Ne pas être qu'un "patient" ...

[vu sur le net] PARKINSON : Nouvelle preuve de l’efficacité de la stimulation cérébrale externe

article trouvé sur le site santé log

Nouvelle preuve de l’efficacité de la stimu­la­tion céré­brale externe, donc non inva­sive, sur l’amélioration tempo­raire des symp­tômes moteurs chez les patients atteints de la mala­die de Parkin­son, avec cette étude de la Johns Hopkins Medi­cine, publiée dans le Jour­nal of Neuroscience.

pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Parkinson : la stimulation magnétique améliore les troubles moteurs

article trouvé sur le site pourquoidocteur.fr

Chez les patients atteints de la mala­die de Parkin­son, les troubles de la marche et de l’équi­libre sont atté­nués par la stimu­la­tion magné­tique transcrânienne. 

pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Parkinson : le burnout de certains neurones expliqué

article trouvé sur le site psycho­mé­dia

Un épui­se­ment des neurones dans certaines régions du cerveau serait à l’ori­gine de la mala­die de Parkin­son, selon une étude publiée dans la revue Current Biology. Ces neurones, en raison de certaines de leurs carac­té­ris­tiques, doivent produire beau­coup d’éner­gie, ce qui entraî­ne­rait leur épui­se­ment et leur mort prématurée.

pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Maladie de Parkinson : quand les traitements modifient les pulsions sexuelles

article trové sur le site de Sciences et Avenir

De nombreux patients rece­vant un trai­te­ment pour cette grave affec­tion neuro­lo­gique mani­festent un désir sexuel incon­trô­lable. L’am­pleur de cet effet secon­daire aurait été sous-​estimée, selon une étude française.

Pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Le mécanisme de la maladie de Parkinson enfin élucidé

article trouvé sur le site du Figaro Santé

Avez-​vous percé le mystère de la mala­die de Parkin­son ? « En partie, certai­ne­ment », répond sans hési­ter le Pr Ronald Melki, direc­teur de recherche CNRS, qui a publié le 10 juin dans la revue Nature les résul­tats éton­nants de recherches menées par son équipe de l’Ins­ti­tut des neuros­ciences Paris Saclay avec celle du Pr Veerle Baeke­landt à Louvain (Belgique).

pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Maladie de Parkinson : la dépression augmente le risque par 3

article trouvé sur le site Sciences et Avenir

Les personnes dépres­sives sont plus suscep­tibles de déve­lop­per la mala­die de Parkin­son. Un risque qui augmente avec la sévé­rité des troubles dépres­sifs, révèle une étude.

pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Ces protéines folles qui minent notre cerveau

article trouvé sur le jour­nal du CNRS

Des protéines corrom­pues sont-​elles à l’origine d’Alzheimer, de Parkin­son, Char­cot, Creutzfeldt-​Jakob et des autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives ? C’est l’hypothèse soute­nue par un nombre crois­sant de chercheurs.

pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Le stationnement gratuit pour les handicapés étendu à toute la France

article trouvé sur le site de France Info

Depuis lundi, le station­ne­ment est gratuit partout pour les personnes handi­ca­pées sur les empla­ce­ments réser­vés, mais aussi sur toutes les autres places dans toute la France. Pour les asso­cia­tions, il s’agit d’une avan­cée pratique mais elle demande des mesures pour contrô­ler l’usage des cartes de stationnement.

Pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

le Parkinson’s Well-​Being Map

Le Parkinson’s Well-​Being MapTM a été conçu avec des méde­cins et des patients pour faci­li­ter la descrip­tion de vos diffi­cul­tés et faire ressor­tir ce qui vous gêne le plus afin d’orienter votre prise en charge.

Well-​Being-​Map_​FR

Pour avoir les instruc­tions qui vous permet­tront de prépa­rer votre rendez-​vous avec votre méde­cin, télé­char­gez ce docu­ment (au format .pdf)

[vu sur le net] Arrêter de fumer : une manifestation précoce de la maladie de Parkinson

article trouvé sur le site e‑santé.fr

Partant du constat qu’il y a moins de fumeurs parmi les malades de Parkin­son, des cher­cheurs améri­cains se sont deman­dés si cela pouvait être dû au fait que ces malades seraient tout simple­ment moins atti­rés par le tabac que le reste de la popu­la­tion générale.

pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

La France est leader mondial dans la recherche et la lutte contre la maladie de Parkinson (Dr Etienne Hirsch)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°59

Mala­die de Parkin­son : des progrès prometteurs
En France, on dénombre 120 000 personnes souf­frant de la mala­die de Parkin­son et 9 000 nouveaux cas par an. La plupart des troubles sont liés à la dégé­né­res­cence de la substance noire (voir schéma). Ce qui provoque un défi­cit de 50% à 70% de dopa­mine (molé­cule essen­tielle au contrôle du mouve­ment), à l’origine du ralen­tis­se­ment des gestes, de raideurs, trem­ble­ments, perte de la dexté­rité manuelle, troubles de la marche et dépres­sion. « Il n’y pas une mais des mala­dies de Parkin­son, insiste le Dr Etienne Hirsch, cher­cheur spécia­liste en neuros­ciences. Si 10% sont d’origine géné­tique, 90% n’ont pas de cause iden­ti­fiée, même si l’on soup­çonne des facteurs envi­ron­ne­men­taux », comme les pesticides.

lpi59-02

Amélio­rer le diag­nos­tic précoce
Outre les signes cliniques prédic­tifs de la mala­die (asso­cia­tion de troubles du sommeil et du tran­sit intes­ti­nal avec un défi­cit de l’olfaction), l’imagerie céré­brale par DAT-​scan pour­rait aussi favo­ri­ser les diag­nos­tics précoces mais en cas de doute clinique seule­ment. Des marqueurs biolo­giques sont à l’étude pour diag­nos­ti­quer, un jour, la mala­die à partir d’une seule prise de sang, ciblant la protéine alpha­sy­nu­cléine. Dans sa forme anor­male, cette dernière se propage d’un neurone à l’autre, alté­rant lente­ment de grandes régions du système nerveux.

Expé­ri­men­ter un trai­te­ment qui réduit le fer
La présence d’une surcharge ferrique loca­li­sée dans le cerveau des patients parkin­so­niens est désor­mais connue et notam­ment démon­trée par l’équipe du Dr Hirsch. Elle exacerbe le stress oxyda­tif, en partie à l’origine de la dégé­né­res­cence des neurones. L’étude d’innovation théra­peu­tique, pilo­tée par le Dr David Devos, neuro-​pharmacologue, en parte­na­riat avec des équipes natio­nales et inter­na­tio­nales, suscite beau­coup d’intérêt. Elle fait appel au défé­ri­prone, une molé­cule chéla­trice (attra­peuse) de fer. Ce médi­ca­ment réduit ce dernier à ses fonc­tions béné­fiques – oxygé­na­tion du sang des cellules et des muscles – si l’on en dimi­nue la quan­tité. « Un premier essai clinique sur 40 malades a montré que ce trai­te­ment était capable de ralen­tir la destruc­tion des neurones et la progres­sion du handi­cap. D’autres études sont néces­saires pour démon­trer de manière défi­ni­tive l’intérêt théra­peu­tique, avec une auto­ri­sa­tion de mise sur le marché (AMM) d’ici 5 à 10 ans » projette le Dr Devos. Son équipe a répondu à un appel d’offres de la Commis­sion euro­péenne (Hori­zon 2020) en vue de finan­cer une étude euro­péenne de phase 3 (incluant 338 patients) fin 2014, desti­née à vali­der ce trai­te­ment. En atten­dant, patience, car aucun malade ne peut actuel­le­ment en disposer.

Ralen­tir la mort neuronale
Le Dr Hirsch et l’équipe théra­peu­tique expé­ri­men­tale de la mala­die de Parkin­son travaillent à faire en sorte que les lympho­cytes, protec­teur du système immu­ni­taire, n’attaquent pas les neurones surchar­gés en protéines alpha­sy­nu­cléine. « Le projet est d’identifier ces méca­nismes au niveau des vais­seaux plutôt que d’agir sur le cerveau, avec un hori­zon théra­peu­tique à dix ans. » Des trai­te­ments, voire des vaccins, visant à empê­cher l’agrégation de cette protéine sont à l’étude en Autriche.

Corri­ger les troubles de l’équilibre
Asso­ciés à des dérè­gle­ments psychiques, ils consti­tuent un risque vital pour les Parkin­so­niens. A partir d’une IRM fonc­tion­nelle, l’équipe du Dr Hirsch a réussi à loca­li­ser les régions céré­brales impli­quées dans ces troubles, grâce à l’étude de non-​malades imagi­nant qu’ils marchaient. « Nous avons ainsi visua­lisé un petit noyau du cerveau (noyau pedon­cu­lo­pon­tin) qui s’active lors de la marche imagi­naire », explique le neuro­bio­lo­giste. L’analyse de cerveaux « donnés » du vivant par des patients parkin­so­niens décé­dés a permis de prou­ver que « la mort neuro­nale dans le noyau de sujets chutant pouvait être respon­sable des troubles de l’équilibre ». Sont en cours des essais de stimu­la­tion céré­brale profonde, par intro­duc­tion d’électrodes dans le noyau pedon­cu­lo­pon­tin de patients. Pour des résul­tats prévus d’ici à trois ans.

Appor­ter la dopa­mine par des gènes-médicaments
Le Pr Stéphane Palfi, neuro­chi­rur­gien, travaille depuis 1998 sur une théra­pie génique. Le but : « Appor­ter au patient la dopa­mine qui lui manque en acti­vant les enzymes néces­saires à sa synthèse. » La théra­pie utilise un virus natu­rel « désarmé », et donc inof­fen­sif, chargé de trans­por­ter trois gènes-​médicaments qui codent les enzymes impli­qués dans la biosyn­thèse. Ce vecteur viral est injecté dans le stria­tum (voir schéma ci-​dessous), qui, à partir des infor­ma­tions senso­rielles (vue, toucher, etc.), adapte le mouve­ment au contexte. « Les neurones qui n’étaient pas compé­tents pour fabri­quer de la dopa­mine se mettent alors à en produire », constate le Pr Palfi.

Depuis 2008, un essai est mené auprès de 15 patients (12 au CHU Henri-​Mondor de Créteil, et 3 autres à l’hôpital Adden­brooke de Cambridge). « Les résul­tats publiés en janvier 2014 sont encou­ra­geants. D’une part, parce que nous avons constaté une bonne tolé­rance de ce type de vecteur (à grosse capa­cité de trans­port, 3 gènes), avec six ans de recul sur les premiers patients trai­tés. D’autre part, parce que l’essai a montré une amélio­ra­tion des symp­tômes moteurs chez tous les malades. » Avec un vecteur légè­re­ment modi­fié afin d’accroître la sécré­tion de dopa­mine, l’équipe du Pr Palfi a pour objec­tif d’augmenter les doses pour plus d’efficacité sur les symp­tômes de la mala­die et de dimi­nuer en paral­lèle la prise de dopa­mine par voie orale. Dès 2015, une dizaine de patients devraient être inclus dans les phases suivantes des études biomé­di­cales, puis une soixan­taine en France, en Europe et aux Etats-​Unis. Objec­tif : dispo­ser d’un médi­ca­ment de trans­fert de gènes à l’horizon 2020.

Pleine Vie, octobre 2014
Lu par Jean Claude Moraines

[vu sur le net] Nouvel espoir Parkinson et maladies neurodégénératives

Article trouvé sur le site de l’Insti­tut du cerveau et de la moelle épinière

Les cher­cheurs de l’équipe « Théra­peu­tiques expé­ri­men­tales de la neuro­dé­gé­né­res­cence » diri­gée par Etienne Hirsch au sein de l’ICM – Insti­tut du Cerveau et de la Moelle épinière – et leurs colla­bo­ra­teurs, viennent de publier un travail qui repré­sente un réel bon en avant dans la lutte contre les mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives. Ces travaux parus dans Nature Commu­ni­ca­tions – 21 octobre 2014 – mettent en évidence un petit peptide d’origine virale qui semble proté­ger les neurones impli­qués dans la mala­die de Parkin­son contre la dégénérescence.

Pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Parkinson. Une cuillère anti-​tremblements pour les malades

Article trouvé sur le site de Ouest-​France

Manger une soupe peut deve­nir un véri­table calvaire pour les malades de Parkin­son. Une cuillère anti-​tremblements vient d’être mise sur le marché par Google. 

Pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

Les incontinences urinaires

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°58

Intro­duc­tion
Les troubles urinaires sont fréquents au cours de la mala­die de Parkin­son. Ces troubles peuvent appa­raitre dès le début de la mala­die et parti­ci­per au diag­nos­tic neuro­lo­gique initial, mais cela est assez rare. Par contre, ils appa­raissent souvent alors que la mala­die est déjà instal­lée, à un âge où on peut obser­ver chez le patient les diffé­rentes patho­lo­gies urolo­giques, comme l’adénome de la pros­tate chez l’homme ou une carence hormo­nale chez la femme. La possi­bi­lité de diffé­rentes patho­lo­gies pose un problème diag­nos­tic de la compé­tence de l’urologue. Les troubles urinaires au cours de la mala­die de Parkin­son sont variés. La dysurie (diffi­culté à uriner), voire la réten­tion chro­nique sont assez rares. Le plus souvent, le patient se plaint d’incontinence urinaire.

L’incontinence urinaire se défi­nit par une perte acci­den­telle ou invo­lon­taire d’urine.
Ce trouble est large­ment répandu, puisque les spécia­listes s’accordent pour esti­mer à 3 millions en France (les 3/​4 sont des femmes), le nombre de personnes sujettes à des épisodes d’incontinence urinaire, lors de la miction (miction = action d’uriner). L’incontinence urinaire est pour beau­coup de ces personnes un sujet dont on ne parle pas, ni en famille ni même au méde­cin. Et pour­tant, il existe des solu­tions pour pallier certains troubles urinaires. 

C’est pour­quoi, il a paru inté­res­sant de reprendre un article paru en septembre 2009 dans le PI n°38 sous le titre «  les impé­rio­si­tés urinaires » et de le réac­tua­li­ser. Pour écrire ce nouvel article, nous avons plei­ne­ment utilisé les infor­ma­tions four­nies dans le Site Inter­net de Sphère Santé (L’incontinence urinaire par le docteur Dahan, urologue à Paris, mis à jour par Isabelle Eustache).

Un peu de vocabulaire
Il y a plusieurs formes d’incontinence urinaire : 

  • l’incontinence urinaire d’effort est carac­té­ri­sée par une fuite invo­lon­taire d’urine par l’urètre surve­nant à l’occasion d’un effort physique, à la toux ou aux éternuements.
  • L’incontinence urinaire par urgences miction­nelles est carac­té­ri­sée par une fuite invo­lon­taire d’urine, accom­pa­gnée ou immé­dia­te­ment précé­dée d’un besoin urgent et irré­pres­sible d’uriner abou­tis­sant à une miction ne pouvant être rete­nue. Les termi­no­lo­gies d’incontinence par impé­rio­sité ou d’impériosité urinaire (IU) sont aussi utili­sées. Les spécia­listes parlent aussi de vessie hyperactive.
  • L’incontinence urinaire mixte qui combine les deux formes d’incontinence

Quelles sont les victimes ?
Bien que l’incontinence soit un sujet tabou, on sait qu’elle touche un large public de tous les âges, hommes et femmes confon­dus. En effet, contrai­re­ment aux idées reçues, l’incontinence urinaire n’est pas l’apanage des troi­sième et quatrième âges. Les études de préva­lence montrent par exemple que l’incontinence des femmes est de 12% entre 20 et 29 ans et atteint 32%, après 80 ans. 

Chez la femme, l’incontinence est le plus souvent de type urinaire d’effort et concerne 50% des patientes, plutôt chez les femmes jeunes (moins de 50 ans), on ne trouve que de 10 à 20 % d‘impériosités urinaires, plutôt chez les femmes âgées. Les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de fuites urinaires. Cela est la consé­quence des gros­sesses, des accou­che­ments et de la ménopause. 

Chez l’homme, l’incontinence par impé­rio­sité est équi­va­lente à celle de la femme, soit de 12% à 16% pour la popu­la­tion jeune et la préva­lence augmente avec l’âge. L’incontinence urinaire d’effort chez l’homme est souvent consé­cu­tive à la présence d’une patho­lo­gie de la prostate.

Descrip­tion et fonc­tion­ne­ment de l’appareil urinaire
Pour mieux comprendre comment les choses se passent, faisons un peu d’anatomie, et décri­vons tout d’abord l’appareil urinaire. En premier, on trouve les reins qui filtrent et épurent le sang et produisent l’urine. L’urine sort des reins et s’écoule en perma­nence, via les uretères, vers la vessie. La vessie est reliée à l’orifice urinaire par un tuyau, l’urètre, long chez l’homme, plus court chez la femme. La vessie comprend 2 parties : 

  • la partie supé­rieure appe­lée « dôme vési­cal » ou « dôme de la vessie » Le dôme vési­cal est très élas­tique et permet à la vessie de jouer un rôle de réser­voir d’urine entre chaque miction. Il contient un muscle puis­sant, le détru­sor qui en se contrac­tant lors de la miction évacue l’urine vers l’office urinaire.
  • la partie infé­rieure appe­lée « col vési­cal » : Le col vési­cal est le point de départ de l’urètre. Il est consti­tué par 2 muscles en forme d’anneau, les sphinc­ters urétraux, interne et externe, dont le rôle est d’empêcher l’urine de sortir de la vessie. Ces sphinc­ters interne et externe sont ouverts pendant la miction et fermés en dehors de la miction (ils fonc­tionnent comme des robinets).

Comment fonc­tionnent norma­le­ment la vessie et l’urètre ?
Le fonc­tion­ne­ment de la vessie comprend 2 phases : une phase de remplis­sage et une phase de vidange. Pendant le remplis­sage, l’urine sort en perma­nence des reins et s’écoule vers la vessie, via les uretères. Entre 2 mictions, la vessie se remplit progres­si­ve­ment d’urine. A partir d’une certaine quan­tité d’urine, appa­rait un besoin d’uriner. Plus la vessie se remplit, plus le besoin d’uriner augmente. Cette sensa­tion se ressent grâce à des capteurs placés dans la paroi de la vessie. Pendant le remplis­sage, les 2 sphinc­ters sont fermés.

La phase de vidange est déclen­chée volon­tai­re­ment par la personne qui décide d’uriner. L’ordre part du cerveau et entraîne les actions suivantes simul­ta­nées et cordonnées : 

  • les 2 sphinc­ters se relâchent et s’ouvrent comme des robi­nets pour permettre à l’urine de sortir de la vessie vers l’urètre.
  • le détru­sor se contracte vigou­reu­se­ment et chasse l’urine vers l’urètre et l’office urinaire
  • la contrac­tion du détru­sor empêche l’urine de remon­ter vers les reins

Après la miction, le détru­sor se relâche et les sphinc­ters se ferment. Quand le fonc­tion­ne­ment de l’appareil est normal, comme il vient d’être décrit, il y a de 4 à 8 mictions par jour et géné­ra­le­ment aucune, la nuit.

Impé­rio­sité urinaire
Que se passe-​t-​il en cas d’impériosité urinaire ? La personne atteinte éprouve bruta­le­ment et sans aver­tis­se­ment préa­lable le besoin impé­rieux d’uriner. Ce besoin doit être satis­fait et ne peut être différé que de quelques dizaines de secondes, quel­que­fois après avoir mouillé ses sous-​vêtements, son panta­lon ou sa jupe ! Cela oblige la victime à étudier ses dépla­ce­ments et ses sorties du domi­cile en repé­rant à l’avance les toilettes et consti­tue un handi­cap fami­lial, social et professionnel.

De plus, pour le Parkin­so­nien atteint d’akinésie, se lever la nuit en toute hâte en cas d’impériosité, accroît le risque de chutes, pouvant entraî­ner des fractures.

Quelles sont les causes de l’impériosité ?
Les causes en sont des contrac­tions anor­males du détru­sor, alors que la vessie est peu remplie. Les sphinc­ters urétraux sont fermés, mais la pres­sion dans la vessie, en raison de la contrac­tion du détru­sor, devient supé­rieure à la pres­sion des sphinc­ters. Alors les sphinc­ters s’ouvrent et l’urine sort vers l’urètre. Cette miction se fait de façon invo­lon­taire et par ailleurs peut être favo­ri­sée par des stimuli (eau qui coule, clé dans une porte). On constate une augmen­ta­tion du nombre de mictions par jour et par nuit (parfois le double). On parle parfois « d’hyperactivité vési­cale » et aussi de « vessie hyperactive ».

Comment expli­quer la contrac­tion anor­male du détrusor ?
La contrac­tion du détru­sor est sous la dépen­dance de récep­teurs (appe­lés récep­teurs musca­ri­niques) conte­nus dans la paroi de la vessie. La contrac­tion du détru­sor se produit, lorsqu’une molé­cule appe­lée acétyl­cho­line, libé­rée par des neurones et trans­mise à la vessie par le nerf para­sym­pa­thique, se fixe au niveau des récep­teurs muscariniques.

Chez une personne non incon­ti­nente, la molé­cule acétyl­cho­line est libé­rée sous commande du cerveau, lorsque l’envie d’uriner se fait ressen­tir. La contrac­tion du détru­sor est comman­dée et la miction est contrôlée. 

Chez une personne atteinte d’impériosité urinaire, la molé­cule acétyl­cho­line est libé­rée par le cerveau, sans contrôle conscient et volon­taire de la personne, d’où des mictions incon­trô­lées. L’impériosité urinaire, dans ce cas, a donc une raison neuro­lo­gique, et se retrouve par exemple chez les patients atteints de la sclé­rose en plaques ou de la mala­die de Parkinson. 

On notera toute­fois que l’impériosité urinaire peut aussi avoir d’autres causes, par exemple des causes urolo­giques, comme les irri­ta­tions de la muqueuse vési­cale, dues à des cystites.

Les trai­te­ments médicamenteux
Parmi les diffé­rents types d’incontinence, seule l’incontinence urinaire par impé­rio­sité béné­fi­cie de médi­ca­ments effi­caces pour son trai­te­ment. On a vu comment la molé­cule acétyl­cho­line est émise de façon intem­pes­tive, puis captée par les récep­teurs musca­ri­niques, provoque la contrac­tion du détru­sor. Le rôle des médi­ca­ments sera donc de bloquer les récep­teurs musca­ri­niques et ainsi de dimi­nuer la capa­cité de la vessie à se contracter. 

Les médi­ca­ments les plus utili­sés sont les anti­cho­li­ner­giques /​ anti­spas­mo­diques. Tous ces médi­ca­ments utili­sés dans le trai­te­ment de l’hyperactivité vési­cale agissent comme anta­go­nistes des récep­teurs choli­ner­giques musca­ri­niques, à l’origine des contrac­tions du détru­sor. Les médi­ca­ments les plus courants : le Tros­pium® (Trosec®), l’Oxybutynine® (Ditro­pan®), la Dari­fé­na­cine® (Enablex®), la Soli­fé­na­cine® (Vesi­care®).

Tous ces médi­ca­ments présentent des effets indé­si­rables (séche­resse buccale, maux de tête…), ainsi que des contre-​indications (risque de glau­come avec ferme­ture de l’angle). Mais ils ont fourni à certains patients atteints d’impériosités urinaires des solu­tions non inva­sives (en parti­cu­lier le Vesi­care®). Ces médi­ca­ments sont décrits dans le bulle­tin d’information du Centre Hospi­ta­lier Univer­si­taire du Québec. 

Consul­ter un urologue
Le patient parkin­so­nien au fur et mesure de l’évolution de sa mala­die consulte, après son méde­cin géné­ra­liste, tout d’abord un neuro­logue, puis assez rapi­de­ment après la confir­ma­tion des premiers troubles Parkin­so­niens et l’annonce du diag­nos­tic, un kiné­si­thé­ra­peute et un orthophoniste. 

Les troubles urinaires n’apparaissent géné­ra­le­ment pas tout de suite, et le parkin­so­nien n’éprouve donc pas la néces­sité de consul­ter un urologue. Le sujet des troubles urinaires est tabou pour beau­coup de personnes qui préfèrent ne pas en parler. Plus de la moitié des personnes atteintes garde le silence. Ce compor­te­ment est très domma­geable, car à partir d’un certain âge, le risque de surve­nue de patho­lo­gies urolo­giques, d’origine ou non Parkin­so­nienne, croit rapidement. 

Quand se mani­feste chez le Parkin­so­nien un trouble urinaire, quel qu’il soit, il faut en parler à son géné­ra­liste et au neuro­logue et consul­ter un urologue. L’urologue a la compé­tence et les moyens tech­niques pour analy­ser le problème et propo­ser des solutions. 

Par ailleurs, parler d’un trouble urinaire, par exemple de ses impé­rio­si­tés urinaires, à son entou­rage fami­lial, reste encore un sujet tabou pour beau­coup de personnes. En parler sobre­ment permet pour­tant de suppri­mer bien des incompréhensions. 

Pour conclure, il serait souhai­table, à partir d’un certain âge, par exemple 60 ans de consul­ter par préven­tion un urologue (éven­tuel­le­ment un gyné­co­logue pour les femmes).
Enfin, la consul­ta­tion d’un urologue est indis­pen­sable en cas de surve­nue de troubles urinaires, comme les impé­rio­si­tés urinaires. 

Biblio­gra­phie : Site Inter­net de Sphère Santé (L’incontinence urinaire par le docteur Dahan, urologue à Paris).
Rédigé par Jean Pierre Laga­dec

L’Éveil : un film à (re-)voir.

A l’ occa­sion de la dispa­ri­tion de Robin Williams, Henri DAVID (32 ans de Parkin­son), nous a recom­mandé de voir ou de revoir le film « L’ éveil », film de Penny Marshall, avec un scéna­rio de Steven Zaillian, d’ après le livre éponyme d’ Oliver Sacks.

Acteurs prin­ci­paux : Robert De Niro & Robin Williams. (Sortie en 1990 aux états-​Unis), en France le 20 février 1991.

Ce film parle de l’ avène­ment de la dopa­thé­ra­pie, de ses bien­faits et de ses effets psychiques secondaires. 

Ce film a été tiré du livre « Awake­nings » d’ Oliver Sacks, première édition 1973 par Gerald Duck­worth & Co, édition revue en 1976 et 1982 par Pan Books 

Traduit en fran­çais aux éditions du Seuil, avril 1987, avec comme titre : « L’ éveil » d’ Oliver Sacks, Pierre POLLAK en prend réfé­rence dans son livre « La mala­die de parkin­son au quoti­dien », page 104/​105 aux éditions Odile Jacob, août 1993. (On peut trou­ver ces deux ouvrages sur inter­net, ainsi que le DVD).

[vu sur le net] PARKINSON : Les troubles du sommeil, indice précoce de la maladie

article trouvé sur le site Santé log

Des éveils répé­tés au cours de la nuit, à la somno­lence exces­sive diurne, les troubles du sommeil « vont souvent avec » la mala­die de Parkin­son, confirme cette étude de l’Université de Dresde. Jusqu’à 70% des patients atteints de la mala­die souffrent aussi de ces troubles qui ajoutent un impact néga­tif supplé­men­taire sur leur qualité de vie. Ces travaux présen­tés dans le Jour­nal of Parkin­son’s Disease iden­ti­fient les causes sous-​jacentes de ces troubles, décrivent les comor­bi­di­tés, et suggèrent des options de traitement. 

Pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[Vu sur le net] MALADIE de PARKINSON : L’efficacité à large spectre d’une activité physique adaptée

Article trouvé sur le site santelog.com

La pratique quoti­dienne d’une acti­vité physique régu­lière est recom­man­dée pour limi­ter les réper­cus­sions biopsy­cho­so­ciales liées à la mala­die de Parkinson.

Pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net…] Du nouveau du côté de la maladie de Parkinson ?

Article trouvé sur le site de Sciences et Avenir

Elle concerne 1% des personnes ayant plus de 65 ans. Et comme notre popu­la­tion vieillit, le pic épidé­mio­lo­gique de la mala­die est sans doute pour demain. Comment progressent les recherches à ce sujet ?

Pour lire l’ar­ticle dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Un nouveau remède pour traiter la maladie de Parkinson

Vu sur le site La Russie d’aujourd’hui

Géné­ra­le­ment, la mala­die de Parkin­son touche des personnes âgées de 60 à 70 ans, pour­tant, ces dernières années, ses symp­tômes ont commencé à appa­raître chez des personnes de 30 à 40 ans. En Russie, envi­ron 2% de la popu­la­tion de plus de 60 ans souffre de cette maladie.

Pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[vu sur le net] Le ventre, notre deuxième cerveau

Article trouvé sur le site du Monde

On s’est aperçu que la mala­die de Parkin­son, qui s’attaque aux neurones du cerveau, s’en prend aussi à ceux du ventre. Cette mala­die neuro­dé­gé­né­ra­tive démarre long­temps avant que les premiers troubles moteurs n’apparaissent. Or, quand les trem­ble­ments surviennent, il est trop tard puisque 70 % des neurones sont déjà détruits. Si on arri­vait à diag­nos­ti­quer Parkin­son dix à vingt ans plus tôt par une simple biop­sie intes­ti­nale de routine, cela pour­rait permettre d’anticiper sur la destruc­tion de neurones

Pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien…

[mise à jour, le 17 mars 2014]
Si la vidéo de l’ar­ticle du Monde ne s’af­fiche pas, vous pouvez la trou­ver là…

Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires. Valide XHTML et CSS.