Une journée à Limoges : soutenance de thèse
Publié le 19 septembre 2010 à 12:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°42 – septembre 2010
23 juin 2010 : Départ : 6 H du matin Destination : Limoges. Pourquoi Limoges ?
C’est une très longue histoire qui a commencé il y a 10 ans maintenant. Elle a débuté lors de la rencontre avec Bernard Geffray à Dijon en 1999. Ce fut un échange intéressant !!! Il possédait un drôle de disque de stationnement avec des couleurs. C’était la première approche de la pharmacocinétique pour les prises de nos médicaments.
Puis en 2001 est arrivé Mr Rainon Emile après la création du CECAP ; Il s’est plongé dans les livres de pharmacie et nous a sorti un fascicule qui nous a permis de mieux comprendre comment fonctionnaient nos médicaments sur notre organisme. Ce fascicule était le premier, sorti un 23 mai en 2001et c’était une annexe au projet qui devait être financé par l’URCAM Limousin, à hauteur de 100 000 euros avec Mme Chullia qui est professeur à la Faculté de Pharmacie de Limoges ; Ce projet était l’optimisation des traitements du Parkinson.
Mais, car il a eu un mais, pour que ce projet soit exécuté il nous fallait trouver un neurologue pour porter le projet ; nous avions le Dr JP Leventoux, médecin généraliste dans le Limousin, qui nous avait aidé pour préparer le projet mais pas de neurologues à l’horizon ; si bien que le projet fut abandonné. Hélas !!!
Depuis, on a réfléchi et Pierre Lemay nous a présenté sa feuille de calcul pour nous aider à mieux voir les problèmes de surdosage et de sous-dosage à l’aide de courbes. Seulement cette feuille n’était validée par aucun organisme ; elle était seulement le fruit de toutes nos observations avec des équivalences un peu empiriques. Nous l’avons présentée au Dr Lallement qui a tout de suite été convaincu par son utilité.
Après quelques mois d’utilisation il s’est avéré qu’il fallait faire quelque chose pour qu’elle soit utilisée d’une manière plus officielle.
C’est comme ça que l’idée d’en faire une thèse est apparue avec la faculté de pharmacie de Limoges. Un gros problème allait survenir : il fallait trouver un étudiant intéressé par cette thèse et le sujet surtout. Cela fut très dur mais deux copines se sont décidées à faire cet énorme travail et de plus l’une d’entre elles avait son grand-père Parkinsonien.
Elles sont entrées en contact avec le Dr Lallement et ce fut le début d’une collaboration avec Camille et Maeva.
Aujourd’hui c’est la soutenance de thèse ; pour les parkinsoniens cela représente l’aboutissement de 10 années de travail sur le sujet et nous avons hâte de voir ce projet se concrétiser sous la forme d’une thèse. Ayant appris que le Dr Lallement était membre du jury, je lui ai demandé s’il pouvait m’y emmener car je souhaitais être présente pour la soutenance de thèse.
Et nous voilà partis à 6 heures du matin pour Limoges.
Le trajet s’est très bien passé et nous avons été récupérés avant Limoges par nos amis de Bellac. A 14 H c’est le grand moment tant attendu ; je vois Bernard très attentif à la démonstration de nos 2 étudiantes en pharmacie ; je devrais plutôt dire de nos 2 pharmaciennes car elles ont eu leur diplôme la veille (cela représente 6 années d’études en faculté) et aujourd’hui cela représente le titre de Docteur en pharmacie si elles sont reçues. Après la présentation très détaillée et l’objectif bien ciblé, le jury s’est retiré pour délibérer.
Ce ne fut pas très long ; le temps de saluer quelques amis et de faire connaissance avec le Dr Leventoux avec qui j’avais travaillé par internet et voilà le jury qui revient avec les diplômes et la mention très bien pour toutes les deux. Ce fut un tonnerre d’applaudissement. Nous avons réussi !!! C’était un grand moment de bonheur !!! A 24 ans, elles sont Docteurs en pharmacie, c’est beau ; merci à Camille et à Maeva.
Leurs conclusions sont celles-ci :
« L’optimisation des traitements est facilitée grâce à la visualisation de la courbe théorique plasmatique : les posologies, les spécialités ou les horaires de prise peuvent être changés afin d’obtenir la courbe la mieux adaptée à chaque patient.
Dans l’état actuel des choses la feuille de calcul constitue une aide notable pour améliorer la qualité de vie des patients parkinsoniens en fonction de leur ressenti. Elle pourrait être utilisée par les patients eux-mêmes ou leur famille, par les médecins ou les pharmaciens dans ce même but. C’est un outil de rationalisation, face à une maladie complexe, et une gestion toujours difficile de la biodisponibilité influencée par de nombreux facteurs. L’ajustement des traitements ne saurait être réduit à un espacement chronologique de prises quantitatives, mais dans la mesure où de nombreux facteurs ne peuvent être maîtrisés (liés à l’individu, aux variations journalières, aux spécificités physiologiques, aux pathologies associées, aux pratiques alimentaires…), il est fondamental de conjuguer tous les efforts qui visent à contrôler les facteurs qui peuvent l’être. C’est le cas en amont, lors du développement des médicaments. C’est le mérite aussi de la feuille de calcul, qui contribue au bon usage du médicament, à la personnalisation des traitements, et finalement à l’optimisation thérapeutique. »
Ce travail constitue une première étape, et nous l’espérons, un encouragement vers une étude à plus grande échelle, dans un milieu encadré, permettant l’évolution de la feuille de calcul en logiciel d’aide à la prescription, au sens de la Haute Autorité de Santé.
Rédigé par Colette VEGUER, Présidente du CECAP
Ensemble jusqu’au bout, livre à découvrir — Journée Parkinson de l’Avranchin
Publié le 08 septembre 2010 à 08:35Pierre Lemay, dont le nom n’est pas inconnu aux lecteurs de ce site, nous a recommandé un livre, Ensemble jusqu’au bout, qu’il a découvert lors de la préparation de la Journée Parkinson de l’Avranchin. Nous avons décidé de présenter le livre… et la journée, en publiant les deux textes que Pierre Lemay nous a envoyés.
Ensemble jusqu’au bout
Nous avons découvert ce livre à l’occasion de la Journée Parkinson du 16 septembre 2010, nous avons beaucoup apprécié l’auteur et son livre et nous vous le recommandons.
Laissons-lui le soin de la présentation :
Je m’appelle Marie No Vallée. Benjamine et unique fille d’une fratrie de cinq enfants, je suis née en 1957 dans une famille d’agriculteurs du Nord Finistère.
Mariée et mère de trois grands enfants, je suis assistante maternelle depuis 1982 et durant vingt quatre années, j’ai également été aidant familial auprès de ma mère.
Après son décès en février 2009, j’ai commencé à écrire pour garder une trace de toute son histoire… les 24 années d’accompagnement, la maladie de Parkinson, la fin de vie à domicile…
Au bout du compte j’en ai fait un bouquin et je l’ai fait publier sous le titre de « Ensemble jusqu’au bout ». En voici le résumé :
« En 1964, Maman n’a que 38 ans lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson.
Vingt et un ans plus tard, à l’issue d’une énième hospitalisation, elle quitte son Finistère natal et arrive dans ce joli coin de Normandie où nous l’accueillons dans notre foyer. Elle y vivra finalement jusqu’à sa mort, le 10 février 2009.
Cohabiter tout ce temps avec Maman et la maladie de Parkinson ne fut pas une mince affaire.
Prendre soin d’elle tout en me préservant m’a obligée à développer nombre d’aptitudes nouvelles… un véritable challenge en définitive.
Après toutes ces années d’accompagnement, mon souhait le plus cher était de veiller sur elle jusqu’au bout…et j’y suis parvenue. Ma plus belle récompense. »
Ce livre est publié aux Éditions EDILIVRE, il est possible de le commander chez n’importe quel libraire ou en ligne sur le site de l’éditeur.
Les journées Parkinson
Problématique :
Généralement, l’Association des Parkinsoniens de la Manche organise trois réunions d’information par an à proximité des 3 centres de neurologie : Cherbourg, Saint-Lô et Granville/Avranches. Nous rassemblons environ 50 personnes par réunion soit 150 par an alors que le département compte de l’ordre de 800 Parkinsoniens. Une des raisons principales évoquées par les malades lorsque nous les interrogeons sur cette faible participation est l’éloignement, les personnes interrogées n’osent pas s’aventurer sur des trajets supérieurs à 20 kilomètres. Les 9 CLIC du département constituent un maillage plus fin et nous avons décidé d’organiser ces réunions à l’échelle des CLIC.
La difficulté de transmettre les informations :
Une autre raison évoquée également lors de notre enquête est « je n’ai pas été prévenu » malgré les annonces préalables dans les journaux et le dépôt d’affiches et d’invitations en grand nombre dans les pharmacies (en passant par le réseau de distribution des médicaments par exemple) et les cabinets de médecins. Nous avons décidé de mieux cerner la population Parkinson en faisant distribuer les invitations par le personnel des aides à domicile et les infirmières libérale. Nous avons testé cette solution lors d’une « journée Parkinson » organisée, sur nos fonds propres, en 2008 à Pont-Hébert avec l’aide du CLIC de Saint-Lô, le résultat a été très positif car nous avons ainsi touché un plus grand nombre de Parkinsoniens.
Mieux faire connaître les CLIC :
Travailler en partenariat avec les CLIC permet également de mieux faire connaître ces institutions relativement récentes (Granville en 2008 et Coutances en février 2009). Lors de notre enquête, nous avons été surpris par le nombre relativement important de Parkinsoniens qui n’avaient pas fait de demande de carte d’invalidité et d’aide sociale, parmi les raisons évoquées on peut citer principalement : « être aidé et avoir sa carte d’invalidité c’est être vraiment invalide », « je ne me voyais pas aussi invalide du fait de la lente évolution de la maladie » et enfin « je ne savais pas ».
Mieux informer :
Il y a encore beaucoup de Parkinsoniens qui ne sont soignés que par le Généraliste de proximité, sans mettre en doute la capacité des médecins généralistes, un neurologue qui rencontre plus de 20 patients parkinsoniens par jour a quand même une plus grande expérience et les soins qu’ils prodiguent sont de meilleur qualité.
Lors de ces « grandes messes » que nous organisions, les malades n’osaient pas interrompre le conférencier pour poser la question, importante à leurs yeux, qu’ils avaient oublié lors de la séance des questions. Une réunion à taille plus humaine permettra un échange plus interactif.
La méconnaissance entraîne souvent une prise excessive de médicaments, beaucoup de malades (généralement des hommes) considèrent que plus on prend de médicaments mieux on se soigne, c’est hélas oublier que ces surdosages entraînent rapidement des effets secondaires (mouvements involontaires ou dyskinésies) aux effets encore plus redoutables que la maladie elle-même, il faut donc informer les patients Parkinsoniens dés le début de leur maladie.
Il faut également informer les « jeunes » (c’est-à-dire récemment diagnostiqués) patients parkinsoniens, de l’effet positif de l’exercice physique et de la nécessité de consulter un kinésithérapeute au moins deux fois par semaine.
Il convient d’arrêter là la liste de recommandations car il y en aurait encore un grand nombre à formuler.
Ces informations bien comprises permettent de mieux se soigner et de rester le plus longtemps possible au domicile, domicile qui doit également être aménagé pour éviter les chutes trop nombreuses et bien souvent invalidantes.
Rompre l’isolement et aider les aidants pour prévenir l’épuisement
Au fur et à mesure de la progression de la maladie, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson voient se raréfier la visite des amis, la marche devient difficile et sortir demande de plus en plus d’efforts, le regard des autres est cruel, la foule fait peur… et peu à peu, le couple s’enferme dans l’isolement.
Il faut donc faire retrouver la vie sociale que la maladie a fait perdre en associant à ces « Journées Parkinson » :
- Un spectacle pour recouvrer le plaisir de la sortie et de la fête ainsi que pour donner du répit aux aidants
- Des Groupes de paroles permettant de partager les expériences et de s’exprimer. Il faut notamment expliquer la spirale de la culpabilité qui amplifie le fardeau afin de prévenir l’épuisement des aidants familiaux.
Réciproques : Assise nationale de proximologie « Quelle place pour l’entourage des personnes malades dans le système de santé »
Publié le 27 avril 2010 à 08:21Les Assises Nationales de proximologie se sont déroulées le 7 avril 2010 à Paris, en présence d’acteurs nationaux du monde de la santé et de Mme Nora Berra. Cet événement a marqué l’aboutissement d’une démarche engagée depuis plus de 6 mois auprès de 400 décideurs de santé régionaux.
Voici les dix points retenus (http://www.assisesdeproximologie.com/public ) dans cet ouvrage dense de 170 pages à lire absolument :
A) Le point de vue médical et soignant
- Améliorer l’identification de l’aidant référent
- Généraliser les outils d’évaluation et de suivi de l’accompagnement : analyse des situations, des ressources, prévention des risques…
- Aider les professionnels sociosanitaires à mettre en oeuvre des projets individualisés d’accompagnement des proches
- Intégrer la problématique du proche de la personne malade dans le cursus de formation initiale ou continue des professionnels de santé
B) Le point de vue social
- Améliorer l’accès et la personnalisation de l’information pour les proches
- Développer des espaces de formation de qualité, accessibles aux proches, au regard de leurs besoins et contraintes
- Mettre en place une politique de soutien aux aidants en vue de prévenir leur épuisement
C) Le point de vue politique
- Développer des initiatives nationales, relayées au plan régional, de nature à favoriser la reconnaissance du rôle des proches dans la société
- Favoriser l’émergence d’une représentation des proches dans la démocratie sanitaire
- Favoriser l’intégration des proches dans le monde du travail
Livre blanc Parkinson : Les priorités
Publié le 13 avril 2010 à 11:151 — SORTIR DE L’OMBRE
1. Demander aux pouvoirs publics une enquête pour identifier le nombre de personnes touchées et leurs caractéristiques.
2. Donner aux associations parkinson les moyens de mieux prendre en compte la détresse des malades (visibilité, accès à des locaux, financement des mises en place de formations experts)
3. Organiser des campagnes d’information et d’image sur la réalité de la maladie et des malades avec un financement des pouvoirs publics
2 — SOIGNER PLUS EFFICACEMENT et mettre fin aux inégalités
4. Assurer le droit pour tous à un diagnostic précoce et certain par un neurologue.
5. Mettre en œuvre un dispositif d’annonce en deux temps : du neurologue au patient accompagné d’un proche si il le souhaite, puis vers les autres acteurs médicaux, paramédicaux et sociaux.
6. faciliter la prise en charge en ALD dès le diagnostic (ou après 6 mois de traitement) par le neurologue et avec tacite reconduction
7. Structurer le système de soins Parkinson avec ::
- la création de réseaux territoriaux assurant le suivi coordonné des malades, la formation continue des professionnels.
- des pôles de référence régionaux pour la prise en charge de cas difficiles comme les jeunes, les opérations, la recherche.
8. Développer la prise en charge pluridisciplinaire avec des professionnels formés à la maladie de Parkinson, la possibilité de rééducations spécifiques collectives (kiné, ortho). Prévoir leur mode de rémunération
9. Mettre en place un numéro vert pour les professionnels
10. En urgence établir des recommandations HAS sur les prescriptions médicamenteuses et leur interaction. Alerter sur les effets secondaires des médicaments
3 — AIDER A VIVRE AVEC LA MALADIE
11. Mettre en œuvre les dispositions de la loi HPST sur l’Education thérapeutique, et développer des actions concrètes :
- avec des expérimentations d’infirmières coordinatrices Parkinson (voir Toulouse)
- la formation de patients experts Parkinson avec la CNAM (extension du programme Sophia du diabète).
12. Donner aux aidants une place mieux reconnue : partenariat thérapeutique avec le médecin, instauration d’un suivi médical et psychologique, formation et valorisation de son action
13. Aider les jeunes parkinsoniens soit la moitié des personnes diagnostiquées à se maintenir dans l’emploi (formation du médecin MDPH et du travail)
14, Leur permettre d’accéder à la retraite anticipée : dans le secteur privé, rendre le texte pour les handicapés applicables à Parkinson, dans le public ouvrir droit au congé longue durée
15. Définir et instituer un label pour les structures d’hébergement et d’accueil temporaires ainsi que les structures d’aide à domicile en prévoyant des formations des personnels. Demander aux ARS d’évaluer les besoins.
16. Expérimenter le guichet unique (dans trois MAIA, guichet parkinson)
4 — RENFORCER LA RECHERCHE
17. Créer un GIS (groupement d’Interet scientique) réunissant en réseau l’ensemble des équipes travaillant en France, en y associant les associations de malades.
18. Créer un observatoire pour favoriser le recueil de données épidémiologiques grâce à un échange de données entre CNAM et institutions
19. Mobiliser les équipes sur une étude de cohorte et postuler à son financement par le grand emprunt
20. Mettre en œuvre la directive européenne instituant comme priorité la maladie de Parkinson au sein des maladies neurodégénératives.
S’IMPOSE DONC LA NÉCESSITÉ D’UN PLAN PARKINSON
12 avril : Etats Généraux de la maladie de Parkinson.
Publié le 13 avril 2010 à 10:53Notre Présidente, Colette Veguer, qui connaît quelques difficultés médicales et personnelles, m’avait demandé de la représenter lors de cette manifestation, c’est un honneur dont je me serais bien passé car je préfère travailler dans la solitude de mon bureau ; j’ai accepté cependant car, pour m’y être fortement impliqué dés le début des travaux, j’avais une bonne connaissance du sujet.
CECAP s’est déplacé en nombre pour assister à la présentation du Livre Blanc de la Maladie de Parkinson et je remercie les personnes qui avaient fait ce déplacement long et fatiguant. Le théâtre de la Mutualité était quasiment rempli et c’est de l’ordre de 1500 personnes qui assistaient à cette présentation agréable qui mélangeait témoignages de malades, d’aidants et exposés de professionnels reconnus. Le livre Blanc a été remis à la Ministre de la Santé qui a participé quelques temps à cette manifestation.
Le livre Blanc est un pavé de 280 pages, il se lit cependant assez facilement et j’encourage tous les adhérents à l’acheter (10 euros) et à le parcourir car, de fait, il représente la ligne directrice des associations des 10 ans à venir.
CECAP s’est fortement impliqué dans les États Généraux et notre travail a été reconnu car il figure dans une large partie dans le Livre Blanc. Je profite de ce message pour remercier toutes les personnes qui ont accepté de remplir ce questionnaire : « Vivre avec Parkinson », si long et parfois trop intime, vous avez été plus de 300 à répondre, je remercie également les responsables des association départementales qui ont effectué un premier dépouillement de l’enquête. Il faut également saluer le travail de l’association de la Loire Atlantique qui a mis sur pied la réunion de Nantes relative au maintien à domicile et qui a participé avec nous aux réflexions préalables.
L’avenir maintenant : comment prolonger ce travail ?
Tout d’abord, le petit miracle : les associations ont travaillé en commun dans un bon esprit de respect mutuel, il n’y a pas de raisons pour que ça s’arrête brutalement du jour au lendemain et nous devons continuer dans cette voie. Pourquoi pas un collectif associatif Parkinson où chaque association conserve son indépendance et ses modes de travail ?
Il va nous falloir réfléchir aux travaux auxquels nous avons envie de participer en fonction de nos effectifs et de nos moyens pour être une force de propositions pour le futur à court terme et à plus long terme.
Une question : parmi les recommandations du Livre Blanc, quelles actions choisir pour l’année prochaine ? C’est certainement le débat qu’il faudra avoir lors de notre Assemblée Générale de septembre.
Je terminerai sur une note personnelle : cela fait plus de dix ans que je milite au sein de nos associations, Danielle, mon épouse, connaît quelques difficultés nouvelles et je suis parfois bien fatigué de l’aide que je lui procure et du travail associatif relativement important. Ce travail des Etats Généraux est le dernier travail associatif que j’effectue, il est temps de céder la place aux jeunes, nous leur avons ouvert la voie de du travail commun avec les autres associations et je souhaite qu’ils s’y impliquent à leur tour. Je souhaite qu’ils s’impliquent également au niveau des ARS qui me semblent être un interlocuteur incontournable au niveau régional.
Vous trouverez ci-après les 20 priorités du Livre Blanc, elles méritent une lecture attentive avec l’idée en arrière-fond de : « quelles priorités demain pour CECAP ? »
Merci encore de votre participation active et Bon Vent pour le futur.
Pierre Lemay
Association des Parkinsoniens de la Manche
Livre Blanc. Synthèse des recommandations CECAP
Publié le 29 mars 2010 à 16:00Un Plan Parkinson pour :
- Une coordination des soins plus efficace :
- Une égalité de traitement sur tout le territoire en renforçant le nombre de neurologues notoirement surchargés
- Une chaîne de soins pluridisciplinaire sans discontinuité et bien coordonnée par une entité unique
- Un médecin traitant au rôle mieux défini et plus perceptible
- Un centre de référence par CHU
- Un réseau de professionnels par Région
- Une meilleure prise en charge médicale :
- Des référentiels de bonnes pratiques pour des professionnels (médicaux, paramédicaux, services à la personne…) mieux sensibilisés et formés
- Une prise en charge éducative et psychologique de la personne malade et de l’accompagnant dés le diagnostic et évoluant selon les besoins
- Des infirmières spécialisées Parkinson, au plus près des malades, en charge de l’éducation thérapeutique, de l’annonce, des traitements…
- Une préparation de la consultation par les personnes malades, plus élaborée, pour des traitements mieux « optimisés » et des effets secondaires, notamment addictifs, mieux maîtrisés
- La reconnaissance et la participation des « malades et accompagnants experts »
- Une meilleure prise en charge sociale :
- Changer le regard par des campagnes d’information (« Parkinson s’est invité chez nous », « Les jeunes aussi… »…)
- Des professionnels sociaux mieux sensibilisés et formés
- Former, informer et protéger les accompagnants pour en faire de réels collaborateurs de santé
- Des structures d’accueil adaptées aux différents stades de la maladie et en nombre suffisants
- Une prise en charge sociale (humaine, technique, financière, loisirs…) en adéquation avec les besoins
- Des associations plus actives : donner aux associations les moyens pour assurer leur rôle social
- Les Jeunes aussi… :
- Des méthodes et des structures adaptées aux Jeunes Adultes
- Une recherche plus concertée et plus visible
Pierre Lemay.
Association des Parkinsoniens de la Manche
Livre Blanc. Les recommandations CECAP
Publié le 28 mars 2010 à 06:49- Image et représentations
- Bien faire ressortir les besoins différents selon les 3 stades de la maladie et selon l’âge du diagnostic :
- L’apprentissage (la découverte)
- La maladie installée (dyskinésies et fluctuations d’effet)
- La maladie sévère (les troubles cognitifs)
- Les Jeunes Adultes parkinsoniens
- Les personnes très âgées
- « Changer le regard » par des campagnes d’information : « Parkinson s’est invité chez nous », « Les Jeunes aussi… »… mises en œuvre par l’Etat, les Collectivités territoriales, les Médecins, les Associations…
- Bien faire ressortir les besoins différents selon les 3 stades de la maladie et selon l’âge du diagnostic :
- Annonces et diagnostics
- Une prise en charge éducative de la personne malade et de son accompagnant dans un programme adapté d’éducation thérapeutique d’une part et psychologique d’autre part à chaque changement de situation notable (premier diagnostic, dyskinésies et fluctuations d’effet, troubles cognitifs).
- Remise d’un Livret d’Accueil élaboré par les médecins et l’ensemble des associations
- Elaborer un document de référence des bonnes pratiques médicales relatives à l’annonce
- L’ALD au plus tôt sur simple certificat médical du neurologue
- Les accompagnants familiaux (préférer accompagnants à aidants)
- S’appuyer sur le réseau de proximité constitué par les CLIC (¹) pour l’aide aux accompagnants (renfort d’un psychologue)
- Mieux connaître la population concernée (observatoire social)
- S’appuyer sur « les malades et les accompagnants experts » formés, pour l’écoute et les conseils aux accompagnants
- Former les accompagnants
- Formation médicale et paramédicale :
- Formation psychologique :
- La relation d’aide, communiquer, résoudre les difficultés relationnelles, les motivations, la culpabilité…
- Informer les accompagnants (les aides sociales, les CLIC, La MDPH….)
- Protéger les accompagnants :
- Détecter les accompagnants en difficulté en s’appuyant sur les réseaux de proximité
- Créer des centres d’écoute et de conseils (individuels et collectifs) à la rencontre des accompagnants
- Remplacer au quotidien (un tiers du temps de l’Accompagnant ?)
- Donner du répit
- Lutter contre l’épuisement :
- Groupes de paroles
- Prise en charge psychologique
- Répondre à l’urgence
- La coordination des soins
- Une égalité de traitement sur tout le territoire en renforçant le nombre de neurologues notoirement surchargés (délai moyen d’obtention d’un rendez-vous > 4 mois)
- Repenser une chaîne de soins pluridisciplinaires sans discontinuité, notamment mieux définir le rôle du médecin traitant
- Renforcer la formation des médecins traitants, du personnel médical et paramédical, du personnel de service (référentiel de bonnes pratiques)
- Inciter les personnes malades à mieux préparer leur consultation
- Mieux « optimiser » les traitements (les dyskinésies sont-elles inéluctables ?) et le plus possible à la maison avec l’aide du médecin traitant pour limiter les hospitalisations d’ajustement très souvent mal vécues par les personnes malades loin de chez elles.
- Créer un centre de référence par CHU comportant notamment des infirmières spécialisées Parkinson en charge de l’éducation thérapeutique, de l’annonce, des traitements…
- Créer un réseau Parkinson par Région
- Les Jeunes aussi…
- S’appuyer sur le réseau de proximité constitué par les CLIC(¹) pour renforcer la mission Jeunes Adultes parkinsoniens (adjonction d’un travailleur social) sur délégation de la MDPH :
- Mieux connaître la population concernée pour mieux prendre en compte ses besoins localement
- Informer (vie professionnelle, aides sociales…)
- Organiser des rencontres régulières entre malades et entre malades et accompagnants
- Prise en charge psychologique de l’accompagnant
- Prise en charge psychologique des enfants
- Elaborer un document de référence relatif à la problématique du travail (aménagement du poste, mi-temps thérapeutique, télétravail à domicile …) à destination des personnes malades, des médecins du travail, des Services sociaux….
- Renforcer les plans d’aide pour prendre en compte la diminution des ressources affectant la vie sociale, l’éducation des enfants, les loisirs, la vie sociale…
- Mettre à disposition un site national : « Parkinson : les Jeunes aussi… » pour renforcer l’éducation thérapeutique des Jeunes Adultes parkinsoniens notamment sur le problème des effets secondaires des traitements (dyskinésies, variations d’effet sans oublier les addictions aux conséquences dramatiques sur la vie du couple).
- S’appuyer sur le réseau de proximité constitué par les CLIC(¹) pour renforcer la mission Jeunes Adultes parkinsoniens (adjonction d’un travailleur social) sur délégation de la MDPH :
- Maintien à Domicile
- Renforcer les aides sociales notoirement insuffisantes :
- Lever les freins qui limitent la demande d’aide par des campagnes d’information
- Revoir l’APA à la hausse (couvrir un tiers du temps consacré par l’accompagnant ?)
- Repenser la grille GIR qui évalue un niveau d’incapacité et non un besoin d’aide
- Mieux prendre en compte les charges réelles lors du calcul de l’APA
- Améliorer le temps de traitement et alléger les procédures de demande d’aide
- Renforcer l’aide aux accompagnants pour améliorer leur disponibilité et leur qualification
- Aménager son logement :
- Mettre en oeuvre un bureau de conseils au niveau de chaque MDPH
- Améliorer l’aide financière trop juste (plafond et niveau trop bas, aides non dégressives…)
- Renforcer la compétence des assistantes de vie notamment en augmentant le nombre de diplômés (moins de 10% seraient diplômés)
- Renforcer les contrôles exercés par les associations d’aide à domicile pour favoriser la bientraitance (question : qui exercera ces contrôles lorsque l’aide n’est pas fournie par une association d’aide à domicile – chèque emploi/service par exemple ? Faut-il alors créer un réseau de contrôle indépendant ?)
- Mieux dimensionner les accueils de jour spécifiques parkinson et l’hébergement temporaire, le manque de place est flagrant et il convient d’y remédier de manière urgente
- Renforcer les aides sociales notoirement insuffisantes :
- Education thérapeutique
- Une inégalité flagrante sur le territoire
- Des expériences éparses aux résultats inégaux
- Tout est à penser et à mettre en œuvre, quelques idées génératrices :
- Un référentiel national
- Un groupe d’infirmière spécialisée par centre de Référence de chaque Région (une infirmière par département serait l’optimum)
- Aller à la rencontre des Personnes malades et des accompagnants en organisant des séances décentralisées ou prendre en charge les transports (au-delà de 20km, les personnes ne se déplacent pas)
- S’appuyer sur les « malades et accompagnants experts »
- Modes d’accueil temporaire
- Un manque de place flagrant en accueil de jour et hébergement temporaire
- Une inégalité flagrante entre ville et campagne
- Ne pas oublier le problème du transport des personnes pour l’accueil de jour notamment en campagne
- Dans un premier temps, le nombre de places doit être sérieusement revu à la hausse
- Des structures d’accueil inadaptées
- L’accueil des malades parkinson a des caractéristiques propres et il faut à la fois adapter le mode d’hébergement et la formation du personnel
- Politique de recherche médicale et études épidémiologiques
- La compétence de CECAP en la matière est trop faible pour donner une opinion mesurée. Il faut être du sérail pour donner un avis éclairé.
(¹) : La mise en œuvre de l’aide aux accompagnants, de l’accompagnement des jeunes Adultes parkinsoniens, de l’éducation thérapeutique… doit être au plus près possible des personnes. L’échelle du réseau des CLIC nous paraît la mieux adaptée pour ce réseau de proximité, cependant, les surcoûts de personnels (2 postes de plus par CLIC) peuvent paraître prohibitifs et il faudra vraisemblablement une structure aux mailles plus larges à l’échelle de chaque centre de neurologie (par exemple, département de la Manche : 9 CLIC et 3 centres de neurologie)
Vu sur le net : L’association de parkinsoniens d’Ille-et-Vilaine (Apiv) organise, mardi 9 mars, une conférence-débat.
Publié le 23 février 2010 à 12:05Article trouvé sur le site de Ouest-France
Objectif : lutter contre l’isolement des malades et de leurs familles.
Pourquoi ? Comment ?Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?
Pour lire le reste de l’article, cliquez ici
Précisions apportées à l’article par l’APIV :
Mardi 9 mars, à 15 h 30, conférence-débat animée par les représentants de l’APIV, par le Dr Rivier, neurologue, du centre de gériatrie de Chantepie, et M. Tréglos, kinésithérapeute. Aux Ateliers, 9 rue des Frères-Déveria à Fougères. Renseignements : 02 99 00 30 48.
Vu sur le net : Maladie de Parkinson : une journée pour en parler
Publié le 22 février 2010 à 22:33Article trouvé sur le site de Ouest-France.
L’association des Parkinsoniens de la Manche organise une journée d’information jeudi 4 mars à Coudeville. Une trentaine de malades devraient y prendre part : ils pourront rencontrer un neurologue et participer à un groupe de paroles animé par une psychologue.
Cette journée est ouverte à tous : accompagnants de malades, personnes désireuses de s’informer sur cette maladie, peuvent également venir. La réunion se terminera par une animation musicale, donnée par un groupe dont l’un des membres est touché par cette maladie.
Pour lire l’article entier, Cliquez ici.
Compte-rendu de la conférence du professeur POLLAK donnée à l’AG de l’AP Loire
Publié le 10 février 2010 à 20:44Avec l’autorisation de Mr Georges Sauvignet, Président de l’Association de Parkinsoniens de la Loire, que nous remercions, nous publions ici le compte rendu de la conférence tenue par le Professeur Pollak.
Pour le lire, cliquez sur ce lien (format PDF)
Association de Parkinsoniens d’Ille-et-Vilaine : annonce de l’Assemblée générale
Publié le 06 février 2010 à 10:34L’APIV (Association de Parkinsoniens d’Ille-et-Villaine) tiendra son assemblée générale ordinaire le samedi 6 mars 2010 à Rennes.
Pour tous les détails (ordre du jour, composition du CA, réservations, candidatures, et pouvoir pour l’élection au CA), vous pouvez voir et télécharger les deux pages du programme que l’APIV nous a envoyé (au format .pdf) :
Au revoir, Émile…
Publié le 30 décembre 2009 à 17:47Emile Rainon est décédé le 21 décembre 2009 et j’ai beaucoup de peine car c’était un grand bonhomme.
Malgré notre longue relation amicale, j’ai toujours refusé de tutoyer cet homme que je respectais du fait de son âge, de sa grande culture et de ses qualités humaines.
Nous avons beaucoup travaillé sur l’ajustement des traitements (Colette Veguer, Bernard Geffray et moi nous souvenons du grand nombre de fois où nous avons repris les documents car il était très exigeant et les trouvait trop petits ou trop grands ou trop ceci ou trop cela…).
J’ai estimé qu’il aurait aimé encore publier un texte difficile comme d’habitude mais si utile pour un meilleur traitement, j’ai intitulé le texte : « Il vaut mieux répéter les doses qu’augmenter leur valeur » comme il le disait si justement et si souvent.
Ce petit document, extrait d’un texte beaucoup plus important que nous avions commis ensemble il y a quelques années, est un hommage et j’ose espérer qu’il sera utile à la jeune génération.
Pierre Lemay
- Né en 1929.
- Ingénieur géophysicien, ENSAM et ENSPM, la recherche pétrolière m’a permis de visiter la planète bleue du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
- Diagnostic Parkinson tardif (1997), symptômes précoces (1992).
- Retraité en 1989 ; activités associatives, marche, pêche, chasse, lecture, recherches archéologiques, randonnée… difficiles ou abandonnées en raison de la maladie de Parkinson qui pénalise aussi l’art d’être grand-père.
Groupe de « retour d’expérience » Jeunes Parkinsoniens : un message
Publié le 29 décembre 2009 à 08:15En travaillant sur le problème des « Jeunes Parkinsoniens » dans le cadre des Etats Généraux de la maladie de Parkinson, nous sommes quelques uns à percevoir que nous n’avons pas fait grand chose pour eux, ils ont des problèmes spécifiques que ceux qui ont été affectés jeunes ont affronté également et je pense nécessaire et utile de monter un groupe de « retour d’expérience » pour leur transmettre ce que nous avons connu : les erreurs que nous avons commises, les bonnes pratiques également, les difficultés de compréhension rencontrées auprès des organismes de tutelle, les lenteurs de certaines administrations, les difficultés rencontrées dans le cadre du travail, de la famille et dans l’éducation des enfants, la diminution des revenus… Je propose donc de constituer un groupe indépendant chargé de constituer des fiches de « retour d’expérience » mises à disposition des plus jeunes sur le site du GP29.
Je vous demande de transmettre le fichier joint aux adhérents de votre association ayant connu ou connaissant des problèmes de « jeune Parkinsonien » et ayant envie de transmettre leur expérience. Le mode de travail choisi est l’échange de mails, il convient donc également que la personne dispose d’un ordinateur.
Merci par avance,
Très cordialement
Fichier à télécharger : Constituer un groupe de réflexion jeunes Parkinsoniens‑1
Pierre Lemay
Secrétaire Association des Parkinsoniens de la Manche
16 rue de la Foire
50590 — Montmartin sur Mer
Tel : 02 33 46 76 23
E‑mail : apmanche@wanadoo.fr »
La problématique des jeunes Parkinsoniens et quelques pistes de solution
Publié le 02 décembre 2009 à 09:49Jeunes Parkinsoniens
Article de Corinne Belmudes et Pierre Lemay
1- « Renforcer la mission handicap des jeunes adultes (sur délégation de la MDPH) au sein de chaque CLIC »
La MDPH est la seule structure étatique se préoccupant des « Jeunes Parkinsoniens », elle est en surcharge permanente (délai moyen de traitement d’une demande d’aide de l’ordre de 9 mois ?), il nous semble que le CLIC, par son maillage de proximité pourrait être le lieu idéal pour traiter le cas des jeunes adultes Parkinson, l’embauche d’un travailleur social permettrait de mieux connaître la population concernée (observatoire social) et de mieux l’informer.
2- Les dix conditions d’une bonne prise en compte des Jeunes Adultes Parkinsoniens
- Une prise en charge éducative de la personne malade et de son conjoint dans un programme d’éducation thérapeutique d’une part et psychologique d’autre part, adapté et suivi
- Une meilleure information des jeunes malades et de leurs conjoints relatives à :
- la vie professionnelle
- les aides sociales (techniques, financières et humaines)
- Des rencontres régulières entre malades et conjoints de malades animés par des « malades experts » et des « aidants experts »
- « Coaching » de la personne malade par un « malade expert » et du conjoint par un « aidant expert »
- Prise en charge psychologique de la personne et du conjoint
- Prise en charge psychologique des enfants
- Renforcer les plans d’aide pour prendre en compte l’éducation des enfants, les loisirs, la vie sociale, les vacances…
- Élaborer une campagne d’information « les jeunes aussi » mis en œuvre par l’Etat, les collectivités territoriales et les associations
- Mettre à disposition un « téléphone vert » national et un « site » national également, dédié aux « jeunes Parkinsoniens » pour évoquer entres autres les problèmes des effets secondaires des médicaments aux conséquences dramatiques sur la vie du couple.
- Une délégation de certaines missions de la MDPH au CLIC pour permettre de mieux connaître la population concernée (observatoire social) et une meilleure prise en compte locale des problèmes spécifiques des jeunes Adultes Handicapés, notamment des Jeunes Adultes Parkinsoniens
Pour consulter le reste de l’article, cliquez ici
États généraux de la maladie de Parkinson
Publié le 15 novembre 2009 à 20:40Réunion de Nantes du 16 novembre 2009 relative au « maintien à domicile »
Réflexions préalables
La réunion de Nantes du 16 novembre 09 a pour objet d’examiner les conditions d’un bon maintien à domicile en associant des « experts » du domaine et un groupe de malades/aidants. Un grand merci à Guy Seguin, le responsable de l’Association de Loire-Atlantique, qui a beaucoup donné pour organiser cette réunion tripartite réunissant les trois fédérations principales de la maladie de Parkinson : France-Parkinson, FFGP et nous CECAP. C’est déjà un petit miracle que ces trois Fédérations acceptent de travailler ensemble et il faut remercier également les responsables de ces fédérations d’avoir provoqué l’événement.
Le matin, après que les experts se soient exprimés, l’animateur lance les débats entre les intervenants et le groupe des personnes malades et proches. L’après-midi, un atelier de travail permet aux personnes malades et proches d’élaborer leurs recommandations pour remédier aux problèmes détectés.
Il nous a semblé nécessaire de réfléchir avant la réunion aux critères permettant un bon maintien à domicile, nous avons donc demandé à chaque association composant CECAP de nous faire parvenir l’état de leurs réflexions sur le sujet, merci à toutes les associations qui l’ont fait. Voilà l’état de nos réflexions avant la réunion.
Pierre Lemay
Conditions d’un maintien à domicile satisfaisant
Publié le 15 novembre 2009 à 19:10Conditions d’un maintien à domicile satisfaisant. Lisez le document important écrit par Pierre Lemay.
Une initiative de la fondation d’entreprise Novartis
Publié le 05 novembre 2009 à 21:041- Définition de la proximologie :
Le terme proximologie est un néologisme composé du préfixe ‘proximo’ du terme latin ‘proximus’ signifiant « proche » et du suffixe ‘logie’ du mot grec ancien ‘logos’, signifiant « discours, parole » scientifique.
La proximologie est une aire de recherche qui se consacre à l’étude des relations entre le malade et ses proches. Cette approche pluridisciplinaire au carrefour de la médecine, sociologie, psychologie ou bien encore de l’anthropologie, fait de l’entourage des personnes malades ou dépendantes un objet central d’étude et de réflexion.
Son originalité est d’envisager la présence et le rôle de l’entourage comme des éléments déterminants de l’environnement du patient, donc de l’efficacité des soins et de sa « prise en charge ».
Au-delà de l’intérêt de ses questionnements politiques, philosophiques ou anthropologiques, la proximologie vise à traduire la réflexion en action. A travers des recherches appliquées qui peuvent conduire à des services ou des solutions pratiques, elle souhaite contribuer à une meilleure adéquation de l’aide apportée par la solidarité nationale ou locale avec les besoins des aidats.
2- Les assises de la proximologie
Aujourd’hui, plus de 3 millions de Français accompagnent un proche malade ou dépendant. Leur rôle est souvent essentiel et leur situation parfois difficile : problèmes financiers et relationnels, fragilisation de leur propre santé, etc. Dans le cadre de l’évolution du système de santé, la Fondation d’entreprise Novartis initie les Assises Nationales de proximologie, autour de la place des proches de personnes malades ou dépendantes dans le système de soins.
Vos idées et expériences sont précieuses : faites avancer le débat en proposant dès maintenant vos suggestions !
Sur le site : http://www.assisesdeproximologie.com/public/ vous trouverez 7 points sur lesquels vous pouvez exprimer le constat des problèmes posés aux aidants familiaux et vos recommandations pour y remédier , vous pouvez également voter pour chacune des propositions émises par les participants :
- discussion générale
- les proches dans le parcours de soins
- les relations entre l’entourage de la personne malade et les professionnels
- la vulnérabilité de l’entourage
- relations entre la personne malade ou dépendante et son proche
- prise en charge des patients sans entourage
- impact socio-économique de l’aide informelle
J’encourage les aidants familiaux à émettre leurs propositions, c’est une occasion assez rare de se faire entendre.
Pierre Lemay (Association des parkinsoniens de la Manche)
Les échos du « Park », Feuille de liaison du Parkinsonien d’Ille-et-Vilaine – novembre-décembre 2009 – N° 20
Publié le 28 octobre 2009 à 08:57Après les vacances et la semaine bien employée de Roz Armor, je remercie les 25 participants d’Ille-et-Vilaine qui ont contribué à la bonne réussite de ce temps de rencontre amicale. Merci également aux adhérents de Redon qui ont su gérer le point rencontre des deux derniers mois. Bravo à tous. Maintenant il nous reste à continuer jusqu’à la fin de l’année les diverses interventions habituelles avec le dévouement de chacun qui fait que l’Association est un vrai terrain de rencontre et d’amitié.
Pour lire ce numéro dans son intégralité, cliquez sur ce lien : Les échos du « Park » n° 20
CECAP et son Assemblée Générale
Publié le 19 octobre 2009 à 17:30Depuis maintenant 6 ans, CECAP organise une semaine de loisirs à l’occasion de son Assemblée générale. Parmi les nombreuses raisons qui ont poussé les responsables de CECAP à mettre en œuvre et maintenir ce qui est maintenant une tradition, nous retiendrons principalement, outre le plaisir de se rencontrer, le partage des informations relatives aux traitements, aux aides sociales, à l’aménagement du logement… l’échange de « trucs » de la vie quotidienne et bien d’autres choses encore.
A tour de rôle, chaque association qui compose CECAP organise cette manifestation, c’est une rude tâche que d’accueillir plus d’une centaine de personnes dans un même lieu mais c’est également un moment privilégié pour mieux se faire connaître dans le département tant par les personnes malades et leurs familles du fait des interviews dans les journaux, de la venue de personnalités du monde médical ou paramédical pour animer des réunions d’information… que par les autorités du domaine social, politique… de proximité du fait des demandes de toutes natures formulées à cette occasion (subventions spécifiques, animation de réunions d’information du domaine social…)
Une journée est consacrée aux Assemblées Générales AGP et CECAP : approbation des rapports ‑moral et financier- bilan financier du compte Recherche, questions diverses… Chaque Responsable des Associations composant CECAP présentes à l’Assemblée Générale commente ensuite les actions de l’année.
Une deuxième journée est ensuite consacrée à des réunions d’information généralement orientées sur les travaux internes ou financés par CECAP.
Un regard sur quelques sujets traités depuis quelques années nous permet de dire que nous avons bien travaillé :
- L’ajustement des traitements
- La mesure ambulatoire des symptômes parkinson
- Les aidants
- Les Etats Généraux en partenariat avec France Parkinson, la FFGP et d’autres associations Parkinson indépendantes (enquête CECAP, prise en charge de la réunion de Nantes relative au « maintien à domicile » entre professionnels et malades/aidants).
Vous avez su vous mobiliser sur les sujets importants et amener votre expérience et votre énergie pour traiter vite et bien les projets que nous vous avons soumis, merci à tous pour votre dynamisme.
Chaque association organisatrice présente également des réunions d’informations animées par des acteurs locaux du domaine médical ou paramédical (neurologues, kinés, orthophoniste…) ou du domaine social (aides diverses, la bientraitance…).
Les autres journées sont consacrées au tourisme (découverte de la région) et aux animations diverses.
Parmi ces animations, il en est une qui devient également une tradition : le concert de « Houle ma Poule ». Ce groupe de la Manche a été constitué autour de Richard, affecté de la maladie de Parkinson depuis bientôt 15 ans, qui considère que la musique est toute sa vie et qu’il ne peut vivre sans. Une bande d’amis musiciens sont venus l’épauler dans son projet pour constituer un groupe de musique folk qui anime des ateliers de danses et effectue des concerts. Il fallait un nom qui évoque les chants de marin et la joie de vivre qu’ils cherchent à transmettre, ce fut « Houle ma Poule », cet « à peu prés » est maintenant bien connu dans leur région.
Le groupe est constitué de :
- Richard Elie (violon, harmonica)
- Christian Cantrelle (guitare)
- Daniel Delaplace (percussions)
- Jean-François Catelin (flûtes et violon alto)
- Pierre Lemay (accordéons diatoniques).
Quelques mots de Richard : « Vous êtes un public que nous apprécions beaucoup, c’est un bonheur de jouer et de chanter pour vous et nous le ferons chaque fois que l’occasion se présentera avec beaucoup de joie. Nous sommes des gens joyeux qui aimons partager le rire et la joie de vivre, vous en avez beaucoup en dépit de votre handicap et c’est un plaisir de voir vos visages illuminés par la joie, d’entendre vos rires et de voir certains danser, merci de nous avoir accueilli parmi vous à Erquy ».
Vous avez certainement pris des photos numériques lors du séjour d’Erquy, vous pouvez en sélectionner quelques unes que vous envoyez à GP29 qui pourra en mettre certaines en ligne, les photos prennent beaucoup de place mémoire et nous serons peut-être obligés de limiter le nombre…
Nous remercions sincèrement tous ceux qui se sont déjà impliqués dans la préparation et la mise en œuvre de ces journées et nous souhaitons bon courage à ceux du Morbihan qui prennent en charge l’organisation de 2010.
Colette Véguer
Pierre Lemay
Association de parkinsoniens du Limousin (ADPL)
Publié le 27 septembre 2009 à 08:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009
L’article suivant d’ADPL nous a été transmis pour le dernier journal malheureusement nous n’avions plus de place pour l’insérer. Nous prions nos amis de bien vouloir nous excuser et réparons aujourd’hui ce contretemps .
Rapide regard sur l’année 2008
L’année a débuté, pour notre association avec la mise en place, en janvier, d’une permanence à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées de Haute-Vienne)
Cette permanence est tenue par un membre de l’association (la plupart du temps par notre dévouée secrétaire Marie-Cécile), le troisième vendredi de chaque mois.
En février, la dégustation de la traditionnelle Galette des Rois avait permis de réunir une trentaine d’adhérents. Une causerie sur l’orthophonie, assurée par Madame Teysandier Maury, s’ensuivait.
En mars, deux membres du Bureau ont assisté à une réunion organisée par la CAF, ayant pour but d’informer les associations sur la mise en place, à la MDPH, d’une bonne information. Cette dernière permettra aux bénéficiaires et utilisateurs de consulter leurs dossiers à la CAF, mais aussi d’obtenir des informations auprès de divers autres organismes ( CPAM, URSSAF, MSA, « ANPE, ASSEDIC » ces deux dernières ayant fusionné sous le vocable de Pôle Emploi ….)
Le 23 mai se tenait notre Assemblée Générale : trente adhérents présents porteurs de vingt-et-un pouvoirs. Au cours de cette séance était élu un Conseil d’Administration composé de 13 membres.
Le 10 juin à la Faculté de Pharmacie de Limoges, nous étions 4 membres adhérents d’ADPL à participer à une réunion animée par Madame le Professeur CHULIA, pour élaborer un protocole d’accord, permettant de développer le procédé d’Optimisation des traitements anti-parkinsoniens. Les deux étudiants en pharmacie, chargées de présenter une thèse sur le procédé, étaient également présentes.
Puis à la rentrée en octobre, étaient organisée une causerie sur l’alimentation dans la maladie de Parkinson. Elle était assurée par Madame MEUNIER, diététicienne.
Au cours de cette réunion, Bernard Geffray et moi-même avons été amenés à ouvrir une discussion sur l’ajustement des traitements. J’ai pour ma part exposé cette méthode d’utilisation de la « feuille de calcul » mis au point par Pierre LEMAY et utilisée avec succès par le Docteur LALLEMENT.
Ce procédé que je teste depuis trois ans maintenant avec les conseils de P. Lemay est absolument remarquable. Il résulte, faut-il le rappeler, des travaux de recherche qu’ont mené conjointement : Bernard GEFFRAY, Pierre LEMAY, Emile RAINON avec la collaboration active de Colette VEGUER. Ils ont fait là un travail considérable permettant d’améliorer la qualité de vie des malades parkinsoniens, tout en évitant le surdosage, donc une réduction des effets néfastes pour la santé.
Dommage que cette méthode ne soit pas davantage utilisée par les Neurologues.
Enfin notre « Réseau Solidarités » dont la mission est de visiter nos adhérents avait comptabilisé fin décembre dernier 31 visites. Si l’on considère que nos adhérents se répartissent géographiquement de la façon suivante : Haute-Vienne : 49, Corrèze : 8 – Creuse : 2, Dordogne : 1, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés pour continuer notre mission considérée comme l’un des plus importantes parmi celles que nous nous sommes fixées.
Henri MINARET
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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