[vu sur le net] Soigner la maladie de Parkinson ? Les Japonais lancent le premier essai sur l’homme d’un traitement à base de cellules souches iPS
Publié le 02 août 2018 à 15:34article trouvé sur le site de http://www.genethique.org
Les chercheurs japonais de l’équipe de Jun Takahashi[1] ont annoncé hier que le premier essai clinique sur l’homme allait débuter mercredi 1er août, pour tenter de soigner la maladie de Parkinson à l’aide de cellules souches iPS.
La maladie de Parkinson est causée par la dégénérescence, dans le cerveau, des neurones producteurs de dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité. S’ensuivent chez le patient des tremblements, une rigidité des membres et une diminution progressive des mouvements du corps.
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Guérir la paraplégie et le Parkinson : une PME lavalloise pourrait détenir la solution
Publié le 01 juillet 2018 à 09:01Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73
La science aurait-elle enfin trouvé le moyen de guérir les lésions traumatiques de la moelle épinière, la maladie de Parkinson, la maladie de Lou Gehrig, l’Alzheimer et les séquelles des accidents vasculaires cérébraux ? Il est encore trop tôt pour dire oui.
Pourtant, surveillez bien l’entreprise lavalloise Fortuna Fix. Cette biotech développe actuellement une solution de régénération de cellules souches neurales qui pourrait bientôt bouleverser l’univers de la médecine.
Située dans les locaux du Centre québécois d’innovation en biotechnologie (CQIB), l’incubateur de l’INRS-Institut Armand Frappier, à Laval Canada, Fortuna Fix est une société dérivée de New World Laboratories.
Créée par un chercheur d’origine finlandaise, Jan-Eric Ahlfors, cette toute petite PME d’à peine dix employés est sur le point d’entamer les essais cliniques de phases I et II de sa nouvelle technologie dans des hôpitaux montréalais, torontois et de Saskatoon. « Des essais seront également réalisés dans des hôpitaux californiens », indique Masha Le Gris Stromme, vice-présidente au développement des affaires chez Fortuna Fix.
« Ces premiers essais vont principalement servir à établir le profil d’efficacité et d’innocuité des cellules souches neurales pour la maladie de Parkinson et pour les lésions de la moelle épinière », poursuit-elle. Éventuellement, des tests pourront être effectués pour les cas d’Alzheimer, de la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Lou Gehrig) et sur des patients ayant des séquelles d’accidents vasculaires cérébraux.
Cette technologie de reprogrammation directe a pour avantage d’utiliser les cellules souches neurales des patients eux-mêmes. « Non seulement elles ne requièrent aucun agent immunosuppresseur, mais elles n’utilisent aucun tissu fœtal, embryonnaire ou autre processus posant des problèmes d’ordre éthique », soulève la représentante de Fortuna Fix. Son processus de fabrication entièrement automatisé n’utilise, non plus, aucune manipulation génétique ni aucune composante animale.
C’est grâce à une subvention de 25 Millions $ US, annoncée plus tôt cette semaine, que Fortuna Fix peut désormais procéder à ces premiers essais cliniques. L’argent provient de Salamander Invest, un groupe d’investisseurs norvégiens, et d’Amgen Ventures, une société américaine qui offre son soutien financier aux sociétés de biotechnologie pour le développement de nouvelles thérapies. « C’est la première fois qu’Amgen vient en aide à une organisation spécialisée dans la régénération de cellules souches », signale fièrement Mme Le Gris Stromme.
Qu’est ce qui a poussé un chercheur finlandais à s’établir à Laval, Canada.
Certains se demandent sans doute, ce qui a bien pu motiver un chercheur finlandais à venir s’établir à Laval en 2007 pour développer sa technologie de production de cellules souches neurales ? « L’ex-président Georges W. Bush est en partie responsable », explique Denis Bilodeau, directeur des partenariats en recherches et développements pour New World Laboratories. Au début des années 2000, l’ex-président Bush avait décidé de mettre fin aux subventions pour la recherche des cellules souches régénératives. « La présence d’une forte communauté de chercheurs en médecine régénérative au pays, sans oublier les généreux crédits d’impôts d’Investissement Québec, sont aussi d’autres raisons qui ont convaincu ce chercheur à quitter son laboratoire du Massachusetts pour emménager en sol québécois », explique M. Bilodeau.
Bien que la commercialisation de cette technologie ne soit pas encore pour demain, l’entreprise lavalloise compte doubler son personnel d’ici la prochaine année. Fortuna Fix veut embaucher d’autres chercheurs experts en cellules souches et médecine régénérative. Elle recherche également des spécialistes en assurance qualité, en gestion de projet, en ingénierie biomédicale, en affaires réglementaires sans oublier des rédacteurs scientifiques pour rédiger les résultats des essais… et autres demandes de subventions et bourses qui lui permettront de poursuivre ses recherches et son développement.
Publié le 08/11/2017 à 11h02 par Claudine Hébert
Transmis par Nicole Lecouvey
Communiqués de presse des associations du collectif parkinson / la réponse du Ministre intervient le lendemain de l’envoi de notre communiqué
Publié le 11 avril 2018 à 09:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Rupture de médicaments pour les malades de Parkinson. Trop, c’est trop !
Paris, le 28 février 2018 – Depuis des mois, les malades de Parkinson subissent de façon régulière des ruptures de stocks des médicaments les plus courants ! Ces mêmes médicaments déclarés par un arrêté du 27 juillet 2016 fixant la liste des classes thérapeutiques contenant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur mentionnés à l’article L. 5121 – 31 du code de la santé publique. Après avoir connu des crises successives les années précédentes, les malades doivent encore faire face à des ruptures de stock de médicaments prescris habituellement par les neurologues : trop, c’est trop !
Ce qui pourrait être qualifié d’ubuesque si nous ne parlions pas de traitements permettant aux malades de rester au mieux dans le contrôle de leur corps, c’est que les conseils donnés à ce sujet résident dans les suggestions de substitution des médicaments entre eux. Effectivement, cela devient kafkaïen lorsque les médicaments dits de substitution deviennent eux-mêmes en rupture de stock.
Rappelons l’importance de ces traitements et le niveau de stress engendré par leur absence pour un malade et des proches qui savent parfaitement qu’en l’absence de leur prise toutes les 2 ou 3 heures, leur corps va rapidement devenir rigide et leurs mouvements de plus en plus lents.
Quelles sont les réponses apportées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)? Aux demandes d’informations et surtout d’actions des associations de malades, il est proposé un calendrier des ruptures, dont les dates annoncées ne sont même pas tenues.
Que répondent les laboratoires face à ces vagues de rupture ? Ils déclarent faire de leur mieux pour minimiser ces ruptures, évoquant parfois des problèmes de conditionnement, d’approvisionnement de la molécule, des arrêts de chaîne de fabrication, …
Enfin, que répond la Ministre des Solidarités et de la Santé, destinataire depuis le mois d’octobre de deux courriers ? Rien, silence, dédain des écrits et des alertes des malades, ignorance des appels au secours … même pas un accusé réception !
Les 200 000 malades de Parkinson représentés par les associations de patients tirent la sonnette d’alarme sur cette situation inacceptable ; malgré un arrêté, le pouvoir du politique est de fait mis en cause, la crédibilité de nos instances est fortement interrogée ; est-ce la raison du silence persistant de nos représentants politiques ?
Aucune sécurité sur le terrain pour apporter aux malades les soins thérapeutiques dont ils ont besoin.
Les associations de patients demandent le respect de la protection des médicaments qui traitent la maladie de Parkinson. Des associations de malades qui demandent un respect des engagements des politiques et de la cohérence pour leur offrir les conditions de vie les plus acceptables !
Membres du Collectif Parkinson :
Association des Groupements de Parkinsoniens de la Loire (AGPL)
14, lotissement Le Maisonnet
42650 St Jean Bonnefonds
Président : Daniel DAL-COL
Comité d’Entente et de Coordination des Associations de Parkinsoniens (CECAP)
11, bd Vauban
13006 Marseille
Président : Jean GRAVELEAU
Fédération Française des Groupements de Parkinsoniens (FFGP)
54, bd de Vaugirard
75015 Paris
Co-Président : Jean-Paul Wagner — Co-Présidente : Marilyn RESSMER
France Parkinson
18, rue des Terres au Curé
75013 Paris – Président : Didier ROBILIARD
Franche-Comté Parkinson (FPC)
2a, rue des Jardins
25000 Besançon
Présidente : Andrée GOUGET
Parkinsonia
12, rue Pépinière
71200 Le Creusot
Président : Roger BERTHIER
Contact Presse :
Julie Deléglise, Responsable communication et actions de plaidoyer France Parkinson : 06 81 11 77 31
Surprise : la réponse du Ministre intervient le lendemain de l’envoi de notre communiqué
Ministere des Solidarites et de la Santé
Nos réf. : D‑18 – 003900
Monsieur le Président,
Par courriers en dates des 19/10/2017 et 27/12/2017, vous m’avez sollicité au sujet des ruptures de stock de médicaments antiparkinsoniens : Modopar et son générique Lévodopa/bensérazide Teva ainsi que Sinemet et son générique Lévodopa/Carbidopa Teva.
Vos courriers ont retenu toute mon attention. Soyez assuré que je suis extrêmement sensible aux problèmes que vous rencontrez et conscient des impacts des ruptures de stock des médicaments antiparkinsoniens. Je vous réaffirme mon intérêt et mon engagement en faveur de la protection des malades de Parkinson.
Concernant les ruptures que vous évoquez, je suis en mesure de vous apporter les éléments de réponse suivants.
La rupture de Lévodopa/bensérazide Teva (laboratoire Teva Santé), début 2017, a pour origine des difficultés d’approvisionnement de la substance active bensérazide et des capacités de production insuffisantes du site de fabrication du produit fini. Cette rupture a entraîné, par « effet domino », une tension d’approvisionnement de la spécialité Modopar du laboratoire Roche. Ce dernier a augmenté sa production de Modopar afin d’approvisionner totalement le marché français à hauteur des besoins, avec un retour à la normale depuis fin 2017. En ce qui concerne la spécialité Lévodopa/bensérazide Teva, une remise à disposition progressive est en cours depuis début 2018.
Parallèlement, suite à un retard de livraison, une rupture de stock sur la spécialité Sinemet du laboratoire MSD a été enregistrée en décembre 2017 et est en cours de résolution. A la même période, une tension d’approvisionnement sur le générique Lévodopa/Carbidopa Teva (laboratoire Teva Santé) est apparue, avec retour à la normale en février 2018.
Des lettres d’information rédigées ont été adressées par les laboratoires concernés aux professionnels de santé. De plus, l’ANSM leur a demandé d’améliorer la prévention de ces tensions et de veiller au respect de leurs obligations législatives et réglementaires visant à assurer un approvisionnement continu et approprié du marché français.
La situation est en cours de normalisation. L’ensemble des malades de Parkinson dispose à ce jour d’un traitement adapté.
Les ruptures de stocks des médicaments ont des origines multifactorielles susceptibles d’intervenir tout au long de la chaîne de production et de distribution. Elles ne concernent pas uniquement la France, mais également le marché européen voire mondial. Aussi, la France a élaboré un système juridique lui permettant de lutter contre les ruptures d’approvisionnement des « médicaments d’intérêt thérapeutique majeur » (MITM) avec la mise en place, à partir du 22 janvier 2017, de plans de gestions des pénuries (PGP).
S’agissant du contenu des PGP, il ne se limite pas « à une autre piste de prescription pour les initiations de traitement ». En effet, les PGP sont basés sur une analyse de risque du cycle de production et de distribution, tenant compte des parts de marché, de l’utilisation thérapeutique du produit et de la présence ou non d’alternatives sur le marché français. Ils permettent aux industriels de proposer de manière anticipée des mesures préventives et correctives. Ces mesures peuvent être la création de stocks de sécurité, l’enregistrement de sites alternatifs de fabrication, ou l’identification de spécialités équivalentes à l’étranger.
Afin de gérer les pénuries, en lien avec les PGP, l’ANSM recherche activement les alternatives sur le marché national ou international, établit des procédures de contingentement des lots disponibles et des recommandations en lien avec les sociétés savantes.
D’autres pistes de protection des MITM sont en cours d’étude au niveau français et européen.
Concernant les problèmes de communication que vous évoquez, sachez que l’ANSM apporte un soin tout particulier à diffuser les risques de ruptures ou de tension d’approvisionnement via son site Internet, dans un souci de visibilité pour les patients concernés. C’est à ce titre que l’ANSM est désormais en contact étroit avec votre association.
Mes services restent à votre disposition pour tout échange sur ce sujet.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Professeur Jérôme Salomon,
directeur général de la Santé
[vu sur le net] dossier Parkinson sur Le Parisien
Publié le 07 avril 2018 à 19:24articles trouvés sur le site du Parisien
200 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson en France. A l’occasion de la journée mondiale, de nouvelles pistes de recherches apparaissent, donc celle, très prometteuse, de l’immunothérapie.
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Le professeur Philippe Damier, neurologue à l’hôpital de Nantes, nous détaille en exclusivité cette nouvelle piste de recherche alors qu’une grande campagne pour une meilleure connaissance de la maladie débute ce vendredi.
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Atteinte de la maladie de Parkinson, Céline, 40 ans, est l’une des premières patientes à tester l’immunothérapie dans le cadre d’un essai clinique international.
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A l’occasion des Journées mondiales, l’association France Parkinson lance une grande campagne de sensibilisation dans les médias.
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L’immunothérapie, qui consiste en la réactivation du système immunitaire défaillant, a déjà fait ses preuves contre le cancer.
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Médicament pour l’asthme peut contrecarrer la maladie de Parkinson
Publié le 07 avril 2018 à 08:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Les médicaments contre l’asthme joueraient un rôle protecteur contre la maladie de Parkinson. Dans Science, des chercheurs de l’université de médecine Baylor et Harvard (Etats-Unis) ont montré que les patients asthmatiques traités avec des hautes doses de salbutamol ont un risque réduit de moitié de développer cette maladie neurodégénérative.
La maladie de Parkinson est provoquée par l’accumulation toxique d’une protéine appelée alpha-synucléine. Ces agrégats entraînent la mort des neurones dopaminergiques chargés de la motricité. Limiter la présence de cette protéine dans le cerveau est donc une piste de recherche sérieuse.
Jusqu’à maintenant, les scientifiques ont tenté de développer des molécules capables d’éliminer ces agrégats mais aucun médicament ne donne des résultats satisfaisants.
Les chercheurs américains ont donc opté pour une autre voie : bloquer la production de l’alpha-synucléine. Et pour ce faire, ils ont testé plus de 1 100 médicaments, vitamines, compléments alimentaires déjà présents sur le marché des neurones cultivés en laboratoire.
Lu par Annick Lebrun
programme de la maison des aidants
Publié le 09 janvier 2018 à 20:08Située au Centre St Lannouchen à Landivisiau, Maison des Aidants : programme des formations Cliquez ce lien pour voir le programme au format .pdf.
Neurochirurgie Le Gamma-Knife pour opérer le cerveau sans trépanation AP-HP
Publié le 04 janvier 2018 à 08:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Les américains l’appellent « Gamma Knife » et ce dispositif de radiothérapie qui consiste à brûler la tumeur est de plus en plus répandu aux Etats-Unis. En France, le Gamma-Knife n’est pas réellement nouveau non plus : dès octobre 2010, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris inaugurait son Unité de Radiochirurgie Gamma Knife® pour répondre aux besoins de la région Ile-de-France et l’hôpital de la Timone (Marseille) l’utilise depuis 1992, Lille depuis 2004 et Toulouse depuis 2006. Ce dispositif s’inscrit dans la démarche moderne de développement d’une chirurgie cérébrale de moins en moins invasive mais de plus en plus précise.
Le premier prototype de gamma knife (bistouri à rayons gamma) a été réalisé en 1967, cette technique innovante n’a réellement connu un développement que dans les années 1980 avec les progrès fantastiques de l’imagerie cérébrale (notamment par résonance magnétique) et de l’informatique.
Le Gamma-Knife est une technique innovante de radiochirurgie qui permet de traiter des lésions du cerveau à l’aide de rayons Gamma, comme le ferait un bistouri mais sans devoir ouvrir le crâne. Composé de 192 faisceaux provenant de sources de cobalt 60, répartis sur 8 secteurs, l’appareil Gamma Knife® permet d’administrer, avec une extrême précision, une forte dose de radiation en une seule séance, sur la (les) lésion(s) à traiter, tout en réduisant au maximum la dose absorbée par les structures voisines.
On peut traiter en une seule fois jusqu’à 7 lésions. Cette technique peut être proposée avec succès pour les métastases cérébrales, les petits méningiomes et les tumeurs du cerveau, les neurinomes, les tumeurs bénignes de la base du crâne, certaines tumeurs cérébrales primitives et surtout secondaires tout comme certaines indications de neurochirurgie fonctionnelle (névralgies trigéminales essentielles, maladie de Parkinson, épilepsies pharmaco résistantes…) et certains troubles oculaires.
Un traitement indolore, sans anesthésie générale et de 20 minutes à 2 heures, suivant la pathologie concernée : Le Gamma Knife® associe la précision mécanique à la sophistication du logiciel permettant de réaliser une dosimétrie, la dose de rayons à délivrer compte tenu de la conformation de la lésion et de sculpter avec une grande précision la zone à irradier correspondant à la cible à traiter. La quantité de tissu cérébral normal irradié à tort est ainsi minimisée, ce qui permet de minimiser les effets secondaires de l’irradiation. Et ce traitement ne nécessite donc pas de trépanation, il est indolore, se pratique sans anesthésie générale et ne nécessite aucun soin intensif.
Un neurochirurgien, un radiothérapeute et un physicien sont associés sur ce traitement, le physicien, étant en charge du fonctionnement de l’accélérateur linéaire afin de réaliser le protocole de traitement des lésions cérébrales.
C’est aujourd’hui autour de la coopération inter-établissements soutenue par l’Agence Régionale de Santé (A.R.S.), regroupant les équipes du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS), les équipes de la Fondation Ophtalmologique Rothschild (FOR) et du fonctionnement d’une plateforme commune que communique aujourd’hui l’AP-HP. Cette plateforme permettra de répondre aux besoins de 400 à 700 patients par an en Ile-de-France.
Sources : AP-HP, CHU de Toulouse, La Timone (Visuel CHU Réseau-La Timone).
L’hôpital de la Timone à Marseille vient de s’équiper d’un deuxième gamma knife permettant d’effectuer la chirurgie cérébrale sans danger en comparaison avec la stimulation cérébrale profonde. Il semblerait qu’il y ait des possibilités de traitement pour la maladie de Parkinson.
Transmis par Jean Noël Petit
Les neurones greffés sont connectés au réseau
Publié le 03 janvier 2018 à 08:43Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
En 2007, l’équipe française pose la première pierre de cet édifice. Toujours chez la souris, elle réussit à greffer dans le cortex de jeunes neurones exogènes, manipulés génétiquement pour émettre de la fluorescence. Et, pour la première fois, on a vu les nouveaux neurones greffés réparer les lésions corticales de façon spécifique !
« De quoi torpiller le vieux dogme qui prétendait que réparer le cerveau était impossible », se félicite la chercheuse. Mieux, en 2015, la même équipe associée à l’Université libre de Belgique (ULB) parvient à rétablir de la sorte des circuits corticaux anatomiques fonctionnels. Et, ce faisant, à constituer les conditions du succès de cette greffe.
« Pour réparer le cortex moteur, il faut de jeunes neurones moteurs et de jeunes neurones visuels. Sinon, c’est l’échec », explique Pierre Vanderhaeghen, chercheur à l’Institut de neurosciences de l’ULB, coauteur de l’étude. Mais pas seulement. Le cortex étant composé de six couches neuronales différentes, il faut également un cocktail d’une dizaine de types différents de neurones (inhibiteurs, excitateurs) dans les bonnes proportions.
Etonnamment, la maladie de Parkinson semble, elle, plus « simple » à appréhender. Elle se caractérise par la destruction des neurones qui sécrètent de la dopamine dans une zone appelée la « substance noire », ce qui entraîne des troubles locomoteurs et cognitifs. Et si l’on remplaçait les neurones détruits ?
Plusieurs essais cliniques ont été menés depuis 1990. L’intervention a consisté à injecter de jeunes neurones à dopamine dans la zone cible de la substance noire (le striatum) des patients afin de fournir la dopamine manquante. Quatorze ans plus tard, les neurones implantés sont toujours là selon une équipe de l’Université Harvard (Etats-Unis), dirigée par Ole Isacson, après analyse post mortem des cerveaux de cinq patients. Mais même si deux tiers des personnes atteintes ont vu la progression de la maladie ralentir, les résultats globaux sont mitigés en raison de la diversité des techniques mises en œuvre. Un nouvel essai est en cours.
Pour ces opérations, des neurones d’origine fœtale ont été utilisés. « Ce qui pose des problèmes éthiques et de disponibilité », souligne Afsaneh Gaillard. Dans le futur, ce seront des neurones d’origine embryonnaire (extraits d’embryons précoces préimplantatoires), puis des IPS (cellules souches pluripotentes induites) obtenues à partir de cellules adultes, qui seront privilégiées. « Utiliser les propres cellules du patient éviterait les rejets provoqués par les greffes et permettrait aussi d’obtenir autant de neurones que l’on souhaite » assure Afsaneh Gaillard. Les IPS sont probablement la clé qui permettra d’atteindre d’ici à deux décennies, l’objectif que les chercheurs se sont fixé.
Article d’Elena Sender relevé dans Sciences & Avenir par
Lu et transmis par Françoise Vignon
Rajeunir un cerveau vieillissant
Publié le 30 décembre 2017 à 16:28Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Des chercheurs ont relancé la production de nouveaux neurones dans le cerveau d’une souris âgée en lui transfusant le sang d’une de ses jeunes congénères.
Si la bonne nouvelle est que nous produisons des neurones à tout âge, la mauvaise est que le système peut se gripper au fil du temps. « L’organisme accumule des polluants, des toxines de l’environnement qui abîment le cerveau » explique Lida Katsimpardi, de l’Institut Pasteur à Paris. « La barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des apports extérieurs, laissent passer davantage de toxiques et évacue moins bien les déchets, comme certaines protéines mal conformées impliquées dans les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson etc…), qui s’accumulent peu à peu.» À l’Institut pour la médecine régénérative du Texas (Etats-Unis), Ashok Shetty, spécialiste des cellules souches, ajoute : « Avec l’âge, on note un déclin des facteurs dits neurotrophiques qui jouent un rôle dans la prolifération des cellules souches ou dans la différenciation des nouveaux neurones. Résultat : ces cellules souches ne semblent pas décliner en nombre mais la plupart ne se divisent plus ou très peu (la quiescence1), ce qui contribue à une baisse de production de neurones.» Comment faire pour relancer la neurogenèse, qui assure l’adaptation du cerveau au changement ?
Avec son équipe, Lida Katsimpardi, alors à l’Université Harvard (Etats-Unis) a fait une découverte étonnante en 2016. Elle a tout simplement relancé la production de cellules souches dans le cerveau d’une souris âgée, en lui transfusant le sang d’une de ses jeunes congénères. Ces cellules souches ont pu se différencier en nouveaux neurones dans le bulbe olfactif et améliorer l’odorat. De plus, on a constaté une revascularisation des vaisseaux sanguins, détériorés par le vieillissement. D’autre part, en analysant le sang, la chercheuse a isolé un facteur (GDF11) qui semble être à l’origine de cette relance. « Nous sommes en train d’identifier le mécanisme en jeu », explique la chercheuse. « Celui-ci permet à la souris âgée de retrouver, non seulement une neurogenèse normale, mais aussi une meilleure vascularisation.»
L’équipe française est sur le point de publier le rôle d’autres facteurs. « Notre objectif est d’identifier le cocktail de jouvence qui stimule la neurogenèse et de le tester un jour chez l’humain.».
Poursuivant le même but, Ashok Shetty a pris une autre voie. « Nous avons greffé de petits groupes de cellules souches neurales dans le cerveau d’un rat âgé, en ciblant les zones de l’hippocampe qui, dans des conditions normales, ne produisent pas de neurones chez l’adulte ». Résultat trois mois plus tard : « Les cellules greffées ont développé des niches et ont produit de nouveaux neurones !» Le chercheur y voit une piste pour traiter le déclin de la neurogenèse humaine dans le futur.
Article relevé dans Sciences et Avenir
Par Françoise Vignon
La médecine régénérative pourrait soigner l’AVC ou la maladie de Parkinson en stimulant la neuro genèse.
Publié le 29 décembre 2017 à 12:54Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Reste un obstacle : apprendre aux néo neurones à survivre.
Et si l’on utilisait les nouveaux neurones – ceux que notre cerveau fabrique naturellement tous les jours – pour réparer les lésions cérébrales dues à un traumatisme, un accident vasculaire ou une pathologie neurodégénérative (Parkinson, Alzheimer…)? Tel est l’objectif de la future médecine régénérative. Une incroyable idée qui fait son chemin depuis que les chercheurs ont découvert la neurogenèse (production de nouveaux neurones) chez l’adulte. Avec de premiers succès. « En détournant des neurones nouvellement formés depuis leur zone germinative vers les régions lésées, on pourrait espérer contribuer à élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques », affirmait ainsi il y a dix ans, Pierre-Marie Lledo, directeur du département de neuroscience de l’Institut Pasteur à Paris.
Une décennie de travaux plus tard, grâce à la compréhension fine des facteurs moléculaires indispensables au processus, les efforts ont payé : chez la souris, les chercheurs parviennent à détecter ces précieux néo neurones dans leur berceau, la zone sous-ventriculaire et l’hippocampe. Puis ils les font migrer à quelques centimètres de là, jusqu’au cortex, la mince couche de tissu plissée qui recouvre les hémisphères cérébraux. Un exploit !
Las, les scientifiques font face à un problème de taille : « Une fois arrivés dans le cortex, les nouveaux neurones ne survivent pas », déplore Pierre-Marie Lledo. Car la zone « colonisée » n’est pas « accueillante ». « Ils ne parviennent pas à créer, sur place, leur quota vital de connexions. Résultat : ils s’autodétruisent », explique le chercheur. Le prochain défi est donc d’augmenter ce taux de survie en comprenant ce qui pourrait rendre cette zone moins hostile.
Une équipe Inserm du laboratoire de thérapies cellulaires et maladies cérébrales de l’Université de Poitiers (France) explore pour cela une solution ingénieuse. « Lorsqu’ils arrivent dans le cortex, ces néo neurones se retrouvent dans un territoire dont ils ne parlent pas la langue (moléculaire). En outre, ils ne sont pas programmés pour réparer une lésion. Ce sont les deux écueils à surmonter », explique Afsaneh Gaillard, du Laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques (Inserm) de l’Université de Poitiers. La stratégie : Offrir aux jeunes recrues des « maîtres de stage » pour les aider à s’intégrer. Ceux-ci pourraient être des neurones cultivés in vitro, spécifiques de la zone du cortex lésé à traiter et encore assez immatures pour se développer et « préparer le terrain » avant l’arrivée des néo neurones. « Ces neurones préparés fourniront aux neurones endogènes des facteurs de croissance et les aideront à survivre », précise Afsaneh Gaillard.
Lu et transmis par Françoise Vignon
Perfusions d’apomorphine® : efficacité prouvée.
Publié le 28 décembre 2017 à 08:27Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Parkinson suisse n°127 septembre 2017
Une étude vient de prouver l’efficacité des perfusions sous-cutanées d’apomorphine pour lutter contre les symptômes moteurs du Parkinson. Sa responsable recommande cette méthode pour raccourcir les phases « off ».
D’après les conclusions d’une étude présentée lors d’un congrès à Amsterdam, l’apomorphine raccourcit effectivement les phases de motricité réduite (phases « off ») des parkinsoniens quand elle est injectée sous la peau. Le Priv. Doc. Dr Regina Katzenschlager du Sozialmedizinisches Zentrum Ost – Donauspital à Viennes (Autriche) résume ainsi les principales conclusions de l’étude TOLEDO, réalisée sous sa direction : « Nous avons pu démontrer que les perfusions d’apomorphine représentent une méthode thérapeutique efficace pour les parkinsoniens dont les fluctuations motrices ne peuvent plus suffisamment être contrôlées par d’autres thérapies ». Les expériences thérapeutiques réalisées jusqu’ici ont révélées que l’apomorphine raccourcit les phases « off » des parkinsoniens, qu’elle améliore les dyskinésies (mouvements excessifs involontaires) et qu’elle réduit le besoin de lévodopa administrée par voie orale.
Son efficacité vient d’être pour la première fois démontrée dans le cadre d’une étude clinique contrôlée. Pendant douze semaines, les patients de 23 centres répartis dans sept pays ont reçu la perfusion d’apomorphine, tandis qu’une perfusion de solution saline était administrée au groupe de contrôle. La perfusion d’apomorphine a permis de raccourcir nettement les phases « off » et de prolonger de manière significative les phases « on » sans mouvements excessifs gênants. Par ailleurs, les effets perçus de la perfusion étaient meilleurs dans le groupe apomorphine que dans le groupe placebo. « Ce traitement a fait la preuve d’un bon profil de tolérance. Nous n’avons observé aucun effet secondaire » a déclaré Priv.Doc. Dr Regina Katzenschlager. « Les résultats de l’étude devraient encourager la prescription de cette thérapie efficace, mais jusqu’à présent très rarement utilisée, aux Parkinsoniens souffrant d’importantes fluctuations d’action ».
Source : 3ème congrès de l’Académie Européenne de Neurologie, Amsterdam 2017, abstract Katzenschlager et al. ; presssetext.ch en date du 27 juin 2017.
Lu par jean Graveleau
NB : à mon grand soulagement, j’utilise un stylo d’Apokinon© rempli d’apomorphine et je peux confirmer les bienfaits démontrés par cette expérience. Je ne comprends pas, moi non plus, pourquoi il n’est pas prescrit plus régulièrement : ce type de thérapie permettant un excellent confort de vie… La manipulation en est tout à fait simple et presque indolore.
Connaissez-vous mon double ?
Publié le 24 octobre 2017 à 09:23Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
Une personne, un double, s’est invité chez moi, une étrange personne qui s’est présentée : « Je suis madame Parkinson, je vais faire le chemin avec vous, je vous accompagne sur le chemin de la maladie ». Qui était cette bizarre dame ? Je lui ai dit : « Dehors, je ne veux pas de çà chez moi ! » J’ai voulu la faire partir, la mettre à la porte, je me suis fâchée, rebellée, j’ai tout essayé, elle était toujours présente.
Depuis, elle est là, je la tolère ; elle est devenue une partie entière de moi. Je sais qu’elle est avec moi, me préparant un tour à sa façon : elle me fait chuter, elle mélange les mots lorsque je veux parler, elle m’empêche de me lever, elle bloque mes pas, elle s’amuse !
Mais je me bats, je l’ignore, bien que je vive avec elle. Je fais de la gymnastique, je lis, je visite des musées, je chante, je m’intéresse à la vie de tous, j’aime les volcans : je me renseigne sur Facebook, je loge une étudiante qui apporte sa jeunesse. Je sens bien que ma façon d’être la dérange, car elle se rappelle durement à moi.
Puisque je ne peux pas la jeter dehors, je vis avec, comme avec mon double ! J’en parle le moins possible, alors je profite du temps présent, du soleil, des choses heureuses, des rencontres avec des amis. Oh ! Je vais à ma vitesse, lentement. Je sais qu’elle se vengera un jour, mais en attendant je l’ignore.
J’ai appris qu’il ne faut pas rester seul (le), que l’on est mieux en groupe et que l’on oublie ainsi Madame PARKINSON!!
Texte de Nicole Lecouvey
[vu sur le net] Point sur l’arrêt de la consultation du Dr Gabriel Villafane au sein du service de neurologie de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP
Publié le 17 octobre 2017 à 12:46article trouvé sur le site de l’assistance publique hôpitaux de Paris
Le service de neurologie de l’hôpital Henri Mondor AP-HP héberge un Centre expert Parkinson dirigé par le Pr Philippe Rémy, labellisé par l’ARS Ile-de-France. Le Dr Gabriel Villafane a exercé dans le service de Neurologie à raison d’une demi-journée par semaine, avec une vacation, jusqu’au 1er octobre 2017.
Un protocole d’essai thérapeutique sur l’utilisation de la nicotine à l’état pur comme médicament pour les maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson, a été engagé par le Pr Cesaro (jusqu’à son décès en 2013) et le Dr Villafane. Cette recherche clinique, promue par l’AP-HP avec l’autorisation des autorités compétentes (ANSM et CPP), s’est déroulée de 2009 à 2012 et a concerné 40 patients sur la période. Les résultats de cette étude clôturée permettent de conclure à l’inefficacité de l’administration transdermique de nicotine sur les symptômes moteurs de patients atteints de maladie de Parkinson.
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[vu sur le net] Parkinson : des malades dénoncent l’abandon d’une thérapie efficace
Publié le 08 octobre 2017 à 11:55article trouvé sur le site de Paris Match
Corinne, atteinte de Parkinson, supporte sa maladie grâce à des patchs transdermiques de nicotine, un traitement expérimental et prometteur. Alors que la direction de l’AP-HP vient de démettre le seul médecin expert sur cette thérapie, des centaines de malades sont dans le désarroi.
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Résultats prometteurs de l’étude du diabète de type2 dans le traitement de la maladie de Parkinson
Publié le 06 octobre 2017 à 11:01Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
Les premiers signes montrent une meilleure fonction motrice et un ralentissement possible de la progression de la maladie. Mais une plus grande recherche est nécessaire.
Dr Patrik Brundin
La preuve continue de démontrer qu’une classe plus récente de médicaments antidiabétiques appelés mimétiques d’incrétine ou d’agonistes de récepteurs peptidiques de type glucagon peut ralentir ou arrêter la progression de la maladie de Parkinson. Cependant, les scientifiques font remarquer que d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si ces médicaments sont sûrs et efficaces chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Les dernières nouvelles proviennent d’un essai clinique récent au Royaume-Uni, dans lequel certaines personnes atteintes de Parkinson ont conservé plus de fonction motrice après avoir pris une exénatide pendant 48 semaines que les patients qui ont pris un placebo. Même trois mois après l’arrêt de la thérapie exénatide, les patients traités ont conservé une fonction motrice plus élevée que le groupe témoin.
« Comme toujours avec des études sur un petit nombre de patients, nous devons examiner ces résultats avec prudence, mais ils pourraient signaler un tournant dans le traitement de Parkinson », explique Patrik Brundin, MD, Ph. D, Directeur du Centre de sciences neurodégénératives de l’Institut de recherche de Van Andel et président du Comité d’essais cliniques liés (LCT) de The Cure Parkinson’s, qui examine chaque année plusieurs médicaments qui pourraient être réutilisés à partir d’autres maladies pour traiter la maladie de Parkinson. « L’examen scientifique approfondi effectué par LCT est essentiel pour trouver des médicaments existants adaptés à la maladie de Parkinson ».
En 2012, LCT a donné la priorité à une version à temps lent d’exénatide en tant que candidat principal pour l’évaluation clinique. Les succès dans les essais récents valident le potentiel de LCT pour apporter de nouvelles thérapies et l’espoir pour les 10 millions de personnes dans le monde qui vivent avec la maladie de Parkinson.
Les chercheurs dirigés par le neurologiste Thomas Foltynie, Ph. D, MBBS, au University College London, ont mené l’étude en partenariat avec The Cure Parkinson’s Trust, une organisation britannique à but non lucratif dédiée à trouver un remède contre la maladie de Parkinson ; La Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson, qui a financé le procès, et Astra Zeneca, qui a fourni le médicament et le placebo.
Des efforts sont déjà en cours pour lancer un essai plus vaste et multi-centre pour déterminer si l’exénatide pourrait être utilisé comme un traitement pour ralentir la progression de la maladie.
« Ces résultats sont certainement prometteurs, mais nous avons besoin de beaucoup plus de recherche et d’essais cliniques plus larges pour évaluer l’ampleur des effets de l’exénatide et s’il est possible pour les patients atteints de Parkinson de le prendre pour de plus longues périodes en toute sécurité », explique Brundin.
« Des études en laboratoire nous ont dit depuis des années que les faillites du métabolisme cellulaire peuvent être au moins partiellement responsables de la mort des cellules du cerveau dans la maladie de Parkinson », explique Brundin En outre, nous observons les connexions entre le métabolisme de l’énergie altérée et la capacité des cellules du cerveau à gérer la protéine alpha-synucléine qui est susceptible de s’accumuler dans la maladie de Parkinson. »
Pour ces raisons et plus encore, le leadership du Comité des essais cliniques liés a donné la priorité à plusieurs médicaments contre le diabète de type 2, y compris l’exénatide, pour un traitement potentiel de la maladie de Parkinson.
La dernière étude a porté sur 60 patients atteints de maladie de Parkinson, dont 30 ont reçu des injections hebdomadaires d’exénatide et 30 ont reçu un placebo. Le dossier complet de l’étude est disponible sur clinicaltrials.gov.
« Des études comme celle-ci donnent de l’espoir et suggèrent que nous sommes plus proches que jamais d’un médicament qui pourrait ralentir la progression de la maladie de Parkinson », explique Brundin. « Nous sommes prudemment optimistes, mais invitons les cliniciens et les patients à attendre pour ajouter des médicaments tels que l’exénatide aux régimes de traitement jusqu’à ce qu’ils soient prouvés sûrs et efficaces dans la maladie de Parkinson. »
Transmis par Martine Delmond
Un rappel : le rôle de Lévodopa
Publié le 05 octobre 2017 à 06:09Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
La Lévodopa (ou L‑dopa) est un précurseur de la dopamine. Son principe est simple : elle vient pallier le manque de dopamine. Son effet est quasi immédiat sur les tremblements, le ralentissement, le blocage. Ce médicament est administré par voie orale ou dans certains cas sous forme de gel injecté dans le jéjunum (partie de l’intestin) par le biais d’une pompe (pompe à Duodopa). Les effets secondaires. Les nausées et vomissements sont les plus immédiats. On peut aussi observer de la confusion mentale et des hallucinations. Cependant son action est si bénéfique sur les troubles du malade qu’elle est parfaitement acceptée. C’est la seule famille thérapeutique qui sera prescrite jusqu’au bout.
http ://www.medisite.fr/parkinson-quels-sont-les-traitements.296178.16548.html#ai3GXdKEhgk4ueIi.99
Rédigé par Martine Delmond
Une évolution importante des électrodes implantées dans le cerveau — Quels traitements possibles pour la maladie de Parkinson
Publié le 03 octobre 2017 à 11:59Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
Stéphane Palfi, neurochirurgien au CHU Henri Mondor à Créteil et Stéphane Chabardes, neurochirurgien au CHU de Grenoble font le point sur les nouveaux traitements de la Maladie de Parkinson.
Les traitements médicamenteux dopaminergiques permettent de corriger une partie des symptômes de la maladie. Ainsi, la L‑Dopa (transformée en dopamine dans le cerveau) compense le déficit en dopamine liée à la maladie. Mais sept à huit ans après l’initiation du traitement, la L‑Dopa peut commencer à perdre de son efficacité. Les symptômes de la maladie reviennent handicaper le patient.
Une stimulation cérébrale profonde peut alors être envisagée. C’est une procédure chirurgicale délicate, indiquée lorsque la gêne fonctionnelle devient vraiment invalidante à certains moments de la journée (phases dites « off »), malgré un traitement médicamenteux optimisé. Le patient doit avoir moins de 75 ans, être en relativement bonne condition physique et ne pas présenter des troubles cognitifs ou psychiatriques. Il doit également bien répondre au traitement par L‑Dopa le reste du temps, pendant les phases « on ».
Cette technique a été mise au point à la fin des années 1980 à Grenoble. A l’époque, une électrode faite d’un seul plot de stimulations était implantée. La technique se perfectionnant on implante aujourd’hui deux électrodes faites de quatre petites « barrettes » ou contacts.
Avec ces électrodes classiques, il arrive que le courant stimule une zone en périphérie de la cible et déclenche des effets secondaires comme des troubles de l’équilibre, des contractions motrices involontaires, des difficultés à articuler les mots, une prise de poids, ou des effets psychiatriques tels que l’anxiété et la dépression …
Depuis quelques semaines, une nouvelle technologie est disponible.
Deux patients ont bénéficié pour la première fois en France des électrodes dites « directionnelles ». Plutôt que d’avoir une diffusion libre du courant, ces électrodes vont permettre de diriger et concentrer le faisceau de stimulation vers la zone ciblée et d’éviter la stimulation de zones non ciblées, source d’effets secondaires.
Cette révolution technologique va permettre une stimulation plus efficace, avec moins d’effets secondaires. Elle représente un espoir pour les patients chez qui l’efficacité de la stimulation était limitée par l’apparition de ces effets secondaires au cours du traitement. Pour eux, il était impossible d’augmenter le courant de stimulation sans déclencher de effets secondaires.
Comme il n’est pas possible de savoir à l’avance quel patient va développer des effets secondaires limitants, tous les patients éligibles à la stimulation cérébrale profonde devraient recevoir de telles électrodes directionnelles. Et cela va rapidement devenir une procédure de routine.
Ces électrodes directionnelles, de par leur conception ultra-miniaturisée – environ un millimètre de diamètre – nécessitent un contrôle du courant très précis pour être efficaces et fournir une stimulation ciblée. Au-delà du design de l’électrode, on parle maintenant de batterie intelligente pour piloter au mieux le courant, siège de la thérapie. Autre conséquence, avec leurs réglages précis, les électrodes directionnelles permettent d’utiliser moins de courant électrique et donc d’éviter de décharger les stimulateurs de façon trop précoce. A terme, moins d’interventions chirurgicales devraient être nécessaires pour remplacer ces stimulateurs non rechargeables. Autre constat, au bout de dix ans les effets de la stimulation sont souvent rattrapés par l’évolution de la maladie. Les bénéfices d’une stimulation cérébrale efficace pourraient être prolongés grâce aux réglages plus fins et sélectifs des électrodes directionnelles.
Aujourd’hui, deux axes de recherche majeurs se dessinent contre la maladie de Parkinson : ralentir l’évolution de la maladie et restaurer les fonctions altérées grâce à des moyens médicaux ou chirurgicaux. La stimulation cérébrale profonde avec électrode directionnelle est une réelle avancée technique pour les symptômes moteurs sensibles à la dopamine, et elle pourrait également le devenir pour d’autres symptômes de la maladie, dépendants d’autres cibles cérébrales qu’il reste à étudier.
Les électrodes directionnelles vont pouvoir être utilisées, avec les mêmes avantages, dans d’autres pathologies comme les troubles obsessionnels compulsifs, les dépressions sévères, les épilepsies résistantes … De quoi stimuler la recherche clinique.
Extrait de l’article du Dr Stéphane Palfi dans le Figaro Santé du 11 août 17
Transmis par Françoise Vignon soize.vignon@orange.fr
[vu sur le net] Créteil : les malades de Parkinson défendent le « docteur nicotine »
Publié le 27 septembre 2017 à 17:03article trouvé sur le site du Parisien
Gabriel Villafane était le seul de France à prescrire de la nicotine à ses patients pour les aider à réduire leurs traitements et à supporter la douleur. Consulté aussi par des étrangers, il est pourtant licencié du CHU Henri Mondor.
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[vu sur le net] Des nouvelles pistes contre la maladie de Parkinson
Publié le 01 septembre 2017 à 12:43article trouvé sur le site Top Santé
Dans les prochaines années, de nouveaux médicaments pourraient révolutionner la prise en charge de cette maladie qui touche 150 000 personnes en France. Le point avec le Pr Jean-Philippe Azulay, chef du pôle neurosciences cliniques de l’hôpital de la Timone, à Marseille.
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Une carte médicale Parkinson mise en place pour prévenir les arrêts de traitements
Publié le 17 juillet 2017 à 09:25Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
France Parkinson, avec le soutien du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, diffuse une carte médicale Parkinson pour éviter les ruptures de traitements antiparkinsoniens.
Selon France Parkinson, « il est essentiel que les traitements antiparkinsoniens soient pris à heure régulière au risque de blocages ». Le Pr Damier, neurologue au CHU de Nantes, vice-président du Comité scientifique de France Parkinson précise : « L’arrêt d’un ou des traitements antiparkinsoniens peut avoir comme effet des conséquences importantes et parfois brutales sur l’état moteur, l’élocution, la marche, … »
Pour faciliter la transmission des informations sur leur pathologie et leurs prises médicamenteuses habituelles, l’association recommande aux malades de se munir de la carte médicale Parkinson. La carte médicale Parkinson doit être complétée avec les informations de traitements suivis (médicaments, posologies, heures de prises) et les personnes à prévenir en cas d’urgence (proches, médecins).
Lire aussi : « 10 clés pour mieux comprendre la maladie de Parkinson ».
La carte médicale Parkinson est gratuite et peut être obtenue auprès d’un comité France Parkinson. Téléchargeable depuis le site de l’association, elle peut être commandée depuis la boutique en ligne.
Des actions de sensibilisation et de diffusion auprès notamment des représentants des médecins généralistes, urgentistes, neurologues, pharmaciens et kinésithérapeutes, sont prévues au cours du premier semestre 2017.
Ces actions seront réalisées en lien avec le Ministère des Affaires sociales et de la Santé qui a participé à son élaboration et soutient la démarche de l’association.
Lire aussi : La HAS publie un guide de parcours de soin sur la maladie de Parkinson
16 février 2017 par Rédaction Silver Economie Commenter
Repris par Jean Graveleau
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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