[vu sur le net] Maladie de Parkinson : premiers résultats prometteurs pour une thérapie génique
Publié le 10 janvier 2014 à 19:45Article vu sur le site du Monde
Déjà expérimentée chez l’animal, une thérapie génique a fait l’objet d’un essai chez quinze patients souffrant depuis au moins cinq ans d’une maladie de Parkinson et présentant les complications motrices classiquement observées avec le traitement médicamenteux.
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[vu sur le net] Maladie de Parkinson : les effets des traitements à l’étude
Publié le 10 octobre 2013 à 11:39article trouvé sur le site « Nantes ma ville »
Les médicaments antiparkinsoniens peuvent entraîner des troubles plus ou moins gênants chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. « 13 à 14 % des malades présentent des effets secondaires d’une sévérité variable », indique Tiphaine Rouaud, neurologue au CHU de Nantes.
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[vu sur le net] Parkinson : 15 patients traités par thérapie génique
Publié le 31 octobre 2012 à 12:46Article trouvé sur le net du Figaro
Quinze malades atteints d’une forme avancée de la maladie de Parkinson ont été traités en France et ailleurs en Europe par une thérapie génique, grâce aux recherches menées par l’équipe de Stéphane Palfi, professeur en neurochirurgie de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil et chercheur CEA/Inserm.
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[vu sur le net] Parkinson. Le labo connaissait-il les effets secondaires du médicament ?
Publié le 12 octobre 2012 à 08:05Article trouvé sur le site du Télégramme
Souffrant d’effets secondaires dont il attribue la cause à son traitement médical, un Nantais a obtenu, voici un an et demi, la condamnation du laboratoire. La cour d’appel de Rennes, saisie par le labo, évoquait cette affaire, hier. Le tribunal de Nantes jugeait que le laboratoire avait commis une faute en omettant de faire figurer, sur la notice du Requip, le risque d’effets secondaires qu’a connus Didier Jambart. Ce dernier avait obtenu 117.000€ de dommages et intérêts pour l’indemniser des pertes au jeu qu’il avait subies et des désagréments causés par son comportement sexuel inadapté.
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[vu sur le net] Parkinson : la chaise vibrante de Charcot au banc d’essai
Publié le 26 avril 2012 à 06:31Article trouvé sur le site du Quotidien du Médecin
Des neurologues ont étudié les vertus d’un traitement imaginé par le célèbre clinicien français au 19e siècle pour soulager les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
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[vu sur le net] Parkinson : un combat au coeur du cerveau
Publié le 21 février 2012 à 12:38Article trouvé sur le site su journal la Nouvelle République, avec une intéressante vidéo.
Le service de neurochirurgie du CHU de Poitiers pratique depuis une dizaine d’années la stimulation cérébrale profonde, un recours pour les parkinsoniens.
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Essais cliniques et autorisation de mise sur le marche (AMM)
Publié le 04 janvier 2012 à 11:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
Le développement d’un nouveau médicament pour le traitement d’une maladie humaine est une entreprise très régulée, nécessitant des années de recherche et un important investissement en temps, en argent et en moyens humains. Le chemin à parcourir pour passer d’un produit prometteur jusqu’à l’obtention d’un médicament approuvé prend souvent de 10 à 15 ans, et la plupart des produits expérimentés (plus de 90%) ne vont jamais aussi loin.
La durée de développement du produit peut créer de l’impatience et de la frustration chez le patient et sa famille, chez les médecins, et les firmes pharmaceutiques. Mais chez tous les acteurs concernés, il y a un large assentiment pour exiger une évaluation scientifique du produit.
Après plusieurs années d’études en laboratoire, puis éventuellement des essais sur des cobayes animaux, le produit (ce candidat médicament !), devra, avant d’être autorisé à la mise sur le marché (AMM), subir un certain nombre de tests, appelés essais cliniques.
Les essais cliniques :
Les autorités gouvernementales exigent que tous les médicaments potentiels passent une série de tests avant d’être proposés aux malades. Ces tests comprennent les essais cliniques qui ont pour but d’examiner l’innocuité et l’efficacité d’un médicament potentiel. Les essais cliniques se déroulent en 3 phases successives, avant l’approbation du médicament, ces phases pouvant se superposer. Généralement, les phases se déroulent de la façon suivante :
Phase I : Ces essais cliniques sont l’occasion de la première application du produit à des sujets humais, en fait des volontaires en bonne santé. Ces essais ont pour but de déterminer l’innocuité, les effets indésirables, la tolérance, l’absorption, la distribution, le métabolisme, l’élimination et la pharmacocinétique.
Phase II : Ces essais cliniques sont réalisés sur un nombre limité de patients. Ils ont pour but : d’évaluer l’efficacité du médicament pour des indications spécifiques et ciblées, de déterminer le dosage toléré et de dosage optimal, d’identifier les effets indésirables possibles et les risques.
Bien qu’il n’y ait pas de définition officielle, on utilise parfois les termes Phase IIa et Phase IIb.
La Phase Iia est utilisée pour décrire un essai clinique évaluant l’efficacité , les effets indésirables et les risques sanitaires.
La Phase IIb, succédant à Iia, elle évalue la tolérance au dosage, la fréquence optimale du dosage, et cela sur un nombre de patients plus important que dans la phase Iia.
Ces essais de Phase II concernent pour la première fois des patients atteints de la maladie. Ces patients sont répartis de façon aléatoire (ramdom) en 2 groupes, l’un recevant le produit, l’autre un placebo et selon une procédure en double aveugle. Les résultats des patients des 2 groupes sont comparés à la fin de l’essai.
Phase III : Si on trouve que le produit est potentiellement efficace et présente une innocuité acceptable dans l’essai de Phase II, le programme des essais cliniques sera étendu pour démontrer l’efficacité, le dosage optimal et l’innocuité du produit et cela sur une population étendue de malades sur des sites dispersés géographiquement. En fait, les essais de Phase III concernent de plusieurs centaines à plusieurs milliers de patients selon la maladie et l’importance espérée de l’effet du produit.
Par ailleurs, plus l’efficacité du produit est faible, plus le nombre de patients de l’essai III devra être élevé. Comme en Phase II, les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes, selon la procédure en double aveugle, pour une comparaison patients avec produit/patients avec placebo.
Phase IV : Nous citerons pour mémoire la Phase IV qui recouvre les essais sur le médicament après sa mise sur le marché.
L’autorisation de mise sur le marché (AMM)
L’autorisation de mise sur le marché ou AMM est l’accord donné à un médicament pour être commercialisé. Lorsqu’un laboratoire pharmaceutique désire mettre en vente un produit de santé (médicament, produit d’analyse, etc), il doit présenter un dossier auprès de l’autorité compétente du pays concerné : l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) pour la France, la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, l’Agence Européenne des Médicaments (EMEA) en Europe. Le dossier déposé auprès de l’autorité compétente est établi à partir des résultats obtenus à l’issue des essais de Phase III.
Cet article a été rédigé à partir des articles cités en bibliographie, traduits et résumés.
Jean Pierre LAGADEC
Bibliographie :
‑Site Internet de Santhera Pharmaceuticals à la rubrique Fipamezole
‑Discovering and Developing New Medications, The long and challenging journey de William T Andrews
Faut-il continuer avec Azilect ?
Publié le 30 décembre 2011 à 15:02Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
L’Azilect (Rasagiline) a été mis sur le marché en Europe en 2005 et aux Etats Unis en 2006, avec l’indication d’IMAO‑B (inhibiteur de la Mono Amine Oxydase, médicament de type antidépresseur, améliore l’action de la L‑Dopa, attention à l’utilisation d’autres antidépresseurs.).
Ce médicament a fait l’objet de plusieurs articles dans le Parkinsonien Indépendant.
Tout d’abord des articles favorables :
- un article en Décembre 2008, intitulé « la Rasagiline, un nouvel espoir pour limiter la progression de la maladie ? »
- un article en Décembre 2009, intitulé « l’Azilect (Rasagiline,) je l’ai essayé », à un moment où le médicament très cher (6 Euros par jour) n’était pas remboursé par la Sécurité Sociale. Depuis Janvier 2010, le médicament est remboursé, ce qui a permis à de nombreux patients de se le faire prescrire par leur neurologue.
Et puis, il y a eu, en Septembre 2011, l’article de Jean Graveleau, intitulé « Pourquoi, j’ai arrêté l’Azilect », dans lequel l’auteur raconte son expérience malheureuse du médicament.
La parution de ces articles a provoqué de nombreux commentaires sur le site GP 29. Les avis exprimés dans ces commentaires étant particulièrement discordants, il nous a paru intéressant de faire le point sur l’utilisation de l’Azilect.
Pendant la rédaction de cet article, l’actualité nous a proposé une information nouvelle, à savoir l’expertise à la mi-octobre 2011 des résultats de l’étude Adagio par la Food and Drug Administration.
Ce qu’en pensent les patients
Jusqu’à l’article de Septembre 2011, les commentaires qui ont suivi la parution de l’article de 2009 et l’accord de remboursement de la sécurité sociale étaient plutôt positifs. Les patients supportaient bien le produit et constataient assez souvent une certaine amélioration de leur état. Cependant, des avis négatifs étaient exprimés, dans lesquels les auteurs expliquaient que des effets indésirables leur avaient fait abandonner l’Azilect.
Après la parution de l’article de Jean Graveleau en Septembre 2011, on a assisté à une prolifération de commentaires majoritairement négatifs, et cela en raison d’effets indésirables du médicament. On notera toutefois l’expression de quelques commentaires positifs.
Quels sont ces effets indésirables ? Le fabricant Teva en fournit une liste dans la notice d’utilisation du médicament. Cette liste est impressionnante. On y retrouve des effets dont certains ont été victimes : dyskinésies (très fréquentes), constipation, sensation de malaise, dépression (fréquentes). Par contre, on ne trouve pas dans cette liste de risques d’insomnies, ni de diminution de la sexualité, cités par certains patients. Mais Teva précise bien que sa liste n’est pas exhaustive et peut être complétée. Il est compréhensible que la présence de tels troubles entraine l’arrêt de l’Azilect par le patient.
Enfin, on ne trouve pas de commentaire pertinent de patients sur l’effet ralentisseur de l’Azilect sur la progression de la maladie. Par ailleurs, certains patients pensent que l’Azilect n’est efficace qu’à un stade précoce de la maladie. Je pense que cela est inexact, et que même si on commence tard, (mon neurologue me l’a prescrit après 8 ans de maladie), on peut bénéficier au moins partiellement de l’effet ralentisseur, bien entendu sans rattraper le temps perdu !
Ce qu’en pense le corps médical
Dans l’article de Décembre 2009, intitulé « l’Azilect (Rasagiline) je l’ai essayé », l’auteur explique la façon dont ont été menés les essais cliniques de la Rasagiline. Il s’agit de l’étude Adagio, dont les résultats ont été analysés et publiés, dans plusieurs articles, et en particulier dans un article de C.Warren Olanow et de Olivier Rascol dans The New England Journal of Medecine, le 24 Septembre 2009.
Mais si l’étude est terminée, l’analyse des résultats continue et a fait l’objet en 2011 de plusieurs articles dans The New England Journal of Medecine, et certains auteurs ont commencé à contester les résultats et l’effet ralentisseur de l ’Azilect.
Le refus de la FDA (Food and Drug Administration)
Signalons tout d’abord la parution d’une notice de 147 pages produite par le fabricant Teva le 17 Octobre 2011 (Azilect briefing document) et disponible sur Internet dans laquelle le lecteur pourra trouver réponse à beaucoup de questions. Renseignement pris, cette notice était destinée prioritairement à l’administration américaine FDA (Food and Drug Administration). En effet, Teva ayant obtenu en 2006 une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour l’indication IMAO‑B, demandait l’extension de l’AMM à l’indication de ralentisseur de la progression de la MP.
Après analyse des documents fournis, FDA a refusé cette extension, les experts désignés ayant jugé que les méthodes et les résultats de l’étude Adagio ne sont pas convaincants (lire l’article FDA advisers refuse Teva …). On attend avec intérêt les réponses du fabricant Teva et des coordinateurs de l’étude Adagio.
Prendre ou ne pas prendre de l’Azilect ?
C’est une question que chaque patient peut poser à son neurologue, qui pourra prescrire en tenant compte des traitements antérieurs et de son expérience du médicament.
En ce qui me concerne, j’ai commencé sur les conseils de mon neurologue à prendre Azilect depuis Avril 2009 et je vais expliquer les raisons pour lesquelles j’ai continué depuis lors. Je pense qu’il faut d’abord essayer le médicament, pour se rendre compte individuellement des effets indésirables. Si ceux-ci se révèlent insupportables, il vaut mieux arrêter, après avis de son neurologue. N’ayant pas été confronté depuis plus de 2 ans à des effets indésirables, j’ai pu continuer le traitement très facile à suivre (1 comprimé par jour).
Notons que l’Azilect est à l’origine un IMAO et que cette indication n’est pas contestée.
Par ailleurs, ce médicament est actuellement le seul sur le marché annoncé comme ralentisseur de la progression de la MP. Enfin, il est intégralement remboursé par l’assurance maladie aux patients reconnus en Affection de Longue Durée (ALD). Ces deux derniers points me paraissent très importants et ont beaucoup influencé mon choix, en faveur de l’Azilect.
On pouvait à ce stade de la réflexion, se poser des questions plus difficiles :
Le patient peut il mesurer un ralentissement de la progression de sa maladie ? Raisonnablement non, car le gain espéré sur l’échelle d’évaluation de la maladie de Parkinson UPDRS est trop faible et ne peut être mesuré et interprété que par des neurologues. Y a‑t-il ralentissement ? On a vu que, si l’analyse des mesures faites dans l’étude Adagio semble confirmer le ralentissement, cette interprétation des mesures a été contestée, depuis 2009. Le patient doit donc croire aux vertus de l’Azilect, en tant que ralentisseur de la progression de sa maladie. C’était mon cas !
En conclusion, jusqu’à présent n’ayant pas subi d’effet indésirable, et dans l’espoir d’un ralentissement, j’ai pensé que je pouvais continuer à prendre l’Azilect ! C’est le choix que j’avais fait.
Aujourd’hui, compte tenu de l’avis des experts de la FDA, ma croyance en l’Azilect a été ébranlée. Je dois solliciter l’avis de mon neurologue et reprendre complètement ma réflexion.
Bibliographie :
- Azilect Briefing Document du 14 Octobre 2011
- FDA advisers refuse Teva plea to expand Azilect label — Haaretz du 19 octobre 2011
Par Jean Pierre LAGADEC
Dernière minute ! Une grande conquête pour Parkinson…
Publié le 29 janvier 2011 à 08:53La maladie de Parkinson est prise en ALD (affection de longue durée) dès une ordonnance de six mois de traitement.
C’est officiel depuis le 19 janvier 2011.
Les statistiques de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie ont montré que beaucoup de personnes, touchées par la maladie de parkinson, ne bénéficiaient pas du régime spécifique ALD malgré la gravité de la pathologie.
Face à cette situation choquante, France Parkinson et le collectif associatif sont intervenus auprès des pouvoirs publics, dans le cadre des Etats généraux et ceci avec l’engagement très ferme de la communauté scientifique, pour obtenir que la maladie de Parkinson soit prise en charge en ALD dès le début du traitement. Nous avons été entendus : le Premier Ministre François Fillon et le Ministre de la Santé Xavier Bertrand viennent de signer un décret daté du 19 janvier 2011, publié au Journal Officiel, permettant dorénavant aux malades de Parkinson d’être exonérés du ticket modérateur pour les traitements qui leur sont prescrits en lien avec cette pathologie.
Autre amélioration : ce décret est applicable immédiatement et partout en France.
Parmi les 20 priorités du Livre Blanc, l’obtention de cette mesure N° 6 constitue une avancée importante, rendue possible grâce à la mobilisation de tous.
Texte officiel du décret : JORF n°0017 du 21 Janvier 2011 page 1287 texte n°20.
Décret n° 2011 – 77 du 19 janvier 2011 portant actualisation de la liste des critères médicaux utilisés pour la définition des affections ouvrant droit à la suppression de la participation de l’assuré
Objet : ALD 16. Critères médicaux utilisés pour la définition de l’affection de longue durée « maladie de Parkinson »
« Relève de l’exonération du ticket modérateur toute affection comportant un syndrome parkinsonien non réversible (maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens atypiques) nécessitant l’administration de médicaments antiparkinsoniens pendant au moins 6 mois et/ou un traitement chirurgical. L’exonération initiale est accordée pour une durée de 5 ans, renouvelable »
Le Parkinsonien Indépendant : courrier d’une lectrice
Publié le 06 avril 2010 à 07:38J’apprécie beaucoup votre revue de presse concernant les articles sur le Parkinson. Un de ces derniers, extrait du Parkinsonien suisse, a retenu mon attention et je me permets de relater notre histoire française avec la pompe.
Mon mari est équipé d’une pompe à Apokinon (apomorphine) depuis six ans et je voudrais apporter des précisions sur ce qui est dit dans l’article de nos amis suisses.
Lorsque mon mari a eu cette pompe c’était une solution pour « remplacer » la stimulation qui n’était pas possible chez lui en raison de la multitude de paramètres négatifs lors des tests préopératoires. Je ne voudrais pas que des patients aux quels la pompe serait proposée, la refusent car l’article est plutôt pessimiste.
C’est vrai que la mise en place fut laborieuse surtout les trois premiers mois : Les problèmes de paroi abdominale : nodules, allergies à la crème anti-inflammatoire, les nécroses à l’endroit où il était piqué (qui en fait étaient dues à une ceinture trop serrée.)
Remédiations :
- Il y a d’autres endroits ou l’on peut piquer (haut du bras, l’épaule, la cuisse) lorsque l’abdomen montre trop de nodules, la diffusion
se fait mal… donc s’il y a trop de produit restant dans la pompe, il suffit de tourner pendant une semaine sur les autres points d’injection possible. - Pour mon époux, le traitement par voie orale n’a pu être allégé(7 prises par 24 h) car on n’a pratiquement pas pu augmenter le flux de diffusion de l’apomorphine. Mais bon je trouve que c’est un peu excessif de dire que cela restreint la vie sociale.
- Le maniement de la pompe, est simple, car les réglages sont faits à l’hôpital ou par le prestataire de service. Pour la mise en route, il suffit d’appuyer sur le bouton ON ou sur OFF pour arrêter. Ensuite il faut remettre le piston pousse-seringue à zéro, pour l’usage du lendemain en appuyant sur deux boutons. C’est aussi simple qu’une télécommande….
Après la pose de la pompe, nous avons re-voyagé (en France) et n’avons jamais eu de problème pour trouver des infirmiers sur nos lieux de vacances. Le prestataire de services HOMEPERF a toujours trouvé et fait former par les antennes régionales les soignants locaux.
Il est vrai que ce n’est pas la panacée, mais les rares fois où il y a panne de la pompe (plus petite en largeur et longueur, mais plus épaisse qu’un téléphone portable) on voit rapidement, les difficultés ressurgir ….. Il ne faut pas oublier que la maladie évolue et que cette médication ne guérit pas, mais améliore le quotidien.
Conclusion :
Il ne faut pas être seul pour les débuts : même si certains malades gèrent seuls la pompe : dilution, remplissage, piqûre, mis en route.
L’équipe de Rennes m’avait conseillé d’avoir recours à un cabinet infirmier, afin de ne pas être seule à gérer, car je n’étais pas à l’abri d’une hospitalisation, de devoir partir (parents âgés, naissances chez les enfants…) aujourd’hui, je les en remercie sincèrement, ainsi que Homeperf, car les débuts ont un peu stressants. (nous avons rencontré, à plusieurs reprises) des malades qui avaient abandonné (faute de soutien à la première difficulté)
- Il faut prendre la tension 3 ou 4 fois dans la journée et la noter.
- Tenir une feuille de bord pour noter toutes les heures comment est le malade.
- Le malade a toujours peur que l’aiguille parte. Que la tubulure se bouche (alors un signal Bip Bip se déclenche)
Depuis dix-huit mois, d’autres pathologies se sont rajoutées à celle existante, mais ni mon mari ni moi ne regrettons d’avoir cette solution pour améliorer son quotidien, si compliqué soi-il : Il ne pourrait plus vivre sans.
Mon mari est diagnostiqué depuis 1994 (56 ans), mais avec le recul les premiers symptômes sont apparus en 1978(40 ans), surtout quand il était fatigué. (bien sûr à l’époque nous n’y avons pas prêté attention).
Le couperet est tombé : Parkinson Atypique Bilatéral.
A 72 ans, il est atteint, selon les neurologues, d’un parkinson sévère et très évolué.
Je me tiens à disposition pour tous renseignements complémentaires que vous
souhaiteriez avoir.
Alerte SINEMET : rupture de stock
Publié le 13 mars 2010 à 00:40Un communiqué à consulter sur le site de l’Afssaps (autorité française de sécurité sanitaire des produits de santé)
La durée de la rupture de stock des présentations SINEMET LP devrait se prolonger pendant quelques mois. En revanche, la spécialité SINEMET 100 mg/10 mg devrait être remise à disposition début mars ; cependant, s’agissant d’une rupture mondiale, l’approvisionnement restera tendu pendant environ 2 mois.
Troubles du comportement observés avec des médicaments dopaminergiques…
Publié le 03 août 2009 à 23:02Article intéressant qui nous a été signalé sur le site de l’afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)
La Rasagiline : un nouvel espoir pour limiter la progression de la maladie ?
Publié le 08 janvier 2009 à 07:25Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°35 – décembre 2008
Un récent essai clinique suggère que la Rasagiline (Azilect) pourrait limiter la progression de la maladie de Parkinson.
Un essai clinique de phase III qui a été conçu pour évaluer si la Rasagiline (commercialisé sous le nom d’Azilect) pouvait ralentir la progression de la maladie de Parkinson a montré un grand succès. Les premiers résultats de l’étude ont indiqué des avantages de la Rasagiline si le traitement est pris à un stade précoce de la maladie. Les résultats sont plus mitigés si le médicament est pris dans les phases plus avancées de la maladie. Cela est le premier essai clinique de cette envergure, en double aveugle qui montre l’efficacité d’un médicament qui peut freiner la progression de la maladie.
La Rasagiline est un puissant inhibiteur irréversible de la monoamine oxydase de type B (MAO‑B). La Rasagiline et ses analogues font aussi l’objet d’une étude pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. Selon des chercheurs, la Rasagiline améliorerait aussi la mémoire et les capacités d’apprentissage. La Rasagiline pourrait aussi améliorer l’humeur, la motivation et le déclin de la mémoire durant le vieillissement.
Les signes déclarés de la maladie de Parkinson sont associés à une perte de 80% ou plus de neurones dopaminergiques de la substance noire du mésencéphale. Certains chercheurs pensent que tout le monde est amené à développer des symptômes parkinsoniens si nous vivons assez longtemps. Cette hypothèse peut s’expliquer par la perte disproportionnée de cellules dopaminergiques à chaque décennie de notre vie d’adulte. L’augmentation du catabolisme de la dopamine est aussi associée au stress oxydatif et à la mort neuronale.
Les inhibiteurs de la MAO‑B retardent ce processus, mais les mécanismes moléculaires de neuroprotection de la Rasagiline semblent être indépendants de l’inhibition de la MAO‑B. En effet, l’isomère de la Rasagiline, TVP1022, a des effets neuroprotecteurs similaires mais n’est pas un inhibiteur de la MAO‑B, ce qui suggère que l’effet neuroprotecteur de la Rasagiline n’est pas lié à la fonction inhibitrice de la MAO‑B.
Les facteurs responsables de l’effet du médicament restent encore à élucider. Selon des études, la Rasagiline augmenterait la quantité de la protéine de survie cellulaire BCL2 et dans le même temps réduirait la quantité de molécules destructrices comme BAX, BAD et BIM. La Rasagiline limiterait aussi la perméabilité des mitochondries, un signe précoce de la maladie. De plus, des études préliminaires suggèrent que la Rasagiline augmenterait aussi les taux de facteurs neurotrophiques BDNF et GDNF lesquels favorisent la neurorégénération.
En inhibant la MAO‑B, la Rasagiline limite le désamination des deux monoamines que sont la dopamine et la phénethylamine, en augmentant ainsi leur concentration dans la synapse et en réduisant la production des espèces oxygénées réactives. En effet, de fortes concentrations de peroxyde d’hydrogène sont associées à l’augmentation du stress oxydatif. Ainsi, la Rasagiline augmente à la fois le niveau de dopamine dans le striatum (en synergie avec la levodopa) mais aussi améliore la survie des neurones dopaminergiques eux-mêmes. Cet effet salvateur permet de restituer une locomotion normale et une coordination des mouvements chez le patient parkinsonien.
Les avantages de la Rasagiline, tant en monothérapie qu’en co-traitement avec la levodopa, s’étendent au-delà de la restitution de l’activité motrice. La Rasagiline améliorait aussi modestement la performance cognitive et suggère un rôle dans l’amélioration de la fonction de cholinergique mais dont le mécanisme d’action reste encore obscur.
La Rasagiline a été d’abord synthétisée et développée par le professeur Moussa YOUDIM un chercheur israélien d’origine iranienne, professeur de pharmacologie à la Faculté de Médecine Technion-Rappaport d’Haïfa. Le médicament est produit par la compagnie pharmaceutique Teva Neurosciences sous le nom de marque Azilect. Le 16 mai 2006, une Autorisation de mise sur le marché (AMM) a été accordée aux Etats-Unis à Azilect. La FDA (American Food & Drug Administration) a approuvé Azilect tant en monothérapie dans les phases précoces de la maladie qu’en thérapie conjointe à la levodopa dans le traitement des formes plus avancées.
En Europe, Azilect est co-produit par le géant du médicament danois Lundbeck. La Rasagiline est devenu disponible au Royaume-Uni en juin 2005. D’autres pays de la communauté européenne ont rapidement suivi.
A ce jour en France, l’Azilect a reçu une autorisation de mise sur le marché mais n’est pas encore disponible, « faute d’accord sur le prix de vente », souligne le Panorama du Médecin.
Le professeur YOUDIM croit que dans quelques années nous pourrons mélanger une cuillerée de ce médicament dans nos céréales quotidiennes pour protéger le cerveau des maladies neurodégénératives. « Peut-être à l’avenir prendrons-nous un cocktail de comprimés neuroprotecteurs pour retarder le processus de vieillissement lui-même ». Le professeur YOUDIM s’avère sans doute très optimiste ; mais ni la sénescence ni les maladies liées à l’âge ne sont inévitables.
En savoir plus : http://www.tevapharm.com/pr/2008/pr_782.asp
Dr Benoît Melchior,
La Jolla Bioengineering Institute,
La Jolla (CA) USA.
L’Isradipine© un nouveau traitement anti-Parkinson ?
Publié le 07 novembre 2007 à 09:53Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°30 – septembre 2007
Tests animaux prometteurs d’un médicament
Un médicament contre l’hypertension testé sur des souris de laboratoire pourrait ralentir et même stopper l’évolution de la maladie de Parkinson, offrant un nouvel espoir thérapeutique, selon les travaux de chercheurs américains publiés dimanche dans la revue britannique Nature.
L’Isradipine, commercialisé notamment pour le traitement de l’hypertension artérielle, « rajeunit » en quelque sorte les vieilles cellules à dopamine, celles dont la mort cause la maladie, selon les auteurs. Ces résultats sont jugés si prometteurs que l’équipe de chercheurs projette de conduire des essais sur des volontaires humains.
La maladie, décrite en 1817 par le médecin britannique James Parkinson, est une affection neurologique liée à la destruction progressive de certaines cellules du cerveau produisant de la dopamine, un messager chimique qui intervient dans le contrôle de la motricité. Elle touche 1 a 2% des plus de 65 ans et 3 a 4% des plus de 75 ans. En France, 100.000 personnes en sont atteintes (environ 1 million aux Etats-Unis) et 10.000 nouveaux cas sont répertoriés chaque année.
Le syndrome parkinsonien est caractérisé par l’association de trois signes principaux : un tremblement de repos, qui se manifeste chez deux tiers des patients, une raideur des muscles (ou rigidité, ou hypertonie), une lenteur des mouvements (akinésie).
« Notre espoir est que ce médicament protège les neurones dopaminergiques, et qu’en le prenant suffisamment tôt, la maladie ne se développera pas, même chez les gens à risque », s’enthousiasme le professeur James SURMEIER (Chicago) responsable de l’étude. « Si l’Isradipine permettait de doubler ou tripler la période efficace de la L‑dopa », un traitement du Parkinson dont les effets s’amenuisent avec le temps, « ce serait une grande avancée », estime-t-il. « Il n’y a pas eu de progrès majeur dans le traitement pharmacologique du Parkinson en trente ans », relève-t-il.
Les chercheurs ont examiné l’activité électrique des neurones à dopamine qui génèrent sans cesse des signaux électriques pour faire leur travail.
Ils ont ainsi découvert qu’à l’âge adulte, ces neurones dépendaient de plus en plus des ions calcium pour produire des signaux électriques, une dépendance gourmande en énergie et qui les exposeraient à un stress répété épuisant.
L’Isradipine bloque les canaux de passage du calcium situés à la surface de ces cellules nerveuses. Quelques heures après son administration, les neurones requinqués se remettent à utiliser le sodium comme de jeunes neurones. Ils deviennent en outre moins vulnérables à des toxines pouvant les détruire.
Ces cellules nerveuses « se mettent à agir comme si elles étaient jeunes à nouveau », selon le chercheur.
Lu et transmis par Pierre LEMAY de l’association de La Manche
Les différents soins de support
Publié le 14 février 2005 à 11:11A côté des soins contre les douleurs, la rééducation précoce, l’acquisition d’une technique de relaxation…
l — La prévention de la déshydratation
L’importance de la prévention de la déshydratation est capitale chez les parkinsoniens : en dehors et dès l’apparition d’une affection intercurrente ou d’une aggravation de la maladie neurologique.
L’hypotension orthostatique en est un des premiers symptômes. Elle nécessite une prise en charge dynamique recommandant :
une surveillance permanente de la prise orale de boissons en stimulant et aidant le patient à boire à heure régulière et l’administration ‑si nécessaire- des suppléments hydriques par voie parentérale en privilégiant des apports simples facilement adaptables en fonction de l’évolution
2 — La prévention de la constipation
La prévention de la constipation par l’hydratation, l’administration systématique de laxatifs doux, la mobilisation et éventuellement de petits lavements lors de passage difficile. La place du kiné est importante dans la prévention de la constipation.
3 — Les risques de chute
La chute représente une des premières causes d’hospitalisation des patients. Elle a plusieurs causes et rarement uniquement liée au parkinsonisme. L’évaluation fonctionnelle du patient à l’aide d’une échelle locomotrice comme l’échelle de Tinetti permet de mieux détailler les facteurs en cause et d’orienter la rééducation.
La mise en évidence d’un syndrome de désadaptation psychomotrice post-chutes est essentielle.
4 — La polymédication
La polymédication est un élément à prendre en considération. Souvent elle résulte de l’addition de médicaments lors de problème ponctuel non suivi du retrait lors de sa résolution.
Au-dessus de 5 spécialités différentes, les complications iatrogènes sont très fréquentes. Il est donc nécessaire d’envisager régulièrement l’arrêt de certaines médications et de se limiter aux produits essentiels. Cet aspect est crucial chez les patients parkinsoniens déjà soumis à une thérapie lourde pour leur affection neurologique.
5 — Les escarres
La fréquence significative d’escarres de décubitus s’explique par les facteurs de risque comme la déshydratation, la dénutrition et l’immobilisation associée à une aggravation de la rigidité dès une déstabilisation provoquée par une affection intercurrente.
Les mesures de prévention doivent être renforcées.
6 — L’état confusionnel
L’état confusionnel est la première cause d’hospitalisation des patients parkinsoniens âgés. Souvent on retrouve dans l’histoire clinique un évènement soit intercurrent, soit lié à une modification vers le haut des doses d’anti-parkinsoniens. Il faut se rappeler qu’au fur et à mesure du vieillissement, s’installent des troubles de la plasticité cérébrale qui exposent le patient à des épisodes confusionnels de causes multiples de type métabolique, infectieux, cardio-vasculaire, psychologique (lors de changement d’environnement ou de perte d’un être cher, etc.), de douleurs….. A chaque fois l’hypothèse du rôle éventuel du traitement de l’affection neurologique sera soulevée surtout en cas de changement récent de posologie. Une rééquilibration de celle-ci vers le bas ou même un teste de wash-out (arrêt provisoire des médicaments) seront souvent tentés. Les neuroleptiques seront dans la mesure du possible évités et seulement utilisés en cas de nécessité absolue.
Orthophonie : le point de vue d’un médecin
Publié le 16 janvier 2005 à 19:32Communiquer est une des principales fonctions de l’homme vivant en société. Il utilise la parole et l’écrit, capacités qui lui sont propres mais aussi l’expression gestuelle, les mimiques de la face qui se rapprochent de mode d’expression comportementale commun à de nombreuses espèces animales.
Or l’appauvrissement de l’activité motrice liée à la maladie de Parkinson retentit inexorablement sur la capacité de communiquer du malade par tous ces modes. Souvent interprétées comme un ralentissement intellectuel par un entourage non averti, l’inexpressivité du visage, les diminutions des capacités orales et graphiques ont des répercussions importantes sur la qualité de vie des parkinsoniens.
L’atteinte de la communication orale se caractérise par une dysphonie (altérationdes caractéristiques acoustiques de la voix) et une dysarthrie (troubles de l’articulation de la parole). La triade classique de la maladie, tremblement, hypo et bradykinésie, hypertonie se retrouve dans tout le processus de la parole :
- difficulté de l’initialisation de l’acte
— respiration et phonation (expiration, résonance, nasalisation)
— articulation labio-linguo-vélopharyngée (hauteur, intensité, timbre)
— prosodie (mélodie, durée, intensité, débit) (tremblement du larynx)
Les troubles du rythme s’intègrent aux dyskinésies (et évoluent donc avec les effets thérapeutiques on/off). Le débit de parole se précipite (tachylalie) à mesure que la capacité d’articulation diminue rendant le propos incompréhensible, associé à une désorganisation de la respiration. L’articulation est gênée par la dyskinésie et l’hypertonie, avec incoordination entre l’émission sonore et le travail musculaire bucco-laryngo-facial.
On constate donc que le parkinsonien essaie de dire le plus de mots possible sur un seul souffle en articulant peu pour essayer d’arriver au bout de sa phrase. Il en résulte une économie de langage avec appauvrissement et réduction essayant d’esquiver toutes les difficultés lexicales et syntaxiques de la langue.
Les gestes de la parole dans leur versant non verbal vont être aussi altérés et aggravent les difficultés de communication : réduction de la mimique, hypoexpressivité, fuites salivaires (hypertonie de l’orbiculaire des lèvres donnant une fausse hyper sialorrhée), déglutition automatique raréfiée, trouble de la posture de la tête gênant une bonne projection verbale.
Le traitement pharmacologique, dans toutes ses composantes, peut améliorer tous ces symptômes, mais avec les même évolutions dans le temps que pour toutes les autres difficultés motrices. Or on constate que la prescription d’orthophonie aux parkinsoniens reste exceptionnelle. Cette rééducation nécessite un ou une orthophoniste formé mais peut apporter une réelle amélioration de la qualité de communication et donc de la qualité de vie et de la préservation de l’autonomie.
La rééducation orthophonique comprend plusieurs volets complémentaires :
- travail de relaxation qui reconquiert la maîtrise du tonus musculaire ;
— travail de la mécanique respiratoire permettant une émission vocale correcte et audible ;
— travail de la voix (travail gnosopraxique) force de la voix et timbre ;
— travail de la motricité bucco faciale et des praxies (face au miroir,o uverture/fermeture de la bouche, des lèvres, place de langue etc.);
— travail sur la mélodie et l’expressivité (lecture, chant);
— travail de l’écriture ;
— travail de la déglutition ;
Les séances doivent être courtes sans dépasser la demi-heure, mais intensives et rapprochées, idéalement quotidiennes. Des cures de 15 à 20 séances, étalées donc sur deux à trois semaines, deux à trois fois par an apportent les meilleurs résultats
Alors que vous soyez malade ou médecin, en lisant ces lignes vous aurez compris tout l’intérêt de la prise en charge orthophonique de la maladie de Parkinson, à côté de la classique kinésithérapie et en complément des médicaments
Ce texte écrit par le docteur Walusinski a été transmis par le Docteur Claude Mange sur le site de Parkliste
L’ortophonie et Parkinson
Publié le 16 janvier 2005 à 18:45L’orthophonie est très importante par rapport à la préservation de la sociabilité du malade. Les troubles de la communication génèrent chez celui-ci un isolement néfaste et préjudiciable à une évolution plus ou moins rapide de la maladie.
Troubles de la voix
voix de faible intensité pouvant aller jusqu’au chuchotement ; ou voix conversationnelle plus aiguë, plus rauque, avec des altérations du timbre vocal qui devient voilé, couvert.
Troubles de la parole
perte de la chanson du langage. Rythme irrégulier ou lent ; le débit s’accélère progressivement et le discours devient incompréhensible. Articulation gênée par l’akinésie affectant les praxies buco-faciales en particulier lèvres et langues (dysarthrie parkinsonienne)
Altération du réflexe de déglutition
La rééducation orthophonique a pour but de recréer de nouveaux automatismes suppléant ceux qui sont déficitaires
La kinésithérapie et Parkinson
Publié le 16 janvier 2005 à 18:44L’intérêt de la kinésithérapie dans le traitement de la maladie de Parkinson
tiré du n°6 des « Amis du Finistère », bulletin bimestriel du GP29
La rééducation s’intéresse surtout aux conséquences motrices de l’affection. Elle agit plus partiellement sur la rigidité et akinésie (absence ou manque de mouvement) qui s’associent pour réduire peu à peu le potentiel moteur.
Les troubles de la posture et de l’équilibre comme la rétropulsion en station debout (position debout trop en arrière) et le déséquilibre du corps vers l’avant à la marche, sont en général bien améliorés par la rééducation.
Une rééducation spécifique s’applique aussi à certains troubles végétatifs comme la déglutition, la miction ou la respiration.
La rééducation de la marche a pour objet de reproduire, sous la forme d’exercices, les principaux mouvements du tronc et des membres inférieurs qui sont nécessaires à la marche.
Texte de Monsieur Bléton — neurologue — hôpital sainte Anne
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