Ne pas être qu'un "patient" ...

Conférence : « Maladie de Parkinson — ce que l’intestin nous apprend » 1er avril à Concarneau

[vu sur le net] 10 nouvelles pistes de recherche sur la maladie de Parkinson

article trouvé sur le site de Retraite Plus

Si les causes de la mala­die de Parkin­son sont encore mal connues, ce syndrome céré­bral est le mieux étudié en France et la recherche sur cette mala­die y est très active. Voici quelques unes des pistes promet­teuses qui sont aujourd’hui ouvertes :

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[vu sur le net] Sport sur ordonnance. Oui, mais pas remboursé !

article trouvé sur le site du Télé­gramme

Seuls les assu­rés en affec­tion de longue durée pour­ront se voir pres­crire des séances d’ac­ti­vi­tés physiques, à partir du 1e r mars, mais sans prise en charge de l’assurance-​maladie. Comme un coup d’épée dans l’eau. 

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[vu sur le net] La carte mobilité inclusion pour faciliter les déplacements

article trouvé sur le site « pour les personnes âgées » (Portail natio­nal d’information pour l’autonomie
des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches)

À partir du 1er janvier 2017, les cartes d’invalidité, de prio­rité et de station­ne­ment seront progres­si­ve­ment rempla­cées par la CMI (carte mobi­lité inclu­sion) pour simpli­fier vos démarches.

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Alzheimer, Parkinson… Les bretons lancent un plan d’actions

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°67

Sclé­rose en plaques, Parkin­son, Alzhei­mer, Sclé­rose laté­rale amyo­tro­phique… En Bretagne 80 000 personnes sont touchées. Autour de ces mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives, les asso­cia­tions de patients, d’aidants et les profes­sion­nels de santé comme l’agence régio­nale de santé (ARS) s’organisent. Ils ont établi un plan d’actions pour « unir [leurs] forces et avan­cer grâce aux expé­riences qui ont déjà porté leurs fruits sur certaines patho­lo­gies. »

Mercredi 12 octobre, les acteurs de ce projet, comme France Alzhei­mer ou France Parkin­son, se réunis­saient pour leurs premières assises régio­nales. Le but ? Préci­ser les stra­té­gies d’ac­com­pa­gne­ment, de recherche et de soins pour ces mala­dies touchant le système nerveux central. 

Le plan d’ac­tions vise à :

  1. Favo­ri­ser un diag­nos­tic de qualité et éviter les situa­tions d’er­rance. Avec notam­ment des centres spécialisés.
  2. Renfor­cer le rôle de la personne malade et de ses proches grâce à des formations
  3. Garan­tir une prise en charge partout sur le territoire
  4. Faire des droits de la personne et de la réflexion éthique un levier de la conduite du changement
  5. Faci­li­ter la vie avec la mala­die grâce à une société respec­tueuse et intégrative 

Les mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives en quelques chiffres :

Trans­mis par Renée Dufant

[vu sur le net] La protéine de Parkinson voyage du cerveau à l’estomac

Article trouvé sur le site de Science et Avenirs

La protéine alpha-​synucléine est l’ennemi numéro 1 dans la mala­die de Parkin­son. C’est elle, en effet, qui s’agrège en amas dans les neurones à dopa­mine du cerveau et les dété­riore. Ce qui provoque les symp­tômes (troubles moteurs) de la mala­die. Les premiers agré­gats d’alpha-synucléine se forment à la base du tronc céré­bral (qui relie l’encéphale et la moelle épinière) puis remontent progres­si­ve­ment avant de se répandre dans les diffé­rentes régions du cerveau. Les cher­cheurs du German Center for neuro­de­ge­ne­ra­tive Diseases (DZNE) de Bonn (Alle­magne) asso­ciés à l’Université Purdue (Etats Unis) ont fait une décou­verte éton­nante, publiée dans Acta Neuro­pa­tho­lo­gica : l’alpha-synucleine serait aussi capable de voya­ger du cerveau jusqu’à l’estomac ! Et ce, via une auto­route, le nerf vague.

La diffu­sion de l’alpha-synucléine demeure encore mal connue mais des études anté­rieures ont montré qu’elle pouvait « sauter » d’un neurone à l’autre et se retrou­vait dans des organes péri­phé­riques comme l’intestin des malades. Mieux, en 2014 une équipe de l’Uni­ver­sité de Lund (Suède) montrait que la protéine pouvait remon­ter de l’in­tes­tin vers le tronc céré­bral (qui relie le cerveau et la moelle épinière) chez le rat. Elle emprun­tait pour cela le nerf vague, le nerf crânien reliant de nombreux organes et muscles du système cardiaque, diges­tif et respi­ra­toire. « En partant de ces obser­va­tions intri­gantes, l’hypothèse a été faite que le proces­sus patho­lo­gique sous-​jacent de la mala­die de Parkin­son pouvait en fait débu­ter dans le trac­tus gastroin­tes­ti­nal puis se dépla­cer vers le cerveau », explique le profes­seur Donato Di Monte cher­cheur au DZNE, co-​auteur de l’étude. « Notre approche actuelle a été d’observer cette trans­mis­sion longue distance dans l’autre sens, cher­chant la possi­bi­lité que l’alpha-synucléine puisse voya­ger du cerveau à l’intestin. »

Six mois pour passer du tronc céré­bral jusqu’à l’estomac
Avec l’aide d’un vecteur viral l’équipe a donc déclen­ché la produc­tion d’alpha-synucléine humaine dans les neurones de la partie supé­rieure du tronc céré­bral de rats. Puis elle a observé son dépla­ce­ment par l’ana­lyse des tissus. Et le voyage a eu lieu, sous leurs yeux. La protéine est d’abord descen­due le long du tronc céré­bral, puis a été détec­tée à l’embouchure du nerf vague. Progres­si­ve­ment elle a migré le long des longues fibres du nerf jusqu’à atteindre la paroi gastrique. Temps du parcours tronc céré­bral — esto­mac : six mois ! Pour­quoi cette protéine est-​elle si voya­geuse ? : « Nous n’en savons rien », répond Ronald Melki co-​auteur de la publi­ca­tion de 2014 de l’Uni­ver­sité de Lund. « Cela peut être dû au fait qu’elle est impli­quée dans une voie de signa­li­sa­tion dont nous igno­rons tout. Cela peut aussi être du trafic passif, c’est-à-dire une protéine qui se lie à autre chose qui est acti­ve­ment trans­porté par des moteurs molé­cu­laires le long des axones. »

Reste que l’étude alle­mande a précisé quelles fibres parti­cu­lières préfé­rait emprun­ter l’alpha-​synucléine au sein du nerf vague. « Certains neurones semblent avoir une propen­sion parti­cu­lière à prendre, trans­fé­rer et accu­mu­ler l’alpha-​synucléine, souligne Donato Di Monte. Nous ne connais­sons pas les méca­nismes précis qui sous-​tendent ce compor­te­ment neuro­nal sélec­tif. Cepen­dant, il est probable que ces méca­nismes pour­raient expli­quer pour­quoi certaines popu­la­tions neuro­nales et certaines régions du cerveau sont parti­cu­liè­re­ment sensibles à la pathologie. » 

Cette nouvelle donnée pour­rait avoir des impli­ca­tions inté­res­santes pour de futurs trai­te­ments qui cible­raient le blocage de la trans­mis­sion d’alpha-​synucléine. Donato Di Monte cite une étude récente qui montre que le risque de mala­die de Parkin­son a été signi­fi­ca­ti­ve­ment réduit chez des personnes ayant subi une vago­to­mie (abla­tion du nerf vague) pour des raisons médi­cales. « Bien sûr, nous ne préco­ni­sons pas la vago­to­mie comme trai­te­ment géné­ral de la mala­die de Parkin­son », commente le profes­seur. « Les études futures pour­raient toute­fois iden­ti­fier des méca­nismes spéci­fiques de trans­fert inter et intra-​neuronal d’alpha-​synucléine qui pour­raient être ciblés pour le déve­lop­pe­ment de médi­ca­ments et, fina­le­ment, pour le trai­te­ment de la mala­die. »

[vu sur le net] Maladie de Parkinson : sur la piste du microbiome

article trouvé sur le site Desti­na­tion Santé

Pour la première fois, des scien­ti­fiques améri­cains ont établi un lien entre la nature des bacté­ries intes­ti­nales et le risque de déve­lop­per la mala­die de Parkin­son. Le déséqui­libre du micro­biome fragi­li­se­rait en effet les compé­tences motrices.

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[vu sur le net] Maladie de Parkinson : le microbiote intestinal en cause ?

article trouvé sur le site Santé Maga­zine

Selon un groupe de cher­cheurs, la mala­die de Parkin­son peut trou­ver son origine dans l’in­tes­tin en raison des bacté­ries qu’il contient et non unique­ment dans le cerveau. Des modi­fi­ca­tions du micro­biome intes­ti­nal pour­raient en effet consti­tuer un facteur de risque important. 

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[vu sur le net] PARKINSON : On sait produire des neurones dopaminergiques de qualité

article trouvé sur le site santé log

Trai­ter les cellules souches embryon­naires à partir desquelles seront culti­vés les neurones dopa­mi­ner­giques desti­nés à la greffe, répa­rer les neurones dopa­mi­ner­giques défec­tueux de manière à leur permettre de produire à nouveau et norma­le­ment de la dopa­mine, voire ralen­tir ou réduire le vieillis­se­ment pour proté­ger nos cellules céré­brales de la mala­die de Parkin­son, de multiples pistes sont suivies par des équipes de recherche pour pallier à la défi­cience de neurones dopa­mi­ner­giques dans la mala­die de Parkinson.

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[vu sur le net] Douarnenez. Une formation gratuite pour comprendre Parkinson

article trouvé sur le site de Ouest-​France

Cinq séances gratuites sont propo­sées par la plate­forme de répit et d’accompagnement, qui relève du centre hospi­ta­lier Michel-​Mazéas, à Douar­ne­nez. Le but : aider à comprendre la mala­die de Parkin­son et, ainsi, amélio­rer la rela­tion aidant-aidé.

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[nicotinothérapie] Questionnaire anonyme créé par l’association A2N

Ques­tion­naire anonyme créé par l’asso­cia­tion A2N

Le ques­tion­naire est anonyme car il comporte des infor­ma­tions médi­cales. Il est destiné aux patients atteints de la mala­die de Parkin­son sous NEPT (Nico­tine à l’État Pur Transdermique).

Cliquez ici pour accé­der au ques­tion­naire (format .pdf)

Après l’avoir imprimé et rempli, envoyez-​le à l’adresse suivante :

a2n
418 montée du grand nantoin
38260 Nantoin

Les ques­tion­naires seront remis à la Direc­tion Géné­rale de la santé

[vu sur le net] Alzheimer, Parkinson… Les bretons lancent un plan d’actions

En Bretagne, 80 000 personnes sont atteintes de mala­dies neuro-​dégénératives. Asso­cia­tions de patients, d’ai­dants et profes­sion­nels de santé s’or­ga­nisent autour d’un plan d’ac­tions. Mercredi 12 octobre, ils se réunis­saient pour leurs premières assises régionales.

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Réunion d’information au sujet d’une formation : soutenir les patients et les proches : Douarnenez

Dans le cadre de ses acti­vi­tés, la plate­forme de répit et d’accompagnement du CH de Douar­ne­nez accom­pagne un nombre crois­sant de familles où un des membres est atteint de la mala­die de Parkinson.

Aussi, afin de soute­nir encore plus effi­ca­ce­ment et les patients et les proches , nous sommes heureux de vous convier à la confé­rence de presse qui se tiendra

le lundi 24 octobre à 10H dans les locaux de la plate­forme de répit, rue des Plomarc’h ancienne école Jean Turmeaux à Douar­ne­nez, afin d’évoquer devant la presse l’organisation par la plate­forme de répit à court terme d’une forma­tion à desti­na­tion des usagers, atteint ou non de la mala­die de parkin­son et de leurs aidants ;
Cette initia­tive se dérou­lera sur 5 demi-​journées dans les locaux de la plate­forme de répit à Douar­ne­nez, à partir du jeudi 3 novembre prochain

Vous trou­ve­rez ci-​joint le flyer d’information ; L’accès à ces séquences de forma­tion est libre et gratuit .
formation-​parkinson

Effet placebo : plus un traitement est cher, plus il est efficace !

  Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66

Dans une expé­rience avec des patients atteints de la mala­die de Parkin­son, des cher­cheurs ont montré que l’ef­fet placébo (le terme placebo signi­fie « je plai­rai » en latin. Il a été choisi pour indi­quer que l’ef­fet se faisait au béné­fice du patient) est d’au­tant plus effi­cace que les patients croient que le produit actif admi­nis­tré est cher. Un résul­tat qui vient rappe­ler tout le mystère qui entoure encore ce phéno­mène biologique.

L’étude, réali­sée par l’Ins­ti­tut de neuros­ciences de l’Uni­ver­sité de Cincin­nati (Etats-​Unis) et parue dans la revue Neuro­logy, a concerné 12 patients atteints d’une forme modé­rée à sévère de Parkin­son, avec des atteintes motrices (rigi­dité, trem­ble­ments). Les cher­cheurs les ont préa­la­ble­ment infor­més qu’ils rece­vraient chacun une des deux versions d’une nouvelle drogue injec­table anti­par­kin­so­nienne, un « agoniste de la dopa­mine » (molé­cule qui active les récep­teurs de dopa­mine dans la membrane des neurones).

Une effi­ca­cité multi­pliée par 2 pour le placebo cher 
Les cher­cheurs ont fait croire aux patients que la substance active était la même dans les deux médi­ca­ments, mais que l’un coûtait 15 fois plus que l’autre, pour des raisons diverses (condi­tion­ne­ment, trans­port, etc.). En réalité les seringues étaient remplies de la même solu­tion saline. En prenant soin d’in­for­mer les patients du coût (supposé) de leur injec­tion –une dose à 100 dollars ou une dose à 1500 dollars– les cher­cheurs ont ensuite menée une batte­rie de tests-​types sur la mala­die de Parkin­son : ques­tion­naire sur le ressenti des patients, impres­sion clinique globale (CGI), échelle de nota­tion unifiée de la mala­die de Parkin­son (Unified Parkin­son’s Disease Rating Scale ou UPDRS) compre­nant notam­ment des mesures d’ac­ti­vité céré­brale par IRM.

Un effet visible sur la motri­cité et l’ac­ti­vité cérébrale
L’as­pect le plus parlant des résul­tats obte­nus concerne la fonc­tion motrice et l’ac­ti­va­tion céré­brale des patients : injec­tion du placebo présenté comme une substance active chère a entraîné une amélio­ra­tion deux fois plus impor­tante qu’a­vec la « substance » présen­tée comme la moins chère.

Compa­rée à l’ef­fi­ca­cité d’un véri­table agoniste de la dopa­mine, ici la Lévo­dopa, l’ef­fi­ca­cité du placebo cher se trouve à mi-​chemin entre cette dernière et celle du placebo bon marché.

Des résul­tats qui viennent vali­der une multi­tude d’autres études sur l’ef­fet placebo, prou­vant que l’es­prit contri­bue à la guéri­son du corps dans des propor­tions et selon des méca­nismes qu’on commence à peine à dévoiler.

Article de Roman Ikoni­coff dans Science et Vie
Lu par Fran­çoise Vignon

La recette prometteuse du Pr. Afsaneh Gaillard contre Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66

Rempla­cer des neurones abîmés par leurs petits frères tout neufs, c’est ce qu’est en passe de réali­ser le Pr Afsa­neh Gaillard dans son labo­ra­toire de Poitiers (Inserm 1084). Un réel espoir pour les malades de Parkin­son. Le défi est de rempla­cer les neurones abîmés par de nouveaux neurones intacts. Pour cela, la greffe de cellules est la voie la plus prometteuse.

Dans les années 1970 et 1980, envi­ron 700 patients en Suède, en Angle­terre, au Mexique, aux Etats-​Unis et quelques-​uns en France ont béné­fi­cié de greffes de neurones dopa­mi­ner­giques dans le stria­tum, avec une réelle amélio­ra­tion pour un tiers d’entre eux. « Un tiers seule­ment, car il est impos­sible de régu­ler la dopa­mine en la plaçant là où elle est consom­mée », précise Afsa­neh Gaillard. « Nous voulons, nous, agir sur le siège de produc­tion, dans la substance noire, pour maîtri­ser les apports et amélio­rer les résul­tats. Quand ça fonc­tionne, cela dure pendant des années ! ».

Avec son équipe, le profes­seur a démon­tré il y a deux ans qu’il est possible de trans­plan­ter des neurones dans la substance noire et de libé­rer de la dopa­mine à distance dans le stria­tum. Si ces résul­tats obte­nus sur des souris adultes sont à confir­mer sur l’homme, ils ont déjà été salués comme une révo­lu­tion par le monde de la neurologie !

Afsa­neh Gaillard soulève un autre problème, d’ordre éthique celui-​là : « A l’époque des tests sur l’homme, les neurones rempla­çants étaient d’ori­gine fœtale. Or, pour nous, il n’est pas possible de miser sur des inter­rup­tions médi­cales de gros­sesse pour soigner les patients ! Les greffes ont été stop­pées ».

Une source illi­mi­tée de neurones
La solu­tion est venue du Japon. Un méde­cin, Shinya Yama­naka, a décou­vert une alter­na­tive pour laquelle il a reçu le prix Nobel en 2012. Il a démon­tré comment préle­ver des cellules à partir d’un échan­tillon de sang ou de peau du malade pour les rajeu­nir et obte­nir des cellules souches, c’est-​à-​dire des cellules indif­fé­ren­ciées, autre­ment dit sans iden­tité. « Selon la recette de cuisine qui leur est appli­quée, ces cellules peuvent deve­nir de la peau, de l’os, du muscle, etc.… » précise Afsa­neh Gaillard.

A Poitiers, la cher­cheuse et son équipe ont travaillé sur la « recette » pour créer les cellules dopa­mi­ner­giques qui leur manquaient. « C’est un trésor, une source illi­mi­tée et fiable de neurones, sans risque de rejet puis­qu’il s’agit du maté­riel géné­tique du malade », s’enthousiasme-​t-​elle. Elle décrit à quel point ces décou­vertes pour­raient chan­ger la vie des malades de Parkin­son. Une fois les neurones gref­fés, les trai­te­ments rede­vien­draient actifs. Peut-​être même n’y aurait-​il plus besoin de médi­ca­ments ? Néan­moins, il faut encore vali­der l’ef­fi­ca­cité et l’in­no­cuité de ces greffes.

Ses travaux ont valu à Afsa­neh Gaillard le prix 2015 de la Fonda­tion pour la Recherche Médi­cale (FRM) qui parti­cipe au finan­ce­ment du labo­ra­toire aux côtés de France Parkin­son, de la Fonda­tion de France, de l’INSERM et de l’Université de Poitiers. « Trou­ver des fonds demande beau­coup d’éner­gie. Les recherches iraient plus vite avec une équipe renfor­cée. A terme, un trai­te­ment coûtera moins cher que la prise en charge des malades durant de longues années », assure la chercheuse

Extrait de l’ar­ticle d’Agnès Duper­rin dans Notre Temps, juillet 2016,
Lu par Fran­çoise. Vignon

Le Centre expert de Lyon propose un dispositif aux malades non éligibles à la stimulation cérébrale ou à la pompe sous-cutanée.

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66

Due à une insuf­fi­sance de produc­tion de dopa­mine, la mala­die de Parkin­son relève d’une prise en charge théra­peu­tique complexe qui ne permet pas de guérir, mais de dimi­nuer les symp­tômes moteurs.

Dans un premier temps, le défi­cit en dopa­mine est compensé par des médi­ca­ments, notam­ment un précur­seur de la dopa­mine (L‑Dopa) ou un agoniste qui mime l’action de la dopa­mine. Mais au fil du temps, leur effi­ca­cité dimi­nue et les fluc­tua­tions motrices s’intensifient : les patients sont bloqués ou, à l’inverse, en proie à des mouve­ments invo­lon­taires. Vient alors l’heure des trai­te­ments de seconde inten­tion, et en premier lieu la stimu­la­tion céré­brale profonde.

Une tech­nique utili­sée dans les pays scandinaves
Mais tous les patients ne sont pas éligibles à cette neuro­chi­rur­gie réser­vée aux moins de 70 ans, et certains ne veulent pas de ce dispo­si­tif inva­sif. Jusqu’à présent, la seule alter­na­tive était une pompe à apomor­phine sous-​cutanée, semblable à une pompe à insu­line, diffu­sant en continu une substance proche de la dopa­mine. Cepen­dant, ce dispo­si­tif n’est pas toujours bien supporté, en raison d’effets secon­daires lourds (nodules sous-​cutanés, hallu­ci­na­tions, addiction).

Aussi, le Centre expert Parkin­son de Lyon, basé aux Hospices civils de Lyon, a décidé de propo­ser une alter­na­tive : une pompe à Duodopa, qui délivre dans l’intestin une forme géli­fiée de L‑Dopa asso­ciée à une enzyme, ralen­tis­sant la dégra­da­tion de la dopa­mine. La tech­nique n’est pas récente, mais elle est surtout utili­sée dans les pays scandinaves.

« En France, la chirur­gie est très domi­nante et nous pensions que le tube visible était un frein psycho­lo­gique impor­tant pour les malades », explique le Dr Téodor Danaila, neuro­logue à l’hôpital Pierre-​Wertheimer. Fina­le­ment, le dispo­si­tif a été proposé pour la première fois en 2014 à un viti­cul­teur âgé de 73 ans qui ne suppor­tait plus la pompe sous-​cutanée, après avoir déve­loppé des nodules et commen­çait alors, faute de solu­tion théra­peu­tique, à sombrer physi­que­ment et psychi­que­ment. « Le résul­tat a été formi­dable : il a retrouvé son auto­no­mie », raconte le Dr Danaila.

Aujourd’hui, cinq patients utilisent ce dispo­si­tif qui néces­site une légère inter­ven­tion chirur­gi­cale d’une demi-​heure, mais entraîne moins d’effets indé­si­rables que la pompe à apomor­phine. À terme, une ving­taine de patients devraient être équi­pés chaque année à Lyon soit autant qu’avec une pompe à apomorphine.

Article trans­mis par Renée Dufant

La NAC : la vitamine qui « booste » la dopamine

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66

La NAC ou n‑acétylcystéine, un dérivé natu­rel de l’acide aminé cystéine, large­ment reconnu et utilisé pour ses effets anti­oxy­dants, montre, avec cette étude de l’Uni­ver­sité Thomas Jeffer­son, un béné­fice très signi­fi­ca­tif chez les patients atteints de la mala­die de Parkin­son. 3 mois de supplé­men­ta­tion avec NAC suffisent ici à amélio­rer les niveaux de dopa­mine – en cause dans la mala­die – et les capa­ci­tés mentales des patients. Des conclu­sions présen­tées dans la revue PLoS-​ONE qui apportent un espoir dans la gestion des symp­tômes cogni­tifs de la maladie.

Les trai­te­ments actuels de mala­die de Parkin­son consistent géné­ra­le­ment à rempla­cer, tempo­rai­re­ment la dopa­mine défi­ciente dans le cerveau, ou à ralen­tir la progres­sion du proces­sus de la mala­die. De récentes recherches ont montré le rôle essen­tiel du stress oxyda­tif dans le cerveau, dans le proces­sus de la mala­die avec une dimi­nu­tion asso­ciée des niveaux de gluta­thion, une substance chimique produite par le cerveau pour lutter contre le stress oxyda­tif. Or, la NAC contri­bue à réduire les dommages oxyda­tifs aux neurones en restau­rant les niveaux de l’antioxydant « glutathion ». 

Dans cet essai clinique préli­mi­naire mené par des méde­cins des services de méde­cine inté­gra­tive, neuro­lo­gie et de radio­lo­gie de l’Uni­ver­sité Thomas Jefferson :
Les patients parkin­so­niens qui ont pour­suivi norma­le­ment leur trai­te­ment stan­dard ont été répar­tis en 2 groupes. Le premier groupe a reçu une combi­nai­son à la fois par voie orale et par voie intra­vei­neuse de NAC, durant 3 mois. Le second groupe a pour­suivi son trai­te­ment stan­dard. L’expérience montre à la fois par évalua­tion clinique, une «  reprise  » des capa­ci­tés mentales et physiques des patients ayant reçu la vita­mine, et par études d’ima­ge­rie céré­brale une reprise des niveaux de dopa­mine, dont l’ab­sence est impli­quée dans la mala­die de Parkin­son. Compa­ra­ti­ve­ment aux témoins, les patients ayant reçu la NAC présentent des amélio­ra­tions de 4 à 9% des niveaux de dopa­mine (visuel de droite) et de 13% dans les scores de tests cognitifs. 

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Une nouvelle « avenue » pour la gestion des patients atteints de Parkin­son est donc ouverte avec ces résul­tats, d’autant que la n‑acétylcystéine est une vita­mine bien connue, utili­sée dans la gestion de nombreuses mala­dies et dispo­nible dans la plupart des maga­sins de nutrition.

Et bien que déjà bien connue, la NAC semble présen­ter une effi­ca­cité « jamais vue » dans la réduc­tion de ces symp­tômes cogni­tifs de Parkinson.

Article de P. Berna­nose du 19/​06/​16 de Santé Blog
Lu par Mileine Campre­don

Création du « Café des Aidants » à Landerneau

Nous (Commu­nauté des Communes du Pays de Landerneau-​Daoulas) avons le plai­sir de vous annon­cer la créa­tion d’un Café des Aidants® sur le terri­toire du pays de Landerneau-​Daoulas, en parte­na­riat avec l’As­so­cia­tion Fran­çaise des aidants et CAP Retraite Bretagne.

Animées par une psycho­logue et une anima­trice sociale, les rencontres se déroulent au même rythme qu’un groupe de soutien, à savoir une fois par mois, autour d’un thème. Les parti­ci­pants y viennent libre­ment, sans inscrip­tion. Le Café des Aidants est ouvert à tous les aidants, quelque soit la situa­tion et l’âge de la personne aidée.

La première rencontre se tien­dra le jeudi 6 octobre, Jour­née Natio­nale des aidants, de 14h00 à 15h30, au 1er étage de la Maison des Services Publics, 59 rue de Brest à Landerneau.

Le thème abordé sera le suivant : Aider ? Accom­pa­gner ? Prendre soin ?

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[vu sur le net] Et si on pouvait traiter le Parkinson par des diurétiques ?

article trouvé sur le site retraiteplus.fr

C’est là la théo­rie du Profes­seur Yehez­kel Ben Ari direc­teur d’une unité Inserm à Paris et fonda­teur il y a 10 ans d’un insti­tut de neuro­bio­lo­gie médi­ter­ra­néen à Marseille. Créa­teur d’une entre­prise de biotech nommée neuro­chlore, il est égale­ment aujourd’­hui grand prix de la recherche Inserm et grand prix de l’académie euro­péenne et améri­caine de l’épilepsie. Connu pour avoir fait émer­ger le concept de neuro archéo­lo­gie, il est consi­déré comme un expert en ce qui concerne la matu­ra­tion cérébrale. 

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[vu sur le net] Accueil de jour. Ti Ma Bro recevra les personnes atteintes de Parkinson

article trouvé sur le site du Télé­gramme

Désor­mais, l’ac­cueil de jour Ti Ma Bro, à Quer­rien, rece­vra une fois par semaine les personnes atteintes de Parkin­son. Hier, l’équipe parti­ci­pait à une jour­née de forma­tion pour se prépa­rer à rece­voir ce nouveau public. 

Note : Ti ma bro est situé à Quer­rien dans le Finis­tère et est joignable au numéro : 02 98 71 34 85

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