Ne pas être qu'un "patient" ...

Le dispositif portatif de stimulateur de neuromodulation (PoNS®)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73

Alors que les méde­cins et les patients se tournent vers les options dispo­nibles pour gérer une foule de symp­tômes neuro­lo­giques aujourd’­hui, les options limi­tées aident réel­le­ment à réha­bi­li­ter les fonc­tions perdues pour les millions de personnes vivant avec des troubles chro­niques. Le dispo­si­tif PoNS est étudié comme une nouvelle option poten­tielle pour le trai­te­ment des symp­tômes neuro­lo­giques chro­niques de mala­die ou de traumatisme. 

Cette nouvelle façon d’ap­pli­quer le concept de neuro­plas­ti­cité à la réadap­ta­tion est l’in­ven­tion de scien­ti­fiques du labo­ra­toire de commu­ni­ca­tion tactile et de neuro réha­bi­li­ta­tion de l’Uni­ver­sité du Wisconsin-​Madison (TCNL).

Théo­rie scien­ti­fique : Ampli­fier la capa­cité du cerveau à se guérir. Le dispo­si­tif PoNS est basé sur près de 40 années de recherche dans le domaine de la neuro­mo­du­la­tion : l’uti­li­sa­tion de la stimu­la­tion externe pour modi­fier et régu­ler inten­tion­nel­le­ment l’en­vi­ron­ne­ment élec­tro­chi­mique du cerveau. On croit que la neuro­mo­du­la­tion améliore la neuro­plas­ti­cité, la capa­cité du cerveau à se restruc­tu­rer ou à réap­prendre en réponse à de nouvelles expé­riences, à des apports senso­riels et à des exigences fonc­tion­nelles. La recherche a montré que le proces­sus de neuro­plas­ti­cité sous-​tend tout l’ap­pren­tis­sage céré­bral, l’en­traî­ne­ment et la réadaptation. 

Dans les études cliniques, le dispo­si­tif PoNS couplé à une théra­pie fonc­tion­nelle ciblée (ensemble PoNS® Treat­ment) induit une neuro­plas­ti­cité. La théra­pie consiste en des exer­cices physiques, profes­sion­nels et cogni­tifs ciblés, basés sur les défi­cits du patient. 

La recherche montre que la stimu­la­tion élec­trique de la langue (neuro­sti­mu­la­tion trans­lin­gual — TLNS) stimule deux nerfs crâniens majeurs : le triju­meau (le nerf respon­sable des sensa­tions dans le visage, mordant et mâchant) et le facial (le nerf respon­sable du contrôle moteur de la plupart des muscles de l’ex­pres­sion faciale). La stimu­la­tion élec­trique des nerfs crâniens crée un flux d’im­pul­sions neurales qui sont ensuite trans­mises direc­te­ment dans le tronc céré­bral – le prin­ci­pal centre de contrôle de nombreuses fonc­tions de la vie, y compris la percep­tion senso­rielle et le mouve­ment. À partir du tronc céré­bral, ces impul­sions voyagent à travers le cerveau et activent ou réac­tivent les neurones et les struc­tures impli­qués dans la fonc­tion humaine – le cortex, la moelle épinière et poten­tiel­le­ment tout le système nerveux central. 

Le dispo­si­tif PoNS
Cinq établis­se­ments aux États-​Unis et au Canada (dont le Neuro l’Institut et Hôpi­tal Neuro­lo­gique de Mont­réal), depuis quelques années, mettent à l’essai un dispo­si­tif expé­ri­men­tal promet­teur appelé « stimu­la­teur portable de neuro­mo­du­la­tion » ou PoNSMC, fabri­qué par Helius et conçu pour le trai­te­ment des lésions causées par les commo­tions céré­brales. Le nom de ce dispo­si­tif rappelle le terme anglais Pons, qui désigne la protu­bé­rance annu­laire – struc­ture très impor­tante située dans la partie supé­rieure du tronc céré­bral. Cette struc­ture céré­brale parti­cipe au contrôle de la respi­ra­tion, de l’ouïe, du goût et de l’équilibre, et faci­lite égale­ment la commu­ni­ca­tion entre les diffé­rentes parties du cerveau. Tenu dans la bouche, le dispo­si­tif émet une légère stimu­la­tion élec­trique qui se rend au cerveau en emprun­tant les nerfs de la langue ; pendant ce trai­te­ment, le patient fait des exer­cices de physiothérapie.

« La langue est un organe très sensible. Lorsqu’elle reçoit des stimuli élec­triques, l’information est envoyée au tronc céré­bral, parti­cu­liè­re­ment au niveau de la protu­bé­rance annu­laire », explique le Pr Ptito. « L’information est ensuite distri­buée dans l’ensemble du cerveau. Nous croyons qu’en stimu­lant la langue, nous pouvons du même coup stimu­ler la plas­ti­cité céré­brale dans l’espoir de régler certains problèmes asso­ciés aux lésions céré­brales, comme les pertes d’équilibre. »

Ce dispo­si­tif est égale­ment mis à l’essai auprès de patients atteints de la mala­die de Parkin­son ou de sclé­rose en plaques et qui présentent des troubles de l’équilibre.

Les cher­cheurs croient que cette stimu­la­tion soute­nue initie une cascade séquen­tielle de chan­ge­ments dans les noyaux réels inter­con­nec­tés, ou le réseau neuro­nal, qui sont au cœur des prin­ci­pales compo­santes anato­miques du cerveau. 

Sur la base de cette théo­rie, on pense que la neuro­mo­du­la­tion induite par le dispo­si­tif PoNS, combi­née à une théra­pie fonc­tion­nelle, peut être appli­quée pour amélio­rer une grande variété de symp­tômes neuro­lo­giques.

Mise à jour PoNS, janvier 2018 :
Les infor­ma­tions sur la dispo­ni­bi­lité du PoNS seront désor­mais trans­mises par le fabri­cant de l’ap­pa­reil, http://heliusmedical.com/. En bref, une bonne nouvelle : les patients finaux dans les études requises pour l’ap­pro­ba­tion de la FDA ont terminé leur trai­te­ment en mai et juillet 2017. Les deux études qui sont les condi­tions préa­lables à l’ap­pro­ba­tion de la FDA sont main­te­nant termi­nées et un package final avec les résul­tats, est actuel­le­ment en cours de prépa­ra­tion par Helius pour soumis­sion à la FDA. Mais le PoNS ne peut pas être mis à la dispo­si­tion du public avant l’ap­pro­ba­tion de la FDA. Aux dernières nouvelles, cela pour­rait prendre jusqu’à la fin de 2018 pour que la FDA rende sa décision. 

Cela peut sembler dérou­tant puisque le PoNS était dispo­nible pour les patients qui parti­ci­paient aux études bien connues (par exemple, l’étude mili­taire améri­caine sur son utili­sa­tion pour trai­ter les lésions céré­brales trau­ma­tiques et l’étude du Mont­réal Neuro­lo­gi­cal Insti­tute pour les patients atteints de sclé­rose en plaques). Mais main­te­nant que les études sont complètes, le PoNS ne peut être acces­sible à quiconque avant qu’il ne soit approuvé par la FDA.

Nous savons que cela est frus­trant pour ceux qui espèrent avoir accès à un système PoNS, et qui espé­raient qu’il serait dispo­nible dès main­te­nant, mais ce délai n’est pas, hélas, inha­bi­tuel dans l’ap­pro­ba­tion de nouveaux dispo­si­tifs de pointe. 

D’autres nouvelles indiquent qu’il y a une migra­tion de l’ac­ti­vité de déve­lop­pe­ment PoNS vers Helius. Les études PoNS ont été complé­tées mais le Labo­ra­toire de Commu­ni­ca­tion et Neuro­re­ha­bi­li­ta­tion Tactile (TCNL) qui a ouvert en 1992 et déve­loppé le PoNS et de nombreuses autres inven­tions, vint d’être fermé et les trois scien­ti­fiques qui ont inventé le PoNS – Yuri Dani­lov, Kurt Kacz­ma­rek PhD et Mitch Tyler PhD – conseillent main­te­nant Helius sur la façon de l’af­fi­ner : 50 dossiers sont présents sur le
site : http://heliusmedical.com/

Lu par Michel David

Parkinson et boulimie

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73

Les cher­cheurs de la Scuola Inter­na­zio­nale Super­iore de Studi Avan­zati (SISSA Trieste) rappellent que l’hyperphagie bouli­mique est un problème qui touche fréquem­ment les patients parkin­so­niens. Ils iden­ti­fient avec ces travaux, présen­tés dans la revue Parkin­so­nism and Rela­ted Disor­ders, deux expli­ca­tions possibles : une alté­ra­tion de la mémoire de travail et une alté­ra­tion de la sensi­bi­lité à la récompense.

La fréné­sie alimen­taire qui affecte de nombreux patients parkin­so­niens est un effet secon­daire des médi­ca­ments dopa­mi­ner­giques, expliquent tout d’abord les auteurs : « dans la litté­ra­ture, les troubles du contrôle des impul­sions, tels que l’hy­per­sexua­lité ou l’addiction au jeu, ont égale­ment souvent été décrits comme asso­ciés à la mala­die de Parkin­son, en raison d’une alté­ra­tion de la mémoire de travail et de la sensi­bi­lité aux récom­penses. La fréné­sie alimen­taire est un compor­te­ment qui résulte aussi de l’absence de contrôle d’une impul­sion par une pensée plus profonde permet­tant de main­te­nir un compor­te­ment alimen­taire « normal » et plus sain ». L’équipe de Trieste montre que cette absence de contrôle chez certains patients parkin­so­niens pour­rait être asso­ciée à une atteinte de la mémoire de travail. Ce défi­cit amène­rait les patients à se « gaver », ce qui leur permet­trait de se préser­ver de garder en mémoire l’ob­jec­tif à long terme d’un compor­te­ment alimen­taire « sain ». Autre dysfonc­tion­ne­ment évoqué par l’étude, un dérè­gle­ment de la sensi­bi­lité à la récom­pense et à ses compo­santes, à savoir le plai­sir (lié à la consom­ma­tion de nour­ri­ture) et le désir (le désir d’ob­te­nir de la nourriture).

Le système de récom­pense est défi­cient et l’altération de la mémoire de travail inhibe toute volonté : les cher­cheurs commencent par analy­ser la sensi­bi­lité à la récom­pense pour comprendre si et comment ce système est altéré chez les patients atteints de Parkin­son souf­frant d’hy­per­pha­gie bouli­mique. La sensi­bi­lité aux récom­penses comprend 2 compo­santes, «  » ou le plai­sir que procure une action spéci­fique et « vouloir » ou la recherche de l’ex­pé­rience du plai­sir et de sa répétition. 

Pour mesu­rer le premier élément, « le plai­sir », les auteurs ont invité les parti­ci­pants à effec­tuer une « tâche d’amor­çage affec­tif », dans laquelle ils devaient clas­ser un stimu­lus posi­tif ou néga­tif précédé par des aliments présen­tés de façon subli­mi­nale. Lorsque la nour­ri­ture possède une valeur posi­tive pour le parti­ci­pant, celui-​ci devrait être plus rapide à clas­ser les stimuli posi­tifs et vice versa si la nour­ri­ture possède une valeur négative.

Pour évaluer la deuxième compo­sante, « le désir »», les auteurs ont présenté des images d’ali­ments et ont demandé aux parti­ci­pants à quel point ils en avaient envie, en exer­çant une pres­sion sur un dyna­mo­mètre à poignée. Dans cette tâche, l’ef­fort exercé est direc­te­ment asso­cié à sa moti­va­tion pour la récom­pense. Ces 2 expé­riences montrent que les patients atteints de Parkin­son et de bouli­mie, donnent une valeur néga­tive aux aliments sucrés par rapport aux parti­ci­pants non affec­tés par la mala­die, proba­ble­ment parce que cette caté­go­rie d’ali­ments est très problé­ma­tique pour eux. Les parti­ci­pants bouli­miques présentent un défi­cit de mémoire de travail. Or, la mémoire de travail est la fonc­tion cogni­tive qui permet de garder l’in­for­ma­tion à l’es­prit pendant que nous accom­plis­sons une tâche. Chez les patients atteints de Parkin­son souf­frant de bouli­mie, le défi­cit de mémoire de travail leur permet d’éviter de penser aux effets possibles de leur compor­te­ment. L’étude apporte ainsi des indi­ca­tions sur les méca­nismes qui sont alté­rés : le méca­nisme de récom­pense ou le « plai­sir » est perçu comme problé­ma­tique et l’altération de la mémoire de travail qui inhibe toute volonté. D’autres études doivent encore confir­mer ces expli­ca­tions, en parti­cu­lier pour pouvoir mieux gérer ce compor­te­ment alimen­taire ‑comme d’autres addictions- qui affecte non seule­ment forte­ment la qualité de vie des patients, mais les expose égale­ment à de graves problèmes de santé.

05/​05/​2018 PARKINSON et BOULIMIE, pour­quoi ? | santé log
https://www.santelog.com/actualites/parkinson-et-boulimie-pourquoi 3/​9

Marie Lise Duquenne

56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Après les fêtes de fin d’an­née, les tradi­tion­nels vœux du nouvel an, conti­nuons les festivités. 

Le 22 janvier nous sommes quarante à nous retrou­ver à Queven pour fêter les Rois, dégus­ter de déli­cieuses galettes, décou­vrir avec plai­sir, pour les fabo­philes, de quoi complé­ter leurs collections. 

Moments chaleu­reux d’échange où fusent rires et chan­sons. L’ac­cor­déon de Jean-​Paul nous entraîne dans la danse, oubliant pour un temps riche d’émo­tions, les soucis quoti­diens. L’heure tourne, il faut penser au retour. Nous nous quit­tons dans un joyeux brou­haha, à bien­tôt, merci à toutes et tous pour ce moment de convivialité.

Le 1er Février, salle St Eloi, nous fêtons dans la bonne humeur et la gour­man­dise les anni­ver­saires des personnes nées en Novembre et Décembre. Celles nées en Janvier et Février auront leur anni­ver­saire célé­bré le 1er Mars.

Le 2 Février rencontre avec 12 stagiaires de l’AFPA, pour une jour­née d’in­for­ma­tion et d’échange sur la Mala­die de Parkinson.

Noter : le 20 Mars Assem­blée Géné­rale de l’A.D.P.M. à LANDEVANT

Fran­çoise Vignon

50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de la MANCHE

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

L’assemblée géné­rale des PARKINSONIENS DE LA MANCHE aura lieu le 22 mars 2018 au foyer des jeunes travailleurs de Coutances. Nous espé­rons que vous vien­drez nombreux.
Dans l’attente de se revoir, portez-​vous le mieux possible 

Le bureau
Brigitte Leroux

29 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du FINISTÈRE

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Une parti­ci­pa­tion record
Cyclistes, vété­tistes, trai­leurs et marcheurs ont été quelque 900 à répondre, dimanche 11 février, à l’in­vi­ta­tion du Vélo club à parti­ci­per à sa tradi­tion­nelle mati­née en faveur de la lutte contre la mala­die de Parkin­son. Soit une cinquan­taine de plus que l’an passé. « C’est un nouveau record ! », s’est réjoui Stéphane Le Roux, le président, qui n’a pas manqué de saluer tous les parti­ci­pants mais aussi les béné­voles, à commen­cer par ceux qui, derrière les billig, ont confec­tionné 1.250 crêpes ! Le respon­sable a aussi souli­gné la convi­via­lité de la mani­fes­ta­tion. Elle permet­tra de faire un don consé­quent à l’as­so­cia­tion des Parkin­so­niens du Finis­tère. « Un chèque sera remis prochai­ne­ment ». Un grand merci à toute l’équipe du vélo-​club du Folgoët qui nous offre chaque année une des plus grandes mani­fes­ta­tions spor­tives Finis­té­riennes de collectes de fonds pour la recherche sur Parkinson.

Soli­da­rité, Spor­ti­vité et Convi­via­lité sont les mots qui déter­minent le mieux l’es­prit de la mati­née dédiée pour la recherche sur la mala­die de Parkin­son, qui connait chaque année un immense succès. Vous étiez un peu plus de 900 Cyclistes, vété­tistes, coureurs, marcheurs, orga­ni­sa­teurs, béné­voles, élus, sans oublier les crêpières. (Plus de 1200 crêpes furent distri­buées) Vous donnez géné­reu­se­ment de votre temps, de votre éner­gie, un grand Merci pour votre enga­ge­ment, votre enthousiasme.
Votre contri­bu­tion servira à finan­cer des travaux de recherche nova­teurs menés par des scien­ti­fiques et cher­cheurs de Nantes. Le but amélio­rer la qualité de vie des personnes atteintes et un jour à trou­ver un remède à la maladie. 

Face à la mala­die de Parkin­son chaque pas, chaque don est une conquête. 

Votre enga­ge­ment précieux nous va droit au cœur.

Au nom de tous les Parkin­so­niens, Merci !

Domi­nique BONNE pour l’Association de Parkin­so­niens du Finistère

La hausse de la CSG ne pénalisera pas les aidants familiaux

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Chan­ge­ment de régime pour le dédom­ma­ge­ment perçu par les aidants fami­liaux au titre de la PCH. Ils ne seront plus soumis aux mêmes prélè­ve­ments sociaux que les reve­nus du patri­moine, mais béné­fi­cie­ront du même trai­te­ment que les reve­nus sala­riés. Du coup, la hausse de la CSG sera neutre pour eux. 

Les aidants fami­liaux ont obtenu gain de cause. La hausse d’1,7 point de la CSG, cette année, sera neutre pour ceux dédom­ma­gés au titre de la pres­ta­tion de compen­sa­tion du handi­cap (PCH). Ils gagne­ront même un « tout petit peu » de pouvoir d’achat, sauf cas particulier. 

« Pour un montant mensuel maxi­mal de PCH d’environ 960 €, la solu­tion rete­nue in fine permet­tra de rendre plus de 60 € aux aidants chaque année, alors que l’ar­ticle initial du projet de loi condui­sait à une perte de 130€ annuels », précise Adrien Taquet. La mesure figure dans le projet de loi de finan­ce­ment de la Sécu­rité Sociale (PLFSS) adopté en seconde lecture par l’Assemblée Natio­nale, le 29 novembre 2017.

Le gouver­ne­ment a corrigé le texte :
La CSG a augmenté d’1,7 point, le 1er janvier 2018, pour tous les reve­nus. Pour le dédom­ma­ge­ment, elle doit donc passer de 8,2 à 9,9%. C’est le taux le plus élevé, le même que celui appli­cable aux reve­nus du patri­moine. Cette hausse allait donc entraî­ner une baisse du montant net perçu par les aidants.

La solu­tion rete­nue est assez technique ;

  1. La hausse de la CSG sera la même pour tous les reve­nus : 1,7 point.
  2. Mais le dédom­ma­ge­ment sera désor­mais soumis au taux de CSG appli­cable aux reve­nus d’ac­ti­vité sala­riée (7,5% en 2017 — 9,2% à partir de 2018) et non plus aux reve­nus du patri­moine (8,2% en 2017 – 9,9% en 2018). A cela s’ajoute, comme avant, la contri­bu­tion au rembour­se­ment de la dette sociale (CRDS): 0,5% (le taux, qui reste inchangé, est le même pour tous les types de reve­nus). Soit 9,7% (9,2% + 0,5%) au total, en 2018.
  3. De plus, le dédom­ma­ge­ment ne sera plus soumis aux autres contri­bu­tions sociales s’ap­pli­quant aux reve­nus du patri­moine : prélè­ve­ment social (4,5%) contri­bu­tion addi­tion­nelle (0,3%) et prélè­ve­ment de soli­da­rité (2%).

Des prélè­ve­ments sociaux de 9,7% contre 15,5% jusqu’alors :
Le taux global de prélè­ve­ment social pour le dédom­ma­ge­ment s’éle­vait à 15,5%. En 2018 le gouver­ne­ment avait prévu qu’il monte à 17,2% (+1,7 point). Fina­le­ment, il ne sera plus que de 9,7%.

Vous vous féli­ci­tez : Les aidants vont donc gagner 5,8 points (15,5% — 9,7%) de pouvoir d’achat, …. Eh bien non ! car l’as­siette de prélè­ve­ment, c’est-​à-​dire la somme à laquelle ces taux s’ap­pliquent, va, elle, augmen­ter.

Car l’abat­te­ment est supprimé. Jusqu’à présent, les sommes perçues au titre du dédom­ma­ge­ment béné­fi­ciaient en effet d’un abat­te­ment de 34 € avant l’im­po­si­tion fiscale et les prélè­ve­ments sociaux.

Exemple : pour 100 € encais­sés, l’ai­dant était imposé fisca­le­ment et prélevé socia­le­ment sur 66€ seule­ment (100 € — 34 €). A partir de cette année, cet abat­te­ment est supprimé pour les prélè­ve­ments sociaux, mais reste en vigueur pour l’im­po­si­tion fiscale. Autre­ment dit, sur 100€ encais­sés, l’ai­dant sera imposé sur 66 €, comme avant, mais prélevé sur 100€.

Un tableau vaut mieux qu’un long discours, voici donc le compa­ra­tif entre la situa­tion d’hier et celle qui prévau­dra en 2018, en prenant deux exemples de dédom­ma­ge­ment : le maxi­mum mensuel 960,43€ et 300€.

Fina­le­ment, l’ai­dant qui perçoit le dédom­ma­ge­ment maxi­mum, aura bien un gain annuel de plus de 60€.

Y aura-​t-​il des perdants
Tous les aidants non impo­sables béné­fi­cie­ront d’un léger gain de pouvoir d’achat. « Une personne impo­sée verra égale­ment sa situa­tion s’amé­lio­rer tant que son taux effec­tif d’im­po­si­tion n’est pas très élevé, ce qui est proba­ble­ment le cas pour la majo­rité des personnes concer­nés », complète Adrien Taquet. En revanche, ceux qui ont des reve­nus complé­men­taires plus élevés (mais le seuil n’est pas précisé) pour­raient pâtir de ce nouveau dispositif. 

Article de Franck Seuret relevé dans Faire-Face
Lu par Fran­çoise Vignon

Communiqués de presse des associations du collectif parkinson /​ la réponse du Ministre intervient le lendemain de l’envoi de notre communiqué

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Rupture de médi­ca­ments pour les malades de Parkin­son. Trop, c’est trop !

Paris, le 28 février 2018 – Depuis des mois, les malades de Parkin­son subissent de façon régu­lière des ruptures de stocks des médi­ca­ments les plus courants ! Ces mêmes médi­ca­ments décla­rés par un arrêté du 27 juillet 2016 fixant la liste des classes théra­peu­tiques conte­nant des médi­ca­ments d’in­té­rêt théra­peu­tique majeur mention­nés à l’ar­ticle L. 5121 – 31 du code de la santé publique. Après avoir connu des crises succes­sives les années précé­dentes, les malades doivent encore faire face à des ruptures de stock de médi­ca­ments pres­cris habi­tuel­le­ment par les neuro­logues : trop, c’est trop ! 

Ce qui pour­rait être quali­fié d’ubuesque si nous ne parlions pas de trai­te­ments permet­tant aux malades de rester au mieux dans le contrôle de leur corps, c’est que les conseils donnés à ce sujet résident dans les sugges­tions de substi­tu­tion des médi­ca­ments entre eux. Effec­ti­ve­ment, cela devient kafkaïen lorsque les médi­ca­ments dits de substi­tu­tion deviennent eux-​mêmes en rupture de stock. 

Rappe­lons l’importance de ces trai­te­ments et le niveau de stress engen­dré par leur absence pour un malade et des proches qui savent parfai­te­ment qu’en l’absence de leur prise toutes les 2 ou 3 heures, leur corps va rapi­de­ment deve­nir rigide et leurs mouve­ments de plus en plus lents. 

Quelles sont les réponses appor­tées par l’Agence natio­nale de sécu­rité du médi­ca­ment et des produits de santé (ANSM)? Aux demandes d’informations et surtout d’actions des asso­cia­tions de malades, il est proposé un calen­drier des ruptures, dont les dates annon­cées ne sont même pas tenues. 

Que répondent les labo­ra­toires face à ces vagues de rupture ? Ils déclarent faire de leur mieux pour mini­mi­ser ces ruptures, évoquant parfois des problèmes de condi­tion­ne­ment, d’approvisionnement de la molé­cule, des arrêts de chaîne de fabrication, …

Enfin, que répond la Ministre des Soli­da­ri­tés et de la Santé, desti­na­taire depuis le mois d’octobre de deux cour­riers ? Rien, silence, dédain des écrits et des alertes des malades, igno­rance des appels au secours … même pas un accusé réception ! 

Les 200 000 malades de Parkin­son repré­sen­tés par les asso­cia­tions de patients tirent la sonnette d’alarme sur cette situa­tion inac­cep­table ; malgré un arrêté, le pouvoir du poli­tique est de fait mis en cause, la crédi­bi­lité de nos instances est forte­ment inter­ro­gée ; est-​ce la raison du silence persis­tant de nos repré­sen­tants politiques ? 

Aucune sécu­rité sur le terrain pour appor­ter aux malades les soins théra­peu­tiques dont ils ont besoin. 

Les asso­cia­tions de patients demandent le respect de la protec­tion des médi­ca­ments qui traitent la mala­die de Parkin­son. Des asso­cia­tions de malades qui demandent un respect des enga­ge­ments des poli­tiques et de la cohé­rence pour leur offrir les condi­tions de vie les plus acceptables ! 

Membres du Collec­tif Parkinson :
Asso­cia­tion des Grou­pe­ments de Parkin­so­niens de la Loire (AGPL)
14, lotis­se­ment Le Maisonnet
42650 St Jean Bonnefonds
Président : Daniel DAL-COL 

Comité d’Entente et de Coor­di­na­tion des Asso­cia­tions de Parkin­so­niens (CECAP)
11, bd Vauban
13006 Marseille
Président : Jean GRAVELEAU 

Fédé­ra­tion Fran­çaise des Grou­pe­ments de Parkin­so­niens (FFGP)
54, bd de Vaugirard
75015 Paris
Co-​Président : Jean-​Paul Wagner — Co-​Présidente : Mari­lyn RESSMER 

France Parkin­son
18, rue des Terres au Curé
75013 Paris – Président : Didier ROBILIARD 

Franche-​Comté Parkin­son (FPC)
2a, rue des Jardins
25000 Besançon
Prési­dente : Andrée GOUGET 

Parkin­so­nia
12, rue Pépinière
71200 Le Creusot
Président : Roger BERTHIER 

Contact Presse :
Julie Delé­glise, Respon­sable commu­ni­ca­tion et actions de plai­doyer France Parkin­son : 06 81 11 77 31 

Surprise : la réponse du Ministre inter­vient le lende­main de l’envoi de notre commu­ni­qué

Minis­tere des Soli­da­rites et de la Santé
Nos réf. : D‑18 – 003900

Monsieur le Président,

Par cour­riers en dates des 19/​10/​2017 et 27/​12/​2017, vous m’avez solli­cité au sujet des ruptures de stock de médi­ca­ments anti­par­kin­so­niens : Modo­par et son géné­rique Lévodopa/​bensérazide Teva ainsi que Sine­met et son géné­rique Lévodopa/​Carbidopa Teva.

Vos cour­riers ont retenu toute mon atten­tion. Soyez assuré que je suis extrê­me­ment sensible aux problèmes que vous rencon­trez et conscient des impacts des ruptures de stock des médi­ca­ments anti­par­kin­so­niens. Je vous réaf­firme mon inté­rêt et mon enga­ge­ment en faveur de la protec­tion des malades de Parkinson.

Concer­nant les ruptures que vous évoquez, je suis en mesure de vous appor­ter les éléments de réponse suivants.

La rupture de Lévodopa/​bensérazide Teva (labo­ra­toire Teva Santé), début 2017, a pour origine des diffi­cul­tés d’ap­pro­vi­sion­ne­ment de la substance active bensé­ra­zide et des capa­ci­tés de produc­tion insuf­fi­santes du site de fabri­ca­tion du produit fini. Cette rupture a entraîné, par « effet domino », une tension d’ap­pro­vi­sion­ne­ment de la spécia­lité Modo­par du labo­ra­toire Roche. Ce dernier a augmenté sa produc­tion de Modo­par afin d’ap­pro­vi­sion­ner tota­le­ment le marché fran­çais à hauteur des besoins, avec un retour à la normale depuis fin 2017. En ce qui concerne la spécia­lité Lévodopa/​bensérazide Teva, une remise à dispo­si­tion progres­sive est en cours depuis début 2018.

Paral­lè­le­ment, suite à un retard de livrai­son, une rupture de stock sur la spécia­lité Sine­met du labo­ra­toire MSD a été enre­gis­trée en décembre 2017 et est en cours de réso­lu­tion. A la même période, une tension d’approvisionnement sur le géné­rique Lévodopa/​Carbidopa Teva (labo­ra­toire Teva Santé) est appa­rue, avec retour à la normale en février 2018.

Des lettres d’in­for­ma­tion rédi­gées ont été adres­sées par les labo­ra­toires concer­nés aux profes­sion­nels de santé. De plus, l’ANSM leur a demandé d’amé­lio­rer la préven­tion de ces tensions et de veiller au respect de leurs obli­ga­tions légis­la­tives et régle­men­taires visant à assu­rer un appro­vi­sion­ne­ment continu et appro­prié du marché français.

La situa­tion est en cours de norma­li­sa­tion. L’en­semble des malades de Parkin­son dispose à ce jour d’un trai­te­ment adapté.

Les ruptures de stocks des médi­ca­ments ont des origines multi­fac­to­rielles suscep­tibles d’in­ter­ve­nir tout au long de la chaîne de produc­tion et de distri­bu­tion. Elles ne concernent pas unique­ment la France, mais égale­ment le marché euro­péen voire mondial. Aussi, la France a élaboré un système juri­dique lui permet­tant de lutter contre les ruptures d’ap­pro­vi­sion­ne­ment des « médi­ca­ments d’in­té­rêt théra­peu­tique majeur » (MITM) avec la mise en place, à partir du 22 janvier 2017, de plans de gestions des pénu­ries (PGP).

S’agis­sant du contenu des PGP, il ne se limite pas « à une autre piste de pres­crip­tion pour les initia­tions de trai­te­ment ». En effet, les PGP sont basés sur une analyse de risque du cycle de produc­tion et de distri­bu­tion, tenant compte des parts de marché, de l’uti­li­sa­tion théra­peu­tique du produit et de la présence ou non d’al­ter­na­tives sur le marché fran­çais. Ils permettent aux indus­triels de propo­ser de manière anti­ci­pée des mesures préven­tives et correc­tives. Ces mesures peuvent être la créa­tion de stocks de sécu­rité, l’en­re­gis­tre­ment de sites alter­na­tifs de fabri­ca­tion, ou l’iden­ti­fi­ca­tion de spécia­li­tés équi­va­lentes à l’étranger.

Afin de gérer les pénu­ries, en lien avec les PGP, l’ANSM recherche acti­ve­ment les alter­na­tives sur le marché natio­nal ou inter­na­tio­nal, établit des procé­dures de contin­gen­te­ment des lots dispo­nibles et des recom­man­da­tions en lien avec les socié­tés savantes.
D’autres pistes de protec­tion des MITM sont en cours d’étude au niveau fran­çais et européen.

Concer­nant les problèmes de commu­ni­ca­tion que vous évoquez, sachez que l’ANSM apporte un soin tout parti­cu­lier à diffu­ser les risques de ruptures ou de tension d’ap­pro­vi­sion­ne­ment via son site Inter­net, dans un souci de visi­bi­lité pour les patients concer­nés. C’est à ce titre que l’ANSM est désor­mais en contact étroit avec votre association.
Mes services restent à votre dispo­si­tion pour tout échange sur ce sujet.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’ex­pres­sion de ma consi­dé­ra­tion distinguée.

Profes­seur Jérôme Salomon,
direc­teur géné­ral de la Santé

Action de formation au CHRU de Brest

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Action de forma­tion au CHRU de Brest par Domi­nique Bonne
Usagers : Publié le 02/​02/​18 — 12h44 – Hospimedia 

Une recherche-​action, asso­ciant patients, usagers, profes­sion­nels de santé, forma­teurs en éduca­tion théra­peu­tique et cher­cheurs, a mis en lumière une série de préco­ni­sa­tions pour faire de l’édu­ca­tion théra­peu­tique une acti­vité au service de l’empowerment des patients. La mise en œuvre d’un entre­tien de compré­hen­sion en ressort notamment.

La ministre des Soli­da­ri­tés et de la Santé, Agnès Buzyn, souhaite que la démo­cra­tie sani­taire dépasse la seule repré­sen­ta­ti­vité des usagers dans les instances et faire du patient un parte­naire, coau­teur et expert de sa prise en charge, a‑t-​elle rappelé à l’oc­ca­sion d’un colloque sur le pouvoir d’agir des patients le 31 janvier. Elle s’emparera donc vrai­sem­bla­ble­ment des préco­ni­sa­tions issues d’une recherche-​action enga­gée voilà deux ans sur l’édu­ca­tion théra­peu­tique à la lumière du concept d’empowerment ou pouvoir d’agir pour quatre popu­la­tions vulné­rables, et dont les résul­tats ont été resti­tués ce 31 janvier. Ce travail inté­grera le plan natio­nal de santé publique, a‑t-​elle assuré à l’auditoire. 

Vers une méde­cine plus humaine
Co-​construction, savoirs utiles, expé­rience patient, empo­werment du patient… ces notions ont été large­ment employées à la tribune lors de ce colloque. Jean-​Luc Roelandt, direc­teur du Centre Colla­bo­ra­teur de l’Or­ga­ni­sa­tion Mondiale de la Santé (CCOMS), en avant-​propos, a même utilisé le terme de « soignant-​professionnel » en asso­cia­tion avec celui de « soignant-​patient ». A contra­rio, aucune notion de coût ni ques­tion finan­cière n’ont été évoquées. L’idée consis­tant unique­ment à sortir les uns et les autres de leurs idées reçues et de leur pré carré pour reve­nir aux fonda­men­taux de la méde­cine. Une méde­cine plus humaine. Ce qui n’est pas sans consé­quence sur la forma­tion initiale et conti­nue des soignants, a pointé Jean-​Luc Roelandt.

Former à l’en­tre­tien de compréhension
« L’ex­pres­sion du patient, enfin promue comme parole et non comme simple réponse à des ques­tions, peut être pensée comme un élément de soin, capable de dénouer des rapports conflic­tuels à soi, aux autres, à la mala­die et au trai­te­ment. » Extrait du rapport Le pouvoir d’agir (empo­werment) des patients ques­tionne l’édu­ca­tion théra­peu­tique et ses acteurs.

Et pour illus­trer cette ambi­tion d’un retour à une méde­cine huma­niste, quelles meilleures préco­ni­sa­tions que celles rela­tives aux entre­tiens de compré­hen­sion. Des « incon­tour­nables », selon les promo­teurs de ce travail, à savoir l’uni­ver­sité Paris-​Diderot, l’unité épidé­mio­lo­gie clinique et évalua­tion écono­mique appli­quées aux popu­la­tions de l’Ins­ti­tut natio­nal de la santé et de la recherche médi­cale, l’École des hautes études en santé publique. Cette notion s’ins­crit « dans une pers­pec­tive qui consi­dère le soin davan­tage comme suivi et accom­pa­gne­ment que comme acte ou succes­sion d’actes pure­ment théra­peu­tiques ou cura­tifs », écrivent-​ils. Dès lors ces entre­tiens de compré­hen­sion « proposent au méde­cin de quit­ter ponc­tuel­le­ment son rôle pres­crip­tif de contrô­lant et de sachant pour se mettre libre­ment à l’écoute de la parole du patient ». Ce cadre souple d’ex­pres­sion aborde ainsi le quoti­dien de la vie avec la mala­die. Et c’est une occa­sion de parta­ger les connais­sances expé­rien­tielles du patient. « Ces entre­tiens ont pour mission d’éta­blir, d’en­tre­te­nir ou de réta­blir la confiance entre les parte­naires de la rela­tion de soins », insistent-​ils. Et de permettre aussi de « revi­si­ter les diag­nos­tics éduca­tifs pour qu’ils sortent du cadre étroit de l’éva­lua­tion du patient et évoluent vers une écoute active de sa parole ». Mais les auteurs de consi­dé­rer que pour mettre en œuvre ses entre­tiens de compré­hen­sion, il faut former les profes­sion­nels de santé à grande échelle.

Au-​delà de l’ETP, l’au­to­no­mie en santé
Les données dispo­nibles sur les programmes d’édu­ca­tion théra­peu­tique du patient (ETP) soulignent une pratique forte­ment hospi­ta­lière, centrée sur certaines patho­lo­gies (diabète, mala­dies cardio­vas­cu­laires et respi­ra­toires concentrent plus de la moitié d’entre eux), dont certains patients se plaignent car peu acces­sibles au plan géogra­phique, stan­dar­di­sés et biomé­di­caux centrés. Or « l’édu­ca­tion théra­peu­tique doit être géné­ra­li­sée sans être stan­dar­di­sée », selon le discours prononcé par Agnès Buzyn, ministre des Soli­da­ri­tés et de la Santé, dont Hospi­me­dia a eu copie. Et elle n’est « pas le seul vecteur de promo­tion de l’empowerment dans notre système de santé », a‑t-​elle ajouté, rappe­lant que 28 projets-​pilotes d’ac­com­pa­gne­ment à l’au­to­no­mie en santé sont actuel­le­ment en expérimentation. 

Biblio­gra­phie : http://empowerment-etp.fr/ Pia Hémery
« L’ave­nir n’est pas ce qui va arri­ver, mais ce que nous allons en faire »
Henri BERGSON (1859 – 1941), philo­sophe fran­çais, prix Nobel de litté­ra­ture (1927)
Rédigé par Domi­nique Bonne

Médicament pour l’asthme peut contrecarrer la maladie de Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Les médi­ca­ments contre l’asthme joue­raient un rôle protec­teur contre la mala­die de Parkin­son. Dans Science, des cher­cheurs de l’université de méde­cine Baylor et Harvard (Etats-​Unis) ont montré que les patients asth­ma­tiques trai­tés avec des hautes doses de salbu­ta­mol ont un risque réduit de moitié de déve­lop­per cette mala­die neurodégénérative.

La mala­die de Parkin­son est provo­quée par l’accumulation toxique d’une protéine appe­lée alpha-​synucléine. Ces agré­gats entraînent la mort des neurones dopa­mi­ner­giques char­gés de la motri­cité. Limi­ter la présence de cette protéine dans le cerveau est donc une piste de recherche sérieuse.

Jusqu’à main­te­nant, les scien­ti­fiques ont tenté de déve­lop­per des molé­cules capables d’éliminer ces agré­gats mais aucun médi­ca­ment ne donne des résul­tats satisfaisants.

Les cher­cheurs améri­cains ont donc opté pour une autre voie : bloquer la produc­tion de l’alpha-synucléine. Et pour ce faire, ils ont testé plus de 1 100 médi­ca­ments, vita­mines, complé­ments alimen­taires déjà présents sur le marché des neurones culti­vés en laboratoire.

Lu par Annick Lebrun

Le Crémant d’Alsace

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

La vraie méde­cine, tous au régime « Crémant d’Al­sace » BON A SAVOIR 

A votre santé. Ils auraient pu le dire plus tôt. Le Crémant d’Al­sace, c’est à remettre à son cardio­logue lors de la prochaine visite. Avec tous ces effets béné­fiques, ce devrait être remboursé par la Sécu!…

Le Crémant d’Alsace, vin excep­tion­nel­le­ment riche en sels miné­raux : sodium, calcium, magné­sium, et surtout en bitar­trate de potas­sium (30 à 100mg/​l). La nature est bien faite!… Non !… Ce composé miné­ral a la propriété de favo­ri­ser la toni­cité et la contrac­tion des fibres muscu­laires lisses et striées. Il renforce la systole cardiaque. Riche en phos­phore, aliment du système nerveux, il est un eupho­ri­sant natu­rel. Bacté­ri­cide, surtout intes­ti­nal. Il a une action tonique sur l’es­to­mac. Par son acidité natu­relle, il combat le coli­ba­cille qui se déve­loppe en milieu alca­lin. Par son action désin­toxi­quant, il nettoie les vais­seaux les dépôts calcaires et les parois vascu­laires et fait obstacle à la sénes­cence et aux rhuma­tismes. Agit contre l’aé­ro­pha­gie et l’es­to­mac pares­seux. On dit de lui qu’il est le « lait du vieillard ». On l’uti­lise contre les affec­tions coro­na­riennes et aide ceux qui relèvent d’un infarc­tus. Égale­ment contre l’ar­throse et la goutte. 

Et c’est seule­ment à notre âge qu’on nous informe …. La honte ! 

Un autre article démontre les mêmes effets pour le cham­pagne ! à chacun de choi­sir son « médi­ca­ment ». à consom­mer avec modé­ra­tion évidemment!!!

Domi­nique Bonne /​small>

Quels effets des patchs transdermiques de rotigotine (Neupro) sur le sommeil des patients parkinsoniens ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Les patients parkin­so­niens rapportent de nombreux troubles du sommeil au cours de l’évolution de leur mala­die. Une meilleure connais­sance de la prise en charge de ces troubles du sommeil pour­rait permettre de limi­ter leurs effets sur la qualité de vie des patients. Les réveils nocturnes, les insom­nies, le syndrome des jambes sans repos et les douleurs nocturnes font partie des plaintes les plus fréquentes rappor­tées par les patients parkin­so­niens. Ces troubles du sommeil (au premier desquels figure la frag­men­ta­tion du sommeil) ont un impact sur la qualité de leur sommeil, mais aussi sur les fonc­tions cogni­tives et sur le bien-​être des patients. La dégra­da­tion de la qualité du sommeil est égale­ment asso­ciée à une somno­lence diurne accrue.

Rosa-​Grilo et al. (2017) rapportent que les études sur les effets de la supplé­men­ta­tion en dopa­mine et notam­ment par une déli­vrance conti­nue n’avaient pas démon­tré d’effets réels sur le sommeil. Dans cette revue de litté­ra­ture, Rosa-​Grilo et al. (2017) ont fait un point sur les effets de l’usage de patchs trans­der­miques de roti­go­tine sur les troubles du sommeil des patients. Il appa­raît que la stimu­la­tion conti­nue induite par la prise non-​orale de la roti­go­tine et l’effet spéci­fique de ce trai­te­ment sur diffé­rents types de récep­teurs dopa­mi­ner­giques, contri­buent à une amélio­ra­tion du sommeil des patients.
Les études réali­sées en aveugle ont permis de démon­trer les effets béné­fiques du patch trans­der­mique sur les insom­nies et le syndrome des jambes sans repos chez les patients parkin­so­niens. Les études ouvertes ont confirmé ces résul­tats mais ont aussi démon­tré des effets sur la nyctu­rie [La nyctu­rie est défi­nie comme la plainte d’un patient d’avoir à se réveiller une ou plusieurs fois au cours de la nuit pour uriner, chaque miction étant précé­dée et suivie d’une période de sommeil.] et les douleurs nocturnes.

En conclu­sion, les auteurs précisent que la plupart des données de la litté­ra­ture chez les patients parkin­so­niens font état d’une plainte moins impor­tante de troubles du sommeil en réponse au trai­te­ment par des patchs de roti­go­tine. Cepen­dant, d’un point de vue neuro­phy­sio­lo­gique, la complexité du dysfonc­tion­ne­ment du sommeil de ces patients (qui n’implique pas que le système dopa­mi­ner­gique) ne permet pas d’envisager un trai­te­ment systé­ma­tique des troubles du sommeil par ces patchs de roti­go­tine. L’efficacité du trai­te­ment des troubles du sommeil par ce trai­te­ment néces­site d’être étudiée plus en détail.

Source : Natio­nal Parkin­son Foun­da­tion (NPF) Inter­na­tio­nal Center of Excel­lence at King’s College Hospi­tal, London, UK. 

Proposé par Domi­nique Bonne

Microbiote et cerveau : une inégalité des sexes

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Avant même la nais­sance, au moment où l’on pensait qu’il n’exis­tait pas encore de diffé­rence entre les embryons fémi­nins et mascu­lins, les cellules immu­ni­taires du cerveau montrent pour­tant une réac­tion diffé­rente selon le sexe. Une décou­verte qui pour­rait contri­buer à expli­quer la sensi­bi­lité plus grande à certains troubles ou patho­lo­gies neuro­dé­gé­né­ra­tives, selon que l’on est une femme ou un homme. 

Les hommes et les femmes ne sont pas sensibles au déséqui­libre du micro­biote aux mêmes stades de leur vie. La faute aux micro­glies, cellules protec­trices du cerveau, qui ne répondent pas de la même manière dans les deux sexes, d’après une nouvelle étude franco-​singapourienne. Ainsi, le cerveau des hommes serait plus vulné­rable à certaines patho­lo­gies neuro­dé­gé­né­ra­tives ou troubles du déve­lop­pe­ment et, selon les auteurs, l’importance de prendre en compte ces diffé­rences de sexe dans les études cliniques, même sur des sujets en période prénatale. 

Le dysfonc­tion­ne­ment des cellules immu­ni­taires du cerveau peut amener à des patho­lo­gies déve­lop­pe­men­tales et neuro­dé­gé­né­ra­tives. Les micro­glies sont de petites cellules immu­ni­taires de forme étoi­lées qui protègent les neurones au niveau du cerveau et de la moelle épinière dès le stade embryon­naire. Capables de détec­ter trau­ma­tismes et signaux inflam­ma­toires et de lutter contre les infec­tions, elles sont égale­ment impli­quées dans le déve­lop­pe­ment et le fonc­tion­ne­ment du cerveau. 

La défaillance des micro­glies est en effet liée à l’ap­pa­ri­tion ou à la progres­sion de plusieurs mala­dies du déve­lop­pe­ment ou neuro­dé­gé­né­ra­tives, dont les troubles du spectre autis­tique, la schi­zo­phré­nie, la mala­die d’Alz­hei­mer, la mala­die de Parkin­son, plusieurs mala­dies auto-​immunes et la sclé­rose en plaques. Notoi­re­ment pertur­bées par le déséqui­libre du micro­biote (aussi appelé flore intes­ti­nale), qui a lui aussi été reconnu comme un régu­la­teur clé des circuits céré­braux, de la neuro­phy­sio­lo­gie et du compor­te­ment, les cher­cheurs ont voulu tester la réponse des micro­glies en cas d’ab­sence de cette flore. 

Les micro­glies réagissent diffé­rem­ment à l’ab­sence de micro­biotes selon le sexe, même au stade embryon­naire. Les cher­cheurs ont ainsi analysé les micro­glies de souris dépour­vues de micro­biote à diffé­rentes phases de leur déve­lop­pe­ment. Résul­tat : l’ab­sence de micro­biote entraî­nait une modi­fi­ca­tion de l’ex­pres­sion des gènes, de la densité et de la colo­ni­sa­tion des tissus par les micro­glies, ce qui dimi­nuait leur effi­ca­cité protectrice. 

Mais ça ne s’ar­rête pas là : car selon le sexe des souris, ces dysfonc­tion­ne­ments appa­rais­saient à des stades diffé­rents de la vie. Ils étaient ainsi plus suscep­tibles d’ap­pa­raître à l’âge adulte chez la femelle, alors que les souris mâles montraient des dysfonc­tion­ne­ments des micro­glies dès le stade embryon­naire qui semblaient ensuite se réta­blir à l’âge adulte. Les mêmes résul­tats ont ensuite été véri­fiés sur les fœtus humains.

« Dans beau­coup d’études, on consi­dère qu’au stade embryon­naire il n’y a pas de diffé­rences entre les sexes car l’im­pré­gna­tion hormo­nale n’a pas encore eu lieu », commente Morgane Thion, co-​auteure de la publi­ca­tion, « Pour­tant nous avons montré que cette diffé­rence exis­tait, et qu’il faut abso­lu­ment la prendre en compte ».

Un déséqui­libre du micro­biote mater­nel pour­rait être lié à de futurs dysfonc­tion­ne­ments du cerveau. Ces résul­tats pour­raient en partie expli­quer pour­quoi lors d’un déséqui­libre du micro­biote (dysbiose), certains troubles touche­raient plus les hommes tels que l’au­tisme, ou plus les femmes, tels que les mala­dies auto-​immunes comme la sclé­rose en plaques, selon que les patho­lo­gies en ques­tion corres­pon­draient plus aux « fenêtres de suscep­ti­bi­lité » tempo­relles mascu­line ou féminine.

« Dans la mesure où l’embryon ne possède pas de micro­biote, il est évident que l’équi­libre du micro­biote mater­nel a un impact impor­tant sur la fonc­tion des micro­glies dès le stade embryon­naire », ajoute Sonia Garel, Direc­trice de recherche Inserm et co-​auteure de ces travaux. Bien sûr, ces résul­tats doivent être repro­duits et confir­més sur un modèle unique­ment humain. Prochain défi des cher­cheurs : comprendre l’ori­gine de cette diffé­rence de réac­tion des micro­glies entre les mâles et les femelles, alors même que les embryons sont en appa­rence tota­le­ment iden­tiques.

Article de Camille Gaubert relevé dans Sciences et Avenir
Par Fran­çoise Vignon

Cellules gliales : l’autre moitié méconnue de notre cerveau

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

On a inter­rogé le Pr Yves Agid sur le rôle primor­dial de ces cellules du cerveau. Tout le monde sait ce qu’est un neurone. Mais pouvons-​nous dire la même chose des cellules gliales ? Plus nombreuses que les consti­tuants de la matière grise, ces cellules sont pour­tant indis­pen­sables au bon fonc­tion­ne­ment de notre cerveau. C’est ce qu’ex­plique le Pr Yves Agid, neuro­logue et Membre fonda­teur de l’Ins­ti­tut du Cerveau et de la Moelle épinière.

A quoi servent les cellules gliales ?
A l’ins­tar des neurones, les cellules gliales jouent un rôle primor­dial dans les fonc­tions céré­brales, telles que la pensée, la percep­tion, la mémoire ou encore la conscience. Neurones et cellules gliales travaillent d’ailleurs ensemble. Ces dernières font notam­ment la synthèse des infor­ma­tions envoyées par les neurones afin de les synchro­ni­ser et les trans­for­mer en un seul courant électrique.

Il faut cepen­dant savoir qu’il en existe plusieurs types. Par exemple, les micro­glies défendent le cerveau contre les inflam­ma­tions, alors que les oligo­den­dro­cytes sont des cellules consti­tu­tives de la myéline (une gaine qui entoure les neurones et accé­lère la conduc­tion nerveuse). 

Enfin, les astro­cytes nour­rissent et éliminent les déchets des neurones. Le cerveau est en effet « bran­ché » sur le corps grâce à quatre gros vais­seaux qui amènent des nutri­ments, notam­ment du glucose (sucre) et de l’oxy­gène, aux cellules nerveuses. Ces nutri­ments sont pompés par les astro­cytes et passent dans les neurones. Les déchets, eux, passent en sens inverse. Les astro­cytes sont à la fois les nour­ri­ciers et les éboueurs des neurones. 

Pour­quoi n’entendons-​nous jamais parler de ces cellules ?
La commu­nauté scien­ti­fique a décou­vert ces cellules gliales en même temps que les neurones. Mais nous avons toujours consi­déré que la pensée décou­lait unique­ment de ces derniers. Car les cellules gliales, à l’inverse des neurones, ne produisent pas de courant élec­trique. Leur acti­vité ne pouvait donc pas être mesurée.

Les scien­ti­fiques pensaient, à tort, que ces cellules étaient inertes et servaient simple­ment de liant physique aux neurones. Autre­ment dit, qu’il s’agis­sait d’une sorte de tissu de soutien aux neurones. Puis, nous nous sommes aper­çus que c’était beau­coup plus complexe qu’on ne le croyait.

De combien de cellules gliales est composé notre cerveau ?
Nous avons plus de cellules gliales que de neurones dans notre cerveau. Heureu­se­ment, car cela signi­fie que nous sommes les plus intel­li­gents dans la chaîne de l’évo­lu­tion. Ainsi, pour donner un exemple très concret, la limace a une cellule gliale pour six neurones. Chez l’homme, il y en a envi­ron 1,5 fois plus. Soit près de 120 milliards cellules gliales, contre « seule­ment » 85 milliards de neurones ! 

Article d’Aurélie Franc du Figaro Santé
Lu par F. Vignon

Un test écrit pour voir si vous êtes à risque de Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Une étude publiée dans la revue Fron­tiers of Tech­no­logy, révèle qu’il existe un test rela­ti­ve­ment simple pour déce­ler la mala­die de Parkin­son de façon précoce. Il suffi­rait de dessi­ner une spirale sur une feuille de papier. 

Mode d’emploi
Les cher­cheurs de l’Univer­sité de Melbourne (Austra­lie) ont mis au point un logi­ciel capable de mesu­rer la vitesse d’écriture et la pres­sion du stylo. Lorsque l’on souffre de la mala­die de Parkin­son, la pres­sion exer­cée par le stylo est moindre et la vitesse de dessin est lente. Pour cette étude, les cher­cheurs austra­liens ont demandé à 55 personnes de dessi­ner une spirale sur une feuille de format A3. 27 d’entre elles étaient atteintes de la mala­die de Parkin­son. La pres­sion et la vitesse du stylo ont ensuite été analy­sées par le logi­ciel pour obte­nir leur corres­pon­dance avec le niveau d’avancée de la mala­die. Il s’agit du premier outil qui peut diag­nos­ti­quer la mala­die de Parkin­son alors qu’il n’y a pas de symp­tômes physiques.

Dessi­ner une forme simple
Le choix de faire dessi­ner une spirale a une expli­ca­tion. Cette forme simple peut être dessi­née par tout le monde et ne demande pas néces­sai­re­ment un certain niveau de langue ou d’éducation. Le choix de la forme a été fait afin que le test soit acces­sible au plus grand nombre. Selon les cher­cheurs, ce test pour­rait être un trem­plin pour de nouveaux essais cliniques pour le diag­nos­tic de la mala­die. Selon l’As­so­cia­tion France Parkin­son : « la mala­die touche plus de 200 000 personnes en France. » Cet outil de diag­nos­tic pour­rait donc contri­buer à aider dans la recherche d’un trai­te­ment plus effi­cace de la maladie. 

Un lien entre mouve­ments des yeux et troubles de l’équilibre
En compa­rant des patients parkin­so­niens à des sujets sains, des scien­ti­fiques de l’hô­pi­tal de la Pitié Salpê­trière et l’Ins­ti­tut du cerveau et de la moelle épinière, ont iden­ti­fié un lien entre plusieurs symp­tômes de la Mala­die de Parkin­son. Les patients présentent souvent une posture instable, ce qui consti­tue chez eux le prin­ci­pal risque de chutes.

Dans le même temps, ils souffrent d’ano­ma­lies de certains mouve­ments volon­taires des yeux, qui se traduisent par un temps de réac­tion plus long. Selon Claire Ewenc­zyk, Cécile Gallea et Sophie Rivaud, sous la direc­tion du Pr Marie Vidail­het et Stéphane Léhé­ricy, il existe une cause commune à ces diffé­rents symp­tômes : une atteinte de struc­tures céré­brales impli­quées à la fois dans le contrôle de la posture et des mouve­ments des yeux. Faciles à mesu­rer, ces anoma­lies des mouve­ments oculaires pour­raient donc être utili­sées pour évaluer le risque de chutes des malades. 

Article relevé dans Recherche et Santé – 4ème trimestre 2017
Par Fran­çoise Vignon

Diagnostiquée en moyenne à 58 ans, la maladie de Parkinson touche plus de 200.000 personnes en France

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Vous pleu­rez ?
L’analyse de vos larmes permet­tra (peut-​être) un jour de diag­nos­ti­quer une mala­die de Parkin­son.L’idée inno­vante est celle de l’équipe du Dr Mark Lew de la Keck School of Medi­cine de l’Uni­ver­sité de Cali­for­nie du Sud (États-​Unis).

Tout est parti d’un constat. Les cher­cheurs se sont dit que dans la mesure où les lésions dues à la mala­die de Parkin­son n’étaient pas toutes d’origine centrale mais aussi péri­phé­riques, il était probable que les nerfs comman­dant la sécré­tion des glandes lacry­males soient concer­nés et que leur alté­ra­tion se traduise donc par une modi­fi­ca­tion du contenu des larmes.

D’autre part, on sait depuis quelques années que l’alpha-​synucléine, une protéine consti­tuée de 140 acides aminés, est le consti­tuant majeur des corps de Lewy, ces agré­gats anor­maux céré­braux qui « signent » la mala­die de Parkin­son. D’autres travaux franco-​belges, plus récents, ont eux aussi montré l’importance de cette protéine.

Les cher­cheurs améri­cains ont donc recueilli des échan­tillons de larmes de 55 personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son et les ont compa­rés à ceux de 27 volon­taires non malades, de même âge et de même sexe. Les résul­tats montrent que des diffé­rences signi­fi­ca­tives ont été iden­ti­fiées au niveau de l’alpha-​synucléine et d’un de ses déri­vés, une forme dite oligo­mé­rique, respec­ti­ve­ment dimi­nuée et augmen­tée chez les patients parkinsoniens.

Un marqueur biolo­gique fiable et peu coûteux

« Nous croyons que notre recherche est la première à montrer que les larmes peuvent être un marqueur biolo­gique fiable, peu coûteux et non inva­sif de la mala­die de Parkin­son » a déclaré l’auteur prin­ci­pal de ces travaux. « Savoir que quelque chose d’aussi simple que les larmes pour­raient consti­tuer une aide au diag­nos­tic est exci­tant », a aussi déclaré Mark Lew. Et le cher­cheur de pour­suivre : « On sait aujourd’hui que la mala­die de Parkin­son peut commen­cer des années ou des décen­nies avant même l’apparition des symp­tômes, donc un marqueur biolo­gique comme celui-​ci pour­rait être utile préco­ce­ment, tant pour le diag­nos­tic que pour le trai­te­ment »

Peu d’in­for­ma­tions sont encore dispo­nibles sur la procé­dure exacte de réali­sa­tion des dosages d’alpha-synucléine, mais l’étude doit être présen­tée plus en détail fin avril à l’oc­ca­sion de la 70e assem­blée annuelle de l’Ame­ri­can Academy of Neuro­logy, à Los Angeles

Lu par Martine Delmond

Pourquoi le vieillissement cérébral ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72

Les consé­quences
La première réponse à cette ques­tion de la dégé­né­res­cence du cerveau du « Parkin­so­nien » et de « l’Alzheimerien » est la consta­ta­tion de la dimi­nu­tion des neurones et cellules gliales situées dans la substance noire, locus Niger pour la première patho­lo­gie, le stress cellu­laire qui forment les fibrilles en région tempo­rale et de l’hippocampe, pour la seconde. Certains parkin­so­niens ont malheu­reu­se­ment le risque de déve­lop­per aussi cette dimi­nu­tion avec la dégé­né­res­cence neuro­fi­brille. Le stockage mnésique est perturbé puis bloqué par les plaques Amyloïdes qui entravent les connexions et l’hippocampe est privé de commu­ni­ca­tions ainsi que la perte des neuro­fibres. La cellule intrin­sèque sera rempla­cée un temps par la protéine Amyloïde puis béta-​Amyloïde puis la plaque du même nom faisant écran. Un éclai­rage supplé­men­taire sur l’Alzheimer, cette patho­lo­gie chez les anglo-​saxons est appe­lée diabète type 3, simple à comprendre et nous met tout de suite « la puce à l’oreille » par un excès de certains nutri­ments et le manque d’élimination vont occa­sion­ner un stock cytotoxique.

Le scéna­rio des causes au commen­ce­ment de la mala­die de Parkin­son est quasi iden­tique à l’Alzhei­mer même si la fron­tière paraît encore floue pour de nombreux spécia­listes car ils se foca­lisent sur l’origine physio­lo­gique des symp­tômes, à mon humble avis le commen­ce­ment n’est pas aux premiers signes mais bien avant, pour­quoi ? Les zones touchées sont seule­ment diffé­rentes par le fait du hasard. Les récep­teurs dopa­mi­ner­giques ne sont plus récep­tifs, une carence en dopa­mine progres­sive, car le cellu­laire se meurt par l’inclusion des intrus (ex : excès de calcium d’origine mammi­fère). Les cellules dopa­mi­ner­giques ont moins de protec­tion. Les cellules du mouve­ment sont défaillantes comme les cellules nerveuses de la mémoire. Il faut noter que ce scéna­rio est « joué » avec une grande varia­bi­lité d’un sujet à l’autre avec une réponse allant de « gravité » à « sévère ».

Les causes
La seconde réponse rare­ment déve­lop­pée vient étayer la première car, en moyenne le désordre appa­rait 40 à 50 ans après l’adolescence, suite d’une consom­ma­tion déséqui­li­brée en nutri­ments essen­tiels et sans équi­libre ACIDO-​BASIQUE. Pour les offi­ciels : « nous vivons plus long­temps qu’autrefois, [et ces mala­dies sont le] résul­tat d’une fata­lité du vieillis­se­ment ». Cela plaît aux poli­tiques et arrange bien les lobbies de l’agroalimentaire qui douce­ment nous empoi­sonnent par profits. Les années ont passé, la qualité nutri­tive des légumes et des fruits s’est appau­vrie par les croi­se­ments, la produc­ti­vité. Une pomme d’un verger à grand rende­ment 100 fois moins de vita­mine C que la même variété produite il y a 50 ans. Sans vous détailler les pesti­cides, fongi­cides et engrais chimiques pour ces deux groupes. Le lait de vache (sauf lait cru bio) sous toutes ses formes, après la puberté est à bannir, car respon­sable de nombreux troubles. Eviter l’alimentation acidi­fiante et oxydante, les barbe­cues, viandes grillées du week-​end (carbo­nées = molé­cules de Maillard), alcool, ciga­rettes et les bois­sons avec ajout de gaz carbo­nique qui se balade dans le sang et ne sera pas expec­toré en tota­lité. L’acidose que génèrent les barres sucrées choco­la­tées cara­mé­li­sées. (Conte­nant bien souvent des nano parti­cules d’aluminium, pour exemple : la mini surface de la coupe d’un cheveu repré­sente équi­valent de cent nano particules). 

Quand l’acidose tissu­laire devient chronique
Il faut impé­ra­ti­ve­ment équi­li­brer la consom­ma­tion d’aliments acides oxyda­tifs par d’autres basiques alca­lins [Exemple d’aliments Anti­oxy­dants : Goyave, cassis, fraises, orange, citron, poivron rouge, bette­rave, brocoli, chou-​fleur, noix, noisette, épinard, carotte, patate douce, tomate crue (de saison), foie de veau, bœuf rôti ou cru, blanc de poulet, œuf, gingembre, cacao, thé vert…]. Dans toute patho­lo­gie le pH[pH Poten­tiel Hydro­gène, faci­le­ment contrô­lable avec des languettes de papier dédiées, vendues en phar­ma­cie] urinaire est acide, alors que pour le bien portant le pH est neutre, proche du pH sanguin. L’acidose tissu­laire complexe peut se défi­nir comme l’évidence de l’intoxication des tissus et de l’encrassage de l’organisme surtout d’origine alimen­taire, ainsi que la produc­tion exces­sive d’acides endo­gènes, comme l’acide lactique produit par un effort spor­tif intense.

Les acides sont libé­rés par la fermen­ta­tion dans l’intestin due à la consom­ma­tion exces­sive de protéines animales et de produits laitiers géné­ra­trice d’acide sulfu­rique. L’excès de ce mauvais calcium sur les neurones dopa­mi­ner­giques agit comme un empoi­son­ne­ment, ils deviennent donc plus vulné­rables à l’oxydation. La caséine, les peptides et débris bacté­riens dans l’intestin vont pertur­ber le système immu­ni­taire, celui-​ci va donc fabri­quer des anti­corps, or ces anti­corps vont finir par faire la confu­sion avec les struc­tures de l’individu, et vont se retour­ner contre elles créant ainsi une affec­tion auto-immune.

La gravité même, puisque ces cellules blanches vont s’attaquer à certains organes et empê­cher l’absorption de miné­raux. D’autres acides vien­dront ampli­fier le problème. Mais il existe la parade, l’équilibre se main­tient par l’apport norma­le­ment de ions alca­lins, comme le potas­sium ou le magné­sium prove­nant des légumes et des fruits d’une bonne qualité nutritive.

Or l’alimentation dite moderne n’apporte plus suffi­sam­ment de micro­nu­tri­ments, comme les miné­raux alca­li­ni­sant ainsi que toute la pano­plie des vita­mines et enzymes. Par contre, le Bio est notre salut ainsi que le jardin pota­ger sans ajout, dit phyto­sa­ni­taire, sans oublier les maraî­chers enga­gés dans l’agriculture dite responsable.

Le corps devient un produc­teur d’acides pour le cerveau bien que l’acidose soit méta­bo­li­que­ment régu­lée par tout un système tampon (Gluta­thion), l’organisme s’acidifie avec les années et ne s’alcalinise que très rare­ment pour les raisons expli­quées plus avant. Les cata­ly­seurs acti­va­teurs des enzymes sont caren­cés en vita­mines et micro­nu­tri­ments, les acides aminés ne parviennent plus aux cellules de notre cerveau, ces acides ne sont pas évacués car non recon­nus ; ils se fixent sur les fibres des tissus conjonc­tifs – la struc­ture tissu­laire de soutien de tous les organes – empê­chant une bonne oxygé­na­tion et l’alimentation des cellules.
Cette fixa­tion des déchets bloque les échanges indis­pen­sables avec les cellules des organes. L’acidification tissu­laire provoque un enrai­dis­se­ment géné­ra­lisé bloquant en partie les échanges de la nutri­tion : des fibrilles, des corps de Lewy, des protéines Tau, vont former une enve­loppe de gel qui tend à se rigi­di­fier plus ou moins hermé­ti­que­ment, bloquant en partie les échanges de la nutri­tion, et privant ainsi le cerveau de « carbu­rant protéines-​glucose ». Avec les années, le dérou­le­ment de ce scéna­rio provoque une dimi­nu­tion du cerveau : la séni­lité en sera malheu­reu­se­ment la fin.

Conclu­sion : il se produit, alors, petit à petit un état de souf­france des organes avec anoxie, malnu­tri­tion, auto-​intoxication cellu­laire qui abou­tissent à cette mort cellu­laire des neurones et cellules nerveuses. Pour une expli­ca­tion plus simple nos cellules baignent dans une lymphe toxique acidi­fiée avec déchets. C’est le proces­sus de dégé­né­res­cence, le méca­nisme du vieillis­se­ment accé­léré (sénes­cence), Alzhei­mer, Parkin­son, Sclé­rose en Plaques, douleurs arti­cu­laires, arthrose, mala­dies auto-​immunes, asthme, aller­gies, diabète type 1, 2, 3 ! Etc. 

Et notre patri­moine géné­tique alors ?
Le patri­moine géné­tique a une infime part de « respon­sa­bi­lité de protec­tion ou pas », la grande majo­rité des personnes est proté­gée, le génome va retar­der au maxi­mum le déséqui­libre de cette inflam­ma­tion chro­nique, à condi­tion de ne pas abuser d’une mauvaise hygiène de vie. Il existe une excep­tion que je quali­fie de malheu­reuse : « les sujets porteurs d’une muta­tion mono­gé­niques de la mala­die de Parkin­son, la muta­tion dite PARK2 sur le gène d’une protéine du nom de parkine et de la muta­tion PARK6 protéine du nom de PINK1. Dans ces deux cas la mala­die à un début très précoce, vers la ving­tième année, l’évolution est très lente et répond bien à la L‑Dopa », (Profes­seur A. Nieoullon). 

Une seule solu­tion nour­ris­sez bien votre cerveau.

Rédigé par Jean Claude Prevost

56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71

Le dernier trimestre 2017 a été riche en événements :

9 Septembre : Nous étions présents au Forum des Asso­cia­tions à Vannes, Quéven et Pont-​Scorff. Jour­née très posi­tive, de belles rencontres avec le public en recherche de connais­sances sur la maladie.

21 septembre : « Safari Breton ». Pour célé­brer le dernier jour de l’été et le début de notre nouvelle année d’ac­ti­vi­tés, nous avions prévu une rencontre au Parc Aqua­na­ture du Stérou, écrin de verdure vallonné, ponc­tué de rivières, d’étang où vivent sur 80 hectares 140 cervi­dés à l’état naturel.
Comme de bien entendu, nous avons commencé cette rencontre par un apéro suivi d’un repas de spécia­li­tés du parc. Après ce moment d’échange et de partage, alors que le ciel était d’un bleu écla­tant, nous sommes partis à la décou­verte du site afin de réali­ser notre « safari breton ». Une fois le groupe installé dans les voitu­rettes élec­triques pouvant accueillir 4 personnes, le convoi démarre et, à nous les pistes et l’aventure ! 

Nous garde­rons de cet après-​midi, le souve­nir des rires cris­tal­lins qui reten­tis­saient dans la forêt et les chemins vallon­nés. Il faut dire qu’il fallait maîtri­ser les voitu­rettes capables de monter des côtes abruptes et qui, quel­que­fois, malgré le sang-​froid des conduc­teurs se mettaient sur trois roues dans les tournants.

Fina­le­ment, aucun inci­dent à déplo­rer. A la majo­rité, nous avons accordé le permis de la meilleure conduite des voitu­rettes élec­triques à Louise.
Texte d’Emile Le Dref

28/​29 septembre : Salon Auto­no­mic Grand Ouest à Rennes. Tous les deux ans, nous retrou­vons l’As­so­cia­tion Parkin­son de l’Ille & Vilaine sur son stand. Ces deux jour­nées « fati­gantes », mais riches en échanges, nous permettent d’ins­truire un public très diver­si­fié et souvent peu informé, sur la mala­die et ses effets. 

30 septembre : Forum Handi­cap au Parc des Expos à Lanes­ter. Nous parti­ci­pons à ce forum orga­nisé par la CPAM, la CAF, le Dépar­te­ment, l’ARS, et d’autres parte­naires : 80 asso­cia­tions repré­sen­taient toutes les formes du handi­cap. Trois thèmes rete­nus : l’en­fance, le sport et les nouvelles tech­no­lo­gies. Sur notre stand, un grand nombre de visi­teurs (malades, aidants, profes­seurs et élèves de lycée « section des services à la personne » (public peu connais­seur de la mala­die de Parkin­son) en recherche de rensei­gne­ments et de conseils avisés sur le Parkin­son. Des contacts prévus pour début 2018. Cette jour­née a accueilli 2000 visiteurs.

1er au 07 Octobre : A.G. CECAP à Erde­ven. Semaine très agréable, enso­leillée. Une cinquante de personnes présentes lors de cette rencontre, ont appré­cié les diverses acti­vi­tés propo­sées en mati­née, les soirées animées et convi­viales, décou­vert les paysages morbi­han­nais où les univers mari­times et terrestres se mêlent étroitement.

Délais­sant pendant 48 heures les festi­vi­tés, nous avons durant l’A.G. dressé le bilan de l’an­née 2016, échangé nos expé­riences, prévu nos futures actions pour être toujours à l’écoute des malades. Plusieurs inter­ve­nants nous ont entre­tenu sur : les avan­cées de la recherche depuis 10 ans, le savoir bien gérer ses médi­ca­ments pour éviter les effets secon­daires, le côté posi­tif d’une alimen­ta­tion saine et variée pour ne pas perdre de poids, les effets évidents de séances de kiné­si­thé­ra­pie et de réflexologie.
Le 21 Octobre : Confé­rence. La Maison des Asso­cia­tion de Vannes accueillait une cinquante de personnes venues échan­ger avec le Dr Anani neuro­logue au CHB de Pontivy et une ortho­pho­niste. Le Dr Anani présente la mala­die de parkin­son, ses symp­tômes annon­cia­teurs et premiers, son évolu­tion, les trai­te­ments médi­ca­men­teux et chirurgicaux. 

L’or­tho­pho­niste recom­mande une prise charge précoce, pour des diffi­cul­tés d’élo­cu­tion, de déglu­ti­tion, d’écri­ture, afin d’évi­ter au malade de se mettre en retrait de la société. Cette réédu­ca­tion assez tonique, demande au patient et au soignant d’être moti­vés, il doit s’ins­tal­ler un climat de confiance, d’échange, d’écoute, de compli­cité entre eux.

Le 18 Novembre : Concert à Vannes. Un groupe de copains qui se réunit pour chan­ter des chan­sons de marins, et c’est la nais­sance de Douar­mor en 1995. Depuis 22 ans, leur réper­toire de « chants de mer », paroles et musique de Gilles Morvan, nous porte au gré du vent, des marées et du « chant des sirènes » de Paim­pol à Dublin et de l’Ile de Houat à Glas­gow, en s’ar­rê­tant le temps des vacances dans la « Maison du bout de l’île ».

Ces « cheva­liers de la mer » ont besoin d’es­cales avant de reprendre la mer, les pubs enfu­més et le « whis­key dans les jarres » de l’Ir­lande et de l’Ecosse leur redon­ne­ront la force d’af­fron­ter l’océan. Arrive le temps de la retraite, le vieux marin qui tous les jours déam­bule sur les quais prend un jour le large sur « son vieux rafiot » pour un dernier voyage vers l’île sans vent. Voilà comment Douar­mor nous conte le monde de la mer. 

Pendant deux heures, conteur, chan­teurs, musi­ciens, ovation­nés par un public conquis et parti­ci­pa­tif, nous ont fait voguer du Golfe du Morbi­han vers des contrées lointaines.

Date à rete­nir : le 22 Janvier Galette des Rois à Quéven

Ensemble, la route nous paraî­tra moins longue en 2018.
Meilleurs Vœux à toutes et tous.

Texte de Fran­çoise Vignon

50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de la MANCHE

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71

Du premier au 7 octobre 2017 nous nous sommes retrou­vés à Erde­ven dans le Morbi­han. Nous avons passé une agréable semaine accueillis par toute l’équipe et une semaine bien remplie avec des anima­tions appro­priées et des soirées tout aussi sympa­thiques. Merci à tous.

Quant à nous ; nous nous sommes rencon­trés le 17 octobre à Jullou­ville pour une jour­née de convi­via­lité et d’in­for­ma­tion ou nous avons eu le matin la parti­ci­pa­tion d’en­vi­ron 55 à 60 personnes. Puis le midi au restau­rant face à la mer nous étions 40. Après le repas nous avons eu la démons­tra­tion de l’ap­pa­reil d’aide à la marche sur la digue avec un beau soleil et une belle amitié. Le concert à Coutances orga­nisé par monsieur Miller, pour l’as­so­cia­tion des parkin­so­niens de la manche a été un succès. Si vous avez des idées pour les prochaines rencontres dites le nous

Nous vous souhai­tons de joyeuses fêtes et surtout profi­tez des bonnes choses qui sont à votre portée et portez-​vous le mieux possible en atten­dant notre prochain rendez-vous. 

Brigitte Leroux

44 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de LOIRE ATLANTIQUE

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71

Elles sont déjà loin, les vacances d’été!!!
Deux longs mois qui nous ont fait perdre le contact régu­lier avec les habi­tués de l’Association. C’est dans ce contexte que nous avons appris les décès de Jean, Domi­nique, jean Pierre, Michel, André… Sans comp­ter ceux qui s’en sont allés sans rien dire, discrè­te­ment et dont nous ne connaî­trons la dispa­ri­tion qu’au hasard des rencontres.

En septembre, les acti­vi­tés ont repris : Tout d’abord, notre jour­née festive le 14 septembre à Clis­son, autour d’un repas convi­vial suivi de la visite du musée du vignoble au Pallet. L’animation et la présen­ta­tion ont été assu­rées par un profes­sion­nel qui nous a trans­mis sa passion pour le métier : « La vigne et le vin » Puis, avant de partir, une dégus­ta­tion de musca­det et de jus de raisin nous a été géné­reu­se­ment offerte.

En octobre : AG CECAP et semaine de vacances à Erde­ven. Je tiens ici à remer­cier Mylène et son équipe de leur accueil convi­vial et de leur remar­quable organisation.
Nos séances de Gym ont repris dès le début septembre avec un petit groupe d’environ 12 personnes en moyenne et notre sympa­thique Hélène, notre kiné, toujours aussi dyna­mique et dyna­mi­sante. Nos « Cafés/​ADPLA », le samedi après-​midi 1 fois tous les deux mois, ont toujours autant de succès et nous apportent la preuve que les paroles ont besoin de se libé­rer pour évacuer parfois le stress, parfois des non-​dits, souvent aussi l’angoisse face à l’avenir incer­tain de la maladie. 

La prépa­ra­tion de notre semaine de vacances 2018 « bat son plein » en ce moment…Nous sommes sur tous les fronts et vous propo­sons donc de séjour­ner dans le sympa­thique petit village de « La côte d’Amour » : Piriac sur Mer. Un petit coin de para­dis qui a failli être classé « plus joli village de France ».

Nous vous espé­rons nombreux à parta­ger les moments de travail et à savou­rer une semaine de repos et de détente entre amis.

Plus vite votre inscrip­tion sera faite…. Meilleure sera l’organisation de votre accueil.

Bonnes fêtes de fin d’année, meilleurs vœux et dès janvier : En avant les galettes!!!
Amica­le­ment à tous.
Annick Lebrun

34 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de l’HERAULT

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71

Dans l’Hérault, l’été a été très chaud et très sec… La mala­die inexo­rable fait son chemin. Beau­coup d’entre nous ne pouvons plus faire ce que nous faisions …. Malgré ce, il nous faut garder le moral et avancer.

La reprise n’a pas été facile, mais nous avons tout de même sous un ciel incer­tain, tenu notre stand aux Allées des Asso­cia­tions le 9 Septembre 2017. Nous avons recruté deux adhérents.

Cette jour­née a été l’occasion de rencon­trer quatre asso­cia­tions de Béziers : Le Lien Asso­cia­tif, les Comi­tés des quar­tiers de la Crou­zette et de Monti­ma­ran – Bastit à Béziers et l’association des Parents et Enfants heureux.

Ils ont orga­nisé pour nous, un dîner parti­ci­pa­tif le 20 Octobre dernier. Nous y étions nombreux. Les béné­fices de la soirée vont être pour la recherche de la sclé­rose en plaques et pour la Mala­die de Parkinson.

Nous assu­rons toujours nos perma­nences le 3ème lundi à la M.V.A de Béziers et le 4ème Mercredi dans le Hall d’accueil de l’Hôpital de Béziers.
Nos acti­vi­tés Qi-​Gong le Jeudi de 15h30à 16h30 et la musi­co­thé­ra­pie le Vendredi de 16h30 à 17h30 sont bien suivies.

Voilà ce que nous faisons et espé­rons que les nouveaux adhé­rents vont s’investir et que les anciens feront du mieux qu’ils pour­ront pour ne pas lâcher prise.

Nous avons tout de même fait appel à la Direc­tion de la Maison de la Vie Asso­cia­tive pour nous mettre en contact avec l’association du bénévolat.

Nous espé­rons que des personnes qui ne sont pas concer­nées par la mala­die vien­dront nous rejoindre et que nous pour­rons conti­nuer à exister.

La prési­dente Danielle Galan

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