Microbiote et cerveau : une inégalité des sexes
Publié le 03 avril 2018 à 07:17Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Avant même la naissance, au moment où l’on pensait qu’il n’existait pas encore de différence entre les embryons féminins et masculins, les cellules immunitaires du cerveau montrent pourtant une réaction différente selon le sexe. Une découverte qui pourrait contribuer à expliquer la sensibilité plus grande à certains troubles ou pathologies neurodégénératives, selon que l’on est une femme ou un homme.
Les hommes et les femmes ne sont pas sensibles au déséquilibre du microbiote aux mêmes stades de leur vie. La faute aux microglies, cellules protectrices du cerveau, qui ne répondent pas de la même manière dans les deux sexes, d’après une nouvelle étude franco-singapourienne. Ainsi, le cerveau des hommes serait plus vulnérable à certaines pathologies neurodégénératives ou troubles du développement et, selon les auteurs, l’importance de prendre en compte ces différences de sexe dans les études cliniques, même sur des sujets en période prénatale.
Le dysfonctionnement des cellules immunitaires du cerveau peut amener à des pathologies développementales et neurodégénératives. Les microglies sont de petites cellules immunitaires de forme étoilées qui protègent les neurones au niveau du cerveau et de la moelle épinière dès le stade embryonnaire. Capables de détecter traumatismes et signaux inflammatoires et de lutter contre les infections, elles sont également impliquées dans le développement et le fonctionnement du cerveau.
La défaillance des microglies est en effet liée à l’apparition ou à la progression de plusieurs maladies du développement ou neurodégénératives, dont les troubles du spectre autistique, la schizophrénie, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, plusieurs maladies auto-immunes et la sclérose en plaques. Notoirement perturbées par le déséquilibre du microbiote (aussi appelé flore intestinale), qui a lui aussi été reconnu comme un régulateur clé des circuits cérébraux, de la neurophysiologie et du comportement, les chercheurs ont voulu tester la réponse des microglies en cas d’absence de cette flore.
Les microglies réagissent différemment à l’absence de microbiotes selon le sexe, même au stade embryonnaire. Les chercheurs ont ainsi analysé les microglies de souris dépourvues de microbiote à différentes phases de leur développement. Résultat : l’absence de microbiote entraînait une modification de l’expression des gènes, de la densité et de la colonisation des tissus par les microglies, ce qui diminuait leur efficacité protectrice.
Mais ça ne s’arrête pas là : car selon le sexe des souris, ces dysfonctionnements apparaissaient à des stades différents de la vie. Ils étaient ainsi plus susceptibles d’apparaître à l’âge adulte chez la femelle, alors que les souris mâles montraient des dysfonctionnements des microglies dès le stade embryonnaire qui semblaient ensuite se rétablir à l’âge adulte. Les mêmes résultats ont ensuite été vérifiés sur les fœtus humains.
« Dans beaucoup d’études, on considère qu’au stade embryonnaire il n’y a pas de différences entre les sexes car l’imprégnation hormonale n’a pas encore eu lieu », commente Morgane Thion, co-auteure de la publication, « Pourtant nous avons montré que cette différence existait, et qu’il faut absolument la prendre en compte ».
Un déséquilibre du microbiote maternel pourrait être lié à de futurs dysfonctionnements du cerveau. Ces résultats pourraient en partie expliquer pourquoi lors d’un déséquilibre du microbiote (dysbiose), certains troubles toucheraient plus les hommes tels que l’autisme, ou plus les femmes, tels que les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, selon que les pathologies en question correspondraient plus aux « fenêtres de susceptibilité » temporelles masculine ou féminine.
« Dans la mesure où l’embryon ne possède pas de microbiote, il est évident que l’équilibre du microbiote maternel a un impact important sur la fonction des microglies dès le stade embryonnaire », ajoute Sonia Garel, Directrice de recherche Inserm et co-auteure de ces travaux. Bien sûr, ces résultats doivent être reproduits et confirmés sur un modèle uniquement humain. Prochain défi des chercheurs : comprendre l’origine de cette différence de réaction des microglies entre les mâles et les femelles, alors même que les embryons sont en apparence totalement identiques.
Article de Camille Gaubert relevé dans Sciences et Avenir
Par Françoise Vignon
Cellules gliales : l’autre moitié méconnue de notre cerveau
Publié le 01 avril 2018 à 07:15Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
On a interrogé le Pr Yves Agid sur le rôle primordial de ces cellules du cerveau. Tout le monde sait ce qu’est un neurone. Mais pouvons-nous dire la même chose des cellules gliales ? Plus nombreuses que les constituants de la matière grise, ces cellules sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau. C’est ce qu’explique le Pr Yves Agid, neurologue et Membre fondateur de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière.
A quoi servent les cellules gliales ?
A l’instar des neurones, les cellules gliales jouent un rôle primordial dans les fonctions cérébrales, telles que la pensée, la perception, la mémoire ou encore la conscience. Neurones et cellules gliales travaillent d’ailleurs ensemble. Ces dernières font notamment la synthèse des informations envoyées par les neurones afin de les synchroniser et les transformer en un seul courant électrique.
Il faut cependant savoir qu’il en existe plusieurs types. Par exemple, les microglies défendent le cerveau contre les inflammations, alors que les oligodendrocytes sont des cellules constitutives de la myéline (une gaine qui entoure les neurones et accélère la conduction nerveuse).
Enfin, les astrocytes nourrissent et éliminent les déchets des neurones. Le cerveau est en effet « branché » sur le corps grâce à quatre gros vaisseaux qui amènent des nutriments, notamment du glucose (sucre) et de l’oxygène, aux cellules nerveuses. Ces nutriments sont pompés par les astrocytes et passent dans les neurones. Les déchets, eux, passent en sens inverse. Les astrocytes sont à la fois les nourriciers et les éboueurs des neurones.
Pourquoi n’entendons-nous jamais parler de ces cellules ?
La communauté scientifique a découvert ces cellules gliales en même temps que les neurones. Mais nous avons toujours considéré que la pensée découlait uniquement de ces derniers. Car les cellules gliales, à l’inverse des neurones, ne produisent pas de courant électrique. Leur activité ne pouvait donc pas être mesurée.
Les scientifiques pensaient, à tort, que ces cellules étaient inertes et servaient simplement de liant physique aux neurones. Autrement dit, qu’il s’agissait d’une sorte de tissu de soutien aux neurones. Puis, nous nous sommes aperçus que c’était beaucoup plus complexe qu’on ne le croyait.
De combien de cellules gliales est composé notre cerveau ?
Nous avons plus de cellules gliales que de neurones dans notre cerveau. Heureusement, car cela signifie que nous sommes les plus intelligents dans la chaîne de l’évolution. Ainsi, pour donner un exemple très concret, la limace a une cellule gliale pour six neurones. Chez l’homme, il y en a environ 1,5 fois plus. Soit près de 120 milliards cellules gliales, contre « seulement » 85 milliards de neurones !
Article d’Aurélie Franc du Figaro Santé
Lu par F. Vignon
Un test écrit pour voir si vous êtes à risque de Parkinson
Publié le 31 mars 2018 à 17:39Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Une étude publiée dans la revue Frontiers of Technology, révèle qu’il existe un test relativement simple pour déceler la maladie de Parkinson de façon précoce. Il suffirait de dessiner une spirale sur une feuille de papier.
Mode d’emploi
Les chercheurs de l’Université de Melbourne (Australie) ont mis au point un logiciel capable de mesurer la vitesse d’écriture et la pression du stylo. Lorsque l’on souffre de la maladie de Parkinson, la pression exercée par le stylo est moindre et la vitesse de dessin est lente. Pour cette étude, les chercheurs australiens ont demandé à 55 personnes de dessiner une spirale sur une feuille de format A3. 27 d’entre elles étaient atteintes de la maladie de Parkinson. La pression et la vitesse du stylo ont ensuite été analysées par le logiciel pour obtenir leur correspondance avec le niveau d’avancée de la maladie. Il s’agit du premier outil qui peut diagnostiquer la maladie de Parkinson alors qu’il n’y a pas de symptômes physiques.
Dessiner une forme simple
Le choix de faire dessiner une spirale a une explication. Cette forme simple peut être dessinée par tout le monde et ne demande pas nécessairement un certain niveau de langue ou d’éducation. Le choix de la forme a été fait afin que le test soit accessible au plus grand nombre. Selon les chercheurs, ce test pourrait être un tremplin pour de nouveaux essais cliniques pour le diagnostic de la maladie. Selon l’Association France Parkinson : « la maladie touche plus de 200 000 personnes en France. » Cet outil de diagnostic pourrait donc contribuer à aider dans la recherche d’un traitement plus efficace de la maladie.
Un lien entre mouvements des yeux et troubles de l’équilibre
En comparant des patients parkinsoniens à des sujets sains, des scientifiques de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, ont identifié un lien entre plusieurs symptômes de la Maladie de Parkinson. Les patients présentent souvent une posture instable, ce qui constitue chez eux le principal risque de chutes.
Dans le même temps, ils souffrent d’anomalies de certains mouvements volontaires des yeux, qui se traduisent par un temps de réaction plus long. Selon Claire Ewenczyk, Cécile Gallea et Sophie Rivaud, sous la direction du Pr Marie Vidailhet et Stéphane Léhéricy, il existe une cause commune à ces différents symptômes : une atteinte de structures cérébrales impliquées à la fois dans le contrôle de la posture et des mouvements des yeux. Faciles à mesurer, ces anomalies des mouvements oculaires pourraient donc être utilisées pour évaluer le risque de chutes des malades.
Article relevé dans Recherche et Santé – 4ème trimestre 2017
Par Françoise Vignon
Diagnostiquée en moyenne à 58 ans, la maladie de Parkinson touche plus de 200.000 personnes en France
Publié le 30 mars 2018 à 12:23Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Vous pleurez ?
L’analyse de vos larmes permettra (peut-être) un jour de diagnostiquer une maladie de Parkinson.L’idée innovante est celle de l’équipe du Dr Mark Lew de la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud (États-Unis).
Tout est parti d’un constat. Les chercheurs se sont dit que dans la mesure où les lésions dues à la maladie de Parkinson n’étaient pas toutes d’origine centrale mais aussi périphériques, il était probable que les nerfs commandant la sécrétion des glandes lacrymales soient concernés et que leur altération se traduise donc par une modification du contenu des larmes.
D’autre part, on sait depuis quelques années que l’alpha-synucléine, une protéine constituée de 140 acides aminés, est le constituant majeur des corps de Lewy, ces agrégats anormaux cérébraux qui « signent » la maladie de Parkinson. D’autres travaux franco-belges, plus récents, ont eux aussi montré l’importance de cette protéine.
Les chercheurs américains ont donc recueilli des échantillons de larmes de 55 personnes atteintes de la maladie de Parkinson et les ont comparés à ceux de 27 volontaires non malades, de même âge et de même sexe. Les résultats montrent que des différences significatives ont été identifiées au niveau de l’alpha-synucléine et d’un de ses dérivés, une forme dite oligomérique, respectivement diminuée et augmentée chez les patients parkinsoniens.
Un marqueur biologique fiable et peu coûteux
« Nous croyons que notre recherche est la première à montrer que les larmes peuvent être un marqueur biologique fiable, peu coûteux et non invasif de la maladie de Parkinson » a déclaré l’auteur principal de ces travaux. « Savoir que quelque chose d’aussi simple que les larmes pourraient constituer une aide au diagnostic est excitant », a aussi déclaré Mark Lew. Et le chercheur de poursuivre : « On sait aujourd’hui que la maladie de Parkinson peut commencer des années ou des décennies avant même l’apparition des symptômes, donc un marqueur biologique comme celui-ci pourrait être utile précocement, tant pour le diagnostic que pour le traitement » …
Peu d’informations sont encore disponibles sur la procédure exacte de réalisation des dosages d’alpha-synucléine, mais l’étude doit être présentée plus en détail fin avril à l’occasion de la 70e assemblée annuelle de l’American Academy of Neurology, à Los Angeles
Lu par Martine Delmond
Pourquoi le vieillissement cérébral ?
Publié le 29 mars 2018 à 09:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Les conséquences
La première réponse à cette question de la dégénérescence du cerveau du « Parkinsonien » et de « l’Alzheimerien » est la constatation de la diminution des neurones et cellules gliales situées dans la substance noire, locus Niger pour la première pathologie, le stress cellulaire qui forment les fibrilles en région temporale et de l’hippocampe, pour la seconde. Certains parkinsoniens ont malheureusement le risque de développer aussi cette diminution avec la dégénérescence neurofibrille. Le stockage mnésique est perturbé puis bloqué par les plaques Amyloïdes qui entravent les connexions et l’hippocampe est privé de communications ainsi que la perte des neurofibres. La cellule intrinsèque sera remplacée un temps par la protéine Amyloïde puis béta-Amyloïde puis la plaque du même nom faisant écran. Un éclairage supplémentaire sur l’Alzheimer, cette pathologie chez les anglo-saxons est appelée diabète type 3, simple à comprendre et nous met tout de suite « la puce à l’oreille » par un excès de certains nutriments et le manque d’élimination vont occasionner un stock cytotoxique.
Le scénario des causes au commencement de la maladie de Parkinson est quasi identique à l’Alzheimer même si la frontière paraît encore floue pour de nombreux spécialistes car ils se focalisent sur l’origine physiologique des symptômes, à mon humble avis le commencement n’est pas aux premiers signes mais bien avant, pourquoi ? Les zones touchées sont seulement différentes par le fait du hasard. Les récepteurs dopaminergiques ne sont plus réceptifs, une carence en dopamine progressive, car le cellulaire se meurt par l’inclusion des intrus (ex : excès de calcium d’origine mammifère). Les cellules dopaminergiques ont moins de protection. Les cellules du mouvement sont défaillantes comme les cellules nerveuses de la mémoire. Il faut noter que ce scénario est « joué » avec une grande variabilité d’un sujet à l’autre avec une réponse allant de « gravité » à « sévère ».
Les causes
La seconde réponse rarement développée vient étayer la première car, en moyenne le désordre apparait 40 à 50 ans après l’adolescence, suite d’une consommation déséquilibrée en nutriments essentiels et sans équilibre ACIDO-BASIQUE. Pour les officiels : « nous vivons plus longtemps qu’autrefois, [et ces maladies sont le] résultat d’une fatalité du vieillissement ». Cela plaît aux politiques et arrange bien les lobbies de l’agroalimentaire qui doucement nous empoisonnent par profits. Les années ont passé, la qualité nutritive des légumes et des fruits s’est appauvrie par les croisements, la productivité. Une pomme d’un verger à grand rendement 100 fois moins de vitamine C que la même variété produite il y a 50 ans. Sans vous détailler les pesticides, fongicides et engrais chimiques pour ces deux groupes. Le lait de vache (sauf lait cru bio) sous toutes ses formes, après la puberté est à bannir, car responsable de nombreux troubles. Eviter l’alimentation acidifiante et oxydante, les barbecues, viandes grillées du week-end (carbonées = molécules de Maillard), alcool, cigarettes et les boissons avec ajout de gaz carbonique qui se balade dans le sang et ne sera pas expectoré en totalité. L’acidose que génèrent les barres sucrées chocolatées caramélisées. (Contenant bien souvent des nano particules d’aluminium, pour exemple : la mini surface de la coupe d’un cheveu représente équivalent de cent nano particules).
Quand l’acidose tissulaire devient chronique
Il faut impérativement équilibrer la consommation d’aliments acides oxydatifs par d’autres basiques alcalins [Exemple d’aliments Antioxydants : Goyave, cassis, fraises, orange, citron, poivron rouge, betterave, brocoli, chou-fleur, noix, noisette, épinard, carotte, patate douce, tomate crue (de saison), foie de veau, bœuf rôti ou cru, blanc de poulet, œuf, gingembre, cacao, thé vert…]. Dans toute pathologie le pH[pH Potentiel Hydrogène, facilement contrôlable avec des languettes de papier dédiées, vendues en pharmacie] urinaire est acide, alors que pour le bien portant le pH est neutre, proche du pH sanguin. L’acidose tissulaire complexe peut se définir comme l’évidence de l’intoxication des tissus et de l’encrassage de l’organisme surtout d’origine alimentaire, ainsi que la production excessive d’acides endogènes, comme l’acide lactique produit par un effort sportif intense.
Les acides sont libérés par la fermentation dans l’intestin due à la consommation excessive de protéines animales et de produits laitiers génératrice d’acide sulfurique. L’excès de ce mauvais calcium sur les neurones dopaminergiques agit comme un empoisonnement, ils deviennent donc plus vulnérables à l’oxydation. La caséine, les peptides et débris bactériens dans l’intestin vont perturber le système immunitaire, celui-ci va donc fabriquer des anticorps, or ces anticorps vont finir par faire la confusion avec les structures de l’individu, et vont se retourner contre elles créant ainsi une affection auto-immune.
La gravité même, puisque ces cellules blanches vont s’attaquer à certains organes et empêcher l’absorption de minéraux. D’autres acides viendront amplifier le problème. Mais il existe la parade, l’équilibre se maintient par l’apport normalement de ions alcalins, comme le potassium ou le magnésium provenant des légumes et des fruits d’une bonne qualité nutritive.
Or l’alimentation dite moderne n’apporte plus suffisamment de micronutriments, comme les minéraux alcalinisant ainsi que toute la panoplie des vitamines et enzymes. Par contre, le Bio est notre salut ainsi que le jardin potager sans ajout, dit phytosanitaire, sans oublier les maraîchers engagés dans l’agriculture dite responsable.
Le corps devient un producteur d’acides pour le cerveau bien que l’acidose soit métaboliquement régulée par tout un système tampon (Glutathion), l’organisme s’acidifie avec les années et ne s’alcalinise que très rarement pour les raisons expliquées plus avant. Les catalyseurs activateurs des enzymes sont carencés en vitamines et micronutriments, les acides aminés ne parviennent plus aux cellules de notre cerveau, ces acides ne sont pas évacués car non reconnus ; ils se fixent sur les fibres des tissus conjonctifs – la structure tissulaire de soutien de tous les organes – empêchant une bonne oxygénation et l’alimentation des cellules.
Cette fixation des déchets bloque les échanges indispensables avec les cellules des organes. L’acidification tissulaire provoque un enraidissement généralisé bloquant en partie les échanges de la nutrition : des fibrilles, des corps de Lewy, des protéines Tau, vont former une enveloppe de gel qui tend à se rigidifier plus ou moins hermétiquement, bloquant en partie les échanges de la nutrition, et privant ainsi le cerveau de « carburant protéines-glucose ». Avec les années, le déroulement de ce scénario provoque une diminution du cerveau : la sénilité en sera malheureusement la fin.
Conclusion : il se produit, alors, petit à petit un état de souffrance des organes avec anoxie, malnutrition, auto-intoxication cellulaire qui aboutissent à cette mort cellulaire des neurones et cellules nerveuses. Pour une explication plus simple nos cellules baignent dans une lymphe toxique acidifiée avec déchets. C’est le processus de dégénérescence, le mécanisme du vieillissement accéléré (sénescence), Alzheimer, Parkinson, Sclérose en Plaques, douleurs articulaires, arthrose, maladies auto-immunes, asthme, allergies, diabète type 1, 2, 3 ! Etc.
Et notre patrimoine génétique alors ?
Le patrimoine génétique a une infime part de « responsabilité de protection ou pas », la grande majorité des personnes est protégée, le génome va retarder au maximum le déséquilibre de cette inflammation chronique, à condition de ne pas abuser d’une mauvaise hygiène de vie. Il existe une exception que je qualifie de malheureuse : « les sujets porteurs d’une mutation monogéniques de la maladie de Parkinson, la mutation dite PARK2 sur le gène d’une protéine du nom de parkine et de la mutation PARK6 protéine du nom de PINK1. Dans ces deux cas la maladie à un début très précoce, vers la vingtième année, l’évolution est très lente et répond bien à la L‑Dopa », (Professeur A. Nieoullon).
Une seule solution nourrissez bien votre cerveau.
Rédigé par Jean Claude Prevost
[vu sur le net] Maladie de Parkinson : sur la piste du microbiome
Publié le 27 mars 2018 à 07:00article trouvé sur le site Destination Santé
Pour la première fois, des scientifiques américains ont établi un lien entre la nature des bactéries intestinales et le risque de développer la maladie de Parkinson. Le déséquilibre du microbiome fragiliserait en effet les compétences motrices.
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[vu sur le net] PARKINSON : Un trop plein de calcium dans les neurones ?
Publié le 26 mars 2018 à 21:47article trouvé sur le site Santé Log
Et si le calcium jouait un rôle clé dans le développement de la maladie de Parkinson ? C’est ce que suggère cette étude de l’Université de Cambridge qui constate que des niveaux excessifs de calcium dans les cellules du cerveau peuvent entrainer la formation de grappes toxiques caractéristiques de la maladie de Parkinson et la mort des cellules cérébrales Ces conclusions, présentées dans la revue Nature Communications, en révélant un nouveau mécanisme d’équilibre entre calcium et protéine alpha-synucléine, apportent une toute nouvelle compréhension du développement de la maladie de Parkinson.
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APCA (Association de Parkinsoniens des Côtes d’Armor) pour la journée mondiale de la maladie de Parkinson
Publié le 18 mars 2018 à 12:50![](http://gp29.net/data/2018/03/2018-03-13-Journée-Mondiale-PLOUHA-7-avril-2018-354x500.png)
[vu sur le net] — Maladie de Parkinson : « Pour la moitié des personnes, les symptômes démarrent avant 60 ans »
Publié le 12 mars 2018 à 21:42article trouvé sur le site Medisite
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurologique la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle touche plus de 150 000 personnes en France et 8000 nouveaux cas sont déclarés chaque année en France. Quels sont les premiers symptômes ? Les causes sont-elles connues ? Le professeur Philippe Damier, neurologue au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes et président du Comité scientifique de l’association France Parkinson a répondu aux questions de Medisite.
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[vu sur le net] Ce que les dormeurs « agités » nous apprennent
Publié le 02 mars 2018 à 19:12article trouvé sur le site d’Ouest-France
En phase de sommeil, une sorte de « verrou » paralyse les muscles et nous empêche en principe d’extérioriser nos rêves. Mais chez certains, ce verrou ne fonctionne plus et ils passent des nuits très agitées. Ce phénomène encore mystérieux est porteur d’espoir pour les malades de Parkinson.
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La carte de stationnement handicap
Publié le 21 février 2018 à 22:48La carte mobilité inclusion (CMI) a pour but de faciliter la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie. Elle est accordée sous conditions et permet de bénéficier de certains droits notamment dans les transports. Elle remplace progressivement depuis le 1er janvier 2017 les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement
Handicap : carte européenne de stationnement
La carte de stationnement permet de se garer gratuitement et sans limitation de durée sur toutes les places de stationnement ouvertes au public. La durée de stationnement peut être limitée sur décision de la commune sans toutefois pouvoir être inférieure à 12 heures.
Attention :
Le titulaire de la carte peut être soumis au paiement d’une redevance pour se garer dans les parcs de stationnement munis de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule.
La carte de stationnement est remplacée progressivement depuis le 1er janvier 2017 par la carte mobilité inclusion (CMI).
La carte de stationnement peut encore être délivrée jusqu’au 1er juillet 2017 et est valable jusqu’à sa date d’expiration et, au plus tard, jusqu’au 31 décembre 2026. La carte de stationnement délivrée à titre permanent reste elle aussi valable jusqu’au 31 décembre 2026. Les titulaires de cette carte peuvent ultérieurement demander son remplacement par une CMI. Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ne procèdent pas encore au remplacement de ces cartes qui restent valables.
La carte peut être attribuée à toute personne dont le handicap :
- réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied,
- ou impose la présence d’une tierce personne pour l’aider dans tous ses déplacements (par exemple, personne atteinte d’une déficience sensorielle ou mentale).
On considère qu’une personne a une mobilité réduite ou n’est pas autonome dans ses déplacements si elle remplit l’un des critères suivants :
- la personne a un périmètre de marche limité et inférieur à 200 mètres,
- la personne a systématiquement recours à une aide pour ses déplacements extérieurs (aide humaine, canne ou tout autre appareillage manipulé à l’aide d’un ou des 2 membres supérieurs, véhicule pour personnes handicapées),
- la personne a une prothèse de membre inférieur,
- la personne a recours lors de tous ses déplacements extérieurs à une oxygénothérapie (appareillage d’apport d’oxygène pour aide à la respiration).
À savoir :
une personne qui doit systématiquement utiliser un fauteuil roulant remplit d’office les conditions d’attribution, y compris lorsqu’elle manœuvre le fauteuil roulant seule et sans difficulté.
La CMI permet de bénéficier de certains droits, notamment dans les transports.
Cette carte comporte une ou plusieurs mentions en fonction de vos besoins et de votre situation.
Elle a la taille d’une carte de crédit.
Mention « invalidité »
Cette mention permet notamment d’obtenir une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, les espaces et salles d’attente ainsi que dans les établissements et les manifestations accueillant du public.
Ce droit de priorité concerne aussi la personne qui vous accompagne dans vos déplacements.
La CMI permet également de bénéficier, notamment :
- des dispositions relatives à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés,
- de divers avantages fiscaux, pour vous-même (par exemple, bénéfice, sous conditions, d’une demi-part supplémentaire pour le calcul de l’impôt sur le revenu) ou vos proches (par exemple, vous êtes considéré comme étant à charge du contribuable qui vous accueille sous son toit),
- de différents avantages commerciaux accordés, sous certaines conditions, par exemple dans les transports (RATP, SNCF, Air France).
La mention invalidité peut être accompagnée d’une sous-mention :
- besoin d’accompagnement s’il est nécessaire que vous soyez accompagné dans vos déplacements,
- ou besoin d’accompagnement cécité si votre vision centrale est inférieure à 1/20e de la normale.
Mention « priorité pour personnes handicapées »
Cette mention permet d’obtenir une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, dans les espaces et salles d’attente ainsi que dans les établissements et les manifestations accueillant du public. Elle permet également d’obtenir une priorité dans les files d’attente.
Personnes concernées
Mention « invalidité »
Elle vous est attribuée si vous :
- avez un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %,
- ou êtes invalide de 3e catégorie,
- ou êtes classé en groupe 1 ou 2 de la grille AGGIR (bénéficiaires ou demandeurs de l’allocation personnalisée d’autonomie).
Mention « priorité pour personnes handicapées »
Elle vous est attribuée si vous êtes atteint d’une incapacité inférieure à 80 % rendant la station debout pénible.
Mention « stationnement pour personnes handicapées »
Elle vous est attribuée si vous êtes atteint d’un handicap :
- qui réduit de manière importante et durable votre capacité et votre autonomie de déplacement à pied,
- ou impose que vous soyez accompagné par une tierce personne dans vos déplacements,
- ou classé en groupe 1 ou 2 de la grille AGGIR (bénéficiaires ou demandeurs de l’APA).
Démarche
- La demande de carte doit être faite au moyen d’un formulaire.
- Formulaire de demande(s) de prestations liées au handicap
- Cerfa n°13788*01
Ce formulaire doit être accompagné :
- d’une photo d’identité,
- d’une photocopie d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, photocopie du titre de séjour en cours de validité si ressortissant d’un État hors de l’espace économique européen…),
- d’un justificatif de domicile (facture d’électricité ou de gaz, quittance de loyer …).
L’ensemble des documents doit être adressé à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de son département de résidence, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception.
lu et relevé dans par Dominique Bonne
[vu sur le net] Parkinson sur le site du ministère des solidarités et de la santé
Publié le 15 février 2018 à 12:20article trouvé sur le site du ministère des solidarités et de la santé
La maladie de Parkinson est une affection chronique neurodégénérative : c’est-à-dire qu’elle se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau.
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[vu sur le net] Parkinson : pourquoi le sport ralentit la progression de la maladie
Publié le 26 janvier 2018 à 14:03article trouvé sur le site pourquoi docteur ?
Des chercheurs américains ont mené une étude pour découvrir comment le fait de pratiquer une activité physique pouvait ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Maladie de Parkinson : ce que je peux faire en plus de mon traitement.
Publié le 22 janvier 2018 à 12:01Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Je ne vais pas reprendre la description de la maladie de Parkinson que vous connaissez mais plutôt m’attarder sur une approche globale des facteurs altérant la bonne santé. La première bonne nouvelle c’est que cela s’adresse aux personnes atteintes de Parkinson mais c’est aussi bénéfique pour tous. Donc vous pouvez mettre en pratique en famille. Je n’avais aucune de ces notions quand j’étais jeune médecin généraliste, jamais entendu parler à la fac. Donc ne soyez pas étonné si votre médecin est perplexe, et amenez le sujet avec délicatesse (certains sont susceptibles!).
4 hypothèses liées entre elle seraient responsables du mécanisme de mort cellulaire :
- Intervention des radicaux libres : stress oxydant (molécule instable par perte d’un électron entraînant un stress oxydatif lors de réactions avec le dioxygène dans les cellules).
- Déficit énergétique via les mitochondries (rôle essentiel dans la production d’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire récupéré à partir des protéines, des graisses et des glucides oxydés)
- Processus inflammatoire = destruction des neurones
- Déficit métabolite accumulation de protéine comme l’alpha-synucléine, formation des corps de Loewy
Trois points principaux sont à prendre en compte :
L’inflammation : comment savoir si je suis en état inflammatoire : avec une prise de sang, en dosant la CRP ultrasensible. A ne pas faire si on a une articulation enflée ou un épisode infectieux cela fausserait les résultats. Elle donne le résultat en fonction d’un risque cardiovasculaire. Mais si votre CRP ultrasensible est supérieur à 1, vous êtes en état inflammatoire. Cela se corrige avec l’alimentation. (Personnellement, je suis passée de 4,43 mg/L à 0, 51 en changeant d’alimentation).
L’acidose : pour savoir si je suis en acidose, il suffit d’acheter des bandelettes de ph urinaire à la pharmacie, le ph doit être à 7. Les valeurs en dessous de 7 correspondent à l’acidité. Vous pouvez corriger votre ph, en mangeant des châtaignes, en buvant de la vichy Célestin.
Les radicaux libres : pour limiter les radicaux libres il faut modifier sa façon de manger et cuisiner, et consommer des antioxydants.
Petites modifications alimentaire simple à mettre en pratique que tout le monde devrait faire : Si vous pouvez manger bio bien sûr c’est vraiment mieux (jusqu’à 60 % d’antioxydant en plus). Pour cuisiner utiliser l’huile de coco riche en acides gras saturés. Elle ne se dénature pas à la chaleur contrairement aux autres huiles qui s’oxydent et fabriquent des radicaux. (Ex : cuire la ratatouille à l’huile de coco désodorisé, puis avant de servir rajouter une cuillère d’huile d’olive).
Deux autres choses à vérifier :
La vitamine D : 80 % des français sont carencés en vitamine D (issue de la transformation des molécules de cholestérol par les UV au niveau de la peau). Donc il est utile de faire un dosage sanguin de vitamine D et de se complémenter.
http://www.ifss.fr/fr/actualites/paroles-experts/des-francais-ont-deficit-vitamine-une-synthese-des-dernieres-publications,13518.html
La vitamine B12 : La prévalence de la carence en vitamine B12 est estimée de 1 à 2% de la population générale, jusqu’à 10% chez les plus de 65ans. Le seuil sérique de 200ng/L notre organisme ne fabrique pas de vitamine B12, il lui faut des apports extérieurs.
Elle joue notamment un rôle incontournable en tant que co-enzyme dans le cadre des processus essentiels du métabolisme. Parmi eux on trouve les mécanismes fondamentaux comme :
- Protection et régénération des nerfs (système nerveux et cerveau)
- Respiration cellulaire (alimentation en oxygène des mitochondries)
- Synthèse des neurotransmetteurs (émission de substances sémio chimiques messagères)
Faire également un dosage sanguin pour voir s’il y a besoin d’une complémentation : Prévalence de la carence en vitamine B12 dans un service de médecine interne. G. Urbanski Chu Angers.
Pour finir je rappelle ici les 6 Règles d’or pour que votre cerveau continue à fabriquer de nouveaux neurones (Sciences et Avenir du 12/9/2016)
- Fuir la routine
- Lutter contre l’infobésité : ne pas rester devant son écran de télé.
- Bannir anxiolytique et somnifère avec accord de son médecin
- Bouger
- Cultiver l’altérité
- Soigner le microbiote intestinal
Rédigé par Corinne Turpin
[vu sur le net] En bref
Publié le 17 janvier 2018 à 19:28article trouvé sur le site du Télegramme
Les signes cliniques de la maladie. Akinésie (marche difficile et ralentie, transformation de la parole, visage figé), tremblements (de repos, surtout des membres supérieurs, liés à une émotion ou à la fatigue), hypertonie (rigidité des membres), modification de l’écriture (micrographie), sommeil compliqué, salivation difficile et abondante, dépression. L’excès de médicaments peut aussi entraîner des dyskinésies (mouvements involontaires). Les malades n’ont pas tous les symptômes.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Carte d’invalidité, bon à savoir
Publié le 16 janvier 2018 à 13:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Certains ont du mal à faire le pas de demander la carte de stationnement ou d’invalidité, je le comprends, cela nous colle une étiquette vis à vis d’autrui et un sentiment d’évolution irrémédiable pour nous. Mais peut être pouvons-nous prendre du recul et voir le bon côté des choses. C’est vrai c’est difficile de dire qu’on a moins de rides à cause ou grâce à l’amimie (perte des mimiques) mais finalement c’est une réplique que j’ai du plaisir à dire quand on me dit que je fais plus jeune que mon âge.
La carte européenne de stationnement devient la carte de mobilité inclusion (CMI)
Les conditions d’attribution :
La personne a un périmètre de marche limité et inférieur à 200 mètres, (quand elle est en OFF) ; si vous dites que vous faites de la marche active en ON ça ne fonctionne pas il faut considérer votre état quand vous allez moins bien.
Une personne qui doit systématiquement utiliser un fauteuil roulant remplit d’office les conditions d’attribution, y compris lorsqu’elle manœuvre le fauteuil roulant seule et sans difficulté. Le certificat médical peut être remplit par votre médecin traitant ou votre neurologue.
La carte de stationnement permet de se garer gratuitement et sans limitation de durée sur toutes les places de stationnement ouvertes au public. La durée de stationnement peut être limitée sur décision de la commune sans toutefois pouvoir être inférieure à 12 heures. Bien sûr vous n’êtes pas obligée de stationner sur les places bleues tout le temps mais ça peut dépanner quand on est en OFF.
Attention tout de même : le titulaire de la carte peut être soumis au paiement d’une redevance pour se garer dans les parcs de stationnement munis de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule.
Impôts sur le revenu :
Pour pouvoir bénéficier d’une demi-part supplémentaire pour invalidité, vous devez être titulaire : d’une carte pour une invalidité au moins égale à 80% ou, à compter du 01/01/2017, de la carte mobilité inclusion avec la mention « invalidité ». Si vous remplissez ces conditions, il faudra cocher la case P de la rubrique relative à la situation du foyer fiscal de votre déclaration des revenus. Si votre conjoint remplit ces conditions, (ou si votre conjoint décédé l’année précédente les remplissait), cochez la case F de cette rubrique.
Vous pouvez bénéficier de cette demi-part dès l’année où vous avez déposé votre demande de carte d’invalidité ou de carte mobilité inclusion avec la mention « invalidité », même si elle n’est pas encore attribuée. Vous devrez, alors, être en mesure de fournir le justificatif lorsqu’elle vous sera délivrée.
Si elle n’est pas accordée, une déclaration des revenus rectificative devra être déposée. https://www.impots.gouv.fr/portail.
Taxe d’habitation :
Si vous êtes infirme ou invalide et que vous ne pouvez pas subvenir à vos besoins par votre travail, vous pouvez bénéficier d’une exonération de taxe d’habitation relative à votre habitation principale. Vous devez disposer d’un revenu fiscal de référence inférieur à certaines limites. Cf. le site : https://www.impots.gouv.fr/portail.
S N C F :
Les personnes handicapées (taux d’invalidité de 80% et plus) ont la possibilité de bénéficier des réductions tarifaires pour leur accompagnateur en fonction des mentions portées sur leur carte d’invalidité.
Gratuité du billet : Votre accompagnateur voyage gratuitement si votre carte d’invalidité (Taux supérieur ou égal à 80 %) comporte la mention suivante : Besoin d’accompagnement.
Tarifs réduits de 50%: Votre accompagnateur bénéficie d’une réduction de 50% si votre carte d’invalidité (taux supérieur ou égal à 80 %) est sans mention ou comporte la mention suivante : Station debout pénible.
Loisirs :
La carte d’invalidité permet des réductions dans les cinémas, musées, stations de skis etc. … voir la gratuité (comme au musée du Louvre ou à la station de ski de Chamrousse).
Article proposé par Corinne Tarpin
Consultations médicales : les augmentations qui vous attendent
Publié le 15 janvier 2018 à 08:45Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Depuis le 1er mai 2017, la consultation chez le généraliste est passée de 23 à 25 euros. D’autres augmentations sont prévues dans les mois à venir.
- Consultation coordonnée : A partir du 1er juillet 2017, lorsqu’un médecin traitant adressera un patient à un spécialiste adhérent au Contrat d’accès aux soins CAS*, le prix de cette consultation coordonnée passera de 28 à 30 €.
- Avis médical : à partir du 1er octobre 2017, l’avis médical ponctuel d’un spécialiste correspondant (hors psychiatre ou neurologue) sur demande du médecin traitant sera facturé 48 € (au lieu de 46). Ce montant passera à 50 € au 1er janvier 2018.
- Consultations complexes et très complexes : à partir du 1er novembre 2017, votre médecin pourra réclamer 46€, pour un certain nombre de consultations complexes, concernant par exemple les pathologies suivantes : la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, l’épilepsie, une première consultation pour une tuberculose, la prise en charge d’une pathologie oculaire grave, une fibrose pulmonaire …
A la même date, le tarif pourra atteindre 60 € en cas de consultation très complexe, par exemple : lorsqu’un médecin informe un patient de la définition de son traitement face à un cancer ou une maladie neurologique ou neurodégénérative ….
Bon à savoir ! Le médecin traitant qui orientera l’un de ses patients vers un médecin correspondant acceptant de le recevoir en moins de 48 heures, pourra majorer sa consultation de 5€, et le médecin correspondant de 15€, quels que soient leurs secteurs d’activités. Ces majorations ont pour but, de limiter le recours à l’hospitalisation pour des pathologies pouvant être prises en charge en ville.
* CAS : Si le praticien s’est engagé à modérer ses honoraires, en signant un « contrat d’accès aux soins », les remboursements ne sont pas plafonnés. En revanche, s’il n’est pas signataire du CAS, vos remboursements de mutuelle sont limités à l’équivalent de la part Sécurité Sociale. Problème : peu de médecins ont signé le CAS permettant le remboursement total du patient. Les deux tiers des praticiens rejettent cet encadrement de leurs honoraires par l’Etat. Pour repérer les médecins du secteur 2 qui ont accepté le CAS, interrogez votre Caisse d’Assurance Maladie, ou consultez la liste des signataires sur ameli.fr.
Article relevé dans AG2R la Mondiale par Françoise Vignon
Les vacances, une nécessité !
Publié le 13 janvier 2018 à 16:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
En Loire Atlantique, nous avons bien pris conscience de la nécessité des vacances que nous soyons aidants ou aidés. Ce sont des temps privilégiés de détente, de rupture avec le cadre habituel, d’épanouissement. Elles apportent une réponse à l’épuisement des aidants familiaux qu’il faut souvent convaincre de l’importance des moments de répit car, pour un proche aidant, s’accorder du repos ne va pas nécessairement de soi.
Il estime que l’aide apportée fait partie du quotidien et il ne la vit pas comme lourde et fatigante, ni comme un travail. Et… que dire de la personne aidée ? Plus elle est âgée, plus elle a besoin de points de repère pour ne pas se sentir désorientée, Partir vers l’inconnu et rompre ses habitudes engendrent l’angoisse.
J’espère que pour chacun d’entre vous, ces problèmes, ces scrupules, pas toujours évidents à aborder mais enfin résolus, vous ont permis de partager lors du retour au domicile des moments privilégiés en regardant des photos, en vous émerveillant de nouveau face à des sites paradisiaques, de les partager avec vos amis, en écoutant de la musique et pourquoi pas un petit air de tango : Il paraît que Monsieur Parkinson aime ça …et …ça lui fait du bien !
Je plaisante mais un peu d’humour me permet de mettre de la distance face au quotidien. Les vacances, c’est aussi deux longs mois qui nous ont fait perdre un contact régulier avec les habitués de l’Association.
Rédigé par Annick Lebrun
Une cure à Lamalou les Bains
Publié le 12 janvier 2018 à 12:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
« Hé, Philippe, je cherche un partenaire pour aller en cure à Lamalou les Bains » C’est ainsi que Didier m’interpelle lors d’une séance de gym. Je n’étais jamais allé en cure. Et j’étais plutôt sceptique quant à leur efficacité. Mais, je ne sais pourquoi j’ai accepté la proposition de Didier. Et nous nous sommes inscrits à la cure de Lamalou les Bains.
Nous avons choisi une cure dite « Neurologique » avec une extension Parkinson. Et ces 3 semaines de cure étaient programmées du 23/08 au 12/09/17. Nous avons donc débuté notre cure le mercredi 23 à 10h00. En ce qui me concerne, les soins (au nombre de 4), avaient lieu de 11h00 à 13h00. Il s’agissait de soins « neuro » : cataplasme, douches pénétrantes, trombes, douches sous-marines, pedidouches, piscine de mobilisation. Et le matin de 10h00 à 11h00 ou l’après-midi vers 16h00 avaient lieu les activités Parkinson :
- très intéressante conférence « Vivre avec la maladie de Parkinson » par le Dr Gény
- atelier « Mieux vivre chez soi » très riche en informations (sécurité, adaptation logement, aides au mouvement)
- 7 ateliers « Adresse et Équilibre » : une approche nouvelle de la mobilité.
Pour ne pas avoir à gérer les repas et ainsi se transformer en maitre queux, nous (Didier et moi) avions choisi la pension complète dans la Résidence « Du Bois De Lon », résidence intégrée aux Thermes.
Grand bien nous a pris, les 3 repas par jour (petit déjeuner, déjeuner, diner) étaient excellents. Ils étaient préparés par un restaurant de Lamalou « Les Marronniers » et ils nous étaient livrés à l’appartement ! Il ne nous restait plus qu’à tourner le bouton du micro-onde. Nous ne disposions pas de véhicule. Nous étions donc cantonnés à Lamalou qui est certes agréable mais nous en avons vite fait le tour. Heureusement, nous avons sympathisé avec quelques curistes qui disposaient d’un véhicule. Notre séjour s’est poursuivi de façon très agréable avec des balades, des parties de pétanque ou de tarot et de joyeux repas. Nous sommes très satisfaits de notre séjour et envisageons d’y retourner l’année prochaine.
Le seul point négatif concerne les soins. Il y a une ambiance spéciale dans les thermes : la lumière, les odeurs, le bruit, la densité de curiste font penser à une « usine » à soin. Au fil des jours, on s’habitue. Les personnels soignants, sauf de rares exceptions, sont aimables, compétents.
Mais compte tenu de l’organisation « tayloriste » mise en place, ce sont des opérateurs dédiés à un poste de travail. Lors des soins, vous avez peu de chance de rencontrer plusieurs fois la même personne. Et il est très difficile d’avoir des échanges de type « médicaux » avec ce personnel. Toutefois, si vous le souhaitez, il est toujours possible de rencontrer un des médecins de cure des thermes.
Quant à la question principale : « La cure est-elle bénéfique ? », je ne peux que donner mon ressenti personnel. Comme beaucoup de curistes, j’ai été tout de suite mieux. En particulier, en 2ème semaine, ce fut formidable : la plupart de mes symptômes avaient disparu, en particulier je n’avais plus de douleurs, le bonheur !
Malheureusement, il fallut déchanter : dès la troisième semaine, les symptômes et les douleurs revinrent. De plus, après mon retour à Nantes, une très grande fatigue m’a envahi. Je n’avais plus aucun ressort. Puis, petit à petit, j’ai retrouvé un état général satisfaisant, en tout cas supérieur à l’état de forme qui était le mien avant la cure, De l’avis général, il faut attendre plusieurs semaines avant de ressentir les bienfaits de la cure. Donc, j’attends…
Rédigé par Philippe Auvray
Les pesticides une nouvelle fois mis en cause dans la maladie de Parkinson
Publié le 10 janvier 2018 à 11:38Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Une récente étude montre que cette maladie touche davantage les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles, que le reste de la population. Quel est le point commun entre les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles ? Ils ont un risque accru de développer une maladie de Parkinson. Selon deux études récemment publiées par une équipe de chercheurs français, ces personnes ont un risque un peu plus élevé, respectivement de 13% et 8,5%, d’être atteintes par cette maladie neurodégénérative. Chez les agriculteurs retraités (60/84 ans), cette différence est encore plus marquée, puisqu’ils sont 18% de plus à souffrir de la maladie par rapport aux personnes de leur tranche d’âge. Les scientifiques pointent du doigt l’exposition élevée aux pesticides de ces populations, dont certains sont connus pour leurs propriétés neurotoxiques.
Maladie professionnelle depuis 2012, l’exposition aux pesticides est d’ailleurs considérée en France comme étant facteur de risque de la Maladie de Parkinson. La maladie peut même être reconnue comme une maladie professionnelle des professions agricoles. Pourtant, jusque récemment, aucune étude n’avait encore exploré l’incidence (le nombre de nouveaux cas par an) de cette maladie chez les exploitants agricoles en France.
C’est précisément le sujet qu’a choisi d’étudier Sofiane Kab lors de sa thèse de Santé publique et d’épidémiologie. Son travail, réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), a donné lieu à la publication de deux études dans des revues internationales.
Pour parvenir à ces résultats, le jeune chercheur et ses collègues ont comparé les données de la Mutualité Sociale Agricole – MSA, un régime d’assurance maladie spécifique du monde agricole – avec celles des autres régimes de l’assurance maladie.
« Il faut rester prudent, car la Maladie de Parkinson est multifactorielle », met en garde le Dr Alexis Elbaz, neurologue, épidémiologiste à l’INSERM et directeur de la thèse de Sofiane Kab. « Pour le moment, on peut seulement dire que la Maladie de Parkinson est un peu plus fréquente chez les agriculteurs, probablement à cause de leur exposition à des hauts niveaux de pesticides. Mais il existe peut-être d’autres facteurs de risques ». Les données suggèrent également une possible association, certes moins significative que pour Parkinson, avec la maladie de Charcot (également appelée sclérose latérale amyotrophique).
Le cas de la viticulture
Sofiane Kab et ses collègues sont allés encore plus loin en se demandant si une exposition non professionnelle à plus faible dose, telle qu’elle existe en milieu rural, jouait un rôle dans la survenue de Parkinson. « La fréquence de cette maladie, est effectivement un peu plus élevée au sein des riverains qui vivent dans les cantons où il y a le plus de terres agricoles, en particulier, dans ceux où la proportion de terres agricoles allouées à la viticulture est la plus importante », explique Alexis Elbaz. La viticulture est l’une des cultures qui nécessite le plus de pesticide. « Mais ces résultats demandent à être confirmés par des études plus précises auprès des personnes », poursuit-il, « et la maladie de Parkinson reste une maladie peu fréquente et l’augmentation de risques observée, est faible ».
C’est en 1983, qu’un lien entre la Maladie de Parkinson et les pesticides a été détecté pour la première fois, de façon totalement fortuite. Cette année-là, la Californie a fait face à une « épidémie » de syndromes parkinsoniens survenue chez des jeunes toxicomanes. Ces derniers avaient tous consommé une drogue frelatée par le MPTP, une neurotoxine qui, en détruisant certains neurones, provoque les symptômes permanents de la Maladie de Parkinson. A l’époque, les scientifiques avaient remarqué que la structure du MPTP était très proche de celle d’un herbicide, le paraquat. Par la suite, de nombreuses études internationales ont confirmé l’existence d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la Maladie de Parkinson.
D’autres études s’apprêtent à être lancées par l’INSERM, en collaboration avec Santé publique France, afin d’identifier les pesticides qui pourraient être à l’origine d’un risque augmenté de la Maladie de Parkinson.
Article de Cécile Thibert du 22/10/17 dans le Figaro Magazine relevé par Françoise Vignon
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