Ne pas être qu'un "patient" ...

Randonnée autour du Mont Blanc

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT ‑N°26 — septembre 2006 

Invité par une amie à me joindre à un groupe de randon­neurs, je me suis retrouvé embar­qué dans une aven­ture que je ne croyais pas à ma portée. Et pourtant…

Il faut dire que régu­liè­re­ment je pratique la marche avec des amis : départ pour la jour­née dans le Lube­ron ou les Alpilles. C’est excellent pour coor­don­ner les mouve­ments et ça entre­tient le cœur et le corps. Mais là il s’agissait d’un autre défi : 7 jours de marche de six à huit heures par jour ; soit, pour donner un ordre d’idée, 120 Kms et 3 000 mètres de déni­ve­lée (le […] Lire la suite…

La Mucuna Pruriens ou Pois Mascate

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°26 – septembre 2006

Dans le numéro 20 de notre revue, nous vous avions présenté cette plante en résu­mant un article de la revue « Plante et Santé » paru en décembre 2004. 

Depuis, de nombreux lecteurs nous ont inter­pel­lés pour en savoir plus. Par ailleurs, plusieurs articles nous ont été adres­sés toujours dans le sens d’une expli­ca­tion des bien­faits de cette plante dans le cadre de notre maladie.

Une recherche simple sur Google, (moteur de recherche sur Inter­net), permet de décou­vrir 289 pages en fran­çais sur le sujet, y compris pour l’achat de ce produit ! Encore faut-​il être utili­sa­teur d’Internet […] Lire la suite…

Le rat : Un bon modèle de la maladie de Parkinson ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT ‑N°26 – septembre 2006

Le rat : Un bon modèle de la mala­die de Parkinson ? 

Les études portant sur la mala­die de Parkin­son (comme les autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives) requièrent l’utilisation de modèles animaux. L’utilisation d’un modèle animal perfor­mant, et le plus proche possible de la mala­die humaine, est une des clés de la compré­hen­sion de la mala­die de Parkin­son et de l’amélioration de ses traitements.
L’absence de « mala­die de Parkin­son animale spon­ta­née » rend néces­saire l’utilisation de modèles d’étude « arti­fi­ciels ». De façon sché­ma­tique, la mala­die de Parkin­son peut se résu­mer en l’ex­pres­sion clinique (symp­tômes parkin­so­niens) de la destruc­tion des neurones dopa­mi­ner­giques de la Substance Noire […] Lire la suite…

Le « chaussage » pour Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°26 – septembre 2006

Mortain – 8 avril 06
Confé­rence animée par Olivier NICOLLE,
Podo-​orthésiste à Granville.

[…] Lire la suite…

Les problèmes psychologiques posés la maladie de Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°26 – septembre 2006 

Mortain – 8 avril 06
Confé­rence animée par Mary­vonne ROGINSKI,
Psycho­logue à Rennes :

« Les problèmes psycho­lo­giques posés la mala­die de Parkinson »

Voilà 15 années que j’accompagne des Parkin­so­niens et leurs familles à Rennes
Je dis leurs familles car il est impor­tant de penser à l’entourage : ses diffi­cul­tés et ses besoins parti­cu­liers doivent égale­ment être pris en compte. J’ai une pensée parti­cu­lière pour les personnes qui vivent seules cette mala­die car son évolu­tion entraîne des moments de déses­poir et de décou­ra­ge­ment parti­cu­liè­re­ment diffi­ciles à vivre dans la solitude.
Les personnes viennent à la consul­ta­tion à trois moments clés de la mala­die : l’annonce du diag­nos­tic, le […] Lire la suite…

LE PARKINSONIEN INDEPENDANT — N°26 – octobre 2006 — Éditorial

Je vous souhai­tais bonnes vacances dans le dernier numéro, rappe­lant, dans le même temps, les risques de la soli­tude face à une éven­tuelle cani­cule. Celle-​ci a bien eu lieu mais elle n’a pas engen­dré les mêmes effets catas­tro­phiques qu’il y a trois ans : la préven­tion a joué à plein pour nous les éviter. Les leçons d’un passé récent ont donc été tirées et ont joué plei­ne­ment leur rôle de précaution.

Je me permets, sur les conseils avisés de membres du comité de lecture, de vous évoquer mes vacances ou tout du moins d’une expé­rience que j’ai vécu cet été : n’y voyez surtout pas la volonté de me mettre en avant ; […] Lire la suite…

Carte de stationnement

L’article 65 de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la parti­ci­pa­tion et la citoyen­neté des personnes handi­ca­pées a intro­duit de nouvelles dispo­si­tions en matière d’attribution de carte de station­ne­ment pour personnes handicapées.

Désor­mais, les cartes attri­buées aux personnes handi­ca­pées quels que soient leur âge et leur carac­té­ris­tique le sont par la « Commis­sion dépar­te­men­tale des droits et de l’autonomie des personnes handi­ca­pées » Elles sont au nombre de trois.

la carte d’invalidité attri­buée aux personnes atteintes d’une inca­pa­cité perma­nente d’au moins 80%
la carte prio­rité pour personne handi­ca­pée elle remplace la carte « station debout pénible » elle est attri­buée aux personnes atteintes d’une inca­pa­cité infé­rieure à 80% […] Lire la suite…

Dépression et Maladie de Parkinson

Dépres­sion et Mala­die de Parkin­son — Par le Docteur L. AUTRET, Psychiatre,
Confé­rence donnée pour l’As­so­cia­tion des Parkin­so­niens du Finistère.
Samedi 23 septembre 2006,
Château­lin, salle du Juvenat.

Extrait :

C’est avec plai­sir que je vous présente aujourd’­hui le thème « Dépres­sion et Mala­die de Parkin­son ». Mon objec­tif est avant tout de faire comprendre ce qu’est la dépres­sion, car il y a à son sujet beau­coup d’idées reçues qui font qu’elle est mal perçue et pas assez prise en consi­dé­ra­tion. Vous consta­te­rez au cours de cette confé­rence que la dépres­sion nous concerne tous, et pas seule­ment le malade atteint de Mala­die de Parkin­son. Néan­moins, lorsque la dépres­sion se rajoute à la mala­die, la situa­tion […] Lire la suite…

Une petite (fin d’année) et une grande faim à Quimperlé

Nous étions trente à notre tradi­tion­nel repas de crêpes, le mercredi 5 juin, au Préau à Moëlan sur mer.

Tout le monde avait le sourire. C’est avec beau­coup de plai­sir que nous avons reçu Odile et Domi­nique du point rencontre de Brest.

La jour­née a été très agréable, le temps était de la partie. Le repas s’est terminé par des chants diri­gés par Brigitte….mais aussi par des tickets à grat­ter que nous avons vendus au profit du Comité des fêtes de Kervar­del à Moëlan qui, ne l’oublions pas, nous a remis un chèque de 3200 € pour la Recherche en 2005. Il y a eu beau­coup de gagnants !!

Vers 15 […] Lire la suite…

Une cure à Ussat-les-bains …

Partis de Lorient, accom­pa­gné de mon épouse, le dimanche 25 juin 2006 à 08h17, après un voyage en train de près de douze heures avec deux chan­ge­ments (Bordeaux, et Toulouse), nous arri­vons dans les Pyré­nées, à Tarascon-​sur-​Ariège. Là, un taxi nous prend en charge pour nous dépo­ser à la loca­lité voisine, Ussat-les-bains.
Ussat se trouve aux pieds de majes­tueuses montagnes, et, l’hôtel des thermes, en face d’un grand parc boisé où, au fond de celui-​ci, coule l’Ariège. Mais aucun commerce, seul un petit bar fait un peu épice­rie, lavo­ma­tique, point inter­net (en panne), et quelques maisons inhabitées.

Lundi 26, les choses sérieuses commencent, rendez-​vous chez le méde­cin ther­mal à 09h30, à […] Lire la suite…

Bien constituer son dossier médical quelle que soit la maladie

Consti­tu­tion d’un dossier général :

- Faire la liste de tous les événe­ments surve­nus depuis la nais­sance, tels que aller­gies, gros­sesses (noter comment ça s’est passé), tension arté­rielle en posi­tion couchée/​debout

- Deman­der au méde­cin les comptes-​rendus précis de leurs constatations

- Faire des photo­co­pies en plusieurs exem­plaires des : lettres médi­cales, ordon­nances, arrêts de travail, image­ries (radios, scan­ners…), résul­tats d’analyses de sang, d’urines…

- Clas­ser tous ces docu­ments par ordre chronologique

- Even­tuel­le­ment faire un dossier infor­ma­tique de toutes ces pièces et sauve­gar­der le tout sur CD ou DVD

Concer­nant la mala­die de Parkin­son, faire un dossier à part dans lequel vous allez retracer :
 — L’historique de votre maladie
 — L’évolution de la maladie
 — L’évolution […] Lire la suite…

Des troubles du sommeil aux conséquences multiples

Les troubles du sommeil dans la mala­die de Parkin­son combinent :
une insom­nie d’en­dor­mis­se­ment et /​ou une frag­men­ta­tion du sommeil
et /​ou
un réveil mati­nal précoce et /​ou une somno­lence diurne excessive.

La frag­men­ta­tion du sommeil

Le trem­ble­ment de repos doit norma­le­ment s’es­tom­per avec le début du sommeil, parfois il peut reprendre en cas d’éveils nocturnes et entraî­ner une frag­men­ta­tion du sommeil.

Mais aussi d’autres troubles moteurs peuvent être présents chez les patients parkin­so­niens dont certains sont liés aux compli­ca­tions motrices du trai­te­ment dopa­mi­ner­gique : les fluc­tua­tions motrices nocturnes, les dyski­né­sies et les dysto­nies doulou­reuses. Il faut aussi noter que des myoclo­nies nocturnes frag­men­taires des extré­mi­tés peuvent surve­nir pendant la phase de sommeil […] Lire la suite…

Des troubles mictionnels, souvent dès le début de la maladie

Les troubles urinaires dans la mala­die de Parkin­son sont communs, souvent présents dès le début de la mala­die ; ils ont tendance à s’ac­cen­tuer au fur et à mesure que la mala­die évolue.

Le symp­tôme le plus fréquent est la multi­pli­ca­tion des urina­tions, en parti­cu­lier nocturnes.

Cette multi­pli­ca­tion des urina­tions (polla­kiu­rie) peut être compli­quée d’im­pé­rio­si­tés miction­nelles avec parfois perte d’urines, quand le patient ne peut atteindre rapi­de­ment les toilettes. Ces troubles sont liés à une vessie « instable » d’ori­gine neuro­gène et, chez l’homme, ne doivent pas être attri­bués à tort à une patho­lo­gie prostatique.

La polla­kiu­rie parti­cipe à l’in­con­fort nocturne et au risque dû à des levers multiples.

La prise en charge par votre méde­cin […] Lire la suite…

Des troubles sexuels, souvent dès le début de la maladie

Les troubles de la sexualité

Ils sont très fréquents (2 /​ 3 des patients).

Ils ont un carac­tère multi­di­men­sion­nel ; cepen­dant, l’évo­lu­tion de la mala­die, l’état moteur et la dépres­sion jouent un rôle impor­tant. Chez l’homme, 60 à 70 % des patients ont un dysfonc­tion­ne­ment érectile.

Il faut en parler à votre méde­cin. En effet la prise en charge repose sur un bilan étio­lo­gique non spéci­fique de la mala­die de Parkin­son, un meilleur contrôle de l’état moteur et de l’état psychique et la non utili­sa­tion de certains médi­ca­ments lorsque cela est possible.

Il faut vous rappe­ler que tous les médi­ca­ments dopa­mi­ner­giques favo­risent l’éveil sexuel et les érec­tions. Un bon équi­libre théra­peu­tique améliore souvent […] Lire la suite…

La constipation

La consti­pa­tion atteint une majo­rité de patients (il faut aver­tir votre médecin)

La sévé­rité de la consti­pa­tion est paral­lèle à l’évo­lu­tion de la maladie.

Il faut surveiller :
 — une consti­pa­tion de transit

- une consti­pa­tion termi­nale (diffi­culté de défé­ca­tion) accom­pa­gnée ou non de dysto­nie du plan­cher pelvien.

Des compli­ca­tions sérieuses de ces troubles peuvent surve­nir : féca­lome, volvu­lus du colon sigmoïde… La prise en charge théra­peu­tique de la consti­pa­tion dépend de la cause. Ici aussi, il faut noter tous ces signes et en parler régu­liè­re­ment avec votre médecin.

L’in­jec­tion sous-​cutanée d’apo­mor­phine (Apoki­non) ou les injec­tions locales de toxine botu­lique peuvent aider dans des cas sévères de troubles de 1’exonération. Il faut en parler avec […] Lire la suite…

La constipation du parkinsonien, fréquente et fréquemment négligée.

La mala­die de Parkin­son est une affec­tion neuro­dé­gé­né­ra­tive d’une grande fréquence. Ses stig­mates neuro­lo­giques et son évolu­tion sont bien connus, mais il est des domaines où les connais­sances sont beau­coup plus frag­men­taires. Les troubles du tran­sit intes­ti­nal, notam­ment la consti­pa­tion, ont tout lieu d’être plus fréquents chez le parkin­so­nien que chez le sujet sain, mais peu d’études se sont penchées sur le problème.

Un ques­tion­naire sur la consti­pa­tion a été distri­bué à la clien­tèle habi­tuelle des méde­cins géné­ra­listes britan­niques pendant 4 mois et deux groupes de sujets âgés de plus de 65 ans ont été consti­tués : 156 présen­taient une mala­die de Parkin­son et 148 […] Lire la suite…

La polymédication

La poly­mé­di­ca­tion est un élément à prendre en considération.

Souvent elle résulte de l’addition de médi­ca­ments lors de problème ponc­tuel non suivi de son retrait lorsque le problème pour lequel il a été pres­crit est résolu.

Au-​dessus de 5 spécia­li­tés diffé­rentes, les compli­ca­tions des médi­ca­ments sont très fréquentes. Il faut toujours en discu­ter avec votre méde­cin car il est parfois néces­saire d’envisager l’arrêt de certaines médi­ca­tions et de se limi­ter aux produits essentiels.

Cet aspect est crucial dans la mala­die de Parkin­son où le patient est déjà soumis à une théra­pie lourde.

Les escarres

La fréquence signi­fi­ca­tive d’escarres de décu­bi­tus s’explique par les facteurs de risque comme la déshy­dra­ta­tion, la dénu­tri­tion et l’immobilisation asso­ciée à une aggra­va­tion de la rigi­dité dès une désta­bi­li­sa­tion provo­quée par une affec­tion intercurrente.

Les mesures de préven­tion doivent être renforcées.

Les soins de support dans la maladie de Parkinson

Les soins de support dans la mala­die de Parkin­son concernent :

1. Les troubles asso­ciés à la mala­die de Parkin­son qui sont fréquents et dété­riorent la qualité de vie des patients.

2. Parmi les troubles diges­tifs, les fausses routes et la consti­pa­tion qui peuvent engen­drer des compli­ca­tions sérieuses.

3. Les troubles urinaires (allers-​retours multiples aux toilettes la nuit), le dysfonc­tion­ne­ment érec­tile et l’hy­po­ten­sion aux chan­ge­ments de posi­tion du corps qui peuvent béné­fi­cier d’une prise en charge spéci­fique et efficace.

4. Les douleurs sensi­tives primaires qui sont à soigner.

5. Les troubles du sommeil qui sont d’ori­gines multiples et doivent être explo­rés par un inter­ro­ga­toire minu­tieux et une explo­ra­tion dite « poly­som­no­gra­phique ». Elle se fait dans […] Lire la suite…

Les troubles de la déglutition

Les troubles sont en géné­ral mini­mi­sés par le patient et c’est une erreur.

Les troubles de la déglu­ti­tion sont fréquents dans la mala­die de Parkin­son, mais la diffi­culté d’avaler affecte surtout les stades avan­cés de la mala­die et accom­pagne les autres signes axiaux marquant le déclin moteur :

troubles de l’articulation des mots, troubles de la marche et du contrôle de la station debout.

chutes.

Votre méde­cin vous expli­quera que l’évo­lu­tion des troubles de la déglu­ti­tion néces­site une démarche clinique précise visant à recon­naître les facteurs de gravité.

L’in­ter­ro­ga­toire, par votre méde­cin, permet de préciser :
la durée des repas,

les habi­tudes alimentaires,

une sensa­tion de « blocage »,

la surve­nue de toux et de fausses routes,

des sensa­tions d’étouf­fe­ment ou […] Lire la suite…

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