[vu sur le net] GyroGlove : lutter contre la maladie de Parkinson avec un gant intelligent
Publié le 06 février 2016 à 12:53article trouvé sur le site de Numérama
Ne pouvant se contenter de cette réponse, Faii a l’idée d’utiliser la technologie pour venir en aide aux malades. Par dessus tout, il souhaite trouver une solution physique et non médicamenteuse. Elastiques, systèmes hydrauliques et même petits robots sont passés sur son banc d’essai, mais deux ans plus tard c’est un gyroscope que Faii Ong décide d’utiliser. Le GyroGlove est né et fonctionne grâce à un dispositif stabilisateur sur le dos de la main qui compense les tremblements en temps réel.
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[vu sur le net] Atteint de Parkinson, un Loir-et-Chérien dénonce les effets des génériques
Publié le 04 février 2016 à 08:38article trouvé sur le site de France 3 Centre-Val de Loire
Alain Multeau, habitant du Loir-et-Cher, est atteint de la maladie de Parkinson. Il affirme qu’après avoir pris des médicaments génériques son état de santé s’est dégradé. Il a décidé de lancer une pétition.
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[vu sur le net] Parkinson : la kinésithérapie sans effet sur les malades
Publié le 02 février 2016 à 09:50article trouvé sur le site de tvanouvelles
La kinésithérapie et l’ergothérapie n’ont pas d’effet sur les patients qui en sont au début de la maladie de Parkison, selon une étude britannique publiée mardi.
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Xadago 50mg : Avis du 7 octobre 2015 de la haute autorité de la santé
Publié le 05 janvier 2016 à 09:23Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
« Xadago est indiqué en association à une dose stable de Lévodopa (Ldopa) seule ou en association avec d’autres médicaments antiparkinsoniens chez des patients adultes atteints d’une maladie de Parkinson (MP) idiopathique fluctuants à un stade intermédiaire ou avancé de la maladie. »
Cliquez sur ce lien pour avoir accès à l’avis (format pdf)
Rédigé par Jean Graveleau
La nicotinothérapie présentée le 8 octobre 2015 à Plestin les Grèves par le Dr Villafane
Publié le 23 décembre 2015 à 14:44La nicotinothérapie présentée le 8 octobre 2015
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Une autre Alternative Thérapeutique pour la maladie de Parkinson Depuis plusieurs années, la Nicotine a été un motif de controverse dans le traitement des maladies neurologiques et psychiatriques. La maladie de Parkinson a été le principal protagoniste de cette controverse. Effectivement, des auteurs ont publié sur les effets négatifs et d’autres sur les effets bénéfiques de la Nicotine pour la maladie de Parkinson.
Depuis 1998, on a constaté qu’à hautes doses et pendant une longue période (plus de 8 mois de traitement) les effets de la nicotinothérapie par la voie transdermale ont montré une bonne tolérance et des effets bénéfiques sur le plan moteur, végétatif et au niveau des troubles de la mémoire chez les parkinsoniens. Récemment une étude a montré chez plusieurs patients la rémission de la globalité des symptômes principalement moteurs, les dystonies, les dyskinésies et les tremblements. Les effets indésirables de la nicotinothérapie sont facilement supportés par les patients grâce à la bonne tolérance de la molécule et à leur facile correction.
La Nicotine transdermale nous fait penser qu’elle peut devenir un médicament pour la maladie de Parkinson. En effet, elle présente différents avantages :
- traitement médical et donc non chirurgical (non. invasif);
- mode d’administration simple (patchs);
- accès rapide au noyau nigrostriatal en traversant la barrière hémato-encéphalique sans contrainte ;
- libération rapide et prolongée dans le taux sanguin en garantissant une bonne imprégnation dans les noyaux gris centraux et par conséquent une stimulation de la dopamine et une neurotransmission semblent être assurées au niveau des récepteurs dopaminergiques pour la maladie de Parkinson et une stimulation de l’acétylcholine pour la maladie d’Alzheimer et autres démences (entre autres : démence à Corps de Loewy, ou Parkinson démence) par le récepteur de l’acétylcholine par le biais de récepteurs nicotiniques.
Il faut distinguer clairement les effets dangereux de la cigarette dus à des produits comme les monoxydes de carbone, les goudrons et beaucoup d’autres substances nocives mélangés à la nicotine, ET LA NICOTINE A L’ÉTAT PUR, laquelle n’est pas dangereuse. Même le fait qu’elle entraîne une dépendance est aujourd’hui remis en question. Dans l’intérêt des patients atteints de la maladie de Parkinson, Alzheimer et autres maladies neurodégénératives, il est donc impératif que l’information soit transmise le plus clairement et le plus rapidement possible par les médecins, infirmières, groupes hospitaliers, personnels soignants, laboratoires pharmaceutiques et médias.
Actuellement l’opinion publique a bien compris l’importance d’arrêter de fumer mais elle ne sait pas que la nicotinothérapie transdermale à l’état pur n’a rien à voir avec la cigarette et ses composants, ni avec les maladies liées directement au tabagisme. En effet la nicotine à l´état pur est un alcaloïde ressemblant à d’autres médicaments qui sont donnés depuis longtemps dans les décompensations cardiaques par exemple, et d’autres types de maladies. Effectivement le principe actif de la nicotine est obtenu à partir de la feuille du tabac (comme certains médicaments sont obtenus à partir des végétaux, par exemple la dioxine, la morphine, la caféine, et autres).
Mode d’action de la nicotine et de ses dérivés :
La nicotine est un neuromodulateur des neurones du système nerveux central. Un neurotransmetteur qui intervient au niveau de la synapse neuronale, des récepteurs de la dopamine dans le cas de la maladie de Parkinson et de l’acétylcholine dans le cas de la maladie d’Alzheimer.
Elle agit comme un agoniste dopaminergique indirect en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques et en ouvrant les canaux des neurones permettant ainsi une meilleure transmission dopaminergique entre neurones du système nigrostriatal. Un facteur neurotrophique est sécrété à partir de l’administration de la nicotine, donc la neuroprotection semble être assurée. De là, les observations cliniques et d’imagerie (DAT-Scan) montrent que la maladie a un ralentissement voire un arrêt de son évolution à partir de cette administration.
La nicotine est un antistress oxydatif très puissant c’est-à-dire un antivieillissement cellulaire. Après l’étude pilote réalisée auprès des patients parkinsoniens sous nicotinothérapie transdermale à hautes doses et à long terme, et avec la participation des angiologues, cardiologues, pharmacologues, on a observé sous laser que les capillaires des vaisseaux des petites et moyennes artères ont une vasodilatation très importante, ce qui implique une meilleure irrigation de tous les tissus du corps comme par exemple la peau, et bien entendu une amélioration de la microcirculation au niveau des artères cérébrales et des autres organes qui dépendent des petites artères. On a constaté une diminution de la tension artérielle maximale à partir de la prise de nicotine transdermale à doses moyennement hautes. Ce qui signifie que pour les patients parkinsoniens qui souffrent d’hypertension, l’indication de nicotinothérapie est la plus adéquate. Pour les patients parkinsoniens qui souffrent d’hypotension orthostatique, il faut ajouter à la nicotinothérapie des hypertenseurs qui vont équilibrer la tension artérielle.
En décembre 2004, nous avons présenté les effets de la nicotine à long terme. Au-delà de 6 ans, les malades continuent à avoir une amélioration globale des symptômes surtout les dystonies, dyskinésies, akinésies, raideurs et plus tardivement les tremblements, avec une réduction de 70 à 90 % du traitement antiparkinsonien dopaminergique.
La nicotinothérapie et ses dérivés métaboliques, la cotinine, méritent d’être reconnus comme un médicament pour la maladie de Parkinson, Alzheimer et autres maladies neurodégénératives. Hypothétiquement, avec un raisonnement neuropharmacologique du mode d’action de la nicotinothérapie transdermale, on peut imaginer dans l’avenir de traiter d’autres types de maladies neurologiques comme l’épilepsie, les épilepsies secondaires à des traumatismes crâniens, post-AVC et autres par exemple. D’autres types de maladies que l’on peut envisager traiter, toujours hypothétiquement avec le même principe et la même expectative : la SLA (sclérose latérale amyotrophique), la maladie de Charcot Marie Tooth, la maladie de Huntington et la SEP (sclérose en plaques).
Sur le plan économique il semblerait être également très intéressant de réfléchir sur le moindre coût pour la sécurité sociale que représenterait ce type de thérapie clinique non invasive.
Docteur Gabriel Villafane, Hôpital Henri Mondor-Créteil, Hôpital Rothschild-Paris
Transmis par Dominique BONNE Président GP29
Le problème récurrent des ruptures de stock d’amantadine
Publié le 23 octobre 2015 à 08:50Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°62
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé dans une note publiée ce vendredi une nouvelle rupture de stock de Mantadix (amantadine hydrochloride, BMS), un médicament utilisé pour calmer les dyskinésies induites par les neuroleptiques et la L‑Dopa chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Une spécialité comparable, l’Amantadine AL (hémisulfate d’amantadine), initialement destinée au marché allemand, sera cependant disponible à compter du 23 juillet 2015. Cette mise à disposition « à titre exceptionnel et transitoire » est réservée aux patients pour lesquels une alternative thérapeutique ne peut pas être envisagée.
Un médicament économiquement peu rentable :
Cette rupture de stock, dont les premiers signes sont apparus en mars dernier, est la troisième en moins d’un an.
Selon l’ANSM, la firme BMS a fait part de sa volonté d’arrêter la production de Mantadix dès qu’une alternative serait trouvée. « L’amantadine est un vieux médicament antiviral dont l’action sur les dyskinésies a été découverte par hasard », rappelle Pr Philippe Damier, qui dirige le centre expert maladie de Parkinson du CHU de Nantes, « c’est un médicament peu cher qui intéresse peu les entreprises pharmaceutiques. »
Des nouvelles formulations d’amantadine à action prolongées sont en cours d’évaluation et pourraient arriver sur le marché « d’ici deux ou trois ans », selon le Pr Damier, qui estime que ces nouvelles formulations – plus chères – devraient être fournies de manière plus régulière.
Les médecins et malades comptent également beaucoup sur une des dispositions du projet de loi de santé, qui envisage d’obliger les fabricants de certains médicaments clés à s’engager à mettre en place une production suffisante pour éviter les ruptures de stock. « Les antiépileptiques en feront partie, et il est probable que les médicaments antiparkinsoniens figurent également sur la liste », espère le Pr Damier.
Damien Coulomb Source : Lequotidiendumedecin.fr
Lu par Renée Dufant
[vu sur le net] Maladie de Parkinson : un anti-cancéreux produit des résultats inespérés
Publié le 21 octobre 2015 à 22:46article trouvé sur le site « pourquoi docteur ? »
Après 6 mois d’expérience, un médicament contre la leucémie permet à un patient atteint de Parkinson de marcher à nouveau et à 3 autres de retrouver l’usage de la parole.
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Parkinson : un médicament pour le foie donne des résultats prometteurs
Publié le 20 octobre 2015 à 09:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°62
Des chercheurs ont découvert qu’un médicament utilisé dans le traitement des maladies du foie est capable de ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
Un médicament prescrit depuis des années dans le traitement des pathologies hépatiques, l’UCDA, permettrait de ralentir la progression de la maladie de Parkinson, selon des chercheurs de l’université de Sheffield (Royaume-Uni). Une découverte telle que les scientifiques ont demandé une procédure accélérée d’essai clinique chez l’homme. Ces travaux ont été publiés dans le journal Neurology.
« Nous avons démontré les effets bénéfiques de l’UCDA [Acide ursodésoxycholique] sur des biopsies de tissus cérébraux de malades de Parkinson portant la mutation LRRK2 et de porteurs asymptomatiques de la mutation. Dans les deux cas, l’UCDA améliore la fonction des mitochondries (organite cellulaire, ndlr) comme en témoigne l’augmentation de la consommation d’oxygène et l’énergie cellulaire », explique le Dr Heather Mortiboys, de l’Université de Sheffield.
La mutation LRRK2 est la cause la plus fréquente de maladie de Parkinson d’origine génétique. Cependant, le mécanisme menant à cette neurodégénérescence est encore inexpliqué. Par ailleurs, un dysfonctionnement mitochondriale – qui a pour conséquence une diminution de l’énergie cellulaire – est impliqué dans de nombreuses maladies affectant le système nerveux telles que la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington ou encore la maladie de Charcot. Les cellules nerveuses sont en effet particulièrement gourmandes en énergie. Si celle-ci vient à manquer, la vie de ces cellules est en jeu.
Des besoins thérapeutiques énormes
Outre leurs expériences sur des tissus prélevés chez des malades, les chercheurs ont aussi observé l’effet bénéfique de l’UCDA in vivo en utilisant la drosophile. Chez la mouche du vinaigre, le dysfonctionnement mitochondriale causé par la mutation LRRK2 se traduit par une perte progressive de la vue. L’administration de l’UCDA a permis d’éviter aux insectes porteurs de la mutation de perdre la vue. Les scientifiques ont donc conclu que le médicament agissait sur les neurones dopaminergiques, le type de cellules nerveuses endommagées dans la maladie de Parkinson.
« Au vu des résultats prometteurs que nous avons obtenu in vitro, nous voulons maintenant examiner et confirmer le potentiel de l’UCDA in vivo, » indique Oliver Bandmann, professeur en neurologie des troubles du mouvement à l’université de Sheffield et responsable de l’étude.
« Les besoins en nouveaux traitements capables de ralentir ou stopper la progression de la maladie sont énormes », affirme Le Dr Arthur Roach, directeur de la recherche et du développement de l’association britannique de lutte contre Parkinson. A cause de cette urgence, les tests de médicaments comme l’UCDA, qui est déjà autorisé pour d’autres maladies, sont extrêmement précieux. Cela peut nous faire gagner beaucoup de temps et nous permettre d’économiser des centaines de millions d’euros. Ce type de recherche de pointe représente le meilleur espoir d’aboutir à des traitements efficaces pour les patients atteints de Parkinson en quelques années et non des décennies.
Relevé sur « Pourquoi Docteur » le 10/08/2015 par Renée Dufant
[vu sur le net] PARKINSON : Nouvelle preuve de l’efficacité de la stimulation cérébrale externe
Publié le 25 septembre 2015 à 11:59article trouvé sur le site santé log
Nouvelle preuve de l’efficacité de la stimulation cérébrale externe, donc non invasive, sur l’amélioration temporaire des symptômes moteurs chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, avec cette étude de la Johns Hopkins Medicine, publiée dans le Journal of Neuroscience.
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[vu sur le net] Parkinson : la stimulation magnétique améliore les troubles moteurs
Publié le 05 septembre 2015 à 09:48article trouvé sur le site pourquoidocteur.fr
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, les troubles de la marche et de l’équilibre sont atténués par la stimulation magnétique transcrânienne.
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[lu sur le net] Freiner les ravages de Parkinson…
Publié le 11 février 2015 à 11:48Article trouvé sur le site de l’université du Québec
Les laboratoires des professeurs Maria-Grazia Martinoli et Marc Germain du Département de biologie médicale ont uni leurs efforts afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques susceptibles de retarder les dommages cellulaires dans la maladie de Parkinson.
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La France est leader mondial dans la recherche et la lutte contre la maladie de Parkinson (Dr Etienne Hirsch)
Publié le 17 décembre 2014 à 08:53Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°59
Maladie de Parkinson : des progrès prometteurs
En France, on dénombre 120 000 personnes souffrant de la maladie de Parkinson et 9 000 nouveaux cas par an. La plupart des troubles sont liés à la dégénérescence de la substance noire (voir schéma). Ce qui provoque un déficit de 50% à 70% de dopamine (molécule essentielle au contrôle du mouvement), à l’origine du ralentissement des gestes, de raideurs, tremblements, perte de la dextérité manuelle, troubles de la marche et dépression. « Il n’y pas une mais des maladies de Parkinson, insiste le Dr Etienne Hirsch, chercheur spécialiste en neurosciences. Si 10% sont d’origine génétique, 90% n’ont pas de cause identifiée, même si l’on soupçonne des facteurs environnementaux », comme les pesticides.
Améliorer le diagnostic précoce
Outre les signes cliniques prédictifs de la maladie (association de troubles du sommeil et du transit intestinal avec un déficit de l’olfaction), l’imagerie cérébrale par DAT-scan pourrait aussi favoriser les diagnostics précoces mais en cas de doute clinique seulement. Des marqueurs biologiques sont à l’étude pour diagnostiquer, un jour, la maladie à partir d’une seule prise de sang, ciblant la protéine alphasynucléine. Dans sa forme anormale, cette dernière se propage d’un neurone à l’autre, altérant lentement de grandes régions du système nerveux.
Expérimenter un traitement qui réduit le fer
La présence d’une surcharge ferrique localisée dans le cerveau des patients parkinsoniens est désormais connue et notamment démontrée par l’équipe du Dr Hirsch. Elle exacerbe le stress oxydatif, en partie à l’origine de la dégénérescence des neurones. L’étude d’innovation thérapeutique, pilotée par le Dr David Devos, neuro-pharmacologue, en partenariat avec des équipes nationales et internationales, suscite beaucoup d’intérêt. Elle fait appel au défériprone, une molécule chélatrice (attrapeuse) de fer. Ce médicament réduit ce dernier à ses fonctions bénéfiques – oxygénation du sang des cellules et des muscles – si l’on en diminue la quantité. « Un premier essai clinique sur 40 malades a montré que ce traitement était capable de ralentir la destruction des neurones et la progression du handicap. D’autres études sont nécessaires pour démontrer de manière définitive l’intérêt thérapeutique, avec une autorisation de mise sur le marché (AMM) d’ici 5 à 10 ans » projette le Dr Devos. Son équipe a répondu à un appel d’offres de la Commission européenne (Horizon 2020) en vue de financer une étude européenne de phase 3 (incluant 338 patients) fin 2014, destinée à valider ce traitement. En attendant, patience, car aucun malade ne peut actuellement en disposer.
Ralentir la mort neuronale
Le Dr Hirsch et l’équipe thérapeutique expérimentale de la maladie de Parkinson travaillent à faire en sorte que les lymphocytes, protecteur du système immunitaire, n’attaquent pas les neurones surchargés en protéines alphasynucléine. « Le projet est d’identifier ces mécanismes au niveau des vaisseaux plutôt que d’agir sur le cerveau, avec un horizon thérapeutique à dix ans. » Des traitements, voire des vaccins, visant à empêcher l’agrégation de cette protéine sont à l’étude en Autriche.
Corriger les troubles de l’équilibre
Associés à des dérèglements psychiques, ils constituent un risque vital pour les Parkinsoniens. A partir d’une IRM fonctionnelle, l’équipe du Dr Hirsch a réussi à localiser les régions cérébrales impliquées dans ces troubles, grâce à l’étude de non-malades imaginant qu’ils marchaient. « Nous avons ainsi visualisé un petit noyau du cerveau (noyau pedonculopontin) qui s’active lors de la marche imaginaire », explique le neurobiologiste. L’analyse de cerveaux « donnés » du vivant par des patients parkinsoniens décédés a permis de prouver que « la mort neuronale dans le noyau de sujets chutant pouvait être responsable des troubles de l’équilibre ». Sont en cours des essais de stimulation cérébrale profonde, par introduction d’électrodes dans le noyau pedonculopontin de patients. Pour des résultats prévus d’ici à trois ans.
Apporter la dopamine par des gènes-médicaments
Le Pr Stéphane Palfi, neurochirurgien, travaille depuis 1998 sur une thérapie génique. Le but : « Apporter au patient la dopamine qui lui manque en activant les enzymes nécessaires à sa synthèse. » La thérapie utilise un virus naturel « désarmé », et donc inoffensif, chargé de transporter trois gènes-médicaments qui codent les enzymes impliqués dans la biosynthèse. Ce vecteur viral est injecté dans le striatum (voir schéma ci-dessous), qui, à partir des informations sensorielles (vue, toucher, etc.), adapte le mouvement au contexte. « Les neurones qui n’étaient pas compétents pour fabriquer de la dopamine se mettent alors à en produire », constate le Pr Palfi.
Depuis 2008, un essai est mené auprès de 15 patients (12 au CHU Henri-Mondor de Créteil, et 3 autres à l’hôpital Addenbrooke de Cambridge). « Les résultats publiés en janvier 2014 sont encourageants. D’une part, parce que nous avons constaté une bonne tolérance de ce type de vecteur (à grosse capacité de transport, 3 gènes), avec six ans de recul sur les premiers patients traités. D’autre part, parce que l’essai a montré une amélioration des symptômes moteurs chez tous les malades. » Avec un vecteur légèrement modifié afin d’accroître la sécrétion de dopamine, l’équipe du Pr Palfi a pour objectif d’augmenter les doses pour plus d’efficacité sur les symptômes de la maladie et de diminuer en parallèle la prise de dopamine par voie orale. Dès 2015, une dizaine de patients devraient être inclus dans les phases suivantes des études biomédicales, puis une soixantaine en France, en Europe et aux Etats-Unis. Objectif : disposer d’un médicament de transfert de gènes à l’horizon 2020.
Pleine Vie, octobre 2014
Lu par Jean Claude Moraines
[vu sur le net] Nouvel espoir Parkinson et maladies neurodégénératives
Publié le 08 décembre 2014 à 15:46Article trouvé sur le site de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière
Les chercheurs de l’équipe « Thérapeutiques expérimentales de la neurodégénérescence » dirigée par Etienne Hirsch au sein de l’ICM – Institut du Cerveau et de la Moelle épinière – et leurs collaborateurs, viennent de publier un travail qui représente un réel bon en avant dans la lutte contre les maladies neurodégénératives. Ces travaux parus dans Nature Communications – 21 octobre 2014 – mettent en évidence un petit peptide d’origine virale qui semble protéger les neurones impliqués dans la maladie de Parkinson contre la dégénérescence.
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Nicotinothérapie — les documents
Publié le 22 octobre 2014 à 17:47Le groupe Parkinson de l’île de France (GPIDF) publié sur son site un documents (au format pdf) qui explique les tenants de la « nicotinothérapie », écrit par le docteur Gabriel Villafane. Il s’agit du premier document, en haut et à droite de la page.
Extrait :
En 1998, le rapport entre le syndrome parkinsonien (seul ou induit par des neuroleptiques) et la nicotine est évident. De là, l’idée de donner pour la première fois de la nicotine à l’état pur aux parkinsoniens sous forme de dispositif transdermique (NEPT).
A ce moment là, on ignore que la NEPT a la propriété de se fixer sur des récepteurs nicotiniques et des récepteurs dopaminergiques (augmentation de la dopamine) entraînant ainsi l’amélioration des symptômes dans la maladie de Parkinson.
Ensuite des travaux montrent que la NEPT agit aussi sur la capacité de multiplier les récepteurs nicotiniques. En conséquence, le bénéfice est accru pour les neurones dopaminergiques chez le patient parkinsonien et aussi pour les neurones de l’acétylcholine chez le patient atteint de démence type Alzheimer.
[vu sur le net] Un espoir de vaincre Parkinson grâce à l’Uni
Publié le 06 août 2014 à 17:57article trouvé sur le site de l’Essentiel
Des chercheurs de l’Université de Luxembourg ont implanté des cellules artificielles dans des cerveaux de souris. Une première qui pourrait permettre de nouvelles thérapies.
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[vu sur le net] Mini-électrode pour diminuer les tremblements lié à la maladie de Parkinson
Publié le 25 juillet 2014 à 12:24article trouvé sur le site arcinfo.ch
Des médecins de l’Hôpital de l’Ile à Berne et des ingénieurs de l’EPFL à Lausanne ont développé une mini-électrode destinée aux patients atteints de la maladie de Parkinson. Implantée dans le cerveau, elle permet de diminuer les tremblements involontaires tout en évitant les effets collatéraux, a indiqué jeudi l’établissement bernois.
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[vu sur le net] Des chercheurs lillois mettent au point un traitement prometteur contre la maladie de Parkinson
Publié le 17 avril 2014 à 07:15Article trouvésur le site de la Voix du Nord
Une équipe de chercheurs lillois a annoncé lundi qu’un traitement encore expérimental, réduisant la quantité de fer chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, avait donné des résultats très prometteurs.
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[vu sur le net] Un obstacle de moins vers un traitement de la maladie de Parkinson à l’aide des cellules souches
Publié le 16 mars 2014 à 09:51Article trouvé sur le site de bulletins-électroniques.com
L’une des caractéristiques principales de la maladie est le dérèglement du système dopaminergique. La dopamine est un neurotransmetteur essentiel pour les fonctions motrices et psychiques. Il existe plusieurs traitements contre la maladie de Parkinson qui s’attaquent au dérèglement du système dopaminergique. C’est un traitement de ce type que l’équipe du Dr Takahashi développe, il s’agit d’un moyen de remplacer les cellules dopaminergiques détruites par la maladie par de nouvelles cellules pour ainsi enrayer ou juste ralentir la progression des symptômes de la maladie.
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Pétition nationale pour une reconnaissance officielle des recherches sur la nicotinothérapie
Publié le 13 février 2014 à 07:06Le Collectif National des Patients en Nicotinothérapie et l’Association Franco-Internationale pour la Recherche Neurologique ont lancé une pétition nationale
Les patients viennent de plus en plus nombreux à la consultation d’Henri Mondor, non seulement de l’hexagone mais du monde entier, simplement informés par le bouche à oreille ; mais nous qui sommes français, attendons depuis des années l’homologation de ce protocole et la délivrance d’une AMM spécifique aux patchs utilisés par les parkinsoniens qui en autoriserait le remboursement dans le cadre de l’ALD.
Pour lire et signer cette pétition : suivez ce lien
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le collectif national des patients en nicotinothérapie en lui envoyant un courriel à l’adresse pknico@yahoo.fr
Nicotinothérapie : aidez-nous !
Publié le 31 janvier 2014 à 00:22Un député, Mr Thierry Benoît, a interpelé, le 29 octobre 2013, la ministre des affaires sociales et de la santé sur la pertinence du remboursement par la sécurité sociale du protocole de la nicotinothérapie, mis au point afin de lutter contre les effets de la maladie de Parkinson.
À ce jour, pas de réponse (voir ici)
Il est peut-être possible de faire avancer les choses. Écrire au Ministère, ou même l’appeler, en lui expliquant que l’urgence est là, par exemple. La question écrite porte le numéro 41198.
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
14, avenue Duquesne
75350 PARIS 07 SP
Standard : 01 40 56 60 00
Maintenant, peut-être qu’il faudrait aussi que d’autres députés se penchant sur la question. Pour trouver l’adresse de VOTRE député : c’est ici.
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