La nicotine transdermale – les essais en cours
Publié le 11 juillet 2017 à 10:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
A notre connaissance, il n’y a actuellement que deux essais cliniques qui évalueraient l’effet de la nicotine transdermale chez des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Suite aux résultats préliminaires encourageants de l’étude pilote effectuée à l’Hôpital Mondor, une étude de phase II à plus large échelle (40 patients) a débuté en 2009 et s’est conclue en 2013 (NICOPARK2, NCT00873392).
L’étude se proposait d’évaluer l’effet de la nicotine sur les symptômes moteurs de la maladie mesurés en « off » et en « on » grâce à l’échelle UPDRS (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale) chez des patients à un stade avancé de la maladie de Parkinson. L’étude s’est déroulée en simple aveugle avec des doses élevées de nicotine (90 mg, ou plus si toléré, pendant 28 semaines. Après 28 semaines, le traitement était diminué progressivement sur un intervalle de 6 semaines jusqu’à l’arrêt complet de l’administration de nicotine et suivi d’une période de 5 semaines sans traitement pour éliminer toute trace de nicotine dans l’organisme (période de wash-out). Les symptômes ont été mesurés avant, pendant et après la prise de nicotine et la présence de corrélation entre le traitement avec nicotine et les scores UPDRS devrait être déterminée. Cette étude est terminée et les résultats devraient être prochainement publiés.
Une étude clinique de phase II, multicentrique et multinationale impliquant des hôpitaux américains et allemands afin d’évaluer les effets neuroprotecteurs de la nicotine administrée par voie transdermale est actuellement en cours (NCT01560754). Cette étude est effectuée en double aveugle et contrôlée par placebo, c’est-à-dire que toutes les personnes enrôlées dans l’étude reçoivent des patchs contenant soit de la nicotine soit un traitement placebo, mais ni les patients ni les médecins ne connaissent le traitement reçu.
L’étude propose d’évaluer l’efficacité d’un traitement à la nicotine à long terme (7 – 28 mg/jour pendant 12 mois) sur la progression de la maladie, chez des patients à un stade très précoce de la maladie de Parkinson, à travers l’évolution des symptômes mesurés grâce à l’échelle UPDRS. Après 12 mois, le traitement sera diminué progressivement jusqu’à l’arrêt complet de l’administration de nicotine. Le changement du score UPDRS entre le début et la fin de l’étude permettra de déterminer l’effet du traitement chronique avec la nicotine sur la progression de la maladie.
L’étude a permis le recrutement de 160 patients à un stade précoce de la maladie de Parkinson, diagnostiqués depuis moins de 18 mois, et pour lesquels aucun traitement dopaminergique n’avait débuté ou n’était envisagé dans les 12 mois suivant le recrutement. Le traitement avec un inhibiteur des MAO‑B (sélégiline 10mg ou rasagiline 1mg) était autorisé. Cette étude est terminée et les résultats sont en cours d’analyse.
Conclusions :
Les études précliniques et certaines études cliniques suggèrent que la nicotine pourrait avoir un effet bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les conditions d’administration de la nicotine (voie, doses et durée du traitement) doivent toutefois encore être définies plus précisément.
Comme pour tout médicament, une évaluation attentive des effets secondaires possibles, tels qu’un changement important de la pression artérielle, des nausées et des maux de tête, surtout pour des doses élevées de nicotine, est à effectuer.
Le problème de la tolérance à la nicotine et donc de l’efficacité du traitement à plus long terme reste aussi à définir. Dans l’état actuel des données, les effets de la nicotine transdermale dans le traitement de la maladie de Parkinson chez l’homme semblent encourageants mais ne sont pas encore clairement démontrés. Les résultats et les conclusions des essais conclus récemment sont attendus par la communauté scientifique et apporteront des informations supplémentaires quant à l’efficacité du traitement.
Article lu sur le site de France Parkinson
http://www.franceparkinson.fr/la-recherche/pistes-de-recherche/nicotinotherapie/
Transmis par Dominique Bonne
Un nouveau traitement pour la maladie de Parkinson : Le Mannitol qui est un simple édulcorant.
Publié le 07 juillet 2017 à 10:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Curieuse nouvelle pour cette Journée mondiale de la maladie de Parkinson : le mannitol, entrant dans la composition de chewing-gums sans sucre ou de certaines confiseries, pourrait devenir un traitement.
Du moins, des mouches (un bon modèle pour cette pathologie) présentant de sévères troubles moteurs ont retrouvé grâce à lui une locomotion presque normale. En cette Journée mondiale de la maladie de Parkinson, vendredi 12 avril, il est opportun de rappeler que cette neurodégénérescence, la deuxième plus fréquente dans le monde, reste incurable. Les patients, victimes de troubles moteurs, vivent un calvaire, et seuls leurs symptômes peuvent être atténués par des médicaments ou des techniques plus invasives comme la stimulation cérébrale profonde.
Comme la plupart des molécules testées se montrent inefficaces pour arrêter la progression de la maladie, les chercheurs en explorent de nouvelles, en espérant trouver la perle rare. Des scientifiques de l’université de Tel Aviv pourraient être bien tombés sur elle. Pourtant, ils n’ont pas cherché cette molécule très loin à l’aide d’outils informatiques surpuissants : ils sont allés la prendre dans les chewing-gums.
Une molécule presque biblique Le mannitol est une molécule originellement retrouvée dans le frêne à fleurs (Fraxinus ornus), surnommé aussi frêne à manne. En effet, le sirop qu’on en extrait ressemblerait à la manne, la nourriture des Hébreux durant l’exode dans le désert, selon l’Ancien Testament ou le Coran. Des bactéries, des champignons, des algues ou d’autres plantes le synthétisent également. L’Homme n’est pas capable de produire naturellement cet édulcorant, mais les chimistes en ont trouvé la recette. Cette molécule sert souvent d’édulcorant dans les chewing-gums sans sucre ou certaines confiseries.
Le mannitol est aussi approuvé par certaines agences sanitaires pour éliminer les excès de liquide et faire baisser les pressions internes, notamment au niveau crânien. Il est aussi en mesure de traverser la barrière hématoencéphalique, structure préservant le cerveau des toxines et des pathogènes.
La maladie de Parkinson apparaît suite à la destruction progressive des neurones de la substantia nigra (ou substance noire), une structure cérébrale profonde, par l’agglomération d’alpha-synucléine mal conformée. Le mannitol pourrait éviter cela. Chaperonner l’alpha-synucléine par le mannitol. Le mannitol aurait aussi une autre propriété : il jouerait le rôle de chaperonne. Dans les cellules, ces molécules s’assurent que les protéines naissantes sont bien formées et adoptent la conformation tridimensionnelle idoine, celle qui leurs confère leurs fonctions.
Une étape indispensable, car un défaut de conformation peut engendrer une maladie : c’est le cas de Parkinson. En effet, dans cette neurodégénérescence, une protéine, l’alpha-synucléine, se forme mal et s’accumule dans les neurones d’une région du cerveau appelée substantia nigra, ce qui à terme détruit les cellules nerveuses et entraîne des troubles moteurs.
Les scientifiques ont voulu tester l’efficacité du mannitol pour empêcher la formation de ces agrégats d’alpha-synucléine, comme ils l’ont expliqué lors de la présentation de leur étude sur la mouche drosophile, à la conférence annuelle de la Genetics Society of America se tenant à Washington entre le 3 et 7 avril. Ils ont décrit leur expérience, prouvant l’intérêt de la molécule et la nécessité de recherches complémentaires.
Des drosophiles guéries de la maladie de Parkinson Les drosophiles constituent un modèle animal de choix dans la maladie de Parkinson, car des mutations peuvent induire chez elle une pathologie similaire à la neurodégénérescence humaine. Les auteurs ont testé les insectes sur leurs capacités de locomotion. Il s’agissait de comptabiliser le pourcentage de mouches capables de grimper 1 cm sur une surface verticale dans un temps de 18 secondes.
Les expérimentations ont été réalisées tous les jours pendant 27 jours. Quelque 72% des mouches normales réussissaient l’exercice, contre 38% des drosophiles mutantes, preuve de la sévérité de leurs troubles moteurs. Mais celles nourries à l’état larvaire par du mannitol atteignaient des scores presque normaux, puisque 70% d’entre elles passaient le test avec succès. Des analyses de coupes de cerveaux ont même révélé que malgré les mutations, les agrégats d’alpha-synucléine avaient diminué de 70% par rapport aux drosophiles malades mais non traitées par le mannitol.
Or, entre aider des mouches mutantes à grimper sur une surface verticale et traiter la maladie de Parkinson, il reste un très long chemin à parcourir. La prochaine étape consiste à évaluer les effets de l’édulcorant chez la souris.
Lu et transmis par Martine Delmond
La recherche promet de nouveaux traitements
Publié le 25 juin 2017 à 08:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Les traitements médicamenteux s’améliorent, mais les médecins tentent de trouver le moyen de prédire quel malade va développer un effet secondaire. « C’est l’un des objectifs de la base de patients du réseau NS — Park des 24 centres experts de la maladie, qui compte déjà 18000 patients : en combinant les informations sur les profils médicaux, les données génétiques, les facteurs de risque, nous espérons pouvoir d’ici à dix ans dire quels patients sont plus à risque de développer tel effet secondaire », explique le Pr Olivier Rascol, neuropharmacologue (CHU Toulouse). Et, au-delà, identifier des sous-groupes de malades homogènes facilitant les recherches sur la maladie de Parkinson.
On sait que celle-ci est liée à la mort des neurones produisant la dopamine. Mais qu’est-ce qui fait mourir ces neurones ? « La ou les causes initiales de la dégénérescence neuronale restent inconnues » rappelle le Pr Etienne Hirsch, neurobiologiste (Inserm-ICM, La Pitié-Salpêtrière, Paris). La recherche s’oriente vers des anomalies de régulation du calcium dans ces neurones, et de leurs mitochondries, les centres énergétiques de la cellule. Autre voie, l’accumulation de protéines anormales. L’alpha-synucléine est présente dans les neurones sous différentes formes. Sa toxicité serait liée à certaines formes de fibrilles (fibrille : petite fibre).
Un antibiotique classique
« C’est encore discuté, mais elles passeraient de neurone en neurone, progressant comme une onde, des neurones dopaminergiques de l’intestin ou du bulbe olfactif vers la base du cerveau puis la périphérie, ce qui serait compatible avec l’apparition de constipation ou d’anosmie (anosmie : perte de l’odorat) des années avant les premiers signes moteurs » rappelle le médecin. Des essais d’immunothérapie contre l’alpha-synucléine sont en cours.
De plus, le neurone en souffrance va alerter les cellules immunitaires qui enclenchent une réaction inflammatoire, accélérant la mort neuronale. Une équipe internationale pilotée par des chercheurs de l’IMC a montré qu’un antibiotique classique, la Doxycycline, réduit cette neuro-inflammation et la toxicité de l’alpha-synucléine, ouvrant la voie à de futurs essais.
Article de Martine Lochouan du Figaro Santé,
Lu par Françoise Vignon
Parkinson : « Des progrès jamais vus depuis 25 ans »
Publié le 14 avril 2017 à 10:26En cette Journée mondiale de la maladie de Parkinson, Le Parisien publie un entretien avec le Pr Jean-Philippe Azulay, chef du pôle neurosciences cliniques de l’hôpital de la Timone (Marseille), qui évoque les « nouvelles pistes inédites dans la lutte contre cette pathologie qui touche près de 200.000 personnes en France ».
Le spécialiste rappelle notamment que l’hérédité « ne concerne que 15 à 20% des cas. Parkinson peut alors apparaître à 20 – 25 ans. Mais l’âge moyen est de 60 ans avec une légère prédominance chez les hommes ».
« Aujourd’hui, on sait que l’environnement joue un rôle, notamment les pesticides. Au niveau des mécanismes, on a déterminé qu’une protéine anormale serait à l’origine de la dégénérescence des neurones : l’alpha-synucléine qui est la base de certaines des nouvelles approches thérapeutiques actuelles », explique le Pr Azulay.
Il ajoute qu’ « on ne peut pas guérir mais on peut réduire les symptômes », et à la question « Sait-on ralentir sa progression ? », il répond : « Ce n’est pas encore le cas mais il y a eu des avancées récentes jamais vues depuis 25 ans ».
Le praticien relève ainsi : « On sait que l’alphasynucléine est à l’origine de la dégénérescence des neurones. Aujourd’hui, une start-up américaine propose un traitement pour lutter contre sa progression dans le cerveau. Il permettrait de protéger les cellules saines, grâce à plusieurs techniques qui s’apparentent à une vaccination, et stopper la maladie ».
Le Pr Azulay précise qu’« un essai clinique doit débuter entre juin et septembre dans 6 à 8 centres en France, dont le nôtre. Une cinquantaine de malades, à un stade précoce, vont y participer. Les résultats seront connus d’ici à 2 ans ».
Le spécialiste indique enfin qu’« une autre piste très intéressante est à l’étude. On s’est rendu compte qu’un taux trop élevé de fer dans le cerveau peut être à l’origine d’une dégénérescence des neurones. Un protocole européen pour tester un médicament et faire baisser le taux de fer est mené par le centre de Lille. On aura les résultats l’année prochaine probablement ».
Le Figaro publie aussi sur son site plusieurs articles sur la maladie de Parkinson, et relève notamment que « la recherche promet de nouveaux traitements ».
Le journal explique ainsi qu’« en combinant les informations sur les profils médicaux, les données génétiques et les facteurs de risque, les médecins espèrent pouvoir d’ici à 10 ans dire quels patients sont plus à risque de développer tel ou tel effet secondaire ».
Le Pr Olivier Rascol, neuropharmacologue (CHU Toulouse), indique que « c’est l’un des objectifs de la base de patients du réseau NS-Park des 24 centres experts de la maladie, qui compte déjà 18.000 patients : en combinant les informations sur les profils médicaux, les données génétiques, les facteurs de risque, nous espérons pouvoir d’ici à dix ans dire quels patients sont plus à risque de développer tel effet secondaire ».
« Et, au-delà, identifier des sous-groupes de malades homogènes facilitant les recherches sur la maladie de Parkinson », poursuit Le Figaro.
Relevé par Dominique Bonne
Des neurones transplantés endurants.
Publié le 11 avril 2017 à 07:46Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Une transplantation de neurones dopaminergiques embryonnaires réalisés il y a 24 ans sur un parkinsonien révèle aujourd’hui un résultat étonnant : les scientifiques ont constaté, dans le cerveau de cette personne récemment décédée, que les cellules ont fonctionné jusqu’à sa mort. C’est ce qu’ont rapporté Wen Li et ses confrères de l’Université de Lund, dans le Sud de la Suède.
Les neurones transplantés ont survécu plusieurs décennies dans le cerveau malade et ont pris en charge les fonctions perdues. Après la transplantation, le parkinsonien a pu renoncer à la L‑Dopa pendant plusieurs années. Le traitement, initialement couronné de succès, a finalement été battu en brèche par la progression de la maladie dans d’autres régions du cerveau.
Lu dans Parkinson Suisse décembre 2016 par Jean Graveleau
Nouveaux traitements notés par le prof. Alain Kaelin
Publié le 10 avril 2017 à 06:36Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Dans le domaine du Parkinson, les chercheurs placent désormais de grands espoirs dans les nouveaux traitements susceptibles d’influencer l’alpha-synucléine.
Pour les parkinsoniens, beaucoup d’espoirs se portent sur les traitements qui visent à influencer la neurodégénérescence. Sachant que l’alpha-synucléine joue vraisemblablement un rôle essentiel dans la naissance et dans la diffusion de la neurodégénérescence dans le cerveau, les études actuelles tentent d’influencer cette protéine pathologique.
La possibilité d’un « vaccin contre le Parkinson » a fait bien des remous. L’idée de base est très simple : la protéine pathologique est injectée chez le patient avec l’espoir d’une « auto-vaccination » du cerveau qui permettrait de le protéger. Les résultats des premières études cliniques (phase 1) sont intéressants et d’actualité. Ils ont été présentés lors du congrès international sur la maladie de Parkinson qui a eu lieu à Berlin cette année. Fait encourageant, les patients ont effectivement présenté une réaction immunitaire et formé des anticorps contre la synucléine – comme encas de vaccination – et le traitement a bien été toléré. Dans le meilleur des cas, il faudra toutefois attendre plusieurs années pour que le « vaccin contre le Parkinson » soit efficace.
Une autre stratégie pour réduire les protéines pathologiques dans le cerveau consiste à injecter des anticorps qui se lient directement à cette protéine. Il y a quelques semaines, un traitement par injections régulières d’anticorps monoclonaux chez des patients souffrant d’Alzheimer a produit pour la première fois un effet positif (cf. Nature). Plusieurs laboratoires développent actuellement des programmes similaires d’anticorps contre l’Alpha-synucléine. Là encore, il faudra un certain nombre d’années avant qu’un nouveau traitement ne soit disponible pour les patients.
Parkinson Suisse n°124 décembre 2016
Professeur Alain Kaelin
[vu sur le net] PARKINSON : On sait produire des neurones dopaminergiques de qualité
Publié le 09 novembre 2016 à 12:11article trouvé sur le site santé log
Traiter les cellules souches embryonnaires à partir desquelles seront cultivés les neurones dopaminergiques destinés à la greffe, réparer les neurones dopaminergiques défectueux de manière à leur permettre de produire à nouveau et normalement de la dopamine, voire ralentir ou réduire le vieillissement pour protéger nos cellules cérébrales de la maladie de Parkinson, de multiples pistes sont suivies par des équipes de recherche pour pallier à la déficience de neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[nicotinothérapie] Questionnaire anonyme créé par l’association A2N
Publié le 27 octobre 2016 à 07:33Questionnaire anonyme créé par l’association A2N
Le questionnaire est anonyme car il comporte des informations médicales. Il est destiné aux patients atteints de la maladie de Parkinson sous NEPT (Nicotine à l’État Pur Transdermique).
Cliquez ici pour accéder au questionnaire (format .pdf)
Après l’avoir imprimé et rempli, envoyez-le à l’adresse suivante :
418 montée du grand nantoin
38260 Nantoin
Les questionnaires seront remis à la Direction Générale de la santé
Effet placebo : plus un traitement est cher, plus il est efficace !
Publié le 29 septembre 2016 à 07:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Dans une expérience avec des patients atteints de la maladie de Parkinson, des chercheurs ont montré que l’effet placébo (le terme placebo signifie « je plairai » en latin. Il a été choisi pour indiquer que l’effet se faisait au bénéfice du patient) est d’autant plus efficace que les patients croient que le produit actif administré est cher. Un résultat qui vient rappeler tout le mystère qui entoure encore ce phénomène biologique.
L’étude, réalisée par l’Institut de neurosciences de l’Université de Cincinnati (Etats-Unis) et parue dans la revue Neurology, a concerné 12 patients atteints d’une forme modérée à sévère de Parkinson, avec des atteintes motrices (rigidité, tremblements). Les chercheurs les ont préalablement informés qu’ils recevraient chacun une des deux versions d’une nouvelle drogue injectable antiparkinsonienne, un « agoniste de la dopamine » (molécule qui active les récepteurs de dopamine dans la membrane des neurones).
Une efficacité multipliée par 2 pour le placebo cher
Les chercheurs ont fait croire aux patients que la substance active était la même dans les deux médicaments, mais que l’un coûtait 15 fois plus que l’autre, pour des raisons diverses (conditionnement, transport, etc.). En réalité les seringues étaient remplies de la même solution saline. En prenant soin d’informer les patients du coût (supposé) de leur injection –une dose à 100 dollars ou une dose à 1500 dollars– les chercheurs ont ensuite menée une batterie de tests-types sur la maladie de Parkinson : questionnaire sur le ressenti des patients, impression clinique globale (CGI), échelle de notation unifiée de la maladie de Parkinson (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale ou UPDRS) comprenant notamment des mesures d’activité cérébrale par IRM.
Un effet visible sur la motricité et l’activité cérébrale
L’aspect le plus parlant des résultats obtenus concerne la fonction motrice et l’activation cérébrale des patients : injection du placebo présenté comme une substance active chère a entraîné une amélioration deux fois plus importante qu’avec la « substance » présentée comme la moins chère.
Comparée à l’efficacité d’un véritable agoniste de la dopamine, ici la Lévodopa, l’efficacité du placebo cher se trouve à mi-chemin entre cette dernière et celle du placebo bon marché.
Des résultats qui viennent valider une multitude d’autres études sur l’effet placebo, prouvant que l’esprit contribue à la guérison du corps dans des proportions et selon des mécanismes qu’on commence à peine à dévoiler.
Article de Roman Ikonicoff dans Science et Vie
Lu par Françoise Vignon
Le Centre expert de Lyon propose un dispositif aux malades non éligibles à la stimulation cérébrale ou à la pompe sous-cutanée.
Publié le 25 septembre 2016 à 10:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°66
Due à une insuffisance de production de dopamine, la maladie de Parkinson relève d’une prise en charge thérapeutique complexe qui ne permet pas de guérir, mais de diminuer les symptômes moteurs.
Dans un premier temps, le déficit en dopamine est compensé par des médicaments, notamment un précurseur de la dopamine (L‑Dopa) ou un agoniste qui mime l’action de la dopamine. Mais au fil du temps, leur efficacité diminue et les fluctuations motrices s’intensifient : les patients sont bloqués ou, à l’inverse, en proie à des mouvements involontaires. Vient alors l’heure des traitements de seconde intention, et en premier lieu la stimulation cérébrale profonde.
Une technique utilisée dans les pays scandinaves
Mais tous les patients ne sont pas éligibles à cette neurochirurgie réservée aux moins de 70 ans, et certains ne veulent pas de ce dispositif invasif. Jusqu’à présent, la seule alternative était une pompe à apomorphine sous-cutanée, semblable à une pompe à insuline, diffusant en continu une substance proche de la dopamine. Cependant, ce dispositif n’est pas toujours bien supporté, en raison d’effets secondaires lourds (nodules sous-cutanés, hallucinations, addiction).
Aussi, le Centre expert Parkinson de Lyon, basé aux Hospices civils de Lyon, a décidé de proposer une alternative : une pompe à Duodopa, qui délivre dans l’intestin une forme gélifiée de L‑Dopa associée à une enzyme, ralentissant la dégradation de la dopamine. La technique n’est pas récente, mais elle est surtout utilisée dans les pays scandinaves.
« En France, la chirurgie est très dominante et nous pensions que le tube visible était un frein psychologique important pour les malades », explique le Dr Téodor Danaila, neurologue à l’hôpital Pierre-Wertheimer. Finalement, le dispositif a été proposé pour la première fois en 2014 à un viticulteur âgé de 73 ans qui ne supportait plus la pompe sous-cutanée, après avoir développé des nodules et commençait alors, faute de solution thérapeutique, à sombrer physiquement et psychiquement. « Le résultat a été formidable : il a retrouvé son autonomie », raconte le Dr Danaila.
Aujourd’hui, cinq patients utilisent ce dispositif qui nécessite une légère intervention chirurgicale d’une demi-heure, mais entraîne moins d’effets indésirables que la pompe à apomorphine. À terme, une vingtaine de patients devraient être équipés chaque année à Lyon soit autant qu’avec une pompe à apomorphine.
Article transmis par Renée Dufant
[vu sur le net] Et si on pouvait traiter le Parkinson par des diurétiques ?
Publié le 15 septembre 2016 à 13:01article trouvé sur le site retraiteplus.fr
C’est là la théorie du Professeur Yehezkel Ben Ari directeur d’une unité Inserm à Paris et fondateur il y a 10 ans d’un institut de neurobiologie méditerranéen à Marseille. Créateur d’une entreprise de biotech nommée neurochlore, il est également aujourd’hui grand prix de la recherche Inserm et grand prix de l’académie européenne et américaine de l’épilepsie. Connu pour avoir fait émerger le concept de neuro archéologie, il est considéré comme un expert en ce qui concerne la maturation cérébrale.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
réunion d’information sur la NEPT, organisée par les Asso ADPM (56) et A2N
Publié le 03 septembre 2016 à 12:20pétition pour une Prise en Charge de la Nicotinothérapie
Publié le 29 août 2016 à 15:27Atteint depuis 4 ans de la maladie de Parkinson (61 ans aujourd’hui), voici une pétition pour une Prise en Charge de la Nicotinothérapie dans la Maladie de Parkinson et bien d’autres pathologies …
pour signer la pétition, cliquez ici…
Communication de l’Unité Parkinson d’Ydes (UPY)
Publié le 22 août 2016 à 08:42Nous avons reçu une communication de l’Unité Parkinson d’Ydes (UPY), à laquelle nous avions consacré cet article
C’est avec grand plaisir, que je vous invite à la troisième Journée Portes Ouvertes de l’Unité Parkinson d’Ydes dans le Cantal.
Fort de notre expérimentation, l’Unité Parkinson accueille depuis Avril 2012 des patients, de toute la France, atteints de la Maladie de Parkinson et syndromes apparentés en Hébergement Temporaire ou Permanent dans une prise en charge adaptée et spécifique.
Le mois de Septembre est un mois charnière puisque nous sommes dans l’attente de l’autorisation d’activité par la nouvelle ARS Auvergne Rhône Alpes.
C’est en tout cas ce que nous souhaitons dans l’espoir de continuer notre démarche auprès des malades et de leurs familles et de voir un jour cette initiative se multiplier ailleurs en France.
Venez nombreux soutenir et découvrir l’Unité Parkinson lors de notre 3ème Journée Portes Ouvertes, le Mercredi 14 Septembre 2016 à 14h00 à l’Unité Parkinson d’Ydes.
l’Unité Parkinson d’Ydes (UPY)est présentée sur le site de l’hôpital dont elle dépend
Communication de l’association A2N (association Neurothérapie et Nicotine)
Publié le 22 août 2016 à 08:33Suite à notre article du 29 juillet 2016 nous avons reçu cette ce message de A2N (association Neurothérapie et Nicotine)
Bonjour,
Beaucoup occupé par la situation actuelle de la NEPT (traitement par la Nicotine à l’Etat Pur par voie Transdermique) Je n’ai pas remarqué qu’une erreur sur mon N° de téléphone avait été reproduite. Les auteurs de l’article n’en sont pas responsables. Imprimé sur un millier de cartes de visite la correction n’a pu être complète !
Pour me joindre faites les N° suivants : 06 83 71 30 12 ou 02 99 62 38 17.Pour répondre aux demandes des uns et des autres quant à la réaction à avoir face à ces tentatives de suppression, sachez que nous travaillons ferme au sein de l’association A2N sur plusieurs fronts : courriers envoyés aux principaux décideurs (Martin HIRSCH, directeur général de l’AP-HP, Martine ORIO, directrice du CHU Henri Mondor, Pr A‑C BACHOUD-LEVY, chef du seervice neurologie, Pr Pilippe REMY, responsable du Centre Expert, Marisol TOURAINE, ministre de la santé…) D’autres types d’actions sont en cours de mise au point en direction des élus, de la presse… auxquels l’ensemble des personnes concernées pourront s’associer (patients, proches et toutes personnes n’acceptant pas les diktats de l’administration et des personnels médicaux qui combattent les découvertes du Dr Villafane sans prendre en compte les résultats obtenus sur le terrain.
Si vous avez des propositions d’interventions n’hésitez pas à les faire connaître.
DÉTERMINÉS et SOLIDAIRES.Auguste Pousset au nom d’A2N
[vu sur le net] Ouverte depuis plus de deux ans, la structure assure une prise en charge de la maladie de Parkinson
Publié le 11 août 2016 à 10:08article trouvé sur le site de La Montagne
Ouverte depuis avril 2012, l’Unité Parkinson d’Ydes (UPY) a été la première structure d’hébergement et de soins pour personnes atteintes de la maladie de Parkinson, en France. Elle reste, aujourd’hui, très originale et innovante.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Le Pr Benabid, as du Parkinson : le cerveau du cerveau !
Publié le 04 juillet 2016 à 11:27Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Prix Lasker en septembre 2014, « 2015 Breakthrough Prize » quelques semaines plus tard : couronné pour ses travaux portant sur la stimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson, le Grenoblois Alim-Louis Benabid franchit une nouvelle étape : l’illumination proche de l’infrarouge est testée dans la neuroprotection des neurones dopaminergiques.
Les travaux de l’équipe d’Alim-Louis Benabid sont maintenant bien connus : la stimulation cérébrale profonde permet d’obtenir une réduction considérable des symptômes moteurs (tremblements, akinésie, rigidité) de la maladie de Parkinson.
L’intervention se déroule chez le patient éveillé : introduction transcrânienne de fines électrodes jusque dans la zone cérébrale cible (noyau sous-thalamique). Dans ces électrodes, on fait passer un courant électrique de fréquence variable. Quand ces courants sont suffisamment élevés (aux alentours de 100 MHz), cela bloque l’activité de la cellule qu’on stimule et diminue considérablement les symptômes.
La recherche d’une neuroprotection
Il faut savoir que, lorsque les premiers signes de la maladie de Parkinson apparaissent, 70% des neurones dopaminergiques sont déjà détruits. Est-il possible d’obtenir une neuroprotection des 30% restants ? En collaboration avec l’équipe de l’Australien John Mitrofanis, le Pr Benabid (Clinatec, Grenoble) teste l’illumination proche de l’infrarouge (NIR).
Pourquoi ? Parce que la « photobiomodulation » par NIR possède des propriétés neuroprotectrices (amélioration de la fonction mitochondriale, augmentation de la synthèse d’ATP, activation de photo-accepteurs). Première phase : chez le rongeur. Les chercheurs ont montré, chez des souris MPTP, que le NIR protège les cellules dopaminergiques de la substance noire compacta, avec une amélioration de l’activité locomotrice.
Deuxième étape : chez le primate MPTP, la fibre étant introduite dans le fond du 3e ventricule et reliée à une fibre laser. On observe un effet positif comportemental qui semble corrélé au niveau histologique. L’essai chez l’homme (Clinatec, Grenoble) a pour but de voir si, en début de maladie, l’illumination NIR permet d’obtenir une neuroprotection des 30% de neurones encore vivants.
Dr Emmanuel de Viel
Pour en savoir plus :
http://www.clinatec.fr/le-professeur-benabid-lacademie-des-sciences/
Le Quotidien du Pharmacien 17.03.2016
Lu par Renée Dufant
[vu sur le net] PARKINSON : NAC, la protéine qui booste la dopamine
Publié le 21 juin 2016 à 07:57article trouvé sur le site Santé log
La NAC ou n‑acétylcystéine, un dérivé naturel de l’acide aminé cystéine, largement reconnu et utilisé pour ses effets antioxydants, montre, avec cette étude de l’Université Thomas Jefferson, un bénéfice très significatif chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. 3 mois de supplémentation avec NAC suffisent ici à améliorer les niveaux de dopamine ‑en cause dans la maladie- et les capacités mentales des patients. Des conclusions présentées dans la revue PLoS ONE qui apportent un espoir dans la gestion des symptômes cognitifs de la maladie.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Les excipients dans nos médicaments
Publié le 30 mars 2016 à 10:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Par Martine Delmond
Ayant travaillé pendant 31 ans dans une grande maison de l’agro-alimentaire, appartenant aujourd’hui à un Groupe multinational, je me suis occupée des années durant de la partie réglementaire des ingrédients car je travaillais sur les étiquettes, les certificats de composition pour les passages en douane, les agréments USA, Canada, Amérique Latine et l’IGP Périgord …
Je suis aujourd’hui jeune retraitée avec un mari atteint par la Maladie de Parkinson depuis 19 ans déjà. Il a 71 ans et a eu un Cancer de la prostate voici 10 ans, n’ayant ni fumé ni bu une goutte d’alcool. Ayant gardé une passion pour mon ancienne activité j’ai décidé de m’intéresser de très près aux médicaments et je dois dire que le constat me choque profondément.
Se pencher sur le dossier des EXCIPIENTS des MEDICAMENTS c’est ouvrir une boîte de Pandore, accepter de rentrer dans « la 5ème Dimension » avec des risques inconnus, des abysses aux profondeurs jamais rencontrées… Le dossier est tellement vaste, le chantier si pharaonique avec de telles inconnues dangereuses que l’on a envie de lâcher prise devant l’envergure de la tâche !
Il faut cependant se résoudre à aborder ce sujet grave car notre vie à tous est concernée, notre santé, celle de nos enfants et petits-enfants, l’avenir même de notre humanité rendue aujourd’hui tellement fragile par des manipulations physico-chimiques aventureuses effectuées par des laboratoires en recherche toujours d’un profit supérieur.
Un médicament avant d’être conçu doit d’abord être jugé comme pouvant apporter un potentiel de gains substantiels ce qui peut reléguer à la corbeille des produits simples d’élaboration et qui seraient efficaces mais jugés d’un rapport financier trop faible.
L’aspect réglementaire est simple à comprendre : En ce qui concerne l’alimentation on parle d’additifs et même si une réglementation européenne existe, insuffisante certes mais qui est régulièrement remaniée avec par exemple les dernières exigences d’indication de la présence des allergènes.
En ce qui concerne les excipients des médicaments la seule disposition actuelle est un Code de bonne pratique de fabricationqui stipule que le produit final, donc le médicament : « doit présenter le moins de risques possibles d’effets secondaires… » Ceci explique l’allongement permanent des notices dans vos boîtes de médicaments les laboratoires se protégeant au maximum en listant un nombre de risques possibles qui vous font frémir dès la première ligne. Vous avez vu également que désormais, régulièrement, les listes d’ingrédients, auparavant en tout début de notice, se retrouvent désormais à la fin !
Vous trouverez ci-dessous décryptés pour votre meilleur compréhension la liste des excipients des principaux médicaments prescrits pour le Parkinson : le Modopar® et le Stalevo®.
Le Modopar® :
Molécules de base : Lévodopa, Benserazide
Excipients :
- Magnésium stéarate E 572 : acide gras saturé (Trans Fat)
- Acide citrique E 330 : antioxydant
- Amidon de maïs modifié E 1403 : stabilisant
- Cellulose microcristalline E 460 : agent d’enrobage potentiellement dangereux
- Fer jaune oxyde E 172 : colorant. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Oxyde de fer : contient du silicate d’aluminium potassique à 90%
- Gélatine : il n’est pas précisé si elle est de porc ou végétale
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Indigotine E 132 : colorant bleu pétrochimique douteux
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Phosphate dicalcique anhydride
- Povidone : liant
- Povidone E 90 : pourquoi deux fois ?
- Ricin huile hydrogénée : émulsifiant. L’hydrogénation est un procédé chimique permettant de rendre solide un produit gras : procédé parfois contesté.
- Talc
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme potentiellement cancérigène
Le Stalevo®
Molécules de base : Lévodopa, Carbidopa, Entecapone, Saccharose
Excipients :
- Amidon de maïs : modifié ou pas (OGM)
- Croscarmellose sodique E 466 : perturbations digestives
- Sel de Na
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux
- Glycérol à 85%
- Hypromellose
- Stéarate de magnésium E 572 : acide gras saturé (hydrogéné ou pas ?) Si hydrogéné, risque de perturber l’organisme. Considéré comme Trans Fat.
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Polysorbate 80 : stabilisant, possible cancérigène
- Povidone K 30 : liant
- Saccharose : il y en a déjà dans le produit
Composants du pelliculage :
- Glycérol E 422 : agent affermissant
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Stéarate de magnésium : déjà dans les autres composants du noyau (deux fois dans le produit)
- Polysorbate 80 E 433 : cancérigène possible (?), contient des acides gras, stabilisant (doublon avec le Stéarate de magnésium déjà présent deux fois).
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Saccharose : le mannitol est déjà un succédané du sucre
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme dangereux, potentiellement cancérigène. Pourquoi pas un colorant naturel et un seul colorant au lieu de deux.
Il ne s’agit en aucun cas de cas exceptionnels. Si votre conjoint prend un médicament pour l’hypertension artérielle par exemple, il en va de même.
Vendredi 22 janvier 2016, le sujet de l’émission C’est-à-dire, présentée par Yves Calvi était le médicament ; il a été dit que « tous les médicaments, contenant de l’aspirine, avaient la même composition. » Or si vous regardez les notices d’un Aspégic®, d’un comprimé effervescent UPSA, arôme orange, ou encore d’un comprimé Aspirine usine du Rhône® aucune composition n’est la même … Pour info, dans le seul arôme orange du comprimé UPSA il y a 13 excipients (et encore le concentré d’orange n’est pas détaillé !) sans compter les autres excipients du produit. En fait le produit dans ce domaine le plus pur est l’ASPRO qui est comme chacun le sait un produit déjà ancien. Ceci dit, il est étonnant qu’une émission sérieuse puisse laisser dire des choses erronées !
Bien évidemment, de même que le commun des mortels ne maîtrise pas le sujet des additifs alimentaires, il ne maîtrise pas non plus celui des excipients et on lui pardonne bien entendu cette lacune bien normale.
Il est intéressant de savoir que ni votre médecin ni votre pharmacien n’auront pas de plus grand savoir que vous en la matière : les excipients ne figurent pas dans leur Cursus Universitaire. Faites l’expérience lors d’un prochain RV : posez-leur la question de savoir s’ils peuvent vous expliquer à quoi sert l’un ou l’autre des excipients contenus dans votre médicament.
La mort d’un patient soumis à l’essai d’un médicament portugais par BIOTRIAL à Rennes laisse apparaître une possibilité d’étude trop limitée du dossier par l’Agence du Médicament. Ne faudrait-il pas exiger qu’elle soit dotée d’une Commission spéciale de validation des excipients ?
Il convient aussi de savoir que certains excipients actuels proviennent des Nanotechnologies et que dans ce domaine l’encadrement légal est tout à fait défaillant. Sans compter la possibilité aussi d’excipients provenant de produits OGM. On a encore peu de connaissance sur les effets cocktail quand de nombreux excipients sont mélangés et les médicaments pris pendant plusieurs années. Et comment tolérer que l’on mette dans les médicaments des excipients suspectés d’être cancérigènes ?
Il faut par ailleurs prendre conscience que cette question très sensible n’est pas indépendante des dossiers concernant les produits de traitement de nos productions agricoles, des médicaments donnés dans nos élevages, des additifs utilisés dans notre alimentation, des produits utilisés dans nos emballages…. Sans compter nos produits d’entretien, nos lessives, nos produits de soins du corps. Il est temps de remettre à plat tout ce qui concerne les produits que nous utilisons tous les jours et qui ne sont pas naturels.
Qu’a‑t-on fait de la chimie au cours de ces dernières décennies ?
On a joué à FRANKENSTEIN
Certes il y a eu de belles avancées mais tellement de dégâts déjà.
Cela fait déjà quelques temps que nous sommes convaincus de la nécessité que ce dossier, véritable bombe à retardement, soit mis à plat et strictement encadré. Risques pour la santé du fait des mélanges de molécules, coût du médicament démultiplié par ces ajouts bien souvent inutiles et/ou mal choisis, doublons, non utilisation de produits naturels pourtant existant (colorants, arômes, liants, stabilisants, agents d’enrobage,…) entraînant des prix de revient bien trop élevés, trou de la Sécurité Sociale qui en découle, gaspillage de molécules et d’argent de la recherche, temps de recherche et temps de mise sur le marché s’en trouvant nettement rallongés et ce pour toutes les maladies. On ne peut plus ACCEPTER cela ! Sauf que les portes s’ouvrent très difficilement.
Et puis qui est au courant de l’existence du Conseil International des Excipients Pharmaceutiques d’Europe (IPEC), organisme existant également pour la Chine, l’Amérique, l’Inde, tous en étroite relation. Ces organismes ont été créés dans les années 90 pour soutenir les intérêts des promoteurs d’excipients pharmaceutiques, des producteurs, des distributeurs et des utilisateurs. Gageons que les intérêts des promoteurs sont les plus défendus.
Dans les membres les plus célèbres de l’IPEC, on trouve BASF, BRENNTAG (à l’origine fabricant de colles industrielles, fournisseur du produit responsable du problème des prothèses mammaires), SERVIER, (fabricant du MEDIATOR et de l’ISOMERIDE), MERCK responsable du scandale du VIOXX), NOVARTIS, SANOFI, ROQUETTE (l’un des 5 leaders mondiaux de l’industrie de l’amidon) … !
Et que dit la Loi : « Loi du 2 janvier 2002 portant rénovation de l’action sociale et médico-sociale et du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé consacrent ce concept de démocratie sanitaire et placent l’usager au cœur de l’organisation sanitaire. Par la reconnaissance de droits individuels et collectifs, l’usager devient un acteur incontournable du système de santé dans lequel il est susceptible d’intervenir directement ou par l’intermédiaire de ses représentants ».
Des propositions d’actions :
Et il faut enfin savoir qu’une mise à plat complète du processus d’élaboration des médicaments est nécessaire. Celle-ci évidemment devrait passer par l’implication de représentants des malades à chaque étape depuis la définition du besoin.
La France doit se poser la question de ses approvisionnements des molécules de base pour la plupart issues de l’étranger avec les coûts que cela entraîne dans les prix de revient, mais aussi les risques sanitaires existant malgré des procédures très rigoureuses sur la traçabilité, les risques de rupture de stocks et donc d’approvisionnement (chacun travaillant à flux tendu), ou les risques liés à des questions géopolitiques et géostratégiques.
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire :
- De relancer en France une filière de production de ces molécules de base.
- Promouvoir des études larges sur l’utilisation des excipients en particulier non chimiques,
- Envisager un coût privilégiant sensiblement les laboratoires qui feront l’effort de se lancer dans cette nouvelle voie.
Il faut aider à la fois la recherche de nouveaux produits et les travaux de modification des produits existants et porter une communication sur ces innovations allant dans le sens de la protection et de l’amélioration de la vie des malades. Bien entendu des instances de suivi et de validation formées à ces nouvelles pratiques doivent être crées aux différentes étapes.
Enfin il faut envisager que soit créée une véritable filière des produits de substitution qui doit permettre, entre autres, l’installation de jeunes agriculteurs à qui seront accordées des subventions de démarrage, agriculteurs ayant reçu des formations spécifiques sur la connaissance des herbes et plantes médicinales, avec implication de l’INRA. Sans oublier les produits de la mer : algues, coquillages …
Bien évidemment les différents terroirs devront être pris en compte avec leurs spécificités propres au niveau des terrains, les réseaux de ramassage devront être organisés et les PME de transformation devront être installées à proximité des lieux de culture pour limiter les transports.
La question du médicament de demain on le voit ouvre une immense réflexion qui doit complètement changer la philosophie de sa conception. Les enjeux pour les malades sont immenses et rassurons-nous les enjeux économiques peuvent l’être également.
AVERTISSEMENT IMPORTANT
Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre les laboratoires dont nous avons bien besoin pour la recherche sur la maladie et le confort des malades. Il s’agit d’un constat de graves manquements à différents niveaux. Il convient donc d’exprimer les craintes sur des risques potentiels qui peuvent s’avérer très lourds de conséquences et d’exprimer aussi les nécessaires innovations et évolutions à mettre en place pour envisager les traitements du futur.
Rédigé par Martine Delmond
[vu sur le net] Des patchs à la nicotine pour traiter le Parkinson
Publié le 24 février 2016 à 20:04article trouvé sur le site top santé
Et si pour traiter les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, on utilisait la nicotine ? L’idée peut surprendre tant les méfaits du tabac sont connus. Il s’agit pourtant d’une nouvelle piste qui s’annonce prometteuse. Le point avec le Dr Gabriel Villafane, neurologue à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
pour lire l’article dans son intégralité, suivez ce lien…
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