, mais elle ouvre de nouvelles voies thérapeutiques et améliore le diagnostic de ces formes rares de la maladie.
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[vu sur le net] Médicament anti-Parkinson qui peut provoquer l’addiction : une patiente témoigne
Publié le 11 mars 2016 à 12:38article trouvé sur le site de Metronews
TEMOIGNAGE – Sandra a la maladie de Parkinson. Une situation difficile a accepter. Quand on lui prescrit du Requip, ses symptômes s’envolent. Elle va mieux physiquement mais petit à petit elle sombre dans une folle addiction, un effet secondaire connu de ce médicament.
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[vu sur le net] Ce que vous devez savoir sur la pollution et les maladies d’Alzheimer et Parkinson
Publié le 11 mars 2016 à 08:36article trouvé sur le site de cap retraite
On savait déjà que les particules fines ont un effet délétère sur les voies respiratoires. Une étude américaine révèle à présent que la pollution atmosphérique est également associée à une progression des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
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[vu sur le net] Des patchs à la nicotine pour traiter le Parkinson
Publié le 24 février 2016 à 20:04article trouvé sur le site top santé
Et si pour traiter les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, on utilisait la nicotine ? L’idée peut surprendre tant les méfaits du tabac sont connus. Il s’agit pourtant d’une nouvelle piste qui s’annonce prometteuse. Le point avec le Dr Gabriel Villafane, neurologue à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
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[vu sur le net] GyroGlove : lutter contre la maladie de Parkinson avec un gant intelligent
Publié le 06 février 2016 à 12:53article trouvé sur le site de Numérama
Ne pouvant se contenter de cette réponse, Faii a l’idée d’utiliser la technologie pour venir en aide aux malades. Par dessus tout, il souhaite trouver une solution physique et non médicamenteuse. Elastiques, systèmes hydrauliques et même petits robots sont passés sur son banc d’essai, mais deux ans plus tard c’est un gyroscope que Faii Ong décide d’utiliser. Le GyroGlove est né et fonctionne grâce à un dispositif stabilisateur sur le dos de la main qui compense les tremblements en temps réel.
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[vu sur le net] Atteint de Parkinson, un Loir-et-Chérien dénonce les effets des génériques
Publié le 04 février 2016 à 08:38article trouvé sur le site de France 3 Centre-Val de Loire
Alain Multeau, habitant du Loir-et-Cher, est atteint de la maladie de Parkinson. Il affirme qu’après avoir pris des médicaments génériques son état de santé s’est dégradé. Il a décidé de lancer une pétition.
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[vu sur le net] Ehpad. Comprendre la maladie de Parkinson
Publié le 03 février 2016 à 11:46article trouvé sur le site du Télégramme
Lundi, Gilles Gicquel de l’Apca (Association des parkinsoniens des Côtes-d’Armor) a rencontré les résidants, leurs proches et les membres du personnel afin de présenter cette maladie handicapante.
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[vu sur le net] Parkinson : la kinésithérapie sans effet sur les malades
Publié le 02 février 2016 à 09:50article trouvé sur le site de tvanouvelles
La kinésithérapie et l’ergothérapie n’ont pas d’effet sur les patients qui en sont au début de la maladie de Parkison, selon une étude britannique publiée mardi.
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[vu sur le net] Des taux sanguins plus élevé d’urate protégeraient contre Parkinson
Publié le 01 février 2016 à 11:31article trouvé sur le site de la dépêche
Des hommes avec des taux sanguins plus élevés d’urate, qui est produit dans les urines, pourraient être protégés contre la maladie de Parkinson, révèlent mercredi des études.
Les hommes dont les niveaux d’urate encore appelée acide urique, étaient les plus élevés, avaient près de 40% moins de risques de développer cette maladie dégénérative incurable que ceux dont les niveaux étaient les plus bas, ont conclu ces chercheurs en analysant trois études comprenant plus de 90.000 participants.
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Le billet d’humeur d’Anne Artus-Bertrand : J’ai de la chance !
Publié le 13 janvier 2016 à 12:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
J’hésite à vous dire les deux remarques qui m’ont particulièrement étonnée par leur impact sur moi. Dans nos sociétés dites évoluées, on ne parle pas de ce qui fâche. Il est de bon ton de ne pas montrer ses souffrances, et encore moins d’exprimer ses idées sombres. Il n’y a rien de plus ennuyeux que la litanie des gens qui se plaignent. Nous qui n’avons pas toujours été malades, nous avons respecté les mêmes codes, et nous aimerions y être fidèles. Comment éviter de nous plaindre alors que la maladie nous pousse facilement vers ces écueils relationnels.
Première remarque contradictoire : mon neurologue à la fin de notre dernière entrevue me dit : « Vous savez, vous avez de la chance d’être comme vous êtes (c’est-à-dire aussi bien) au bout de quinze ans. » Parole qui se veut bien sûr rassurante et sympathique, je le sais bien. Et pourtant elle a tourné dans ma tête, et dans mon estomac tout l’été. J’entends que je suis mieux que beaucoup d’autres et je m’en sentirais presque coupable. J’entends que j’ai de la chance d’être si peu malade alors que chaque matin je me dis que je ne vais pas aller très loin. Il est vrai qu’une fois branchée je vais réellement « mieux ». Mais est-ce pour cette raison que je ne dois pas me plaindre ?
Avant d’être malade, j’étais la première à soupirer à l’approche de ceux qui vous racontent leur vie à travers le filtre du « ça ne va pas » ou « j’ai pas de chance… » ou « c’est pas de ma faute », le pire étant : « personne ne s’occupe de moi, alors que j’ai tout fait pour les autres… ». Le message ainsi transmis signifie que cette personne trouve que la vie est injuste puisque personne ne l’aime.
J’avoue qu’il peut m’arriver de me laisser aller à cette tendance, surtout depuis que je dois restreindre le champ d’exploration de mon environnement. Ma famille, mes amis, mon travail et mes occupations donnaient jusque-là un sens à ma vie. Je déteste me poser en victime, en malade impuissante qui subit son sort sans pouvoir se l’approprier. Et, en même temps, c’est une réalité à laquelle je suis confrontée malgré moi. Alors quel choix ai-je vraiment ? Je n’ai pas envie de donner une fausse image de moi en faisant semblant d’aller mieux.
J’opte souvent, sans m’en rendre compte, pour l’humour ou la dérision. Ces figures de style me conviennent assez tant que je ne suis pas dans le déni. L’exercice d’écriture de ces billets d’humeur se veut un témoignage personnalisé du quotidien d’une malade du Parkinson. Je rapporte des épisodes de ma vie que je pense partagés par beaucoup d’entre vous. J’avais envie d’y dévoiler les sentiments et les sensations qui m’animent ou m’affligent, sans faire semblant d’être ce que je ne suis pas vraiment.
J’ai appris très jeune à plaquer un sourire de convention sur mes lèvres, et à me taire. Tant que je peux le faire c’est plutôt rassurant, sauf si je sens que cette attitude m’est imposée par l’environnement auquel je suis confrontée à ce moment-là. Nous sommes dépendants non seulement de notre entourage, mais encore de notre propre perception de cet entourage. Il y a ceux qui peuvent entendre car ils se sentent libres de ne rien pouvoir faire pour moi. Ils acceptent la réalité, tout en ayant de l’empathie pour leur amie douloureuse. Alors que d’autres ont besoin de nier ce qui leur fait tellement peur et je respecte leur angoisse.
Deuxième remarque de l’été : une amie (formation psychologie) croit me rassurer en me disant que c’est beaucoup mieux d’avoir cette maladie (laquelle ?) plutôt qu’un cancer en phase terminale. C’est la deuxième fois qu’elle m’offre ce lot dit de consolation ! Comme je l’aime beaucoup je la prends entre quatre yeux pour qu’elle réalise ! …
La difficulté majeure que je rencontre, de plus en plus souvent, ce sont les montées incontrôlables d’émotion. Des tressaillements de la voix, des tremblements intérieurs ou autres perturbations physiques me surprennent encore lorsque je m’expose. La maladie de Parkinson confirme mon insécurité en amplifiant ces symptômes. Peut-être connaissez-vous par expérience, le trou noir ou le blanc qui nous rend muet ou plutôt vide ?
Mon entourage parfois favorise une attitude passive de ma part, en devançant le geste que j’ai ébauché ou la phrase dont j’ai l’habitude. Sans que je le leur demande ils s’emparent de mon espace vital et je deviens l’objet de leur commisération. Comment leur dire que leur assistance, bien qu’elle soit amicale et généreuse, finit par être abusive tant que je ne l’ai pas sollicitée ? C’est un sujet très délicat à aborder car j’ai peur de blesser cette amie (ou ami) en refusant l’aide qu’elle pense me donner.
L’inverse n’est pas plus agréable. Je suis consciente que ce n’est pas facile d’être l’ami ou le conjoint d’un malade qui est en souffrance, tous les jours et pendant des années. Chacun (et chacune) essaie d’être coopératif : « Si tu as besoin de moi, n’hésite pas, je serai à l’étage ». Et un peu plus tard, les yeux levés au ciel, et le soupir à peine retenu : « qu’est-ce que tu veux ! je suis occupé… De toutes façons je ne peux pas le faire pour toi, ce n’est jamais comme tu veux ».
Cela vous rappelle quelque chose ? Ce n’est qu’un épisode classique de la vie avec les autres, mais il suffit que la maladie s’immisce pour que le système se grippe. Je suis un peu moqueuse, je le reconnais, mais j’essaie aussi de comprendre et d’accepter les limites de chacun. En me côtoyant, l’autre vit la maladie avec moi, sans en avoir les ressentis. Au fond, il ne sait pas vraiment ce que je vis et il ne le peut pas. Vous êtes beaucoup à m’écrire que ce que nous vivons est difficilement transmissible, mais vous le dites avec une infinie tendresse pour cet autre qui fait ce qu’il croit être juste pour nous puisque ça l’est pour lui.
Rédigé par Anne Arthus-Bertrand
Des compensations financières pour les aidants
Publié le 12 janvier 2016 à 15:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
L’aidant familial peut, sous certaines conditions, être salarié de la personne aidée ou recevoir un dédommagement…Souvent, on devient aidant familial par nécessité, soit parce que le proche n’a pas les moyens de financer un(e) auxiliaire de vie, soit parce que l’on ne trouve personne.
Cependant, lorsque la personne aidée perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (PCH) ou si elle dispose de ressources suffisantes, elle peut salarier ou dédommager un aidant familial.
Aidant familial et salarié :
Lorsque votre proche reçoit l’APA, versée aux personnes dépendantes âgées de plus de 60 ans, il peut vous salarier, y compris si vous êtes en congé de soutien familial, sauf si vous êtes son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. Il bénéficie alors d’une réduction d’impôt égale à 50% des dépenses engagées retenues dans la limite de 12 000 € (majorés de 1500 € par enfant ou personne de plus de 65 ans à charge, dans la limite de deux personnes) sans pouvoir dépasser 15 000 €.
Mais ces plafonds sont portés à :
- 15 000 € l’année d’embauche, sans pouvoir dépasser 18 000 € avec les majorations
- 20 000 € si la personne âgée a besoin de l’assistance d’une tierce personne.
Des exonérations sociales :
La rémunération de l’aidant familial est exonérée des cotisations patronales de Sécurité sociale si la personne aidée perçoit l’APA et si : elle est âgée de 70 ans et plus, ou si, âgée de plus de 60 ans, elle vit seule et doit recourir à une tierce personne pour les actes de la vie courante. Si vous assistez une personne handicapée qui reçoit la prestation de compensation du handicap, elle peut vous salarier, à condition que vous ne soyez pas retraité et que vous n’exerciez pas une autre activité à temps plein.
En cas de grande dépendance :
Par ailleurs, si vous êtes le conjoint, le concubin, le partenaire de Pacs, l’enfant, le père ou la mère de la personne handicapée, le salariat n’est possible que si cette dernière est en situation de grande dépendance et a besoin d’une présence constante (articles L. 245 – 12 et D. 245 – 8 du Code de l’action sociale et des familles).
Dans le cadre de la prestation de compensation, la personne handicapée reçoit une aide de 12,39€ par heure rémunérée. Là encore, cette rémunération ouvre droit aux aides fiscales et sociales évoquées plus loin.
La personne aidée disposant des ressources suffisantes peut aussi salarier un aidant, bénéficier d’une réduction d’impôt et, le cas échéant, d’une exonération de charges sociales. L’aidant salarié relève de la convention collective des salariés du particulier employeur.
Recevoir un dédommagement :
La prestation de compensation permet aussi de dédommager un proche qu’il n’est pas possible de salarier (conjoint, concubin, partenaire de Pacs, etc.). Le dédommagement versé est plafonné à 3,65 € par heure (5,48 € si l’aidant a dû cesser son activité professionnelle), sans pouvoir dépasser 941,09 € par mois.
Ces sommes doivent être déclarées fiscalement au titre des « bénéfices non commerciaux » et leur bénéficiaire doit s’inscrire auprès de l’Urssaf et régler des cotisations de Sécurité sociale.
Cumuler salaire et dédommagement :
L’aidant peut continuer à exercer une activité professionnelle à temps partiel et cumuler salaire et dédommagement. Il est également possible d’être salarié du proche aidé et de recevoir un dédommagement auprès de cette même personne.
Le dédommagement n’est pas un salaire ; aucun précompte des cotisations à la Sécurité sociale n’est effectué. S’il remplit les conditions, l’aidant bénéficie de l’assurance- vieillesse des personnes au foyer.
Le droit au chômage pour l’aidant :
L’aidant familial qui n’était pas salarié avant de s’occuper d’un proche peut acquérir un droit au chômage si la relation entre lui et la personne relève d’un contrat de travail et s’il remplit les conditions requises (durée de cotisation, inscription comme demandeur d’emploi). Le versement régulier d’un salaire et des cotisations sociales est essentiel. L’attestation Pôle emploi indique comme motif de la rupture « licenciement pour un autre motif » et précise s’il s’agit du décès, de l’hébergement dans une structure ou de la guérison de la personne.
Si le parent dépendant est hébergé chez l’aidant et déclaré fiscalement comme personne à charge, aucun contrat de travail n’est reconnu entre les deux (circulaire Unedic n° 2006-03 du 24 janvier 2006). Attention ! Un parent qui démissionne pour s’occuper d’un proche n’a pas droit au chômage. Cependant, après quatre mois, il peut demander le réexamen de son dossier.
Lu par Dominique Bonne
[vu sur le net] La pharmacovigilance (ministère de la santé)
Publié le 07 janvier 2016 à 12:47La pharmacovigilance a pour objet la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.
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