Ne pas être qu'un "patient" ...

[vu sur le net] Un traitement prometteur contre la maladie de Parkinson ?

article trouvé sur le site Santé maga­zine

Des cher­cheurs de l’Uni­ver­sité Ben-​Gurion du Néguev ont décou­vert que la protéine BMP5/​7 serait capable de ralen­tir ou arrê­ter la progres­sion de la mala­die de Parkinson.

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[vu sur le net] Des chercheurs inversent la maladie de Parkinson chez la souris en inhibant un seul gène

article trouvé sur le site Trust My Science

AVANCÉE HISTORIQUE : Un trai­te­ment unique permet­tant de guérir de manière perma­nente la mala­die de Parkin­son chez la souris a été déve­loppé par une équipe de cher­cheurs de l’Université de Cali­for­nie à San Diego. Ce trai­te­ment repré­sente une décou­verte sans précé­dent dans le domaine de la lutte contre la démence et les mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives. À présent, les cher­cheurs espèrent que ce proces­sus pourra un jour être utilisé pour trai­ter un large éven­tail de mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives chez l’être humain.

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[vu sur le net] — PARKINSON : Réduire la dyskinésie, c’est possible

article trouvé sur le site de Santé log

Cette étude du Scripps Inti­tute révèle que les mouve­ments invo­lon­taires (dyski­né­sie) induits par la théra­pie de rempla­ce­ment dopa­mi­ner­gique, peuvent être atté­nués « par la simple suppres­sion » d’une protéine clé. Ces travaux, présen­tés dans la revue Science Advance décryptent plus avant le méca­nisme de la dyski­né­sie mais surtout proposent une toute nouvelle voie de trai­te­ment de ce symp­tôme débilitant.

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[vu sur le net] Dépression, TOC, Parkinson… Des ultrasons pour guérir le cerveau

article trouvé sur le site du CNRS

Impul­sion élec­trique, ultra­sons, ondes élec­tro­ma­gné­tiques… Et si les outils physiques prenaient un jour la place des médi­ca­ments neuro­lo­giques dans notre trousse à phar­ma­cie ? Depuis la première implan­ta­tion d’une élec­trode sur le système nerveux en 1967, les tech­niques de neuro­mo­du­la­tion ont large­ment évolué. Aujourd’hui, la stimu­la­tion céré­brale profonde, qui consiste à implan­ter une élec­trode dans le cerveau des malades de Parkin­son pour venir stimu­ler leurs neurones, est deve­nue un trai­te­ment courant en France. Une tech­nique inva­sive, égale­ment expé­ri­men­tée pour le trai­te­ment des troubles obses­sion­nels compul­sifs (TOC) ou des trem­ble­ments essen­tiels, et dont le mode d’action est, pour l’heure, mal connu. 

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[vu sur le net] — Des chercheurs imaginent des nano-​implants pour soigner durablement Parkinson

article trouvé sur le site de Usbek & Rica

Charles M. Lieber, cher­cheur reconnu pour son utili­sa­tion des nano­tech­no­lo­gies au profit de la biolo­gie, a conçu avec Shaun Patel, neuros­cien­ti­fique à Harvard, un nano-​implant flexible qui imite les neurones. L’ob­jec­tif : mieux soigner les mala­dies dégé­né­ra­tives du cerveau.

Parkinson : une étude confirme que la VR peut aider les malades

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°7t

Selon une étude menée par des cher­cheurs de l’université de l’Utah, la réalité virtuelle aide véri­ta­ble­ment les malades atteints de Parkin­son à retrou­ver l’équilibre. L’équipe a observé un gain signi­fi­ca­tif sur des patients ayant suivi un programme de six semaines.

Qui a dit que la réalité virtuelle n’est réser­vée qu’aux “Gamers” avec une arobase ? Une nouvelle fois, une étude scien­ti­fique vient prou­ver les béné­fices de cette tech­no­lo­gie d’un point de vue médical.

Des cher­cheurs de l’Université de l’Utah, aux États-​Unis, l’ont utilisé pour voir ses effets sur des patients atteints de la mala­die de Parkin­son. Pour rappel, celle-​ci provoque des trem­ble­ments des membres, mais surtout un déséqui­libre constant qui entraîne régu­liè­re­ment des chutes. La vie quoti­dienne empire en même temps que la mala­die attaque les muscles.

Parkin­son : une réédu­ca­tion en réalité virtuelle
Les scien­ti­fiques ont donc mis au point un système de réalité virtuelle de type CAVE. Celui-​ci leur offre un espace sécu­risé afin d’améliorer leur contrôle muscu­laire et leur équi­libre. L’appareil béné­fi­ciait notam­ment d’une protec­tion anti­chute. Évidem­ment, le fait d’essayer la VR ne suffit pas. Ce sont 10 patients qui ont profité d’un programme étalé sur six semaines.

Pendant trois séances de 30 minutes, ils devaient marcher sur un tapis roulant tout en évitant des obstacles dans le monde virtuel. Plus, ils contour­naient les objets, plus ceux-​ci gros­sis­saient lors du tour suivant. Gros­siè­re­ment, il faut s’imaginer le jeu du navi­ga­teur Google Chrome quand il est hors ligne, mais projeté sur un écran incurvé au sol et au plafond.

Contrai­re­ment à ce que l’on pour­rait penser, les cher­cheurs ont remar­qué l’effet béné­fique cette théra­pie VR sur les malades de Parkin­son. Au lieu de perdre l’équilibre comme certains, eux ont amélioré leur réac­ti­vité muscu­laire ainsi que leur main­tien. Les obser­va­teurs ont noté une plus grande ampli­tude des mouve­ments de la hanche et de la cheville. Cela leur permet d’éviter plus faci­le­ment les chutes.

L’avenir : adap­ter la tech­no­lo­gie à des casques VR
Cette recherche a été présen­tée entre les 6 et 9 avril, lors de la réunion annuelle de l’American Asso­cia­tion of Anato­mists, en Floride. Les cher­cheurs espèrent que le dispo­si­tif permet­tra aux patients de dimi­nuer le nombre de chutes. Bien conscients que Parkin­son est une mala­die progres­sive, ils consi­dèrent qu’une telle tech­no­lo­gie amélio­re­rait la vie des personnes concernées.

Par ailleurs, les scien­ti­fiques ne veulent pas se limi­ter à l’utilisation d’un système CAVE. En effet, cet envi­ron­ne­ment virtuel perfor­mant coûte cher et demande une logis­tique parti­cu­lière. Ils comptent adap­ter leur outil à des casques VR, plus facile à déployer auprès des patients dans des centres de soins.

Enfin, les experts veulent main­te­nant compa­rer les progrès des malades de Parkin­son ayant effec­tué le programme VR avec ceux qui béné­fi­cient d’une autre méthode de réédu­ca­tion, et ceux qui n’en ont pas du tout.

Par Fran­çoise Vignon

Essai pilote de nicotine transnasale dans la maladie de Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°77


Descrip­tion de l’étude 

La rela­tion inverse large­ment obser­vée entre le taba­gisme et la mala­die de Parkin­son et les résul­tats de nombreuses études précli­niques indi­quant des effets neuro­pro­tec­teurs de la nico­tine suggèrent une nouvelle inter­ven­tion possible dans la mala­die. À notre avis, une théra­pie nico­ti­nique opti­male dans la MP consis­te­rait en une admi­nis­tra­tion pulsa­tile de nico­tine (par exemple, par pulvé­ri­sa­tion nasale) simi­laire à la nico­tine pulsa­tile obte­nue par le taba­gisme. Les enquê­teurs estiment que la stimu­la­tion pulsa­tile des récep­teurs nico­ti­niques centraux (réali­sable par pulvé­ri­sa­tion nasale) aurait une inci­dence beau­coup plus favo­rable sur la dyna­mique des récep­teurs nico­ti­niques et serait simi­laire à celle du taba­gisme par rapport à l’ad­mi­nis­tra­tion conti­nue de nico­tine par timbre, ce qui pour­rait entraî­ner une désen­si­bi­li­sa­tion conti­nue des récep­teurs nicotiniques.

Cet essai pilote vise donc à évaluer l’ef­fi­ca­cité du spray nasal à la nico­tine (Nico­trol NS®) dans la symp­to­ma­to­lo­gie de la MP. À cette fin, un total de 6 patients non-​fumeurs au stade inter­mé­diaire de la mala­die (2 – 3 sur l’échelle de Hoehn et Yahr) et rece­vant un trai­te­ment conven­tion­nel de la MP seront recru­tés à l’Ins­ti­tuto Nacio­nal de Neuro­lo­gie et Neuro­lo­gie (Manuel Velasco Suárez) « à Mexico. Les sché­mas poso­lo­giques de Nico­trol NS® à doses incré­men­tielles (jusqu’à 10 mg /​ jour) seront ajou­tés aux médi­ca­ments actuels de chaque patient au cours de la première semaine. Cela sera main­tenu jusqu’à 1 mois. Les aspects moteurs et non moteurs de la MP seront évalués. Les inves­ti­ga­teurs s’at­tendent à une amélio­ra­tion signi­fi­ca­tive des symp­tômes moteurs et non moteurs chez tous les patients trai­tés par Nico­trol NS® pendant le trai­te­ment et une inver­sion au cours du sevrage. 

Descrip­tion détaillée : 
La mala­die de Parkin­son (MP), deuxième trouble neuro­dé­gé­né­ra­tif progres­sif le plus fréquent, est asso­ciée à une perte de neurones dopa­mi­ner­giques dans la substance noire para­ly­sante qui conduit à une carence en dopa­mine stria­tale. Cette perte dopa­mi­ner­gique entraîne des défi­cits moteurs carac­té­ri­sés par : une akiné­sie, une rigi­dité, des trem­ble­ments au repos et une insta­bi­lité postu­rale, ainsi que des symp­tômes non moteurs pouvant égale­ment impli­quer d’autres systèmes de neurotransmetteurs.
Les symp­tômes non moteurs peuvent inclure : défi­cits cogni­tifs (défi­cience de la mémoire légère à sévère, par exemple), chan­ge­ments affec­tifs (dépres­sion, apathie et anxiété), troubles du sommeil (insom­nie /​ hyper­som­nie), dysfonc­tion­ne­ment auto­nome (troubles de la vessie, hypo­ten­sion ortho­sta­tique, trans­pi­ra­tion), symp­tômes senso­riels (douleur, défi­cits visuels et olfac­tifs, par exemple) et gastro-​intestinaux (consti­pa­tion, nausée).

Le trai­te­ment de choix actuel contre la mala­die de Parkin­son consiste à rempla­cer la dopa­mine par son précur­seur, la lévo­dopa (L‑Dopa), qui perd malheu­reu­se­ment son effi­ca­cité et peut provo­quer une dyski­né­sie après un usage prolongé. Ce fait motive la recherche de nouvelles stra­té­gies phar­ma­co­lo­giques pour mieux contrô­ler les symp­tômes et /​ ou la progres­sion de la maladie.

La rela­tion inverse entre le taba­gisme et la MP a été confir­mée par plusieurs études épidé­mio­lo­giques. De plus, de nombreuses études précli­niques indiquent des effets neuro­pro­tec­teurs de la nico­tine. Ainsi, la nico­tine peut offrir une nouvelle inter­ven­tion dans la MP. Bien que l’uti­li­sa­tion d’un timbre à la nico­tine ait été suggé­rée dans certaines mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives, y compris la MP, les cher­cheurs estiment que la clé du succès de l’in­ter­ven­tion nico­ti­nique, en parti­cu­lier de la MP, dépend du mode d’ad­mi­nis­tra­tion de la nicotine.

À leur avis, une théra­pie nico­ti­nique opti­male dans la MP consis­te­rait en une admi­nis­tra­tion pulsa­tile de nico­tine (par exemple, par pulvé­ri­sa­tion nasale) simi­laire à la nico­tine pulsa­tile obte­nue par le taba­gisme. Une stimu­la­tion pulsa­tile des récep­teurs nico­ti­niques centraux (réali­sable par pulvé­ri­sa­tion nasale) affec­te­rait beau­coup plus favo­ra­ble­ment la dyna­mique des récep­teurs nico­ti­niques que l’ad­mi­nis­tra­tion conti­nue de nico­tine via un patch, ce qui peut entraî­ner une désen­si­bi­li­sa­tion conti­nue des récep­teurs nico­ti­niques. Les enquê­teurs estiment égale­ment que la nico­tine admi­nis­trée par pulvé­ri­sa­tion nasale, en plus de son utilité poten­tielle pour amélio­rer les dysfonc­tion­ne­ments moteurs, pour­rait égale­ment être utile pour les symp­tômes non moteurs (p. Ex. Le déclin cogni­tif et la dépres­sion) asso­ciés aux troubles neuro­lo­giques tels que la MP.

Ainsi, cet essai clinique pilote vise à évaluer l’ef­fi­ca­cité d’un trai­te­ment avec un spray nasal à la nico­tine (Nico­trol NS®) pendant un mois sur les aspects moteur et non moteur de la MP

Hypo­thèse : Les scores de l’échelle d’éva­lua­tion unifiée de la mala­die de Parkin­son de la Société des troubles du mouve­ment (MDS-​UPDRS) pour la symp­to­ma­to­lo­gie motrice et non motrice dimi­nuent après un mois de trai­te­ment par spray nasal à la nico­tine (Nico­trol) chez les patients atteints de MP (stades 2 et 3 de Hoehn) & Yahr).

Trans­mis par Domi­nique Bonne

Un nouveau traitement à l’essai

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°77

Des personnes souf­frant d’un stade avancé de la mala­die de Parkin­son retrouvent espoir grâce à un nouveau trai­te­ment déve­loppé par des cher­cheurs de la Western Univer­sity de Londres, en Onta­rio (Canada).

Les scien­ti­fiques ont testé sur un petit nombre de patients un implant chargé d’envoyer une impul­sion élec­trique au niveau des vertèbres thora­ciques afin de stimu­ler la colonne verté­brale. Le profes­seur Mandar Jog de la Western Univer­sity a expli­qué à la BBC que l’ampleur de ce nouveau trai­te­ment allait « au-​delà de ses rêves les plus fous ».
Lorsque l’on se déplace, le cerveau envoie les instruc­tions aux jambes. En retour, celui-​ci reçoit le signal une fois que le mouve­ment a été réalisé. Le profes­seur Mandar Jog explique que la mala­die de Parkin­son affai­blit le signal retour, « cassant la boucle » et empê­chant ainsi le patient de conti­nuer à se dépla­cer. Ce phéno­mène est appelé le freezing.

Le stimu­lus élec­trique semble contrer, ou du moins réduire, ce blocage, en amélio­rant le méca­nisme de retour vers le cerveau des infor­ma­tions senso­rielles issues de jambes. Cette avan­cée rejoint les progrès réali­sés par la stimu­la­tion céré­brale profonde, une tech­nique déve­lop­pée dans les années 1990 par des Fran­çais et qui a déjà aidé de nombreuses personnes atteintes de la mala­die de Parkinson.

Une avan­cée porteuse d’espoir
Surpris de leur trou­vaille, les cher­cheurs ont aussi décou­vert que les effets béné­fiques de l’implant persis­taient même après l’arrêt de la stimu­la­tion de la moelle épinière. Autre point posi­tif : un regain de confiance chez les patients dans leur capa­cité à marcher.

Il s’agit bien là d’une avan­cée, qui pour­rait effec­ti­ve­ment se traduire par une amélio­ra­tion de l’état de certains malades”, souligne André Nieoul­lon, profes­seur de Neuros­ciences à l’Université d’Aix-Marseille, inter­rogé par le site d’information Atlantico.

L’ancien président du Conseil scien­ti­fique de France-​Parkinson tempère : « Bien que les résul­tats soient encou­ra­geants, il ne s’agit pour le moment que d’études pilotes, sur un très faible nombre de malades. » En France, près de 160.000 personnes sont atteintes de la mala­die de Parkin­son, et envi­ron 8.000 nouveaux cas sont détec­tés chaque année.

Jour­nal le HUNTINGTON POST 24/​04/​2019
Par Martine Delmond

[vu sur le net] Des chercheurs parviennent à régénérer des cellules cérébrales touchées par le parkinson

article trouvé sur le site de radio-​Canada

En Grande-​Bretagne, 41 personnes se sont fait implan­ter des tubes permet­tant de rece­voir un trai­te­ment contre la mala­die de Parkin­son direc­te­ment dans le cerveau. Dès les premières semaines de l’es­sai clinique, les cher­cheurs de l’Uni­ver­sité de Bris­tol ont pu obser­ver une régé­né­ra­tion de cellules céré­brales chez les parti­ci­pants. Jean-​Sébastien Bernat­chez s’en­tre­tient avec Abid Oues­lati, profes­seur adjoint à l’Uni­ver­sité Laval et direc­teur de labo­ra­toire au Centre de Recherche du CHU de Québec.

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Merci à Mr. Berry pour nous avoir signalé cette étude

[vu sur le net] Maladie de Parkinson : des médecins font disparaître les tremblements chez une patiente

article trouvé sur le site « pour­quoi docteur »

Le CHU d’Amiens-​Picardie est parvenu à trai­ter le trem­ble­ment sévère d’une patiente âgée de 84 ans atteinte de la mala­die de Parkinson.

C’est une première en Europe : les équipes de neuro­chi­rur­gie, de neuro­lo­gie, d’anesthésie et de neuro­ra­dio­lo­gie du CHU d’Amiens-​Picardie sont parve­nues à trai­ter le trem­ble­ment sévère d’une patiente âgée de 84 ans atteinte de la mala­die de Parkinson.

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[vu sur le net] Tolcapone (Tasmar°) — un médicament à écarter des soins

article trouvé sur Préscrire

La tolca­pone (Tasmar°), un anti­par­kin­so­nien inhi­bi­teur de la COMT, expose à des atteintes hépa­tiques parfois mortelles. Quand les autres options théra­peu­tiques sont épui­sées, l’en­ta­ca­pone (Comtan° ou autre) est une meilleure option.

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MON opération Neurostimulation !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°75

Je dis MON, car chaque MP à sa mala­die à lui.
Ma MP : Blocages, dyski­né­sies, lenteur, tremblements

Mon géné­ra­liste, J.L. Roy, a fait un cour­rier au Pr Thobois de Lyon, (hôpi­tal neuro­lo­gique et neuro­chi­rur­gi­cal Pierre Werthei­mer. Je suis convo­qué au mois de mai 2013 pour passer les tests (Etre réac­tif à L‑dopa, être dans un bon état psycho­lo­gique et physique) et voir si je suis opérable. Pas de problème. Après discus­sion et expli­ca­tions sur le dérou­le­ment de l’opé, je donne mon accord et suis inscrit sur la liste d’attente. (1 année). Je suis de nouveau convo­qué au mois de décembre 2013 par Dr Donaila et par le Pr Martens, respon­sable du service chirurgical.

Entre­tien qui me conforte dans ma déci­sion car la confiance s’est tout de suite instal­lée avec ces méde­cins dispo­nibles et qui ont répondu à toutes les ques­tions que mon épouse et moi-​même avons posées. Nouvelle convo­ca­tion le 10 mars 2014 pour deux jours. Je vois, le Dr Polo qui doit opérer, l’anesthésiste, la psycho­logue (Hélène, super, je ne me rappelle plus son nom, je dis super, car elle a joué un très grand rôle lors de mon réveil) et le Dr Donaila. Ils me confirment mon opéra­tion pour le 2 avril 2014. Je commence à barrer les jours sur le calen­drier telle­ment je suis pressé.

Je rentre à hôpi­tal le 1er avril 2014. Je vois de nouveau tous les Pr et Dr qui me suivent et me confirment que l’opération durera 8h avec une phase de réveil, pour aider le Dr Polo à placer les électrodes.

7H le lende­main, descente au bloc, ils sont déjà prêts et viennent se présen­ter à moi, car sous leurs masques, je ne les recon­nais pas. Après avoir vu l’anesthésiste me piquer, je ne vois plus rien. Après un certain temps, je sens une odeur de brûlé, je me dis que Polo est en train de souder les fils aux élec­trodes, faux, il me faisait deux trous (envi­ron une pièce de 1€) pour placer 3 élec­trodes dans chaque trou. C’est à ce moment-​là que je devais me réveiller afin de l’aider à choi­sir la bonne élec­trode, et pouvoir reti­rer les 4 autres. Ne pouvant pas tenir en place (crise de dyski­né­sies), je n’ai pas pu aider le Dre Polo, ils m’ont rendormi complè­te­ment. Polo a fait le travail sans moi. Merci Docteure et chapeau pour la réus­site. A 16h, j’étais en salle de réveil.

17h, un peu dans les vapes, on m’emmène passer un scan­ner. Ce n’était pas prévu, Je commence à me poser des ques­tions et on m’explique qu’il allait contrô­ler les élec­trodes puisque le chirur­gien avait fait sans moi, à la suite de mes dyski­né­sies. D’après le scan­ner, tout va bien. Pour moi, dans ma tête, du fait que j’avais aban­donné le Dre Polo en cours de route, mon opéra­tion est loupée. Affo­le­ment de ma part, une fois dans ma chambre, je télé­phone à ma femme et je lui dis ce que je ressens. Mon fils télé­phone aux infir­mières qui rassurent tout le monde. Je vois arri­ver Hélène, ses paroles et son sourire me remontent le moral. Je m’endors pour une bonne nuit.

Le lende­main matin 8h, Le Pr Thobois vient vers moi avec son mini-​ordinateur, il vient faire les essais pour savoir si les élec­trodes sont bien placées. Il a le sourire, c’est bon signe. Aussi­tôt qu’il branche le côté droit, des four­mis enva­hissent tout le côté. C’est bon, même chose à gauche, même résul­tat, tout est bon. OUF… Je télé­phone à mon épouse : quel soula­ge­ment pour tous. Nous sommes le jeudi 3 avril, toujours les mêmes prises de médocs, Le vendredi 4, le Pr Thobois, après mise en route de la pile, et vu les dyski­né­sies que j’ai, me supprime la moitié des médi­ca­ments. Le samedi 5 au matin, Le Dr Donaila, après réglage de la pile et vu les trem­ble­ments qui reviennent, me demande de suppri­mer tous les médi­ca­ments ocs, ce que je fais, il revient le soir pour régler ma pile.

Depuis ce jour, je ne prends plus de médocs et je n’ai plus de blocages, plus de dyski­né­sies, légers trem­ble­ments lorsque je suis fati­gué ou émotion. Matin et soir, le Dr Donaila vient véri­fier ma pile et a fina­le­ment trouvé le bon réglage. Plus rien ne me retient, pas de douleur, les cica­trices tiennent bon, tout va pour le mieux, départ prévu pour samedi 14h. On doit enle­ver une partie des fils le vendredi 11 et le reste le samedi 12 avant de partir.

Je m’aperçois que j’ai encore de temps en temps, soit à droite soit à gauche de légers trem­ble­ments ou quelques dyski­né­sies. Malgré deux réglages par jour, ce n’est pas facile de trou­ver le bon et le juste. Voyant les diffi­cul­tés pour ce réglage et enle­ver les fils, juste avant de partir, je demande au Pr Thobois si je peux rester 2 jours de plus, il est d’accord. Donc, départ différé à lundi 14 à 14h30. Après 16 années de MP, deux jours de plus ou de moins ! Les fils sont reti­rés le vendredi et le reste dimanche par l’infirmière de service. Dernier contrôle de la pile, le lundi à 13h30 (1.70 à droite, 2,85 à gauche).

Je me sens bien, plus de blocage, plus de dyski­né­sie, plus de trem­ble­ment, plus de douleur (cervi­cales et muscles du dos et des jambes) je me sens en forme et prêt à affron­ter une nouvelle vie. Aujourd’hui, 2 mai 2014, un mois après l’opération, je constate que j’ai par moments de légères dyski­né­sies ou de faibles trem­ble­ments, lorsque je force un peu (brico­lage, jardi­nage et émotions). Mon épouse me confirme ce que m’avait dit Hélène, que je m’énerverais faci­le­ment. Je le constate aussi et j’essaie de me contrô­ler (pas facile). J’ai un rendez-​vous le 14 mai 2014 vers le Dr Donaila pour contrôle et réglage de la pile. J’espère tenir une bonne dizaine d’années dans ces condi­tions, tout en sachant que je dois conti­nuer à me battre contre cette p .de MP.

Texte paru dans Coeru­leus de Médisite
Claude Choux

[vu sur le net] Parkinson : le point sur les médicaments

vidéo trou­vée sur le site de France TV

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Maladie de Parkinson : 3 nouvelles pistes

article trouvé sur le site Top Santé

Les médi­ca­ments actuels contre la mala­die de Parkin­son contrôlent les symp­tômes mais leurs effets s’es­tompent avec le temps. Le point sur les recherches en cours avec le Pr Philippe Damier, neuro­logue, au CHU de Nantes et le Dr Erwan Bézard, neuro­bio­lo­giste à l’Ins­ti­tut des mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives de Bordeaux.

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Les effets positifs du Safinamide (Xadago®) sur la psyché

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74

Depuis trois ans, le médi­ca­ment complé­men­taire Xadago® (safi­na­mide) est dispo­nible [sauf en France ndlr !] pour les parkinsonien(ne)s au stade avancé souf­frant de fluc­tua­tions motrices. Après un trai­te­ment de longue haleine par L‑Dopa, l’effet du précur­seur physio­lo­gique de la dopa­mine peut s’estomper et des compli­ca­tions motrices comme les fluc­tua­tions et les mouve­ments exces­sifs peuvent faire leur appa­ri­tion. Le safi­na­mide agit d’une part comme un inhi­bi­teur de la MAO‑B sur le méta­bo­lisme dopa­mi­ner­gique. D’autre part, à plus fortes doses (100 mg), il exerce un effet sur un autre système neuro­trans­met­teur. Grâce à l’inhibition de la MAO‑B, d’avantage de dopa­mine est mise à dispo­si­tion. La modu­la­tion du gluta­mate réduit, quant à elle, les compli­ca­tions motrices. 

Ce médi­ca­ment complé­men­taire permet de réduire la dose de L‑Dopa. Certes il a des effets secon­daires comme l’insomnie, les cépha­lées ou les chutes de tension, mais le safi­na­mide apporte de nombreux avan­tages. Il améliore et prolonge l’efficacité de la dopa­mine, prolonge les phases ON et réduit les mouve­ments exces­sifs à plus forte doses. 

Une analyse post hoc réalisé sur envi­ron 670 personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son a révélé que le médi­ca­ment complé­men­taire exerce même un effet sur le bien-​être émotion­nel. Pendant six mois, les sujets ont été trai­tés par safi­na­mide en complé­ment de leur trai­te­ment habi­tuel. Par la suite, ils ont présenté des valeurs nette­ment meilleures sur l’échelle de dépres­sion GRID-​Hamilton Dépres­sion Rating Scal et l’échelle d’évaluation de la qualité de vie PDQ-​39 par rapport aux sujets qui ont reçu un placebo. Les bien­faits de ce plus grand bien-​être psycho­lo­gique étaient encore percep­tible deux ans après. 

Sources : Carlo Catta­neo et al. 2017, doi :10.3233/JD-171143 ; Médi­cal Tribune du 11 mars 2018 et du 30 septembre 2017

Lu dans Parkin­son Suisse n°130 de juin 2018
Par Jean Grave­leau

La Nicotine Pure En Patchs Transdermiques (NEPT) état des lieux !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74

En décembre 2014, d’an­ciens membres d’un collec­tif et de nouvelles personnes moti­vées concer­nées de près ou de loin par la mala­die de Parkin­son se sont fédé­rées en une Asso­cia­tion de loi 1901, leur moti­va­tion étant d’ob­te­nir la recon­nais­sance de la Nico­tine Pure en Patch Trans­der­mique comme trai­te­ment adju­vant de cette mala­die neuro dégénérative !

Cette Asso­cia­tion a vu le jour en janvier 2015 ! Depuis, elle n’a cessé de cher­cher à convaincre ou tenter de persua­der les auto­ri­tés admi­nis­tra­tives, ou médi­cales compé­tentes et aussi de recher­cher des d’ap­puis divers, média­tiques, voire poli­tiques en prônant l’intérêt de ce trai­te­ment peu onéreux, facile d’ac­cès et aux effets secon­daires réduits voire inexis­tants sous contrôle médi­cal.

Le travail accom­pli par notre Asso­cia­tion aux pouvoirs limi­tés fut consi­dé­rable ! Les 4 dernières années, ce sont de nombreux cour­riers, contacts, démarches multiples et variées, péti­tion, action radio­pho­nique, toujours étayées par la docu­men­ta­tion scien­ti­fique actua­li­sée et dispo­nible, qui furent entrepris.

Les réponses à ces démarches furent le plus souvent dila­toires, tièdes, déce­vantes, voire « actées » d’un silence méprisant !

Une avan­cée consé­quente cepen­dant fut le contact bien­veillant, enfin, du Direc­teur Géné­ral de la Santé au Minis­tère de la Santé, le Profes­seur Benoît Vallet rencon­tré par 3 fois mais qui ne put aller au-​delà d’une recom­man­da­tion écrite aux respon­sables des pôles univer­si­taires de Neuro­lo­gie fran­çais, de prendre en charge les patients béné­fi­ciant de la NEPT afin de leur éviter des dépla­ce­ment pénibles et onéreux au CHU de Créteil où, seul, le Docteur Gabriel Villa­fane, disciple du Profes­seur Césaro entre temps décédé, officiait !

Beau résul­tat, sans retour et dont l’acmé fut l’évic­tion pure et simple du CHU de Créteil du Dr Gabriel Villa­fane en octobre 2017 en récom­pense sans doute des soins déli­vrés aux patients depuis plusieurs années … bel exemple des problèmes d’ego entre prati­ciens que nous avons dénoncé au Conseil de l’Ordre des méde­cins, sans résultat !

Notre tenta­tive de média­ti­ser ce déni, cette rupture résul­tante de soins subie par les patients fut vaine, sans écho notable ! 

Voilà où nous en sommes !

Et pour­tant, nous croyons à la NEPT : nous savons qu’en bien des cas elle améliore la situa­tion des patients ! L’épi­dé­mio­lo­gie est incon­tour­nable, objec­ti­vant une moindre préva­lence, consé­quente, du Parkin­son chez les fumeurs.

Certes le fumeur (s’il s’ex­pose à d’autres problèmes de santé) peut être lui aussi concerné par le Parkin­son ! Cette hété­ro­gé­néité péna­lise la NEPT et alimente les oppo­si­tions farouches à la Nico­tine ? Tout derniè­re­ment, fin mars 2018, une commu­ni­ca­tion du Dr. Alexis Elbaz, cher­cheur de l’IN­SERM, dans la revue SCIENCES expli­cite cette hété­ro­gé­néité, consi­dé­rant que le génome des patients natu­rel­le­ment divers, serait le support de cette incons­tante « protec­tion » du tabac ! De là à suggé­rer une éven­tuelle théra­pie génique ultérieure…!

Il est vrai que la Nico­tine n’a pas toujours l’ef­fet escompté, mais nous savons, l’étude obser­va­tion­nelle l’ob­jec­tive, que la plupart des patients tirent béné­fice de la NEPT ! Les témoi­gnages recueillis, nombreux, sont là pour le prouver !

Si par ailleurs les essais théra­peu­tiques rando­mi­sés, scien­ti­fi­que­ment indis­cu­tables, chez l’homme manquent et dont les résul­tats sont parfois ambi­gus, il faut noter que même criti­qué, Nico­park 2, le dernier en date (2008) objec­tive un gain théra­peu­tique reconnu chez les plus viru­lents oppo­sants au Dr. G. Villa­fane et à la NEPT.

Il faut aussi s’in­ter­ro­ger sur l’an­nu­la­tion brutale et sans expli­ca­tion des résul­tats promis pour octobre 2017 de l’es­sai théra­peu­tique inter­na­tio­nal Améri­cain – Alle­mand visant à établir l’in­té­rêt de la NEPT en trai­te­ment unique chez les patients Parkin­so­niens primo-​diagnostiqués ! C’est semble-​t-​il, cette année 2018 que nous devrions avoir commu­ni­ca­tion des résultats.
Rappe­lons que la NEPT est proté­gée par un brevet fran­çais valide jusqu’en 2020 sous réserve d’en acquit­ter la coti­sa­tion annuelle.

Il n’y a plus donc en notre beau pays qu’un seul consul­tant pres­cri­vant la NEPT, en secteur libé­ral puis­qu’on lui a inter­dit de prodi­guer ce trai­te­ment en milieu hospi­ta­lier, l’ac­cès lui étant, depuis octobre 2017, refusé. On appré­ciera à cette occa­sion la belle soli­da­rité éthique et déon­to­lo­gique des respon­sables de cette situation.

Il faudra donc aux patients souhai­tant béné­fi­cier de la NEPT, débour­ser une somme consé­quente, qui peut être justi­fiée, mais loin d’être à la portée de toutes les bourses : c’est là une discri­mi­na­tion into­lé­rable ! Merci aux respon­sables de la neuro­lo­gie de l’Hô­pi­tal H. Mondor !

A signa­ler dans cette affaire le silence abys­sal de la Direc­tion Géné­rale des Hôpi­taux et de son direc­teur, monsieur Martin Hirsch, pour­tant alerté !

Alors que faire pour sortir de cette situa­tion et avancer ?
Nous le voyons bien, l’hé­té­ro­gé­néité des effets béné­fiques de la NEPT nuit à sa répu­ta­tion. Avec les dernières recherches de l’IN­SERM on commence à en perce­voir le pour­quoi, les raisons proba­ble­ment géné­tiques de ces inégales réponses ! Alors, pour­quoi, même si la NEPT ne prétend pas guérir, en priver cette impor­tante part des malades qui eux y sont réceptifs ?

Affaire de gros sous, sans nul doute, nous nous heur­tons à ce mur de l’argent, sommes consé­quentes néces­saires à déve­lop­per et appro­fon­dir les recherches. La Nico­tine, molé­cule connue depuis des décen­nies ne coûte rien et n’in­té­resse pas l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique n’ayant rien à y gagner, pas de retour impor­tant sur inves­tis­se­ment à espérer !

Comme le faisait et envi­sa­geait de le faire le profes­seur Césaro, pour l’an­née 2014, la volonté de person­na­li­tés scien­ti­fiques recon­nues manquent cruel­le­ment pour reprendre le flam­beau Sans évoquer de nouveau les dissen­sions intes­tines au sein même du corps médi­cal dont nous voyons les résultats. 

Quant aux auto­ri­tés admi­nis­tra­tives (la HAS, l’ANSM, le Minis­tère de la Santé), là aussi nous devi­nons les effets néfastes d’avis contra­dic­toires, le manque de moyens finan­ciers l’ac­ca­pa­re­ment de sommes colos­sales dans des recherches plus média­tiques, contrai­re­ment au Parkin­son dont l’ICM nous dit pour­tant que sa préva­lence s’ac­croit depuis 10 ans et chez des sujets de plus en plus jeunes !

Que dire de plus sur l’inertie actuelle ? 
Ce déni de l’in­té­rêt finan­cier et théra­peu­tique de la NEPT qui peut soula­ger bon nombre de patients, allé­ger les affres de cette mala­die pour laquelle, depuis 70 ans, aucune avan­cée théra­peu­tique signi­fi­ca­tive, salva­trice n’est observée. 

Cela est assez déses­pé­rant. Bien sûr nous conti­nuons le combat, nous recom­man­dons aux patients une prise de conscience et les échanges toujours fruc­tueux mais pour une mala­die aux visages multiples et dont la réponse au trai­te­ment est elle aussi diverse, tous le savent.

Au cours de ce combat, c’est bien le mot qui convient, nous sommes toujours restés vigi­lants sur tout autre avan­cée théra­peu­tique scien­ti­fi­que­ment promet­teuse bien au-​delà de la NEPT, « mono­cul­ture » dont nous refu­sons le procès d’in­ten­tion qui parfois nous fut fait à tort. Nous ne cite­rons pas toutes les pistes envi­sa­gées, certaines en cours d’étude et ce que la presse scien­ti­fique a pu révé­ler mais non encore abouties.

Si nous pouvons nous réjouir des échanges des liens entre patients ou proches, cordiaux, voire amicaux, nous devons bien, après plus de 4 années de lutte faire un constat d’échec : 

tant qu’il n’y aura pas une volonté forte des auto­ri­tés sani­taires de donner les moyens aux cher­cheurs et clini­ciens d’ex­plo­rer, d’ex­ploi­ter les capa­ci­tés de la NEPT pour en faire béné­fi­cier les patients sélec­tion­nés, suscep­tibles d’y répondre, nous n’avan­ce­rons pas ! 

Un appui fort des médias est abso­lu­ment néces­saire, comme nous avons pu l’ob­ser­ver pour d’autres patho­lo­gies plus « à la mode ». On ne voit pas en effet de moti­va­tions forte de ce côté ! 

Nous nous inter­ro­geons sur l’ave­nir d’A2N
De nouvelles actions à entre­prendre : le moral est au plus bas il faut bien l’avouer. Trop petite sans doute ? La fusion avec d’autres struc­tures ayant plus d’au­dience est-​elle la solu­tion ? Ce n’est pas certain tant le poids des lobbies anti NEPT est impor­tant. Mais nous y réfléchissons …

La mala­die de Parkin­son est à ce jour incu­rable : rien de salva­teur après 70 ans de L‑dopa. La Nico­tine est suscep­tible d’amé­lio­rer dura­ble­ment le sort de nombreux patients. Pour­quoi les en priver ? Qu’a­vons actuel­le­ment de mieux à proposer ?

Pour l’As­so­cia­tion A2N,
le Président Docteur Michel Berry

Message du Pr Ph Damier : « Un traitement antiparkinsonien ne doit jamais être arrêté brutalement »

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74

Même lors des périodes de rupture d’approvisionnement en médi­ca­ment, tout doit être fait pour éviter un arrêt brutal du traitement.
Les risques d’un arrêt brutal : Les trai­te­ments anti­par­kin­so­niens corrigent de façon effi­cace le défi­cit en dopa­mine céré­brale. Leur arrêt supprime cette correc­tion et fait réap­pa­raître les consé­quences du défi­cit en dopa­mine, à savoir l’essentiel de la symp­to­ma­to­lo­gie parkin­so­nienne. Chez certains patients, cette symp­to­ma­to­lo­gie peut être sévère : lenteur extrême, raideur doulou­reuse, trem­ble­ments. L’effet de sevrage est d’autant plus marqué que le trai­te­ment néces­saire à la correc­tion des symp­tômes est impor­tant et que ce trai­te­ment comporte des doses fortes de L‑DOPA (le trai­te­ment anti­par­kin­so­nien le plus puis­sant). Il existe aussi, lors d’un arrêt brutal de trai­te­ment anti­par­kin­so­nien, le risque d’un désordre dans les systèmes de régu­la­tion de la tempé­ra­ture corpo­relle ce qui peut se traduire par une fièvre impor­tante parfois compli­quée de destruc­tion de fibres muscu­laires et d’une atteinte rénale.

En pratique, face à la rupture d’un trai­te­ment à base de L‑DOPA, l’idéal est de prendre la même dose de L‑DOPA en utili­sant une autre spécia­lité médi­ca­men­teuse : les géné­riques ne posent aucun souci d’équivalence.

S’il n’y a pas d’autres possi­bi­li­tés, le passage à un médi­ca­ment qui ne contient pas le même produit asso­cié à la L‑DOPA (Carbi­dopa ou Bense­ra­zide)* est préfé­rable au sevrage en L‑DOPA. Il est par contre souhai­table de garder la même forme d’administration : le passage d’une forme stan­dard à une forme à libé­ra­tion prolon­gée risque pour de mêmes doses d’être moins effi­cace ; au contraire le passage à une forme disper­sible risque d’être plus effi­cace et avoir une durée d’action plus brève. Dans le cas extrême où le phar­ma­cien serait en rupture totale de toute forme de L‑DOPA pour quelques jours, il faut essayer de réduire les doses et éviter un arrêt total (par exemple, prendre une demie dose de trai­te­ment sur 8 jours est préfé­rable à la dose habi­tuelle sur 4 jours et rien sur 4 jours). Dans une période de trai­te­ment à moindres doses, les acti­vi­tés physiques doivent être réduites sans toute­fois les arrê­ter tota­le­ment et il faut veiller à une hydra­ta­tion régu­lière et abon­dante. Faisons toute­fois le vœu qu’aucun patient n’ait à connaître la gestion d’une période sans aucune L‑DOPA à disposition.

Cathe­rine Chap­tal de France Parkinson
* Carbi­dopa ou Bense­ra­zide sont des produits asso­ciés à la L‑DOPA pour réduire sa dégra­da­tion en dehors du cerveau et permettre ainsi d’avoir moins d’effets indé­si­rables et plus de L‑DOPA trans­for­mée en dopa­mine au niveau cérébral.
Lu par Jean Grave­leau

AIDANTS et ENTOURAGE des PATIENTS — Présentation

article trouvé sur le site du Pôle Régio­nal MND

Afin de répondre au mieux à vos attentes, le Pôle MND met à dispo­si­tion un service dédié aux aidants et entou­rage des patients atteints de Mala­die NeuroDégénérative.

Vous venez d’apprendre la mala­die d’un proche, suite à une annonce de diag­nos­tic, ou vous êtes aux côtés d’un patient dans le quoti­dien de son parcours de soins ; vous souhai­tez en parler, vous avez besoin de conseils, de soutien…

Pour lire cet article dans son inté­gra­lité, suivez ce lien …

[vu sur le net] Maladie de Parkinson : vers des traitements plus personnalisés

article trouvé sur le site de Notre temps

La mala­die de Parkin­son touche 25 000 nouvelles personnes chaque année. Le point sur les trai­te­ments dispo­nibles et tout ce qui aide à la tenir à distance. 

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Formations 2018 du centre hospi­ta­lier Michel Mazéas (Plateforme de répit et d’accompagnement)

Voici le programme de la Forma­tion 2018 des binômes aidants-aidés
à la mala­die de Parkin­son
du centre hospi­ta­lier Michel Mazéas (Plate­forme de répit et d’accompagnement) et l’an­nonce d’une Forma­tion alimen­ta­tion aidants familiaux

Cliquez sur l’image pour avoir le programme complet (format .pdf) de la Forma­tion (gratuite) des binômes aidants-​aidés, cette année à Plomo­diern à partir du 13 septembre, et pour pouvoir vous inscrire !

Cliquez sur l’image pour avoir le programme complet (format .pdf) de la Forma­tion (gratuite) alimen­ta­tion aidants fami­liaux, cette année à Plomo­diern le 5 septembre, et pour pouvoir vous inscrire !

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