Ne pas être qu'un "patient" ...

Expérimentation de la télémédecine pour les patients en ALD

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65

Après les plaies chro­niques ou complexes, c’est au tour des patients en ALD de béné­fi­cier de télé­con­sul­ta­tions. Plus encore, le programme expé­ri­men­tal de télé­mé­de­cine bapti­sée « ETAPES » va être ouvert aux rési­dents de struc­tures médico-​sociales de neuf terri­toires pilotes (Alsace, Basse-​Normandie, Bour­gogne, Centre, Haute-​Normandie, Languedoc-​Roussillon, Marti­nique, Pays-​de-​Loire et Picar­die). Pour le minis­tère de la Santé, cette expé­ri­men­ta­tion, initiée en 2014 pour une durée de 4 ans, doit permettre de « déter­mi­ner le modèle tari­faire et adéquat et d’analyser l’impact de la télé­mé­de­cine sur le système de soins ».

Cette nouvelle étape, dévoi­lée lundi, répond à un cahier des charges inté­grant « la télé­mé­de­cine dans le parcours de soins des patients en lien avec leur méde­cin trai­tant », précise le minis­tère. À cet égard, elle doit permettre aux patients un accès à un méde­cin faci­lité via des télé­con­sul­ta­tions. Et un accès des géné­ra­listes aux spécia­listes faci­lité grâce à la téléexpertise. 

D’après le minis­tère de la santé, les condi­tions de l’expérimentation répondent «  égale­ment au besoin de remplir ont notam­ment été suppri­més et les démarches d’enregistrement des projets de télé­mé­de­cine allégées.

Source : le Généraliste.fr du 09 mai 2016
Lu par Renée Dufant renee.dufant@orange.fr

Des nanoparticules* contre Parkinson !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65

Imagi­nez une grève géné­rale des éboueurs, l’état de la ville se dégra­de­rait vite ! Pour certains cher­cheurs, c’est un peu ce qui se produit dans la mala­die de Parkin­son, où les lyso­somes, des orga­nites** qui dégradent les déchets de la cellule, ne fonc­tion­ne­raient plus correc­te­ment, entraî­nant la mort des neurones. 

Un pH trop élevé au sein de ces orga­nites serait en cause, d’où l’idée de l’abais­ser, avec des nano­par­ti­cules acidi­fiantes. C’est ce qui a été tenté avec succès dans un projet dirigé par Benja­min Dehay de l’In­serm. Les cher­cheurs ont d’abord montré que ces nano­par­ti­cules « réparent » des lyso­somes dysfonc­tion­nels dans des cultures cellu­laires, puis les ont injec­tées dans le cerveau de souris touchées par un modèle murin de la mala­die de Parkin­son. Ce trai­te­ment a ralenti la dégé­né­res­cence neuronale.

*nano­par­ti­cule : élément ayant une taille nano­mé­trique entre 1 et 100 nano­mètres (un nano­mètre est 1°000 millions de fois plus petit qu’un mètre)
** orga­nite : tout élément cellu­laire diffé­ren­cié, assu­rant une fonc­tion déter­mi­née (ex. le noyau)

Article paru dans la revue « Cerveau & Psycho » d’Avril 2016
Lu par Fran­çoise Vignon

Découverte de 30 petits neurones qui endorment la douleur

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65

Chez le rat, une tren­taine de neurones (en vert) parmi les milliers qui secrètent une hormone atté­nuant la douleur, l’ocy­to­cine, (en bleu) contrôlent la réponse à une douleur inflam­ma­toire par 2 voies différentes.

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« L’ocy­to­cine est un acteur essen­tiel dans la modu­la­tion de la percep­tion de la douleur », a expli­qué à l’AFP, Alexandre Char­let, cher­cheur à l’Ins­ti­tut des neuros­ciences cellu­laires et inté­gra­tives du CNRS de Stras­bourg qui a coor­donné l’étude menée par près de 30 scien­ti­fiques inter­na­tio­naux (France, Alle­magne, Chine, Suisse, Italie, Etats-​Unis). Outre son rôle antal­gique, l’ocy­to­cine est impli­quée notam­ment dans le proces­sus de l’ac­cou­che­ment et la socia­bi­lité, ce qui lui a valu le surnom d’hor­mone « de l’amour et de l’empathie ».

Jusqu’à présent, le proces­sus de libé­ra­tion de cette ocyto­cine (qui est notam­ment synthé­tisé par l’hy­po­tha­la­mus dans le cerveau), était mal connu. Les cher­cheurs sont parve­nus à iden­ti­fier un « centre de contrôle de la douleur » consti­tué d’une tren­taine de neurones qui coor­donnent la libé­ra­tion d’ocy­to­cine dans le sang et la moelle épinière. Lors de douleurs aiguës ou d’une sensi­bi­li­sa­tion inflam­ma­toire (brûlure, pince­ment, coupure, etc.) l’in­for­ma­tion est ache­mi­née par les nerfs péri­phé­riques jusqu’aux neurones de la moelle épinière » explique le CNRS à l’AFP

« L’information est alors adres­sée à d’autres neurones, parmi lesquels une petite popu­la­tion de 30 cellules de petite taille de l’hy­po­tha­la­mus, iden­ti­fiés par l’équipe d’Alexandre Chalet. En retour, ils activent une famille de gros neurones (magno­cel­lu­laires), dans une autre région de l’hy­po­tha­la­mus, qui libèrent l’ocy­to­cine dans la circu­la­tion sanguine.

L’ocy­to­cine vient alors ‘endor­mir’ les neurones péri­phé­riques (situés près de la zone doulou­reuse) qui envoient au cerveau le message respon­sable de la douleur. Paral­lè­le­ment, le prolon­ge­ment de ces trente neurones (appe­lés axones et mesu­rant jusqu’à un mètre) atteint la plus profonde des dix couches de la moelle épinière. C’est préci­sé­ment à cet endroit, où le message senso­riel est codé en inten­sité, qu’ils libèrent l’ocytocine.

Ils dimi­nuent donc, par deux voies simul­ta­nées, la recon­duc­tion du message doulou­reux au cerveau » selon le CNRS. Les cher­cheurs espèrent à présent, « trou­ver des marqueurs géné­tiques capables d’ac­ti­ver ou d’inhiber de manière spéci­fique ces trente neurones », afin de mieux atté­nuer les symp­tômes de patients souf­frant de douleurs patho­lo­giques, « tout en limi­tant les effets secon­daires », a commenté Alexandre Charlet.

Article de la rédac­tion d’Al­lo­doc­teurs du 04/​03/​2016
Lu par Fran­çoise Vignon

Pesticides et santé : un dossier accablant

Articles parus dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65

Faut-​il craindre les pesti­cides ? Indé­nia­ble­ment oui, en parti­cu­lier si l’on est enceinte, enfant ou agri­cul­teur. Agri­cul­teur, parce que cette profes­sion est expo­sée à des doses massives et régulières.

La preuve par la mala­die de Parkinson :
Si les causes de la Mala­die de Parkin­son sont multiples et incluent un versant géné­tique, on sait aujourd’­hui que les facteurs envi­ron­ne­men­taux jouent un rôle majeur. Parmi ceux-​ci, l’ex­po­si­tion aux pesti­cides. La mala­die est liée à la perte des neurones produc­teurs de dopa­mine, un neuro­trans­met­teur impli­qué dans le contrôle de la motricité.

En 2009, une équipe de recherche améri­caine a montré que le fait de vivre à moins de 500 mètres de zones agri­coles trai­tées par des pesti­cides, augmente de 75% le risque de déve­lop­per cette mala­die. Les cher­cheurs ont mis en évidence ce risque accru lié à une double expo­si­tion au fongi­cide Manèbe® et à l’her­bi­cide Para­quat®, à partir de l’his­to­rique d’uti­li­sa­tion des pesti­cides agri­coles et du plan d’oc­cu­pa­tion des sols.

Les présomp­tions de lien entre les pesti­cides et la mala­die de Parkin­son remontent aux années 1980. Une vague de syndromes parkin­so­niens précoces était appa­rue chez des toxi­co­manes cali­for­niens ayant consommé du MPTP, une neuro­toxine produite par erreur lors de la synthèse d’un opioïde proche de l’hé­roïne. Or, le MPTP présente une struc­ture chimique analogue à celle de l’her­bi­cide Para­quat®. Très large­ment utilisé depuis 1961, ce composé a été inter­dit d’utilisation en Europe en 2007, mais persiste dans l’environnement. Il est toujours utilisé dans les pays en voie de développement.

Evaluer le facteur de risque pour le déclen­che­ment de la mala­die de Parkin­son est parti­cu­liè­re­ment diffi­cile : les agri­cul­teurs sont en contact au cours de leur carrière avec de nombreuses substances actives, parfois simul­ta­né­ment. La tâche est encore complexi­fiée par le carac­tère évolu­tif de la mala­die, indé­tec­table durant une quin­zaine d’an­nées, jusqu’à l’ap­pa­ri­tion des premiers symp­tômes. Toute­fois un grand nombre d’études établissent un fais­ceau de preuves. Le rapport publié en 2013 par l’In­serm, à la demande de la direc­tion géné­rale de la Santé, indique d’ailleurs que « d’après la méta-​analyse la plus récente, un excès de risque signi­fi­ca­tif est rapporté chez les personnes expo­sées aux pesti­cides » Depuis le 4 mai 2012, la mala­die de Parkin­son provo­quée par les pesti­cides a été inscrite au tableau des mala­dies agri­coles profes­sion­nelles prises en charge par la Sécu­rité Sociale. Du fait de la diver­sité des pesti­cides, il n’est pas possible de parler de toxi­cité géné­rale : la clas­si­fi­ca­tion des plus utili­sés fait déjà appel à cinquante familles chimiques. De nombreuses recherches ont été menées sur certains compo­sés, mettant au jour une grande complexité des effets induits. Deux méca­nismes d’ac­tion prin­ci­paux émergent de ces travaux : un stress oxydant entraî­nant la mort cellu­laire et le dysfonc­tion­ne­ment du système éner­gé­tique cellu­laire, la mito­chon­drie. La plupart des pesti­cides combinent ces méca­nismes avec d’autres effets. C’est le cas de la Roté­none®, insec­ti­cide d’ori­gine natu­relle utilisé en agri­cul­ture biolo­gique avant d’être inter­dit par la Commu­nauté euro­péenne en 2008.

L’étude publiée en 2008 par Ranjita Betar­bet et ses collègues de l’uni­ver­sité améri­caine d’Emory n’y est peut-​être pas pour rien. En trai­tant des rats avec diffé­rentes concen­tra­tions de Roté­none®, ces cher­cheurs ont repro­duit les carac­té­ris­tiques anato­miques, compor­te­men­tales et neuro­pa­tho­lo­giques de la mala­die de Parkin­son. Ils ont pu consta­ter que l’insecticide provo­quait une réduc­tion signi­fi­ca­tive de la concen­tra­tion en dopa­mine dans le cerveau, avec perte sélec­tive des neurones dopa­mi­ner­giques, ainsi que l’ap­pa­ri­tion d’agrégats d’alphasynucléine, protéine respon­sable de la dégé­né­res­cence des neurones.

Le constat épidé­mio­lo­gique et neuro­toxi­co­lo­gique des liens entre expo­si­tion aux pesti­cides et mala­die de Parkin­son est sombre, mais les recherches en cours améliorent chaque jour la compré­hen­sion des méca­nismes à l’œuvre, permet­tant d’en­vi­sa­ger des pistes de lutte. Entre autres, Laurence Payrastre, cher­cheuse à l’Inra de Toulouse, s’in­ter­roge sur le possible béné­fice des micro­nu­tri­ments (tanin, poly­phé­nols et pigments) présents dans la matrice végé­tale des aliments. Selon elle, « ces compo­sés peuvent inter­agir avec les pesti­cides, soit direc­te­ment, soit par compé­ti­tion sur des cibles cellu­laires communes ». Un espoir pour bloquer l’ac­tion délé­tère des produits phytosanitaires. 

Article d’Aline Aurias, Oriane Dioux et Mathias Germain paru dans la revue « La Recherche » de Mars 2016
Lu par Fran­çoise Vignon

Présents dans les insec­ti­cides et répul­sifs en spray comme dans les cham­poings anti-​poux, et les anti-​moustiques, les pyré­thri­noïdes sont nocifs pour le cerveau des enfants. Ils sont utili­sés en agri­cul­ture pour combattre les nuisibles, par les vété­ri­naires pour élimi­ner les para­sites, mais surtout à la maison pour se prému­nir contre les mous­tiques et les poux. Les Pyré­thri­noïdes, une classe d’in­sec­ti­cides très répan­dus, affec­te­rait les perfor­mances cogni­tives des enfants, selon une étude menée en Bretagne. 

Extrait d’un article paru dans « Science & Vie » du 11/​08/​15
Lu par Fran­çoise Vignon

informations régionales — association de parkinsoniens de Haute-​Vienne (87)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Le 04 février 2016 : Assem­blée Générale.
Le Président retrace l’his­to­rique de cette toute nouvelle asso­cia­tion, qui a pris la suite de l’association du Limou­sin (ADPL) dissoute fin 2014, est repar­tie un 12 avril 2015 (9 adhé­rents réunis à Toque­nelle Mont­jo­vis) sous la Prési­dence de Mme Potron qui a démis­sionné en octobre 2015 après le décès de son mari en août 2015.

Repre­nant les mêmes objec­tifs que l’ADPL, l’AP87 se renforce après avoir parti­cipé au forum des asso­cia­tions de Limoges des 05 et 06 septembre 2015 et à celui du 10 octobre 2015 à l’Isle Jour­dain. Nous avons aussi béné­fi­cié d’une émis­sion sur France Bleue Limou­sin animée par Jean Claude Boules­teix et récem­ment d’un repor­tage vidéo sur FR3 Limou­sin grâce à Fran­çois Clapeau. Qu’ils soient remer­ciés pour leur concours à notre cause, et nous les solli­ci­te­rons lors d’événements importants.

Cepen­dant il est toujours aussi diffi­cile de consti­tuer un bureau complet et équi­li­bré par manque de volon­taires, Benoit Dagès accepte la fonc­tion de Tréso­rier et Jacques Piaser cumule le Secré­ta­riat et la Prési­dence. Aucun volon­taire ne se mani­feste, le Président Secré­taire et le Tréso­rier sont recon­duits dans leurs fonc­tions à l’unanimité.

3 nouvelles adhé­sions sont enre­gis­trées ce qui porte l’ef­fec­tif à 29 adhé­rents nous sommes en progres­sion mais encore loin des 1600 malades qui sont recen­sés en Limou­sin (Haute-​Vienne, Creuse, Corrèze) !

Le rendez-​vous mensuel de l’AP87 à la MDPH87 (Maison Dépar­te­men­tale du Handi­cap) est main­te­nant condi­tionné par la prise d’un rendez-​vous. En effet, nous passions notre temps en pure perte. 

La lettre de l’AP87 doit être mise en service : elle corres­pond à une demande des adhé­rents. Ce ne sont pas les sujets qui manquent mais notre situa­tion finan­cière est précaire et dans l’im­mé­diat nous n’avons pas les moyens de publier et diffu­ser ce document.

Réponse au ques­tion­naire sur les acti­vi­tés, 8 ques­tion­naires ont été resti­tués, il ressort qu’une majo­rité se retrouve pour la gymnas­tique adap­tée, le projet est en cours et nous devrions obte­nir une réponse pour l’at­tri­bu­tion d’une salle adap­tée très prochai­ne­ment. La jour­née mondiale pour la mala­die de Parkin­son est fixée au 11 avril 2016, nous vous tien­drons au courant des mani­fes­ta­tions qui pour­rons avoir lieu.

Le Président a reçu une réponse posi­tive sur la péren­nité de la pour­suite de l’ac­tion du Centre Expert Parkin­son Régio­nal du CHU de Limoges, dans sa mission d’aide aux malades et aux aidants, par ses actions d’in­for­ma­tion sur la mala­die et de forma­tion théra­peu­tique des patients.

Le Président va se rensei­gner sur l’op­por­tu­nité de notre adhé­sion au CISS (Comité Inter asso­cia­tif Sur la Santé en Limousin).
Rédigé par Jacques Piaser, président

informations régionales — association de parkinsoniens du Morbihan (56)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Le dimanche 20 décembre 2015, Un dimanche convivial :
Notre asso­cia­tion avait orga­nisé un concert de chants, ouvert à tous. Des pros­pec­tus ont été distri­bués dans la ville. Nous nous sommes retrou­vés à Vannes en l’église Notre Dame de Lourdes (merci aux orga­ni­sa­teurs (trices) de Vannes. Nous étions envi­ron 150 personnes pour écou­ter le chœur d’hommes Grég’orian qui inter­pré­tait des chants grégo­riens, byzan­tins, de la musique sacrée d’orient et d’oc­ci­dent. Ces voix d’hommes qui voca­li­saient « a capella » ne pouvaient nous lais­ser insensibles.

Pendant la courte inter­rup­tion, Milène, notre prési­dente, présenta l’as­so­cia­tion et expli­qua ce qu’é­tait la mala­die et comment nous réagis­sions avec des séances de gymnas­tique, des exer­cices de pronon­cia­tion, d’ar­ti­cu­la­tion, du chant. L’or­ga­ni­sa­tion de ce spec­tacle se faisait au profit de la recherche : le montant de la collecte de ce concert reversé à CECAP Recherche. Retour du chœur d’hommes pour une fin d’après-​midi agréable, se termi­nant par le très connu «  amai­zing grace  ». Un «  pot de l’ami­tié  » nous a tous réunis ce dimanche.

Oublions 2015 pour abor­der 2016 avec sérénité.
Dès la première semaine nous inter­ve­nons auprès des futures assis­tantes de vie, au Lycée Tech­nique Ampère de Josse­lin, puis le 14 janvier au CLPS de Vannes. Ces contacts prouvent l’intérêt de faire connaître la M.P. Car, lors de leurs stages en établis­se­ments ou chez des parti­cu­liers, il ressort que ces futures assis­tantes de vie se trouvent confron­tées à des situa­tions déli­cates, qu’elles ne savent ni ne peuvent pas toujours gérer. 

Galette des Rois :
Nous étions une bonne tren­taine à nous retrou­ver avec joie salle St Eloi, et nous instal­ler autour des tables accueillantes. Jean-​Paul notre «  accor­déo­niste  » nous entraîne avec des chan­sons que nous fredon­nons tout en bavar­dant. A l’oc­ca­sion de cette réunion, nous célé­brons l’an­ni­ver­saire de notre « jeune  » amie Yvette qui vient d’at­teindre ses 93 prin­temps ! et reste toujours aussi coquette, pimpante et souriante. C’est avec un grand plai­sir que nous lui chan­tons Bon Anni­ver­saire ! Nous faisons honneur aux galettes des rois, toujours aussi bonnes. Jean-​Paul entraîne les danseurs dans une série de tangos, de paso­dobles. Nous enton­nons quelques chants dont un « Kalinka  » endia­blé qui amène certains d’entre nous à montrer leur savoir-​faire en danses russes, sous les rires et applau­dis­se­ments. Heureux de nous être retrou­vés, nous termi­nons cet agréable après-​midi par des danses bretonnes.
Article rédigé par Nicole Lecouvey
Le Bureau de l’ADPM

A noter : Notre Assem­blée Géné­rale le Mardi 22 Mars au Restau­rant «  La Fores­tière  » à Nostang route de Lande­vant et le 27 Avril anni­ver­saire de la créa­tion de notre asso­cia­tion en 1991 : 25 ans d’échanges, d’écoute, d’ami­tié, quelle belle aventure !
Nous vous la ferons revivre prochainement.

informations régionales — association de parkinsoniens de la Manche (50)

Le jeudi 17 mars 2016 : Assem­blée Géné­rale à Saint-​Lô avec la parti­ci­pa­tion de Jean Grave­leau, président du CECAP. Le matin Assem­blée Géné­rale avec diffé­rents inter­ve­nants. Le midi repas pris en commun. Après-​midi, groupes de paroles aidants, aidés, avec un anima­teur diffé­rent dans chaque groupe. Nous comp­tons vive­ment sur votre présence. 

Mardi 12 avril 2016 : jour­née Parkin­son, inter­ven­tion du Dr DRESS neuro­logue et autres inter­ve­nants avec la parti­ci­pa­tion du CLIC des Marais.
Juin jour­née rencontre dans la région des PIEUX à partir de 11 heures cause­ries, repas, décou­verte de la région en fonc­tion de chacun etc….

Nous avons pris contacts avec les nouveaux centres médi­caux sociaux avec docu­men­ta­tion à l’appui.

Nous avons repris des contacts physiques ou télé­pho­niques avec les adhé­rents qui ne peuvent se dépla­cer. Nous répon­dons à toutes demandes de rensei­gne­ments ou de visites dans la mesure du possible, nous commen­çons à orga­ni­ser des mini rencontres autour d’un goûter, d’un repas ou tout simple­ment d’un café : Saint Hilaire du Harcouet, Agneaux Jullou­ville et d’autres à venir.

Espé­rant vous voir nombreux à toutes ces mani­fes­ta­tions .et nous comp­tons sur vos propo­si­tions et vos attentes. N’hésitez pas à appe­ler, ne restez pas seul, sortez, bougez dans la mesure du possible et pour termi­ner tout le bureau vous souhaite une santé la meilleure possible.
Brigitte Leroux, prési­dente

informations régionales — association de parkinsoniens de Loire Atlantique (44)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

L’année 2015 s’en est allée… Et avec elle…. Nous l’espérons tous… les horreurs qu’elle nous a fait connaitre et subir. Que cette année 2016 soit, pour tous, pleine de promesses, de projets et d’accomplissements de nos désirs les plus profonds. 

Pour nous, malades, parents, amis, ayons foi en la recherche : c’est grâce à elle que nous connai­trons le bonheur de la guéri­son. Ne prenons pas ce sourire désa­busé face à une patience qui s’éternise et une souf­france diffi­cile à suppor­ter et à combattre au quotidien.

Pour trou­ver, il faut cher­cher. Et si on ne cherche pas, on est sûr de ne pas trou­ver. Nous expri­mons le souhait de voir chacun d’entre nous appor­ter son obole dans l’escarcelle de la recherche et un grand remer­cie­ment à ceux qui l’ont déjà réalisé
.
En Loire Atlan­tique, notre galette tradi­tion­nelle a été savou­rée au rythme du groupe « Africa dance » avec son djembé et sa danseuse séné­ga­laise : un moment de trans­port dans un pays où la musique reste toujours un art de vivre.

Le 19 Mars aura lieu notre Assem­blée Géné­rale … Nous y travaillons actuellement.

Le 30 Avril nous orga­ni­sons dans le cadre de la jour­née du Parkin­son, une confé­rence publique animée par le Dr Sauva­get. Le sujet abordé sera : La mala­die de Parkin­son, inci­dences person­nelles, reten­tis­se­ment fami­lial, social, professionnel.

En mai nous fête­rons nos 30 ans d’existence l’évènement est en gestation !

Bon courage à tous
small>Annick Le Brun, prési­dente et secrétaire 

informations régionales — association de parkinsoniens d’Ille et Vilaine (35)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Notre galette des rois du 28 janvier à Chan­te­pie avec 60 parti­ci­pants au nombre desquels les adhé­rents à handi-​gym et leurs béné­voles. N’oublions pas celle orga­ni­sée par nos amis redon­nais Gaby et Paulette dans leur secteur où, cette année, ils se retrou­vèrent à 18 personnes.

Du 4 au 10 octobre : à l’Assemblée Géné­rale du CECAP à Plestin-​les-​Grèves orga­ni­sée par l’association des Côtes d’Armor, l’APIV était repré­sen­tée par une dizaine d’entre nous. Nos amis y ont trouvé un bien-​être certain (accueil, repos, héber­ge­ment, restau­ra­tion) et appré­cié la qualité des inter­ve­nants de la jour­née du jeudi. 

Cette année, il appar­tient à l’APIV (c’est-à-dire à nous) d’organiser cette semaine. 

RAPPEL : Nous enre­gis­trons à ce jour quelques inscrip­tions, nous profi­tons donc de cette tribune pour indi­quer que la date d’inscription est le 15 Avril. Le bulle­tin d’inscription est joint à la revue du Parkin­so­nien Indé­pen­dant du précé­dent trimestre.

Le 1er et 2 octobre : Le Salon Auto­no­mic de Rennes où quelques-​uns d’entre nous y tenaient un stand. C’est l’occasion de nous montrer à ce salon destiné au handi­cap, d’avoir des contacts avec les écoles, le person­nel médi­cal et de la santé, de rensei­gner des parkin­so­niens sur la mala­die. Si ce ne sont pas des jours de repos, il en ressort une forte satis­fac­tion. Ce Salon a lieu tous les 2 ans. Le prochain aura donc lieu en 2017.

Le 9 novembre, une aide à l’hébergement pour une cure « Parkin­son », propo­sée par le Président elle est adop­tée. L’aide serait plafon­née à 150 € par ménage. Il est convenu de faire un essai sur une année et d’établir une prévi­sion budgé­taire. A cette fin, un sondage sera fait près des adhérents.

Les défis spor­tifs du président : le Tro Breiz (Tour de Bretagne) et un troi­sième chemin de Compos­telle réali­sés cette année rapportent quelques euros à l’APIV.

En mars 2015, une confé­rence du Prof. Vérin était orga­ni­sée à Chan­te­pie. Il était accom­pa­gné de 2 cher­cheurs sur le thème « Compor­te­ment et noyaux gris centraux sur les aspects non moteurs de la mala­die de Parkin­son ». Il solli­ci­tait des volon­taires pour un travail de recherche. L’un des cher­cheurs, Soizic ARGAUD, solli­cite de nouveaux candidats. 

Notre nouvelle adresse e‑mail depuis octobre est la suivante : asso.apiv@outlook.fr

Tout irait bien dans le meilleur des mondes si nous n’avions pas à déplo­rer un manque d’effectif au sein de notre conseil d’administration et par consé­quent un vide au sein de notre bureau. 

Ce sera notre bémol final, mais force est de consta­ter que les béné­voles ne se préci­pitent pas pour renfor­cer l’équipe dirigeante.
Yves Boccou Président et Bernard Pettier, secrétaire

Informations régionales — association de parkinsoniens de l’Hérault (34)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Le 25 janvier s’est tenue notre Assem­blée Géné­rale au restau­rant « Côté Canal » à Béziers. Ce fut l’occasion de parta­ger un très bon repas avec nos adhé­rents, leurs conjoints, enfants ou amis. Comme chaque année le repas s’est terminé en chan­sons. Un très agréable moment appré­cié de tous.

Avant la lecture des diffé­rents rapports, notre prési­dente Danièle GALAN, très touchée par les évène­ments qui nous ont tous ébran­lés durant l’année 2015, a tenue à nous lire le beau poème de Paul Eluard « Liberté ». 

Nous avons fait part à l’assistance, que durant l’année 2016, avec l’accord de l’hôpital de Béziers, nous tien­drons une perma­nence dans le hall de celui-​ci tous les 4èmes mercre­dis de chaque mois. Toujours dans l’intérêt de mieux faire connaître notre asso­cia­tion. Depuis septembre, les ateliers de musi­co­thé­ra­pie ont repris avec Sandrine Lenor­mand présente à l’A.G.

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Voici la compo­si­tion de notre nouveau bureau :

  • Prési­dente : Danièle Galan
  • Vices prési­dents : José Perez, Lyria Argento-Tolo
  • Secré­taire : Eliane Valls
  • Secré­taire adjointe : Mercedes Perez
  • Tréso­rière : Claude Vianes
  • Tréso­rier adjoint : Louis Gonzales

Le vendredi 29 janvier, notre vice-​président José Perez, a eu la gentillesse de nous invi­ter à un apéri­tif dîna­toire, à l’occasion de son départ à la retraite. Durant son discours, il a tenu à rendre hommage à notre asso­cia­tion. Il se sent d’autant plus concerné, car son épouse Mercedes, secré­taire adjointe, est atteinte de la mala­die. Nous étions heureux de sortir d’un quoti­dien dont la mala­die nous isole tant. 

Le samedi 6 février, nous sommes allés à Lama­lou les Bains, fêter le nouvel an chinois dont notre profes­seur de Qi Gong Chris­tian Millard était l’un des orga­ni­sa­teurs. Plusieurs démons­tra­tions de tai-​chi et de Qi Gong étaient au programme, et nous-​même avons fait une démons­tra­tion comme nous le prati­quons tous les jeudis. Pour le déjeu­ner nous avons goûté aux spécia­li­tés chinoises dans un très bon restau­rant de la ville. Cette mani­fes­ta­tion a été une très belle réus­site appré­ciée de nous tous.
Eliane Valls secré­taire

Informations régionales — association de parkinsoniens du Finistère (29)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

« Thé dansant » orga­nisé pour les Parkin­so­niens du Finistère.
C’est la première fois que notre Asso­cia­tion orga­nise un thé dansant. Cela semblait diffi­cile sur le papier, il a fallu mobi­li­ser beau­coup de bras, trou­ver de l’énergie et de la persé­vé­rance. Eh bien le résul­tat était plus que béné­fique. Le ciel peu clément tout d’abord nous a bien aidé, les sorties à la plage au soleil se sont trans­for­mées en séances de danses. De plus il n’y avait aucun thé dansant à moins de 30 kilo­mètres à la ronde.

Un succès inat­tendu, rendu possible grâce aux nombreux béné­voles de l’Association, aux étudiantes du lycée du Cleus­meur de Lesne­ven, à leurs parents et à la parti­ci­pa­tion d’environ 350 « guin­cheurs », (malgré l’erreur du Télé­gramme de Brest qui n’a pas fait paraitre l’annonce de la mani­fes­ta­tion comme prévu initia­le­ment). Le bouche à oreille a fonc­tionné : les amis de mes amis sont mes amis… Iffic, l’animateur de « Romance Bleue », nous a quand même emmené ses 180 aficio­na­dos, de fervents habi­tués des dimanches dansants !

A peine le D’J Iffic a‑t-​il lancé les premières notes que des dizaines de couples se sont lancées sur la piste de danse : se succèdent valses, tangos, madi­son, cha-​cha… et autres danses tradi­tion­nelles ; tous étaient ravis de cet après-​midi festif auquel les amis des communes voisines ont pu parti­ci­per. Les personnes présentes ont très peu quitté la piste de danse, sauf pour un goûter qui a été l’occasion de faire une pause.

Les jour­na­listes de « TV rési­dence » étaient présents pour faire un repor­tage sur notre asso­cia­tion de malades et sur les jeunes filles en termi­nale BAC Pro du lycée du Cleus­meur de Lesne­ven. Ils ont inter­rogé quelques personnes présentes jeunes et moins jeunes, des ques­tions ciblées d’ordre festif et multi­gé­né­ra­tion­nel. Ce repor­tage passera sur la chaîne régio­nale de TEBEO courant mars/​avril 2016.

L’après-midi a été très appré­cié par les danseurs : l’ambiance était au rendez-​vous. Près de 303 entrées payantes ont été comptabilisées. 

Actions suivantes :
Le 14 février 2016 en mati­née, le vélo club du Folgoët orga­nise : des sorties vélo route et VTT, course à pied, randon­née, marche nordique, présence de chevaux. Ceci au profit de la recherche sur Parkinson.

Le 28 février 2016, un concert de musique Baroque à l’église de Bourg-​Blanc au profit de notre association.

Le 1er avril 2016, confé­rence orga­ni­sée par le CLIC de Landi­vi­siau et notre asso­cia­tion, animée par Mme Amélie Leblanc, Méde­cin Neuro­logue au CHRU de Brest et à l’Hôpital d’instruction des armées Clermont-​Tonnerre : thème retenu « l’éducation thérapeutique ». 

Domi­nique Bonne, président.

Informations régionales — association de parkinsoniens des Côtes d’Armor (22)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Comme c’est la tradi­tion l’APCA (Asso­cia­tion des Parkin­so­niens des Côtes d’Armor) orga­ni­sait ce dimanche après-​midi du 28 février un repas de crêpes sur le thème de la chan­de­leur, mais aussi du carna­val. L’idée est simple. Chacun vient déguisé en appor­tant sa contri­bu­tion : entrées, crêpes, desserts, bois­sons. Costumes, victuailles, tout est libre. Un après-​midi passé dans une ambiance chaleu­reuse qui permet de prendre des nouvelles de chacun et aussi d’échanger sur les préoc­cu­pa­tions communes… un groupe de paroles en somme…

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Mais cette année, une jeune entre­prise était venue nous présen­ter BYM, un outil logi­ciel de réédu­ca­tion à la marche. 

Si les origines de la Mala­die de Parkin­son restent mécon­nues, il s’agit d’une mala­die évolu­tive dont nous connais­sons les troubles prévi­sibles. Nous savons aussi que ceux-​ci appa­raissent progres­si­ve­ment selon un ordre et un rythme propre à chacun, et il est probable qu’un jour, tous rencontrent les mêmes diffi­cul­tés. C’est pour­quoi, plutôt que d’attendre que les diffi­cul­tés soient là pour s’en préoc­cu­per, il est impor­tant d’aider le patient à se prépa­rer lui-​même à leur venue. D’où l’intérêt de préve­nir leur appa­ri­tion par une démarche rééducative.
Y. Gicquel : Vice-​Président APCA 

Informations régionales : Association de parkinsoniens de Charente (16)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Le 15 septembre, notre président J‑N Petit a super­be­ment animé une jour­née d’information sur la mala­die de Parkin­son pour les rési­dents du foyer rési­dence « Soleil » de Soyaux.

Le 16 septembre, sortie dans le Sud Charente à Guizen­geard dont le maire est notre ami Chris­tian Gadrat. Il nous a fait visi­ter les étangs bleus (anciennes carrières d’argiles) et le circuit de randon­née qu’il a créé. Pour termi­ner cette jour­née, un déli­cieux repas à l’ancienne (27 participants).
Le 22 octobre, confé­rence à Mornac du Dr Damon Perrière, neuro­logue au centre expert du CHU de Bordeaux.

Enfin, le 19 janvier, à la salle des fêtes Champ­niers (notre fief), a eu lieu notre repas du nouvel an, avec anima­tion musi­cale, tombola, et remise de cadeaux. Une quaran­taine de parti­ci­pants y assistaient.
Jean Noël Petit, président

Neuro Rééducation : à l’essai, un outil d’amélioration du mouvement

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Quelques semaines après son retour de Compos­telle, Yves Boccou a été contacté par une jeune entre­prise rennaise : Beyond Your Motion. Cette entre­prise recher­chait des volon­taires pour tester son outil d’amélioration des capa­ci­tés de mouve­ments conçu pour les personnes atteintes de la mala­die de Parkinson.

Sébas­tien et Romain, les deux jeunes créa­teurs de Beyond Your Motion, ont en effet déve­loppé la première solu­tion de réédu­ca­tion sans fil sur « tablette IPAD » mêlant exer­cices physiques adap­tés et guide visuel inter­ac­tif à visée neuro­sti­mu­lante et faci­li­ta­teur de mouvement.

La solu­tion de Beyond Your Motion a été déve­lop­pée suite à de nombreuses rencontres avec le corps médi­cal (méde­cins, kiné­si­thé­ra­peutes, neurologues…).
L’analyse des derniers travaux de recherche montrent 2 choses : 

  • l’activité physique quoti­dienne est béné­fique pour une personne atteinte de la mala­die de Parkinson,
  • certaines moda­li­tés d’exercices permettent de faci­li­ter l’exécution des gestes. Beau­coup de travaux montrent que le guide visuel inter­ac­tif permet de stimu­ler l’amorçage, l’amplitude et la vitesse des mouve­ments. Les cher­cheurs parlent de neurorééducation.

Très concrè­te­ment, BYM propose une appli­ca­tion sur une tablette tactile (un IPAD pour Yves) et 2 capteurs sans fil. Soit un dispo­si­tif simple et utili­sable partout, y compris à la maison. Après avoir placé les deux capteurs sur la zone travaillée (jambes, bras ou tronc), Yves joue avec son mouve­ment. Chacun de ses gestes a pour effet d’interagir avec le jeu à l’écran, ce qui permet de stimu­ler le cerveau de manière inédite, de faci­li­ter l’initiation du geste et de s’exercer à des vitesses et des ampli­tudes plus importantes.

Après une première rencontre avec Sébas­tien et Romain, Yves a accepté de tester l’outil pendant 4 semaines, 45 minutes par jour en auto-​rééducation et à la maison.
A noter que la solu­tion de Beyond Your Motion a été pensée pour pouvoir être utili­sée par tous, avec le moins de contraintes possibles. 40 personnes, à des stades très diffé­rents de la mala­die, ont déjà pu tester l’outil.

Le test réalisé par Yves s’est terminé fin décembre. Et les résul­tats des tests prati­qués par un groupe de personnes quali­fiées sont probants.

Contact possible : contact@beyondyourmotion.com.

Rédigé par Yves Boccou

Naissance du Collectif Parkinson le 27 janvier 2016

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Le 27janvier la réunion s’est dérou­lée en présence de :

  • AGPL repré­senté par : Georges Sauvi­gnet, Daniel Dal-​Col (200 adhérents),
  • CECAP repré­senté par : Jean Grave­leau, Renée Dufant (800 adhérents),
  • FFGP repré­senté par : Jean-​Paul Wagner, Fran­çoise Aguttes (1000 adhérents)
  • FRANCE PARKINSON repré­senté par : Didier Robillard, Danielle Vilchien (10.000 adhé­rents avec 70 équipes locales),
  • FRANCHE COMTE PARK repré­senté par : Anny Augé, anima­trice de la réunion (250 adhérents),
  • PARKINSONIA repré­senté par : Roger Berthier (400 adhérents).

La réunion débute par un rappel du cane­vas présenté pour la forma­tion effec­tive du Collec­tif Parkin­son.

Chaque membre repré­sen­tant une asso­cia­tion ou un grou­pe­ment d’associations se présente et parle des actions et buts de son asso­cia­tion. Simul­ta­né­ment à la présen­ta­tion les Prési­dents signent le docu­ment qui offi­cia­lise la consti­tu­tion de ce collec­tif et son fonctionnement. 

Ensuite sont abor­dés les points à l’ordre du jour, dont voici un aperçu :

  • Le PMND (Plan des Mala­dies Neuro Dégé­né­ra­tives) patauge,
  • une circu­laire pour l’éducation théra­peu­tique doit voir le jour,
  • une enquête sur la douleur dans la MP doit être lancée,
  • discus­sion sur les ruptures d’approvisionnement de médicaments
  • une enquête épidé­mio­lo­gie à récla­mer sur : la déser­ti­fi­ca­tion médi­cale, évalua­tion des malades parkin­so­niens à 192.500 par une circu­laire de la HAS
  • ruptures de soins (enquête à laquelle le CECAP a parti­cipé), manque de forma­tion des personnels,
  • la régu­la­ri­sa­tion de la nico­ti­no­thé­ra­pie (une alerte au Minis­tère de la Santé va être faite pour récla­mer la mise au point du proto­cole de validation).

Une prochaine réunion sera orga­ni­sée par AGPL dans la deuxième quin­zaine de juin, sans doute à St Etienne. Les échanges par télé­phone ou mail conti­nue­ront. Le compte rendu défi­ni­tif est à dispo­si­tion de vos associations. 

Rédigé par Renée Dufant

Information sur Le XADAGO®

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

A noter : Le XADAGO® pour lequel nous étions inter­ve­nus auprès du Minis­tère, n’est toujours pas validé par le Comité Econo­mique des Produits de Santé (CEPS) en France un an après la vali­da­tion euro­péenne alors qu’il est désor­mais dispo­nible en Alle­magne et en Suisse ! 

Newron et Zambon lancent Xadago contre la mala­die de Parkin­son en Espagne
Zurich (awp) — Newron Phar­ma­ceu­ti­cals et son parte­naire italien Zambon intro­duisent sur le marché espa­gnol le médi­ca­ment Xadago (safi­na­mide) destiné à trai­ter les patients atteints de la mala­die de Parkin­son à un stade moyen à tardif, souf­frant de troubles de la motri­cité. L’Es­pagne est le troi­sième pays après l’Al­le­magne et la Suisse où ce lance­ment a lieu, ont indi­qué lundi les deux socié­tés phar­ma­ceu­tiques dans un commu­ni­qué commun Xadago est auto­risé comme théra­pie complé­men­taire de la substance Lévo­dopa (L‑dopa) ou combiné à d’autres théra­pies. Le médi­ca­ment est homo­lo­gué dans l’Union euro­péenne (UE) depuis février 2015.

Infor­ma­tion trans­mise par Emilienne Six et Martine Delmond

Les délais d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Ques­tion [au gouver­ne­ment] soumise le 19 mai 2015
Chan­tal Guittet
Ques­tion N° 79899 au Minis­tère des affaires sociales

Mme Chan­tal Guit­tet attire l’at­ten­tion de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les délais d’au­to­ri­sa­tion de mise sur le marché de nouveaux médi­ca­ments. C’est ainsi le cas de nouveaux médi­ca­ments déve­lop­pés pour les personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son qui mettent parfois plus d’un an avant de pouvoir être distribués.

Si le déve­lop­pe­ment d’un nouveau produit phar­ma­ceu­tique peut parfois être long entre les phases de recherche fonda­men­tale, de test puis de vali­da­tion, le délai de mise en distri­bu­tion par la déci­sion d’au­to­ri­sa­tion de mise sur le marché ne devrait en revanche pas être étendu s’il n’est pas justi­fié. Elle l’in­ter­roge sur les mesures envi­sa­gées pour accé­lé­rer les procé­dures d’au­to­ri­sa­tion de mise sur le marché.

Réponse [du gouver­ne­ment] émise le 5 janvier 2016
Tout médi­ca­ment doit faire l’objet avant sa commer­cia­li­sa­tion, confor­mé­ment aux dispo­si­tions de l’article L. 5121 – 8 du code de la santé publique (CSP) d’une auto­ri­sa­tion de mise sur le marché (AMM) déli­vrée soit par la commis­sion euro­péenne pour les médi­ca­ments soumis à une procé­dure centra­li­sée d’autorisation, soit par l’agence natio­nale de sécu­rité du médi­ca­ment et des produits de santé (ANSM) au terme d’une procé­dure natio­nale, d’une procé­dure de recon­nais­sance mutuelle ou d’une procé­dure décen­tra­li­sée, faisant inter­ve­nir d’autres Etats membres de l’Union ainsi que les instances commu­nau­taires, selon des exigences d’efficacité, de qualité et de sécu­rité posées par la direc­tive 2001/​83/​CE du Parle­ment euro­péen et du Conseil du 6 novembre 2001 insti­tuant un code commu­nau­taire rela­tif aux médi­ca­ments à usage humain. 

Dans ce contexte, l’AMM est déli­vrée après évalua­tion du rapport bénéfice/​risque du produit au terme d’un délai de 210 jours, à comp­ter de la présen­ta­tion d’un dossier de demande complet. A défaut, lorsqu’une mesure d’instruction est néces­saire, ce délai peut être suspendu jusqu’à ce que les infor­ma­tions requises aient été four­nies. Lorsque le dossier de demande d’AMM n’est pas complet lors de son dépôt, il peut néces­si­ter une ou plusieurs mesures d’instruction dans le cadre de laquelle le délai de réponse dont béné­fi­cie l’industriel varie, en fonc­tion de la nature des éléments complé­men­taires requis (en règle géné­rale, de 3 mois à 1 an). De plus, des mesures d’instruction peuvent égale­ment être menées par les auto­ri­tés sani­taires tendant notam­ment à dili­gen­ter des inspec­tions menées dans des pays tiers, sur le site de produc­tion de la substance active, ou bien dans le centre où a eu lieu l’essai clinique ou à procé­der à toute étude ou exper­tise dans l’objectif de s’assurer de la qualité et de la sécu­rité du produit. 

En tout état de cause, confor­mé­ment aux dispo­si­tions de l’article L. 5121 – 9 du CSP, l’AMM ne peut être déli­vrée qu’à partir du moment où la docu­men­ta­tion et les rensei­gne­ments four­nis sont conformes au dossier qui doit être présenté à l’appui de la demande, et que l’évaluation des effets théra­peu­tiques posi­tifs du médi­ca­ment au regard des risques pour la santé du patient ou la santé publique liés à sa qualité, à sa sécu­rité ou à son effi­ca­cité est consi­dé­rée comme favo­rable. Sur ce point, il convient égale­ment de préci­ser que l’ensemble de ces étapes rela­tives à l’instruction et l’évaluation des demandes d’AMM et les délais qui leur sont inhé­rents ne sont pas propres à la procé­dure natio­nale d’AMM et concernent l’ensemble des procé­dures euro­péennes, pour lesquelles la longueur du proces­sus et la maîtrise du calen­drier d’évaluation échappent le plus souvent au contrôle de l’ANSM. De plus, une fois l’AMM obte­nue, les démarches tendant à la fixa­tion du taux de prise en charge par les orga­nismes d’assurance mala­die ainsi que du prix doivent être réali­sées préa­la­ble­ment à la commer­cia­li­sa­tion d’un médi­ca­ment autorisé. 

Il convient égale­ment de préci­ser qu’en France, lorsqu’un médi­ca­ment ne dispose pas d’AMM, les patients peuvent, le cas échéant, être trai­tés par celui-​ci dans le cadre d’essais cliniques, sous réserve de répondre aux critères d’inclusion, ou à titre excep­tion­nel et sous certaines condi­tions, dans le cadre d’autorisation tempo­raire d’utilisation (ATU). Aux termes de l’article L.5121 – 12 du CSP, le direc­teur géné­ral de l’ANSM peut auto­ri­ser l’utilisation, à titre excep­tion­nel, de certains médi­ca­ments desti­nés à trai­ter des mala­dies graves ou rares lorsqu’il n’existe pas de trai­te­ment appro­prié et que la mise en œuvre du trai­te­ment ne peut pas être diffé­rée, au vu de condi­tions strictes déter­mi­nées par le CSP garan­tis­sant que ce médi­ca­ment présente la qualité néces­saire pour être admi­nis­tré à un patient, et qu’il existe une présomp­tion d’efficacité et d’innocuité, même à un stade très préli­mi­naire de son développement. 

Enfin, il convient de noter que l’agence favo­rise l’accès rapide des patients aux inno­va­tions médi­cales en accom­pa­gnant les indus­triels qui le souhaitent dans leurs démarches d’innovation. Elle peut ainsi appor­ter un éclai­rage à la fois scien­ti­fique, médi­cal et règle­men­taire, sans préju­ger des déci­sions qu’elle pour­rait prendre le moment venu dans le cadre des procé­dures règle­men­taires d’évaluation. Cette démarche d’accompagnement est asso­ciée à une démarche de veille de l’innovation qui permet d’identifier les enjeux scien­ti­fiques, médi­caux et sani­taires et de favo­ri­ser le déve­lop­pe­ment de modèles, de recom­man­da­tions et de textes règle­men­taires adaptés.

source : Jour­nal Officiel

Informations sociales — L’emploi à domicile : moins taxé !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Bonne nouvelle si vous employez un sala­rié à domi­cile. Le gouver­ne­ment a décidé d’abais­ser les charges sociales des parti­cu­liers employeurs.
Voté avec effet rétro­ac­tif au 1er décembre 2015, cet amen­de­ment intro­duit une réduc­tion forfai­taire de 2€ par heure travaillée, au lieu de 0,75€ auparavant.
Cet allè­ge­ment de charges s’ap­plique à tous les services à la personne, notam­ment au ménage et à l’aide aux personnes âgées.

Objec­tif : lutter contre le travail au noir en inci­tant les parti­cu­liers à embau­cher et à décla­rer les heures des personnes qu’ils emploient.

Article de J‑C.M de Février 2016 de Notre Temps –
lu par F. Vignon

Informations sociales — Fauteuil roulant : quelle assurance souscrire ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Une multi­risque habi­ta­tion ou tout autre contrat couvrant la respon­sa­bi­lité civile, suffit à satis­faire l’obli­ga­tion d’as­su­rance impo­sée à toute personne en situa­tion de handi­cap circu­lant en fauteuil roulant élec­trique. Or, l’ar­ticle L211‑1 du code des assu­rances qui instaure cette obli­ga­tion ne précise pas le type d’as­su­rance à sous­crire ; la Délé­ga­tion à la Sécu­rité et à la Circu­la­tion Routières (DSCR) est régu­liè­re­ment inter­ro­gée sur ce point. Le minis­tère des Finances, chargé de la régle­men­ta­tion des assu­rances, a clari­fié la question : 

« Un fauteuil roulant élec­trique n’étant assi­mi­lable à un véhi­cule auto­mo­bile tel que défini par le code de la route, une assu­rance spéci­fique n’est pas néces­saire. Une couver­ture «  respon­sa­bi­lité civile  » suffit dès lors qu’elle s’étend à toutes les personnes ayant la garde du véhicule. »

Article de M. F. Husson de Notre Temps de Novembre 2015

Informations sociales — Un nouveau site gouvernemental pour épauler les aidants

Un nouveau site gouver­ne­men­tal pour épau­ler les aidants
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64

Comment trou­ver un héber­ge­ment pour quelques jours, une maison de retraite, un service à domicile ? 

Plus de 4 millions de Fran­çais aident régu­liè­re­ment un de leurs proches âgés, dans les tâches de la vie quoti­dienne, finan­cière ou par un soutien moral. Ces aidants disposent désormais : 

  • D’un nouveau portail inter­net pour les épau­ler : pour-les-personnes-agees.gouv.fr.
  • Une plate-​forme télé­pho­nique d’informations est égale­ment ouverte pour les personnes qui n’ont pas accès à inter­net ou qui souhaitent un contact direct : au 08 20 10 39 39 (0,15€ la minute) du Lundi au Vendredi de 09h00 à 18h00

Déve­loppé en parte­na­riat avec la Caisse Natio­nale de Soli­da­rité pour l’Autonomie (CNSA), ce site ambi­tionne de répondre à chaque situa­tion au travers de sept rubriques : 

  • Vivre à domicile
  • Béné­fi­cier d’Aides
  • Vivre ailleurs temporairement
  • Exer­cer ces droits
  • Choi­sir un hébergement
  • À qui s’adresser
  • Aider un proche

Article d’Anne-​Marie Le Gall du 18/​06/​15
modi­fié le 05/​10/​15

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