29 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du FINISTÈRE
Publié le 25 janvier 2018 à 09:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Revoilà la fin de l’année avec la mauvaise saison que nous bretons, affrontons avec une détermination sans faille. Notre association continue son petit bonhomme de chemin avec les activités qui ont repris avec le même enthousiasme. Au moment où vous lirez ces lignes, l’émission sur la maladie de Parkinson que nous avons enregistrée au mois de septembre, est diffusée sur la chaîne TEBEO dans l’émission « Parlons Santé » de novembre
Courant octobre, une délégation finistérienne (moins importante que les années précédentes) a participé à la semaine CECAP à Erdeven, organisée de main de maître par nos amis du Morbihan. Un grand merci à eux et disons-le tout net, les absents ont eu tort (au moins ceux qui pouvaient venir).
Nous avons noté avec le plus grand intérêt l’engagement du professeur Derkinderen de recevoir les personnes suivies par le docteur Villafane, qui seraient livrés à eux même sans traitement prescrit.
Le programme ETPARK (éducation thérapeutique pour les malades de Parkinson) démarre progressivement avec la mise en place des ateliers thérapeutiques.
En février 2018, le cyclo-club du Folgoët organise son rassemblement annuel à notre profit, avec pour objectif d’atteindre les mille participants après les 800 de 2017.
Notre conférence annuelle « PARKINSON » aura lieu le 31 Mars 2018 avec pour l’instant comme intervenant le docteur Amélie Leblanc pour présenter le programme d’éducation thérapeutique réservé aux malades de Parkinson, diagnostiqués depuis moins de cinq ans.
Le 13 mai 2018, le club Redeg e Plougastel organise ses courses annuelles dans la magnifique localité de Plougastel-Daoulas, à notre profit. Venez nombreux et un grand merci pour eux.
D’ici là, nous vous souhaitons la meilleure fin d’année possible et à l’année prochaine.
Le Président : François Tosser
22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des COTES d’ARMOR
Publié le 23 janvier 2018 à 17:35Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Saint Thélo… et nous, qu’aurons-nous à raconter ?
Cette année pour notre habituel pique-nique d’automne nous avions retenu le petit village de Saint Thélo. Vous connaissez ? Après Loc Nevel, Saint Alban, Bosméléac… une découverte dont Maïté à le secret et qui chaque fois nous étonne… Cette fois, grâce à Loïc Roscouët, notre guide amoureux de sa région, rencontré au Barrage de Bosméliac. Maisons de pierres du pays ornées de photos géantes, qui nous racontent leur histoire. Ça sentait bon la Bretagne profonde. Mais, d’abord, en dépit des routes étroites et sinueuses, il fallait trouver. Vive le GPS !
Nous étions une bonne quarantaine réunie dans la salle communale, gracieusement mise à notre disposition pour partager le buffet, échantillon de nos savoir-faire : crudités, salades, charcuterie fromage, tartes, crumble, café bien gourmand, vin, cidre… tout y était.
Mais les « Saint Thélois » (peut-être est-ce ainsi qu’ils se nomment ?) n’oublient pas leur passé. Ainsi ont-ils été parmi les premiers à faire parler les pierres de leur village pour relater ce qui fut l’âge d’or de l’activité textile bretonne dans une ancienne demeure marchande, « la maison des toiles » où nous étions attendus pour une visite guidée.
Une aventure de plus de deux siècles (du 17ème au 19ème siècle) qui, comme beaucoup d’autres, ne résistera pas à la révolution industrielle, et durant laquelle ce sont plus de 35.000 personnes qui vécurent des métiers de la transformation et du commerce du lin, le monde rural n’offrant plus suffisamment de travail pour vivre au pays (déjà !). Le travail du lin, c’est toute une gamme de métiers depuis la graine jusqu’à ces centaines de mètres de tissu patiemment tissés, blanchis et dont il ne reste aujourd’hui presque rien sinon quelques outils certes, mais qui ont le mérite d’exister pour nous raconter leur époque…
Mais nous, qu’aurons-nous à dire de nos objets intelligents qui déjà s’accumulent ?
Café Bavard au Bar de la Marine :
Jeudi 12 octobre, c’était notre premier rendez-vous « Café Bavard » au Bar de la Marine sur le Port du Légué à Saint-Brieuc :
Tu viens, tu repères la table, « Salut les amis »
Tu t’installes, t’écoutes, tu causes, c’est comme tu vois, comme tu sens…
Ya pas de pilote, on parle de tout…une histoire, une chanson, un truc…
Et puis on se dit à la prochaine…
Bien sûr, chacun paie sa consommation plus on est, mieux c’est…alors viens !
Nous étions une quinzaine, ce qui n’est pas si mal. C’est vrai que pour certains, cela fait des kms pour boire un coup…mais ce n’était pas le but recherché. Boire un coup c’est juste pour occuper la salle. Il s’agissait de combler le vide laissé par les groupes de paroles qui ont du mal à survivre face aux incertitudes des aides financières qui tardent à se mettre en place, mais aussi pour rompre avec la routine et nos habitudes.
Pour la première fois, il était difficile d’envisager tout de suite une rencontre sur chaque secteur. Dans un premier temps, il est possible de l’envisager par trimestre en changeant de site. Considérant que les Galettes des rois par secteur, peuvent tenir lieu de Café-Bavard, çà sera l’occasion de recueillir les avis motivés pour prévoir une suite…
Yves Gicquel
Maladie de Parkinson : ce que je peux faire en plus de mon traitement.
Publié le 22 janvier 2018 à 12:01Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Je ne vais pas reprendre la description de la maladie de Parkinson que vous connaissez mais plutôt m’attarder sur une approche globale des facteurs altérant la bonne santé. La première bonne nouvelle c’est que cela s’adresse aux personnes atteintes de Parkinson mais c’est aussi bénéfique pour tous. Donc vous pouvez mettre en pratique en famille. Je n’avais aucune de ces notions quand j’étais jeune médecin généraliste, jamais entendu parler à la fac. Donc ne soyez pas étonné si votre médecin est perplexe, et amenez le sujet avec délicatesse (certains sont susceptibles!).
4 hypothèses liées entre elle seraient responsables du mécanisme de mort cellulaire :
- Intervention des radicaux libres : stress oxydant (molécule instable par perte d’un électron entraînant un stress oxydatif lors de réactions avec le dioxygène dans les cellules).
- Déficit énergétique via les mitochondries (rôle essentiel dans la production d’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire récupéré à partir des protéines, des graisses et des glucides oxydés)
- Processus inflammatoire = destruction des neurones
- Déficit métabolite accumulation de protéine comme l’alpha-synucléine, formation des corps de Loewy
Trois points principaux sont à prendre en compte :
L’inflammation : comment savoir si je suis en état inflammatoire : avec une prise de sang, en dosant la CRP ultrasensible. A ne pas faire si on a une articulation enflée ou un épisode infectieux cela fausserait les résultats. Elle donne le résultat en fonction d’un risque cardiovasculaire. Mais si votre CRP ultrasensible est supérieur à 1, vous êtes en état inflammatoire. Cela se corrige avec l’alimentation. (Personnellement, je suis passée de 4,43 mg/L à 0, 51 en changeant d’alimentation).
L’acidose : pour savoir si je suis en acidose, il suffit d’acheter des bandelettes de ph urinaire à la pharmacie, le ph doit être à 7. Les valeurs en dessous de 7 correspondent à l’acidité. Vous pouvez corriger votre ph, en mangeant des châtaignes, en buvant de la vichy Célestin.
Les radicaux libres : pour limiter les radicaux libres il faut modifier sa façon de manger et cuisiner, et consommer des antioxydants.
Petites modifications alimentaire simple à mettre en pratique que tout le monde devrait faire : Si vous pouvez manger bio bien sûr c’est vraiment mieux (jusqu’à 60 % d’antioxydant en plus). Pour cuisiner utiliser l’huile de coco riche en acides gras saturés. Elle ne se dénature pas à la chaleur contrairement aux autres huiles qui s’oxydent et fabriquent des radicaux. (Ex : cuire la ratatouille à l’huile de coco désodorisé, puis avant de servir rajouter une cuillère d’huile d’olive).
Deux autres choses à vérifier :
La vitamine D : 80 % des français sont carencés en vitamine D (issue de la transformation des molécules de cholestérol par les UV au niveau de la peau). Donc il est utile de faire un dosage sanguin de vitamine D et de se complémenter.
http://www.ifss.fr/fr/actualites/paroles-experts/des-francais-ont-deficit-vitamine-une-synthese-des-dernieres-publications,13518.html
La vitamine B12 : La prévalence de la carence en vitamine B12 est estimée de 1 à 2% de la population générale, jusqu’à 10% chez les plus de 65ans. Le seuil sérique de 200ng/L notre organisme ne fabrique pas de vitamine B12, il lui faut des apports extérieurs.
Elle joue notamment un rôle incontournable en tant que co-enzyme dans le cadre des processus essentiels du métabolisme. Parmi eux on trouve les mécanismes fondamentaux comme :
- Protection et régénération des nerfs (système nerveux et cerveau)
- Respiration cellulaire (alimentation en oxygène des mitochondries)
- Synthèse des neurotransmetteurs (émission de substances sémio chimiques messagères)
Faire également un dosage sanguin pour voir s’il y a besoin d’une complémentation : Prévalence de la carence en vitamine B12 dans un service de médecine interne. G. Urbanski Chu Angers.
Pour finir je rappelle ici les 6 Règles d’or pour que votre cerveau continue à fabriquer de nouveaux neurones (Sciences et Avenir du 12/9/2016)
- Fuir la routine
- Lutter contre l’infobésité : ne pas rester devant son écran de télé.
- Bannir anxiolytique et somnifère avec accord de son médecin
- Bouger
- Cultiver l’altérité
- Soigner le microbiote intestinal
Rédigé par Corinne Turpin
Carte d’invalidité, bon à savoir
Publié le 16 janvier 2018 à 13:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Certains ont du mal à faire le pas de demander la carte de stationnement ou d’invalidité, je le comprends, cela nous colle une étiquette vis à vis d’autrui et un sentiment d’évolution irrémédiable pour nous. Mais peut être pouvons-nous prendre du recul et voir le bon côté des choses. C’est vrai c’est difficile de dire qu’on a moins de rides à cause ou grâce à l’amimie (perte des mimiques) mais finalement c’est une réplique que j’ai du plaisir à dire quand on me dit que je fais plus jeune que mon âge.
La carte européenne de stationnement devient la carte de mobilité inclusion (CMI)
Les conditions d’attribution :
La personne a un périmètre de marche limité et inférieur à 200 mètres, (quand elle est en OFF) ; si vous dites que vous faites de la marche active en ON ça ne fonctionne pas il faut considérer votre état quand vous allez moins bien.
Une personne qui doit systématiquement utiliser un fauteuil roulant remplit d’office les conditions d’attribution, y compris lorsqu’elle manœuvre le fauteuil roulant seule et sans difficulté. Le certificat médical peut être remplit par votre médecin traitant ou votre neurologue.
La carte de stationnement permet de se garer gratuitement et sans limitation de durée sur toutes les places de stationnement ouvertes au public. La durée de stationnement peut être limitée sur décision de la commune sans toutefois pouvoir être inférieure à 12 heures. Bien sûr vous n’êtes pas obligée de stationner sur les places bleues tout le temps mais ça peut dépanner quand on est en OFF.
Attention tout de même : le titulaire de la carte peut être soumis au paiement d’une redevance pour se garer dans les parcs de stationnement munis de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule.
Impôts sur le revenu :
Pour pouvoir bénéficier d’une demi-part supplémentaire pour invalidité, vous devez être titulaire : d’une carte pour une invalidité au moins égale à 80% ou, à compter du 01/01/2017, de la carte mobilité inclusion avec la mention « invalidité ». Si vous remplissez ces conditions, il faudra cocher la case P de la rubrique relative à la situation du foyer fiscal de votre déclaration des revenus. Si votre conjoint remplit ces conditions, (ou si votre conjoint décédé l’année précédente les remplissait), cochez la case F de cette rubrique.
Vous pouvez bénéficier de cette demi-part dès l’année où vous avez déposé votre demande de carte d’invalidité ou de carte mobilité inclusion avec la mention « invalidité », même si elle n’est pas encore attribuée. Vous devrez, alors, être en mesure de fournir le justificatif lorsqu’elle vous sera délivrée.
Si elle n’est pas accordée, une déclaration des revenus rectificative devra être déposée. https://www.impots.gouv.fr/portail.
Taxe d’habitation :
Si vous êtes infirme ou invalide et que vous ne pouvez pas subvenir à vos besoins par votre travail, vous pouvez bénéficier d’une exonération de taxe d’habitation relative à votre habitation principale. Vous devez disposer d’un revenu fiscal de référence inférieur à certaines limites. Cf. le site : https://www.impots.gouv.fr/portail.
S N C F :
Les personnes handicapées (taux d’invalidité de 80% et plus) ont la possibilité de bénéficier des réductions tarifaires pour leur accompagnateur en fonction des mentions portées sur leur carte d’invalidité.
Gratuité du billet : Votre accompagnateur voyage gratuitement si votre carte d’invalidité (Taux supérieur ou égal à 80 %) comporte la mention suivante : Besoin d’accompagnement.
Tarifs réduits de 50%: Votre accompagnateur bénéficie d’une réduction de 50% si votre carte d’invalidité (taux supérieur ou égal à 80 %) est sans mention ou comporte la mention suivante : Station debout pénible.
Loisirs :
La carte d’invalidité permet des réductions dans les cinémas, musées, stations de skis etc. … voir la gratuité (comme au musée du Louvre ou à la station de ski de Chamrousse).
Article proposé par Corinne Tarpin
Consultations médicales : les augmentations qui vous attendent
Publié le 15 janvier 2018 à 08:45Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Depuis le 1er mai 2017, la consultation chez le généraliste est passée de 23 à 25 euros. D’autres augmentations sont prévues dans les mois à venir.
- Consultation coordonnée : A partir du 1er juillet 2017, lorsqu’un médecin traitant adressera un patient à un spécialiste adhérent au Contrat d’accès aux soins CAS*, le prix de cette consultation coordonnée passera de 28 à 30 €.
- Avis médical : à partir du 1er octobre 2017, l’avis médical ponctuel d’un spécialiste correspondant (hors psychiatre ou neurologue) sur demande du médecin traitant sera facturé 48 € (au lieu de 46). Ce montant passera à 50 € au 1er janvier 2018.
- Consultations complexes et très complexes : à partir du 1er novembre 2017, votre médecin pourra réclamer 46€, pour un certain nombre de consultations complexes, concernant par exemple les pathologies suivantes : la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, l’épilepsie, une première consultation pour une tuberculose, la prise en charge d’une pathologie oculaire grave, une fibrose pulmonaire …
A la même date, le tarif pourra atteindre 60 € en cas de consultation très complexe, par exemple : lorsqu’un médecin informe un patient de la définition de son traitement face à un cancer ou une maladie neurologique ou neurodégénérative ….
Bon à savoir ! Le médecin traitant qui orientera l’un de ses patients vers un médecin correspondant acceptant de le recevoir en moins de 48 heures, pourra majorer sa consultation de 5€, et le médecin correspondant de 15€, quels que soient leurs secteurs d’activités. Ces majorations ont pour but, de limiter le recours à l’hospitalisation pour des pathologies pouvant être prises en charge en ville.
* CAS : Si le praticien s’est engagé à modérer ses honoraires, en signant un « contrat d’accès aux soins », les remboursements ne sont pas plafonnés. En revanche, s’il n’est pas signataire du CAS, vos remboursements de mutuelle sont limités à l’équivalent de la part Sécurité Sociale. Problème : peu de médecins ont signé le CAS permettant le remboursement total du patient. Les deux tiers des praticiens rejettent cet encadrement de leurs honoraires par l’Etat. Pour repérer les médecins du secteur 2 qui ont accepté le CAS, interrogez votre Caisse d’Assurance Maladie, ou consultez la liste des signataires sur ameli.fr.
Article relevé dans AG2R la Mondiale par Françoise Vignon
Les vacances, une nécessité !
Publié le 13 janvier 2018 à 16:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
En Loire Atlantique, nous avons bien pris conscience de la nécessité des vacances que nous soyons aidants ou aidés. Ce sont des temps privilégiés de détente, de rupture avec le cadre habituel, d’épanouissement. Elles apportent une réponse à l’épuisement des aidants familiaux qu’il faut souvent convaincre de l’importance des moments de répit car, pour un proche aidant, s’accorder du repos ne va pas nécessairement de soi.
Il estime que l’aide apportée fait partie du quotidien et il ne la vit pas comme lourde et fatigante, ni comme un travail. Et… que dire de la personne aidée ? Plus elle est âgée, plus elle a besoin de points de repère pour ne pas se sentir désorientée, Partir vers l’inconnu et rompre ses habitudes engendrent l’angoisse.
J’espère que pour chacun d’entre vous, ces problèmes, ces scrupules, pas toujours évidents à aborder mais enfin résolus, vous ont permis de partager lors du retour au domicile des moments privilégiés en regardant des photos, en vous émerveillant de nouveau face à des sites paradisiaques, de les partager avec vos amis, en écoutant de la musique et pourquoi pas un petit air de tango : Il paraît que Monsieur Parkinson aime ça …et …ça lui fait du bien !
Je plaisante mais un peu d’humour me permet de mettre de la distance face au quotidien. Les vacances, c’est aussi deux longs mois qui nous ont fait perdre un contact régulier avec les habitués de l’Association.
Rédigé par Annick Lebrun
Une cure à Lamalou les Bains
Publié le 12 janvier 2018 à 12:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
« Hé, Philippe, je cherche un partenaire pour aller en cure à Lamalou les Bains » C’est ainsi que Didier m’interpelle lors d’une séance de gym. Je n’étais jamais allé en cure. Et j’étais plutôt sceptique quant à leur efficacité. Mais, je ne sais pourquoi j’ai accepté la proposition de Didier. Et nous nous sommes inscrits à la cure de Lamalou les Bains.
Nous avons choisi une cure dite « Neurologique » avec une extension Parkinson. Et ces 3 semaines de cure étaient programmées du 23/08 au 12/09/17. Nous avons donc débuté notre cure le mercredi 23 à 10h00. En ce qui me concerne, les soins (au nombre de 4), avaient lieu de 11h00 à 13h00. Il s’agissait de soins « neuro » : cataplasme, douches pénétrantes, trombes, douches sous-marines, pedidouches, piscine de mobilisation. Et le matin de 10h00 à 11h00 ou l’après-midi vers 16h00 avaient lieu les activités Parkinson :
- très intéressante conférence « Vivre avec la maladie de Parkinson » par le Dr Gény
- atelier « Mieux vivre chez soi » très riche en informations (sécurité, adaptation logement, aides au mouvement)
- 7 ateliers « Adresse et Équilibre » : une approche nouvelle de la mobilité.
Pour ne pas avoir à gérer les repas et ainsi se transformer en maitre queux, nous (Didier et moi) avions choisi la pension complète dans la Résidence « Du Bois De Lon », résidence intégrée aux Thermes.
Grand bien nous a pris, les 3 repas par jour (petit déjeuner, déjeuner, diner) étaient excellents. Ils étaient préparés par un restaurant de Lamalou « Les Marronniers » et ils nous étaient livrés à l’appartement ! Il ne nous restait plus qu’à tourner le bouton du micro-onde. Nous ne disposions pas de véhicule. Nous étions donc cantonnés à Lamalou qui est certes agréable mais nous en avons vite fait le tour. Heureusement, nous avons sympathisé avec quelques curistes qui disposaient d’un véhicule. Notre séjour s’est poursuivi de façon très agréable avec des balades, des parties de pétanque ou de tarot et de joyeux repas. Nous sommes très satisfaits de notre séjour et envisageons d’y retourner l’année prochaine.
Le seul point négatif concerne les soins. Il y a une ambiance spéciale dans les thermes : la lumière, les odeurs, le bruit, la densité de curiste font penser à une « usine » à soin. Au fil des jours, on s’habitue. Les personnels soignants, sauf de rares exceptions, sont aimables, compétents.
Mais compte tenu de l’organisation « tayloriste » mise en place, ce sont des opérateurs dédiés à un poste de travail. Lors des soins, vous avez peu de chance de rencontrer plusieurs fois la même personne. Et il est très difficile d’avoir des échanges de type « médicaux » avec ce personnel. Toutefois, si vous le souhaitez, il est toujours possible de rencontrer un des médecins de cure des thermes.
Quant à la question principale : « La cure est-elle bénéfique ? », je ne peux que donner mon ressenti personnel. Comme beaucoup de curistes, j’ai été tout de suite mieux. En particulier, en 2ème semaine, ce fut formidable : la plupart de mes symptômes avaient disparu, en particulier je n’avais plus de douleurs, le bonheur !
Malheureusement, il fallut déchanter : dès la troisième semaine, les symptômes et les douleurs revinrent. De plus, après mon retour à Nantes, une très grande fatigue m’a envahi. Je n’avais plus aucun ressort. Puis, petit à petit, j’ai retrouvé un état général satisfaisant, en tout cas supérieur à l’état de forme qui était le mien avant la cure, De l’avis général, il faut attendre plusieurs semaines avant de ressentir les bienfaits de la cure. Donc, j’attends…
Rédigé par Philippe Auvray
Les pesticides une nouvelle fois mis en cause dans la maladie de Parkinson
Publié le 10 janvier 2018 à 11:38Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Une récente étude montre que cette maladie touche davantage les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles, que le reste de la population. Quel est le point commun entre les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles ? Ils ont un risque accru de développer une maladie de Parkinson. Selon deux études récemment publiées par une équipe de chercheurs français, ces personnes ont un risque un peu plus élevé, respectivement de 13% et 8,5%, d’être atteintes par cette maladie neurodégénérative. Chez les agriculteurs retraités (60/84 ans), cette différence est encore plus marquée, puisqu’ils sont 18% de plus à souffrir de la maladie par rapport aux personnes de leur tranche d’âge. Les scientifiques pointent du doigt l’exposition élevée aux pesticides de ces populations, dont certains sont connus pour leurs propriétés neurotoxiques.
Maladie professionnelle depuis 2012, l’exposition aux pesticides est d’ailleurs considérée en France comme étant facteur de risque de la Maladie de Parkinson. La maladie peut même être reconnue comme une maladie professionnelle des professions agricoles. Pourtant, jusque récemment, aucune étude n’avait encore exploré l’incidence (le nombre de nouveaux cas par an) de cette maladie chez les exploitants agricoles en France.
C’est précisément le sujet qu’a choisi d’étudier Sofiane Kab lors de sa thèse de Santé publique et d’épidémiologie. Son travail, réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), a donné lieu à la publication de deux études dans des revues internationales.
Pour parvenir à ces résultats, le jeune chercheur et ses collègues ont comparé les données de la Mutualité Sociale Agricole – MSA, un régime d’assurance maladie spécifique du monde agricole – avec celles des autres régimes de l’assurance maladie.
« Il faut rester prudent, car la Maladie de Parkinson est multifactorielle », met en garde le Dr Alexis Elbaz, neurologue, épidémiologiste à l’INSERM et directeur de la thèse de Sofiane Kab. « Pour le moment, on peut seulement dire que la Maladie de Parkinson est un peu plus fréquente chez les agriculteurs, probablement à cause de leur exposition à des hauts niveaux de pesticides. Mais il existe peut-être d’autres facteurs de risques ». Les données suggèrent également une possible association, certes moins significative que pour Parkinson, avec la maladie de Charcot (également appelée sclérose latérale amyotrophique).
Le cas de la viticulture
Sofiane Kab et ses collègues sont allés encore plus loin en se demandant si une exposition non professionnelle à plus faible dose, telle qu’elle existe en milieu rural, jouait un rôle dans la survenue de Parkinson. « La fréquence de cette maladie, est effectivement un peu plus élevée au sein des riverains qui vivent dans les cantons où il y a le plus de terres agricoles, en particulier, dans ceux où la proportion de terres agricoles allouées à la viticulture est la plus importante », explique Alexis Elbaz. La viticulture est l’une des cultures qui nécessite le plus de pesticide. « Mais ces résultats demandent à être confirmés par des études plus précises auprès des personnes », poursuit-il, « et la maladie de Parkinson reste une maladie peu fréquente et l’augmentation de risques observée, est faible ».
C’est en 1983, qu’un lien entre la Maladie de Parkinson et les pesticides a été détecté pour la première fois, de façon totalement fortuite. Cette année-là, la Californie a fait face à une « épidémie » de syndromes parkinsoniens survenue chez des jeunes toxicomanes. Ces derniers avaient tous consommé une drogue frelatée par le MPTP, une neurotoxine qui, en détruisant certains neurones, provoque les symptômes permanents de la Maladie de Parkinson. A l’époque, les scientifiques avaient remarqué que la structure du MPTP était très proche de celle d’un herbicide, le paraquat. Par la suite, de nombreuses études internationales ont confirmé l’existence d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la Maladie de Parkinson.
D’autres études s’apprêtent à être lancées par l’INSERM, en collaboration avec Santé publique France, afin d’identifier les pesticides qui pourraient être à l’origine d’un risque augmenté de la Maladie de Parkinson.
Article de Cécile Thibert du 22/10/17 dans le Figaro Magazine relevé par Françoise Vignon
Assemblée Générale CECAP à Erdeven 56 du 1er au 7 octobre.
Publié le 08 janvier 2018 à 08:27Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
C’est un temps, disons « breton » qui nous accueille ce dimanche après-midi 1er Octobre 2017. Il faut que nous soyons prêts pour recevoir nos invités, bienheureux de se retrouver. Le vent change de cap et se tourne vers le beau temps. Nous allons vivre une semaine d’activités intenses.
Entre l’initiation imagée et amusante de la langue bretonne, et l’apprentissage de la marche nordique (n’a-t-on pas dû les appeler pour déjeuner !!!), les activités proposées sont très suivies et tentent un public qui participe et s’amuse. De plus, notre lieu de séjour propose des séances de remise en forme, avec piscine, sauna, spa … dont certains ont largement profité.
Toujours du beau temps ! Que dire de nos sorties ! Elles enchantent tout le groupe.
- Lundi Saint-Cado, le vent, la mer, l’église nous attendent sous le soleil puis Etel port de pêche et sa barre.
- Mardi après-midi, les alignements de Carnac nous étonnent tous avec leur mystère. La Trinité-sur-Mer et ses voiliers gigantesques nous appelant vers le large et les hautes mers. Locmariaquer nous a fait découvrir son grand menhir brisé et sa table des marchands.
- Mercredi nous sommes venus pour assister à l’A.G. CECAP ! Le temps très beau a donné à certains l’idée de faire l’école buissonnière ! Soirée loto : les lots sont attractifs, la séance est un peu bruyante pour certains, mais on rit et on aligne attentivement. Encore une bonne soirée.
- Jeudi, nous recevons des professionnels : Mme Raibault Diététicienne, Mme Vigneau Pharmacologue au CHU de Nantes, le Pr Derkinderen neurologue au CHU de Nantes, Mr Stragliati kinésithérapeute-réflexologue. Le soleil a encore frappé !! Quelques trous dans l’assistance. Soirée musique : nous avons entendu des chants de mer de Michel Tonnerre et d’autres ! Soirée intimiste animée par Yann Le Nezet et ses musiciens.
- Vendredi visite de la cité de la voile à Lorient : là encore beaucoup de questions, et amusement garanti avec les voiliers à diriger et la visite du poste de pilotage (arrosage garanti!). Le groupe commence à être fatigué, mais il y a une ambiance de chaude sympathie, de solidarité, de gentillesse, de joie d’être là, un sentiment de liesse, les compliments pleuvent, mérités certainement. Puis c’est la soirée « la croisière s’amuse » et ses plateaux de fruits de mer. Les chants, les blagues soulèvent des houles de rires.
J’allais oublier les soirées animées par l’équipe de Keravel. Quelques commentaires entre autres : « nous avons fait les folles », « qu’est-ce que j’ai pu rire » « quelles soirées » Mais jamais au-delà de 23 heures !
Au cours de ces sorties et activités, nous nous sommes sentis tous solidaires, comme issus d’une même famille avec la bonne humeur et le rire. On se donne rendez-vous au petit déjeuner du samedi pour se dire : Kenavo à l’année prochaine !
Texte de Nicole Lecouvey
Médecine : les différences Homme/Femme négligées
Publié le 06 janvier 2018 à 13:04Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
La France est très en retard dans ce domaine, que ce soit dans la recherche ou dans le choix des traitements. « Les médecins commettent la faute de ne pas s’informer exactement de la cause de la maladie (des femmes, NDLR) et de la traiter comme s’il s’agissait d’une maladie masculine …. Il faut dès le début interroger soigneusement sur la cause ; car les maladies des femmes et celles des hommes, différent beaucoup pour le traitement. » Des propos qui portent à sourire si, plus de deux mille ans après avoir été rédigés par Hippocrate, ils n’étaient toujours pas appliqués en France. Une incongruité dont s’est emparée l’Académie Nationale de Médecine avec l’espoir de réussir à faire bouger les choses.
Car, en la matière, si bon nombre de pays ont mis du temps à comprendre l’importance qu’il y a à différencier –selon que l’on est un homme ou une femme– la recherche sur les maladies et les traitements qui doivent y être associés ; « la France a accumulé un retard considérable, au moins dix ans, par rapport à d’autres pays européens (Allemagne, Hollande, Suède, Italie), le Canada, surtout, les États-Unis ou encore Israël », explique Claudine Junien, généticienne. « C’est une grande chance que l’Académie prenne ce sujet sur ses épaules », souligne cette femme qui enseigne à la faculté de médecine de Paris-Ouest, « car, en France, on se préoccupe beaucoup de parité surtout sur le genre, mais il faut aussi faire prendre conscience du sexe biologique », insiste-t-elle.
Dissemblance génétique :
Une nécessité qui repose aujourd’hui sur des constats parfaitement documentés. On sait tout d’abord que, dès sa conception, l’embryon mâle ne se comporte pas de la même manière que l’embryon femelle et ce, alors même « que les hormones sexuelles n’ont pas encore fait leur apparition » rappelle la généticienne. Si la ressemblance génétique en termes de séquence entre deux hommes ou deux femmes est de 99,9%, la ressemblance entre un homme et une femme n’est que de 98,5%. Or « c’est le même ordre de grandeur qu’entre un humain et un chimpanzé de même sexe », insiste-t-elle. Côté maladie, les exemples de différences flagrantes entre les sexes ne manquent pas. Certaines maladies touchent aussi majoritairement les femmes : Alzheimer, anorexie, dépression, ostéoporose, troubles alimentaires, maladies auto-immunes (maladies thyroïdiennes, sclérose en plaques, lupus)… Quand d’autres sont plus fréquentes chez les hommes : autisme, tumeur du cerveau et du pancréas, AVC ischémique… Or, paradoxalement, les recherches autour de ces maladies et sur les façons de les soigner restent encore très centrées sur la gent masculine.
« Pendant très longtemps, on n’a pas voulu que les femmes en âge de procréer participent à des tests », raconte Claudine Junien. « Du coup, les effets secondaires des médicaments étant mesurés exclusivement chez les hommes, les femmes en sont plus souvent victimes : une fois et demie à deux fois plus d’accidents secondaires » … « Ce qui représente un coût humain et financier exorbitant », rappelle l’Académie.
Les recommandations de l’Académie :
La sénatrice américaine Olympia Snowe rappelle ainsi que, dans les années 1980, une étude pilote « financée par le gouvernement fédéral sur la relation entre obésité et cancer du sein et de l’utérus avait été menée exclusivement avec des hommes »!!! Ce déséquilibre concerne même l’expérimentation animale où les animaux testés sont cinq fois plus souvent des mâles que des femelles, précise l’Académie de médecine. Cela peut également correspondre à des biais statistiques. « Parfois, les différences sont si faibles que l’on se dit que cela ne vaut pas la peine d’en parler », souligne Nicolas Gauvrit, enseignant en science cognitive à l’université d’Artois.
Dans les années 1990, une cardiologue américaine, Bernardine Healy, dénonce le fait qu’une femme doive avoir un cœur qui fonctionne comme celui d’un homme pour être convenablement soignée, rapporte Peggy Sastre, philosophe et essayiste, qui a consacré un livre à ces questions.
« La médecine de genre n’est pas une médecine de femmes, c’est plutôt une médecine personnalisée », explique le professeur Vera Regitz-Zagrosek, cardiologue, qui, en 2003, a fondé l’institut du genre en médecine au sein de l’hôpital de la Charité à Berlin (Allemagne). Et en matière cardiaque, disposer de données propres à chaque sexe est tout à fait important. Car on sait très bien que certains traitements fonctionnent bien mieux chez des hommes que chez des femmes.
Réviser fondamentalement les principes établis de la recherche fondamentale et clinique pour faire la part des choses entre différentes biologiques liées au sexe et contraintes sociales liées au genre, concevoir et interpréter les études sur l’homme ou l’animal en tenant compte du sexe, former les médecins à ces questions, telles sont quelques-unes des recommandations de l’Académie de médecine. Va-t-elle être entendue ?
La mixité oubliée par la recherche chirurgicale :
Une équipe de chercheurs dirigée par Mélina Kibbe, enseignante en chirurgie à l’Université Northwestern à Chicago, a passé au crible 1.303 études publiées entre 2011 et 2012 dans cinq revues consacrées à la chirurgie. Parmi elles, 78% incluaient des hommes et des femmes, mais souvent de manière disproportionnée : moins de la moitié des études comptait au moins une femme pour deux hommes. Par ailleurs, 17% des études ne rapportaient pas du tout le sexe des participants et les chercheurs se sont aperçus que la mixité d’une étude n’impliquait pas forcément une analyse tenant compte du sexe. Ainsi, plus d’un tiers des études n’exploitent pas ce critère dans leurs résultats.
Selon les auteurs, ce phénomène a de nombreuses conséquences. « D’abord, les médicaments ou thérapies développés pourraient n’être efficaces que sur un sexe », écrivent-ils. « Ensuite, ceux qui présentent une faible efficacité chez les deux sexes lorsque les données sont combinées peuvent parfois être abandonnés, alors qu’ils agissent peut-être uniquement sur l’homme ou sur la femme. Enfin, les traitements développés à partir d’études non mixtes sont susceptibles d’avoir des effets indésirables sur le sexe opposé ».
Effets indésirables :
Ainsi, aux Etats-Unis, la survenue d’effets indésirables est 50% plus importante chez les femmes que chez les hommes. En conséquence, 80% des substances retirées du marché par le Food and Drug Administration (l’équivalent de l’Agence française du médicament) ont provoqué des effets secondaires chez des femmes uniquement, selon les auteurs.
L’étude de Mélina Kibbe, publiée le 17 août dans la revue médicale JAMA Surgery, montre que ce biais est plus courant dans certaines spécialités comme la chirurgie cardiaque : seules 28% des 42.396 personnes impliquées dans des recherches de ce type étaient des femmes. « Alors que l’infarctus du myocarde est la première cause de mortalité chez les femmes, il est sous-diagnostiqué car considéré comme une maladie masculine », souligne Catherine Vidal, membre du comité d’éthique de l’INSERM. « Et ceci explique la sous-représentation des femmes dans les essais cliniques des thérapies contre l’infarctus », conclut-elle.
Article de Marielle Court et Cécile Thibert relevé dans le Figaro Santé par Françoise Vignon
Faut-il former des médecins plus « humains » ?
Publié le 05 janvier 2018 à 14:01Faut-il former des médecins plus « humains » ?
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
La médecine doit être spécialisée, innovante et efficace, mais sans perdre sa dimension relationnelle et empathique, plaide le Pr. Jacques Bringer de l’Académie de médecine.
Plus que tout, la médecine doit rester humaine, c’est-à-dire garder le souci constant de la personne. Les nouveaux outils biotechnologiques, l’imagerie moderne et interventionnelle, les gestes chirurgicaux moins invasifs, robotisés ou non, l’émergence des biomarqueurs permettent une médecine moins agressive, moins variable et mieux ciblée. La numérisation aide la prise de décision dans les situations complexes et permet de partager facilement l’information entre les professionnels de santé. Outil de vigilance et d’éducation thérapeutique, elle facilite la coordination entre les soins de proximité et établissements de recours ainsi que le retour à domicile dans les conditions de sécurité renforcées.
Grâce aux pratiques ambulatoires, il est possible de concentrer et d’accélérer soins et explorations afin de respecter les aspirations du patient à retrouver au plus vite sa vie personnelle et professionnelle. L’exercice des soins centré sur le patient est ainsi organisé, sécurisé et coordonné entre les nombreux professionnels de santé intervenant auprès de lui.
Mais une telle organisation semi-industrielle des soins, faite de standardisation, de biotechnologie de précision, de numérisation et d’accélération du parcours de la médecine, n’est-elle pas trop « froide » pour rester humaine ?
Médecine de la personne :
La médecine de la personne, plus humble, attentive au profil de chaque patient et de ses aspirations individuelles, doit faire prévaloir l’écoute, l’empathie, la qualité de la présence et de la parole pour éviter les regards, mots et gestes malheureux ou maladroits car inadaptés à la situation.
Le médecin « n’ordonne plus », il doit savoir annoncer, expliquer, convaincre, éduquer, afin d’éclairer et d’autonomiser le patient. On ne doit plus « envoyer » un patient à l’hôpital ou vers les soins de proximité : il convient de l’accompagner dans une stratégie coordonnée et personnalisée tenant compte de ses priorités, de ses valeurs, de son profil socio-éducatif, culturel et psychologique.
On ne peut plus s’en tenir à des approches spécialisées, cloisonnées, certes efficaces, mais insuffisantes et même potentiellement dangereuses lorsqu’il faut traiter un malade chronique aux pathologies multiples souvent complexes et relevant d’une prise en charge globale, qui demande du temps et n’est donc plus compatible avec une rémunération au seul débit des actes. Ceci est particulièrement évident pour l’exercice de la médecine générale, qui devrait symboliser synthèse et synchronisation.
La médecine doit être à la fois spécialisée, innovante, efficace, sans perdre de son humanité. Les moyens biotechnologiques n’éloignent pas en eux-mêmes : c’est la façon de s’en servir qui éloigne ou qui rapproche.
Ainsi, un geste d’imagerie interventionnelle ou de chirurgie robotisée ne « dispense pas de la qualité de la présence, du choix des paroles et du doigté de l’annonce et de son accompagnement » C’est pourquoi la formation conjointe des médecins et des professionnels de santé appelés à intervenir en équipe auprès des patients doit assurer au moins autant « l’acquisition et l’évaluation des habiletés technologiques que les capacités décisionnelles et relationnelles humaines ». Finissons-en avec les concours et les sélections fondés sur le seul contrôle des connaissances ; les étudiants en médecine doivent être mis en situation de sensibilisation pour mieux percevoir, mieux comprendre, mieux répondre aux attentes des patients ».
Ateliers de la bientraitance :
Entre l’acquisition des connaissances et les stages pratiques de « compagnonnage », l’apprentissage par les outils de mise en situation simulée est indispensable à l’acquisition des gestes et réflexes individuels et collectifs. Les jeux de rôle et les ateliers de bientraitance doivent se développer dans les facultés pour préparer le futur médecin au colloque humain singulier par l’entraînement à l’écoute et au questionnement éthique.
L’examen classant national (ECN) ne doit plus être la seule évaluation et la finalité exclusive au terme des six premières années de formation médicale. Sachant que, tel qu’il est conçu pour classer et répartir les futurs internes sur le territoire national, c’est le seul examen au monde où l’on est reçu avec zéro !
En effet, tout étudiant formé dans une université européenne, français ou étranger, parlant ou non notre langue, peut le présenter et contourner ainsi le numerus clausus, en accédant sans limitation à l’exercice médical dans notre pays… Il est urgent de redonner toute sa place et la priorité à l’évaluation des compétences cliniques pour valider l’ensemble des aptitudes pratiques, y compris relationnelles, des étudiants en médecine, d’où qu’ils viennent, avant qu’ils n’accèdent aux fonctions de responsabilités d’interne.
Il en va du simple respect des patients.
Article de Jacques Bringer relevé dans le Figaro santé par Françoise Vignon
Neurochirurgie Le Gamma-Knife pour opérer le cerveau sans trépanation AP-HP
Publié le 04 janvier 2018 à 08:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Les américains l’appellent « Gamma Knife » et ce dispositif de radiothérapie qui consiste à brûler la tumeur est de plus en plus répandu aux Etats-Unis. En France, le Gamma-Knife n’est pas réellement nouveau non plus : dès octobre 2010, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris inaugurait son Unité de Radiochirurgie Gamma Knife® pour répondre aux besoins de la région Ile-de-France et l’hôpital de la Timone (Marseille) l’utilise depuis 1992, Lille depuis 2004 et Toulouse depuis 2006. Ce dispositif s’inscrit dans la démarche moderne de développement d’une chirurgie cérébrale de moins en moins invasive mais de plus en plus précise.
Le premier prototype de gamma knife (bistouri à rayons gamma) a été réalisé en 1967, cette technique innovante n’a réellement connu un développement que dans les années 1980 avec les progrès fantastiques de l’imagerie cérébrale (notamment par résonance magnétique) et de l’informatique.
Le Gamma-Knife est une technique innovante de radiochirurgie qui permet de traiter des lésions du cerveau à l’aide de rayons Gamma, comme le ferait un bistouri mais sans devoir ouvrir le crâne. Composé de 192 faisceaux provenant de sources de cobalt 60, répartis sur 8 secteurs, l’appareil Gamma Knife® permet d’administrer, avec une extrême précision, une forte dose de radiation en une seule séance, sur la (les) lésion(s) à traiter, tout en réduisant au maximum la dose absorbée par les structures voisines.
On peut traiter en une seule fois jusqu’à 7 lésions. Cette technique peut être proposée avec succès pour les métastases cérébrales, les petits méningiomes et les tumeurs du cerveau, les neurinomes, les tumeurs bénignes de la base du crâne, certaines tumeurs cérébrales primitives et surtout secondaires tout comme certaines indications de neurochirurgie fonctionnelle (névralgies trigéminales essentielles, maladie de Parkinson, épilepsies pharmaco résistantes…) et certains troubles oculaires.
Un traitement indolore, sans anesthésie générale et de 20 minutes à 2 heures, suivant la pathologie concernée : Le Gamma Knife® associe la précision mécanique à la sophistication du logiciel permettant de réaliser une dosimétrie, la dose de rayons à délivrer compte tenu de la conformation de la lésion et de sculpter avec une grande précision la zone à irradier correspondant à la cible à traiter. La quantité de tissu cérébral normal irradié à tort est ainsi minimisée, ce qui permet de minimiser les effets secondaires de l’irradiation. Et ce traitement ne nécessite donc pas de trépanation, il est indolore, se pratique sans anesthésie générale et ne nécessite aucun soin intensif.
Un neurochirurgien, un radiothérapeute et un physicien sont associés sur ce traitement, le physicien, étant en charge du fonctionnement de l’accélérateur linéaire afin de réaliser le protocole de traitement des lésions cérébrales.
C’est aujourd’hui autour de la coopération inter-établissements soutenue par l’Agence Régionale de Santé (A.R.S.), regroupant les équipes du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (GHPS), les équipes de la Fondation Ophtalmologique Rothschild (FOR) et du fonctionnement d’une plateforme commune que communique aujourd’hui l’AP-HP. Cette plateforme permettra de répondre aux besoins de 400 à 700 patients par an en Ile-de-France.
Sources : AP-HP, CHU de Toulouse, La Timone (Visuel CHU Réseau-La Timone).
L’hôpital de la Timone à Marseille vient de s’équiper d’un deuxième gamma knife permettant d’effectuer la chirurgie cérébrale sans danger en comparaison avec la stimulation cérébrale profonde. Il semblerait qu’il y ait des possibilités de traitement pour la maladie de Parkinson.
Transmis par Jean Noël Petit
Les neurones greffés sont connectés au réseau
Publié le 03 janvier 2018 à 08:43Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
En 2007, l’équipe française pose la première pierre de cet édifice. Toujours chez la souris, elle réussit à greffer dans le cortex de jeunes neurones exogènes, manipulés génétiquement pour émettre de la fluorescence. Et, pour la première fois, on a vu les nouveaux neurones greffés réparer les lésions corticales de façon spécifique !
« De quoi torpiller le vieux dogme qui prétendait que réparer le cerveau était impossible », se félicite la chercheuse. Mieux, en 2015, la même équipe associée à l’Université libre de Belgique (ULB) parvient à rétablir de la sorte des circuits corticaux anatomiques fonctionnels. Et, ce faisant, à constituer les conditions du succès de cette greffe.
« Pour réparer le cortex moteur, il faut de jeunes neurones moteurs et de jeunes neurones visuels. Sinon, c’est l’échec », explique Pierre Vanderhaeghen, chercheur à l’Institut de neurosciences de l’ULB, coauteur de l’étude. Mais pas seulement. Le cortex étant composé de six couches neuronales différentes, il faut également un cocktail d’une dizaine de types différents de neurones (inhibiteurs, excitateurs) dans les bonnes proportions.
Etonnamment, la maladie de Parkinson semble, elle, plus « simple » à appréhender. Elle se caractérise par la destruction des neurones qui sécrètent de la dopamine dans une zone appelée la « substance noire », ce qui entraîne des troubles locomoteurs et cognitifs. Et si l’on remplaçait les neurones détruits ?
Plusieurs essais cliniques ont été menés depuis 1990. L’intervention a consisté à injecter de jeunes neurones à dopamine dans la zone cible de la substance noire (le striatum) des patients afin de fournir la dopamine manquante. Quatorze ans plus tard, les neurones implantés sont toujours là selon une équipe de l’Université Harvard (Etats-Unis), dirigée par Ole Isacson, après analyse post mortem des cerveaux de cinq patients. Mais même si deux tiers des personnes atteintes ont vu la progression de la maladie ralentir, les résultats globaux sont mitigés en raison de la diversité des techniques mises en œuvre. Un nouvel essai est en cours.
Pour ces opérations, des neurones d’origine fœtale ont été utilisés. « Ce qui pose des problèmes éthiques et de disponibilité », souligne Afsaneh Gaillard. Dans le futur, ce seront des neurones d’origine embryonnaire (extraits d’embryons précoces préimplantatoires), puis des IPS (cellules souches pluripotentes induites) obtenues à partir de cellules adultes, qui seront privilégiées. « Utiliser les propres cellules du patient éviterait les rejets provoqués par les greffes et permettrait aussi d’obtenir autant de neurones que l’on souhaite » assure Afsaneh Gaillard. Les IPS sont probablement la clé qui permettra d’atteindre d’ici à deux décennies, l’objectif que les chercheurs se sont fixé.
Article d’Elena Sender relevé dans Sciences & Avenir par
Lu et transmis par Françoise Vignon
Rajeunir un cerveau vieillissant
Publié le 30 décembre 2017 à 16:28Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Des chercheurs ont relancé la production de nouveaux neurones dans le cerveau d’une souris âgée en lui transfusant le sang d’une de ses jeunes congénères.
Si la bonne nouvelle est que nous produisons des neurones à tout âge, la mauvaise est que le système peut se gripper au fil du temps. « L’organisme accumule des polluants, des toxines de l’environnement qui abîment le cerveau » explique Lida Katsimpardi, de l’Institut Pasteur à Paris. « La barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des apports extérieurs, laissent passer davantage de toxiques et évacue moins bien les déchets, comme certaines protéines mal conformées impliquées dans les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson etc…), qui s’accumulent peu à peu.» À l’Institut pour la médecine régénérative du Texas (Etats-Unis), Ashok Shetty, spécialiste des cellules souches, ajoute : « Avec l’âge, on note un déclin des facteurs dits neurotrophiques qui jouent un rôle dans la prolifération des cellules souches ou dans la différenciation des nouveaux neurones. Résultat : ces cellules souches ne semblent pas décliner en nombre mais la plupart ne se divisent plus ou très peu (la quiescence1), ce qui contribue à une baisse de production de neurones.» Comment faire pour relancer la neurogenèse, qui assure l’adaptation du cerveau au changement ?
Avec son équipe, Lida Katsimpardi, alors à l’Université Harvard (Etats-Unis) a fait une découverte étonnante en 2016. Elle a tout simplement relancé la production de cellules souches dans le cerveau d’une souris âgée, en lui transfusant le sang d’une de ses jeunes congénères. Ces cellules souches ont pu se différencier en nouveaux neurones dans le bulbe olfactif et améliorer l’odorat. De plus, on a constaté une revascularisation des vaisseaux sanguins, détériorés par le vieillissement. D’autre part, en analysant le sang, la chercheuse a isolé un facteur (GDF11) qui semble être à l’origine de cette relance. « Nous sommes en train d’identifier le mécanisme en jeu », explique la chercheuse. « Celui-ci permet à la souris âgée de retrouver, non seulement une neurogenèse normale, mais aussi une meilleure vascularisation.»
L’équipe française est sur le point de publier le rôle d’autres facteurs. « Notre objectif est d’identifier le cocktail de jouvence qui stimule la neurogenèse et de le tester un jour chez l’humain.».
Poursuivant le même but, Ashok Shetty a pris une autre voie. « Nous avons greffé de petits groupes de cellules souches neurales dans le cerveau d’un rat âgé, en ciblant les zones de l’hippocampe qui, dans des conditions normales, ne produisent pas de neurones chez l’adulte ». Résultat trois mois plus tard : « Les cellules greffées ont développé des niches et ont produit de nouveaux neurones !» Le chercheur y voit une piste pour traiter le déclin de la neurogenèse humaine dans le futur.
Article relevé dans Sciences et Avenir
Par Françoise Vignon
La médecine régénérative pourrait soigner l’AVC ou la maladie de Parkinson en stimulant la neuro genèse.
Publié le 29 décembre 2017 à 12:54Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Reste un obstacle : apprendre aux néo neurones à survivre.
Et si l’on utilisait les nouveaux neurones – ceux que notre cerveau fabrique naturellement tous les jours – pour réparer les lésions cérébrales dues à un traumatisme, un accident vasculaire ou une pathologie neurodégénérative (Parkinson, Alzheimer…)? Tel est l’objectif de la future médecine régénérative. Une incroyable idée qui fait son chemin depuis que les chercheurs ont découvert la neurogenèse (production de nouveaux neurones) chez l’adulte. Avec de premiers succès. « En détournant des neurones nouvellement formés depuis leur zone germinative vers les régions lésées, on pourrait espérer contribuer à élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques », affirmait ainsi il y a dix ans, Pierre-Marie Lledo, directeur du département de neuroscience de l’Institut Pasteur à Paris.
Une décennie de travaux plus tard, grâce à la compréhension fine des facteurs moléculaires indispensables au processus, les efforts ont payé : chez la souris, les chercheurs parviennent à détecter ces précieux néo neurones dans leur berceau, la zone sous-ventriculaire et l’hippocampe. Puis ils les font migrer à quelques centimètres de là, jusqu’au cortex, la mince couche de tissu plissée qui recouvre les hémisphères cérébraux. Un exploit !
Las, les scientifiques font face à un problème de taille : « Une fois arrivés dans le cortex, les nouveaux neurones ne survivent pas », déplore Pierre-Marie Lledo. Car la zone « colonisée » n’est pas « accueillante ». « Ils ne parviennent pas à créer, sur place, leur quota vital de connexions. Résultat : ils s’autodétruisent », explique le chercheur. Le prochain défi est donc d’augmenter ce taux de survie en comprenant ce qui pourrait rendre cette zone moins hostile.
Une équipe Inserm du laboratoire de thérapies cellulaires et maladies cérébrales de l’Université de Poitiers (France) explore pour cela une solution ingénieuse. « Lorsqu’ils arrivent dans le cortex, ces néo neurones se retrouvent dans un territoire dont ils ne parlent pas la langue (moléculaire). En outre, ils ne sont pas programmés pour réparer une lésion. Ce sont les deux écueils à surmonter », explique Afsaneh Gaillard, du Laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques (Inserm) de l’Université de Poitiers. La stratégie : Offrir aux jeunes recrues des « maîtres de stage » pour les aider à s’intégrer. Ceux-ci pourraient être des neurones cultivés in vitro, spécifiques de la zone du cortex lésé à traiter et encore assez immatures pour se développer et « préparer le terrain » avant l’arrivée des néo neurones. « Ces neurones préparés fourniront aux neurones endogènes des facteurs de croissance et les aideront à survivre », précise Afsaneh Gaillard.
Lu et transmis par Françoise Vignon
Perfusions d’apomorphine® : efficacité prouvée.
Publié le 28 décembre 2017 à 08:27Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°71
Parkinson suisse n°127 septembre 2017
Une étude vient de prouver l’efficacité des perfusions sous-cutanées d’apomorphine pour lutter contre les symptômes moteurs du Parkinson. Sa responsable recommande cette méthode pour raccourcir les phases « off ».
D’après les conclusions d’une étude présentée lors d’un congrès à Amsterdam, l’apomorphine raccourcit effectivement les phases de motricité réduite (phases « off ») des parkinsoniens quand elle est injectée sous la peau. Le Priv. Doc. Dr Regina Katzenschlager du Sozialmedizinisches Zentrum Ost – Donauspital à Viennes (Autriche) résume ainsi les principales conclusions de l’étude TOLEDO, réalisée sous sa direction : « Nous avons pu démontrer que les perfusions d’apomorphine représentent une méthode thérapeutique efficace pour les parkinsoniens dont les fluctuations motrices ne peuvent plus suffisamment être contrôlées par d’autres thérapies ». Les expériences thérapeutiques réalisées jusqu’ici ont révélées que l’apomorphine raccourcit les phases « off » des parkinsoniens, qu’elle améliore les dyskinésies (mouvements excessifs involontaires) et qu’elle réduit le besoin de lévodopa administrée par voie orale.
Son efficacité vient d’être pour la première fois démontrée dans le cadre d’une étude clinique contrôlée. Pendant douze semaines, les patients de 23 centres répartis dans sept pays ont reçu la perfusion d’apomorphine, tandis qu’une perfusion de solution saline était administrée au groupe de contrôle. La perfusion d’apomorphine a permis de raccourcir nettement les phases « off » et de prolonger de manière significative les phases « on » sans mouvements excessifs gênants. Par ailleurs, les effets perçus de la perfusion étaient meilleurs dans le groupe apomorphine que dans le groupe placebo. « Ce traitement a fait la preuve d’un bon profil de tolérance. Nous n’avons observé aucun effet secondaire » a déclaré Priv.Doc. Dr Regina Katzenschlager. « Les résultats de l’étude devraient encourager la prescription de cette thérapie efficace, mais jusqu’à présent très rarement utilisée, aux Parkinsoniens souffrant d’importantes fluctuations d’action ».
Source : 3ème congrès de l’Académie Européenne de Neurologie, Amsterdam 2017, abstract Katzenschlager et al. ; presssetext.ch en date du 27 juin 2017.
Lu par jean Graveleau
NB : à mon grand soulagement, j’utilise un stylo d’Apokinon© rempli d’apomorphine et je peux confirmer les bienfaits démontrés par cette expérience. Je ne comprends pas, moi non plus, pourquoi il n’est pas prescrit plus régulièrement : ce type de thérapie permettant un excellent confort de vie… La manipulation en est tout à fait simple et presque indolore.
56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN
Publié le 04 novembre 2017 à 08:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
En attendant l’arrivée des vacances, nous voici réunis en ce début de Mai, pour fêter les anniversaires de celles et ceux qui sont nés (es) les deux mois précédents. La salle St Eloi à Queven reçoit une trentaine d’amis (es), certains (es) venant de Vannes.
Après le chant souhaitant « Bon Anniversaire », les verres sont levés et chacun s’installe pour déguster les bons gâteaux. Musique, histoires drôles et chants se suivent pendant que les bavardages vont bon train, nous avons tellement de chose à nous dire!!!
Vite, vite il est déjà l’heure de partir. On se donne rendez-vous dans deux mois !
Nos adhérents apprécient toujours les rencontres et les sorties, même pendant la période des vacances. Aussi, retrouvons-nous le 17 Août vers 11 h 30 à la Chapelle Notre Dame de Bon Secours à Queven, pour un sympathique pique-nique. Apportez le soleil!!!
Nos adhérents apprécient toujours les rencontres et les sorties, même pendant la période des vacances.
Mardi 17 Août : c’est le jour de notre pique-nique. Bien sûr il pleut, mais nous sommes 14 joyeux lurons à être là bravant les éléments.
Sous la tente, à l’abri, les tables recouvertes de nappes sur lesquelles reposent divers plats tous appétissants, nous attendent. Le soleil est dans les regards, alors nous goûtons les plats, délicieux comme toujours, et bientôt la bonne humeur prend le dessus, on blague, on rit. Tout à coup plus de pluie, un beau soleil perce peu à peu les nuages et nous permet d’apprécier la fin du repas et particulièrement les desserts.
Les mordus du jeu de boules prennent leur casquette (eh oui ! il fait beau et même chaud) voilà un après-midi agréable qui s’annonce. Mais il faut déjà ranger le matériel.
C’est une belle journée. Alors êtes-vous prêts pour le prochain pique-nique ?
Réponse : oui à bientôt en 2018.
Article de Nicole Lecouvey
Des dates à retenir :
Jeudi 21 Septembre, sortie au Parc du Stérou à Priziac parmi les cervidés à l’état sauvage
Samedi 30 Septembre à partir de 10 heures, nous tiendrons un stand au Forum sur le Handicap au Parc des Expositions de Lanester.
Samedi 21 Octobre à 14 h 30, à la Maison des Associations à Vannes, conférence du Dr Anani, Neurologue.
Le bureau de l’ADPM
50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de la MANCHE
Publié le 03 novembre 2017 à 09:40Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
L’été se termine, j’espère qu’il s’est bien passé pour tout le monde.
Prochain rendez-vous nous nous retrouverons pour la semaine Parkinson à Erdeven.
Le mardi 17 octobre nous vous convions à participer à une journée information et rencontre avec le matin connaitre et comprendre la maladie présenté par l’association en collaboration avec le clic de Granville. L’après-midi démonstration d’un appareil d’aide à la marche qui était prévue en juin mais qui n’a pu avoir lieu (cause manque de participant), cette journée aura lieu à Jullouville, le midi restaurant face à la mer. Nous espérons que vous répondrez nombreux à cette invitation.
Bonne reprise d’activité à tous et à bientôt
44 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de LOIRE ATLANTIQUE
Publié le 01 novembre 2017 à 08:58Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
En Loire Atlantique, nous avons bien pris conscience de la nécessité des vacances, que nous soyons aidants ou aidés. Ce sont des temps privilégiés de détente, de rupture avec le cadre habituel, d’épanouissement. Elles peuvent apporter une réponse à l’épuisement des aidants familiaux mais il reste souvent à convaincre les aidants de l’importance des temps de répit …Et… pour un proche aidant, s’accorder un temps de répit ne va pas nécessairement de soi. Il estime que l’aide apportée fait partie du quotidien et ne la vit pas comme lourde et fatigante, ni comme un travail.
Et… que dire de la personne aidée ? Plus elle est âgée, plus elle a besoin de points de repères pour ne pas se sentir désorientée et elle refuse parfois de partir. Partir vers l’inconnu et rompre ses habitudes engendrent l’angoisse.
J’espère que pour chacun d’entre vous, ces problèmes, ces scrupules, pas toujours évidents à aborder mais enfin résolus, vous ont permis de partager, lors du retour au domicile, des moments privilégiés devant des photos, de se remémorer des visites, de s’émerveiller de nouveau face à des sites remarquables et de les faire partager aux amis.
Bonne rentrée, donc, à tous et à toutes et au plaisir de vous revoir d’ici un mois à Erdeven pour faire le bilan de nos activités de l’année et programmer celles à venir avec beaucoup de courage et de nombreux projets.
35 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS d’ILLE et VILAINE
Publié le 30 octobre 2017 à 09:35Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°70
Cette année, notre sortie annuelle avait lieu à la frontière de notre département, à La Gacilly en Morbihan où deux rendez-vous nous étaient fixés.
Tout d’abord la commune de La Gacilly est devenue l’un des plus grands festivals de photo d’Europe. En effet chaque année ce sont près de 400.000 visiteurs qui ont accès à une trentaine de galeries de photos grand format et à ciel ouvert. Le tout représentant 600 photos. Cette année le thème fort de l’exposition était l’Afrique. L’office du Tourisme ayant mis à notre disposition un guide, la visite était donc animée, commentée, intéressante.
Après un repas convivial situé dans un environnement boisé, nous étions invités toujours à La Gacilly, à visiter le jardin botanique d’Yves Rocher. Ce jardin implanté sur plus de 2 hectares nous conte les relations que tissent l’être humain et le végétal et nous invite au voyage sensoriel au travers des 1.100 plants, fleurs et divers végétaux présentés. Une bambouseraie occupe l’espace et nous la traversons en symbolisant une nature sauvage et exotique. L’entreprise Yves Rocher exploite également sur le site cinquante-cinq hectares de bleuets et de coquelicots, arnica, camomille ces productions servent à la création de parfums de base. L’espace étant également occupé par les abeilles vivant dans les deux cents ruches et sur le site on y recense également cinquante espèces d’oiseaux.
Chaque participant a pu profiter de cette journée de rencontre pour faire part de ses attentes ou pour parler de leur propre expérience. Voilà donc une sortie réussie, sous un temps clément, sortie propre à renforcer les relations que nos adhérents tissent entre eux. Et c’est dans une ambiance chantante que nous avons terminé notre journée festive.
Yves Boccou président
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