Ne pas être qu'un "patient" ...

Association de parkinsoniens des Deux Sèvres (APDS)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

Nous avons pris nos quar­tiers d’été. Nous avons changé d’air, bref nous nous sommes ressour­cés Certains ont même très sérieu­se­ment travaillé à l’éla­bo­ra­tion de notre site. Ce qui est récon­for­tant c’est que chacun apporte sa petite pierre à l’édifice et peu à peu il commence à prendre forme.

D’autres ont réalisé une plaquette d’information sur l’association, plaquette qui permet­tra de mieux nous faire connaître auprès du grand public. Cette plaquette a demandé beau­coup de travail collectif

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule : la ville de NIORT va aider les handi­ca­pés dans leurs dépla­ce­ments. Il suffira de télé­pho­ner quelques jours à l’avance pour aller chez le spécia­liste ou tout autre chose pour qu’on vienne vous cher­cher et que l’on vous ramène : pour toute infor­ma­tion : appe­lez le 05 49 09 10 54

Le 17 octobre grand concours de belote et tombola dont les béné­fices iront à la recherche. Venez nombreux avec vos amis.
Nicole DURET

Association de parkinsoniens du Morbihan (A.D.P.M)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

Fin Mai à CRAC’H, nous avons accueilli nos adhé­rents au restau­rant « Le TOURBILLON »  pour l’Assemblée Générale. 

Les divers rapports ont été adop­tés à l’unanimité, les projets étudiés et rete­nus. Le Bureau et les Membres actifs recon­duits pour un an.

Cette réunion se clôtu­rait par un déli­cieux repas, et un petit présent pour chacun.

Le 3 Juin, avec les autres asso­cia­tions de CECAP, nous étions invi­tés à visi­ter les locaux de l’INSERM à NANTES.

Cela nous a permis de rencon­trer les Profes­seurs LESCAUDRON et DERKINDEREN ainsi que leurs équipes de chercheurs. 

Nous avons pris connais­sance des résul­tats de leurs recherches.

Un projet auquel nous nous sommes asso­ciés, vient de voir le jour à LANESTER. Il s’agit de créer un pôle d’entraide neuro­lo­gique au service des malades touchés par une affec­tion neuro-​dégénérative (Mala­die d’Alzheimer, de Parkin­son, Sclé­rose en plaques) de leurs familles, des profes­sion­nels de santé, des struc­tures existantes. 

Chaque Asso­cia­tion a un repré­sen­tant au Conseil d’Administration. La mise en route de cette chaîne d’entraide se met en place doucement.

Merci à nos adhé­rents pour leur colla­bo­ra­tion à l’enquête «  Vivre avec PARKINSON  » Ces témoi­gnages et réflexions permet­tront d’établir un livre blanc qui sera remis aux pouvoirs publics.

BONNE RENTREE A TOUS. 

Fran­çoise VIGNON

Association de Parkinsoniens de Loire-​Atlantique (ADPLA)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

C’est la fin de l’été et ça sent la rentrée ! N’est-ce pas ?

L’ADPLA était un petit peu en vacances après quelques inter­ven­tions auprès des Centres de Forma­tion et d’Aides-soignants en juin et juillet ; le SSIAD au Cellier, l’ADAR de la région d’Ancenis, l’AFPA de St Nazaire en autres, et aussi après avoir fini la saisie des ques­tion­naires (nous avons reçu 39 réponses et je remer­cie tous ceux qui ont fait l’effort de le remplir).

La rentrée effec­tive se fera avec le CA du 5 septembre. La semaine suivante, nous aurons le plai­sir de parta­ger une jour­née de détente et de décou­vrir la jolie ville de Clis­son et le pays du musca­det.

Avec le CLIC de Vertou, nous avons programmé une confé­rence grand public sur la mala­die de Parkin­son, pour le mercredi 9 décembre à 14H30 ; elle sera animée par le Profes­seur Derkin­de­ren.

Je ne sais si la rentrée sera chaude mais le calen­drier est bien chargé…

Guy SEGUIN

Association de Parkinsoniens d’Ille et Vilaine (APIV)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

L’Association s’étant enga­gée à prendre en charge l’organisation de la Semaine de vacances à Erquy, il avait été décidé de ne pas faire notre sortie annuelle pour ne pas mettre en diffi­culté la tréso­re­rie avec des dépenses supplémentaires.

Sur propo­si­tion de Marie-​Thérèse et de son fils Xavier, il a été orga­nisé une jour­née pique-​nique à Gévezé, à l’étang des Gaudais, à 25 km de Rennes, dans la propriété mise à notre dispo­si­tion pour cette rencontre amicale et conviviale. 

Une cinquan­taine de parti­ci­pants ont appré­cié cette initia­tive qui a été un moment de détente, d’échanges et de décon­trac­tion, faisant un peu oublier le fardeau de Monsieur Parkin­son que nos malades et leurs aidants doivent suppor­ter chaque jour. 

La jour­née a été une réus­site, le temps nous a laissé profi­ter du pique-​nique, avec grillades offertes par les proprié­taires des lieux et les apports complé­men­taires orga­ni­sés par les membres de notre Association.

L’orage, en fin de jour­née, n’a pas trou­blé la bonne humeur et a même donné un souve­nir supplé­men­taire à cette rencontre très appré­ciée de tous. Un grand merci à toutes les personnes qui ont su orga­ni­ser cette fête origi­nale dans un lieu campa­gnard ravissant. 

Nos remer­cie­ments à Marie-​Thérèse et Xavier pour leur apport moral propice à une décon­trac­tion bien­ve­nue avant les vacances de chacun.

Pendant cette période en demi-​sommeil, des membres du C.A., surtout de la commis­sion « Anima­tion », n’ont pas chômé pour la prépa­ra­tion de la semaine de vacances d’Erquy. En effet, une nouvelle rencontre a été effec­tuée auprès du direc­teur du site pour affi­ner les derniers réglages de cette semaine que nous comp­tons rendre la plus agréable possible auprès de tous les parti­ci­pants. Que ce soit une semaine de détente, de joie pour tous et de retrou­vailles pour certains.

Les points rencontres ont repris dès le début septembre et les diffé­rentes acti­vi­tés (gymnas­tique, repas en commun et chants clas­siques et de marins) égale­ment dans le courant du mois.

Il va falloir aussi reprendre la visite des malades qui ne peuvent se dépla­cer et qui attendent les bien­faits des contacts de chacun d’entre nous. N’oublions pas qu’une visite à ces personnes les comble de bonheur et que le moral s’en ressent. 

Alors, au travail pour une parfaite réus­site de la reprise des acti­vi­tés et de la semaine de détente à Erquy. Bon courage à tous.
 
Jean-​Claude MORAINES.

Association de parkinsoniens de l’Hérault (APH)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009

L’Association Parkin­son Hérault de plus en plus organisée.

Nos acti­vi­tés en 2008 ont été variées et régu­lières. En 2009 elles s’an­noncent encore plus impor­tantes, visites aux Parkin­so­niens qui ne se déplacent pas, goûters débats très animés.… 

Le 8 Avril nous avons rencon­tré le person­nel hospi­ta­lier et des familles de malades dans le hall du Centre Hospi­ta­lier de BÉZIERS où nous nous étions instal­lés pour la journée.

Nous avons préparé une sortie cham­pêtre à la manade de Mr Margé qui se propose de nous y accueillir, personne très connue de notre région (et d’ailleurs) éleveur de taureaux de corrida, direc­teur des célèbres arènes de Béziers devenu adhé­rent et dona­teur de notre Asso­cia­tion par un vécu person­nel familial.

Notre devise : LA VIE EST UN DÉFI .….… Nous, nous avons décidé de le rele­ver et de réus­sir afin de ne pas lais­ser la mala­die prendre le dessus.

Le 17 juin, c’est avec un grand plai­sir que l’association Parkin­son Hérault a été reçue par M. Robert MARGE qui nous a grand ouvert les portes de la manade… C’est avec malades et amis ou conjoints accom­pa­gnants qu’il nous a menés parmi ses très beaux chevaux et impres­sion­nants taureaux.

Après un excellent repas chacun y est allé de ses ques­tions sur l’amour de ses bêtes de combats, sur ce choix de vie, etc… L’ambiance chaleu­reuse et déten­due nous a fait oublier un temps nos soucis de santé. M. MARGE, avec le grand cœur qu’il nous a donné à voir, nous a assuré de son soutien, ce dont nous ne doutons pas. 

Pour nous malades, des moments comme celui-​ci sont très impor­tants, au cours d’une jour­née cela permets de ne pas se lais­ser domi­ner par la maladie.

M. MARGE ayant eu un geste encore plus géné­reux à l’égard de notre asso­cia­tion en nous faisant un don, c’est avec plai­sir qu’il en devenu membre d’honneur.

Nous ne manque­rons pas de vous tenir au courant de nos prochains projets que nous comp­tons mener à bien.

Nous rappe­lons aux personnes touchées par la mala­die de Parkin­son qu’elles peuvent nous contac­ter au 04 67 98 36 75 ou au cour­riel : lyriapark@free.fr

Ne restez pas seuls face à la mala­die : en parler pourra vous aider.

Lyria ARGENTO

Association de Parkinsoniens des Côtes d’Armor (APCA)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

La saison s’est ache­vée le 30 Juin par un pique nique convi­vial à Paim­pol. Une tren­taine de membres étaient présents ce jour là dont le Docteur Leduc avec lequel nous avons pu abor­der diffé­rents sujets médicaux.

Nous avons le regret de vous annon­cer le décès de Madame Yvette LEMEUR, épouse de notre secré­taire. L’association était présente aux obsèques.

Septembre, point de départ pour la reprise des prin­ci­pales activités.
Les cours de gymnas­tique conti­nue­ront à être assu­rés dans les lieux habi­tuels, Trégueux, Lannion et Paimpol.

L’assemblée géné­rale du CECAP, fin Septembre en Côtes d’Armor, sera l’occasion de retrou­ver les membres des divers départements.

L’APCA conti­nue ses inter­ven­tions auprès de l’AFPA, des écoles d’infirmières, et des lycées formant du person­nel médico social afin d’informer et de mieux faire connaitre notre maladie.
Nous avons appris l’arrivée sur notre dépar­te­ment d’une nouvelle neuro­logue, le docteur DENYS Violaine à Quin­tin.

D’autre part nous avons la chance d’avoir main­te­nant dans le dépar­te­ment deux ortho­pho­nistes diplô­mées qui pratiquent la méthode LSVT, qui en quelques séances permet d’améliorer la voix et le niveau sonore des patients.

L’APCA sera présente aux forums des asso­cia­tions début Septembre à Trégueux, Lannion, Lanvollon

Nous espé­rons que notre présence sera l’occasion de faire savoir qu’une asso­cia­tion existe et que celle-​ci est ouverte à tous. Sur les 1400 personnes atteintes de la mala­die de parkin­son, seule­ment 7% y adhère.

Bonne rentrée à tous 

N’hésitez pas à prendre contact avec les membres du bureau pour tous renseignements 

Sylvain BIELLE

Nouvelles de l’Association de Parkinsoniens de la Charente (APC)

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°38 – septembre 2009 

C’est avec émotion et tris­tesse que nous avons appris le décès le 28 mai de notre amie Jean­nine Simo­net après de longues années de souf­france. Active et Combat­tante devant la mala­die, elle a été pendant plusieurs années la secré­taire, puis la tréso­rière de notre Asso­cia­tion ; inter­rom­pue dans sa tâche par l’ag­gra­va­tion de la mala­die. Une foule nombreuse assis­tait aux obsèques.
Les dons recueillis — 2520 euros — ont été versés au profit de la recherche.
A Michel son époux qui l’a tant aidée et soute­nue a cours de ce si dur combat, nous présen­tons nos condo­léances attristées.

Nous venons égale­ment d’ap­prendre le décès le 8 Août de Monsieur Bernard DURAND. Agé seule­ment de 57 ans, il était adhé­rent de notre Asso­cia­tion. Que Liliane son épouse soit assu­rée de notre soutien dans ces moments difficiles.
Nous restons à son écoute pour l’ai­der et la soute­nir dans ces moments difficiles.

Le vendredi 29 mai, c’est devant un audi­toire très atten­tif (envi­ron une quaran­taine de personnes) que le Docteur PIN Neuro­logue au CHU d’AN­GOU­LÊME a tenu un colloque médi­cal au cours duquel de nombreuses ques­tions lui ont été posées. Il sait être à l’écoute de chacun, et ses réponses, malgré la réalité, savent nous récon­for­ter. Nous le remer­cions de sa dispo­ni­bi­lité pour notre asso­cia­tion, bien que son emploi du temps soit très chargé.

Le 8 juillet nous avons effec­tué une sortie à ROULLET et nous avons dégusté un excellent repas en commun ; nos amis des Deux Sèvres se sont joints à nous ; nous avons passé un après midi très convi­vial qui s’est terminé sous les ombrages du parc du restau­rant, et là, comme d’ha­bi­tude, quelques acteurs « habi­tuels » nous ont fait rire avec des sketches, et puis d’autres avec des chan­sons. Ce sont vrai­ment des moments extraordinaires.

Notre prochaine réunion aura lieu le 3 septembre.

Le 5 septembre, à CHAMPNIERS, aura lieu le forum des Asso­cia­tions auquel nous parti­ci­pe­rons ; nous y instal­le­rons un stand où nos adhé­rents expo­se­ront divers produits confec­tion­nés par eux ( confi­tures, tableaux, brode­ries ‚etc..)
le but de notre parti­ci­pa­tion est de nous faire connaître et collec­ter par nos ventes l’argent réservé pour la recherche.

Le dimanche 20 septembre , nous orga­ni­sons à la salle des fêtes de FLEAC un après midi théâ­tral que nous souhai­tons réussi.

Carmen DEMAILLE,  Ass Parkin­so­niens de la Charente

Les états généraux de la maladie de Parkinson : la participation de CECAP

Extrait du texte de la prési­dente du CECAP, en entrée des « états géné­raux de la mala­die de Parkinson » :

J’ai pensé que l’idée était excel­lente et j’avais demandé à chaque asso­cia­tion compo­sant CECAP comment nous pour­rions parti­ci­per à cette vaste enquête.
Nous n’avions pas les moyens finan­ciers pour nous lancer dans une aven­ture paral­lèle (France Parkin­son réalise cette enquête avec des cabi­nets spécia­li­sés), cepen­dant, la volonté et l’énergie ne nous font pas défaut, nous l’avons déjà prouvé par le passé et nous pouvions appor­ter notre contri­bu­tion à ce projet.
Je voulais en effet porter la stricte parole des adhé­rents sans distor­sion et sans y ajou­ter ni reti­rer quoi que ce soit.
Vous avez tous répondu présent et je vous en remercie. 

Vous pouvez lire le docu­ment en cliquant sur le lien : Etats Géné­raux — contri­bu­tion de CECAP

Enquête CECAP « Vivre avec Parkinson »

Enquête effec­tuée par les Asso­cia­tions de Parkin­so­niens des dépar­te­ments : Charente, Deux-​Sèvres, Finis­tère, Ille et Vilaine, Loire-​Atlantique, Manche, Morbi­han et Seine-​Saint-​Denis compo­sant en partie CECAP, de mars à juillet 2009 auprès de leurs adhérents.
La base de données comporte 305 personnes.

22 – 08-​09 — enquête CECAP août 09 – 1. Cliquez sur le lien pour lire le docu­ment « en ligne ». Pour le lire « à tête repo­sée », télé­char­gez le docu­ment en faisant un « clic-​droit » (cliquer avec le bouton droit de la souris) et choi­sis­sez « enre­gis­trer sous… ».

Trouvé sur le net : Parkinson Hérault est de tous les combats

L’as­so­cia­tion Parkin­son Hérault, pour la jour­née mondiale consa­crée à la mala­die, s’est instal­lée récem­ment dans le hall du centre hospi­ta­lier de Béziers où un sympa­thique accueil lui a été réservé. Les béné­voles ont reçu des person­nels du service neuro­lo­gie auxquels a été remise de la docu­men­ta­tion, mais aussi des anonymes inté­res­sés parce que l’un de leur proche ou eux-​mêmes souffrent de ce mal. A ce propos, l’un des respon­sables confie : « Souvent, peu osent l’avouer. C’est, au début, le pas le plus diffi­cile à fran­chir. » En outre, l’as­so­cia­tion a élu un nouveau bureau composé de Henri Aguera, président ; Jean­not Dagany, vice-​président ; Lyria Argento-​Tolo, secré­taire ; Danièle Galan, adjointe ; Claude Vianes, tréso­rière ; Chan­tal Rocche­sani, délé­guée commu­ni­ca­tion ; Geor­gette Segura-​Font, délé­guée docu­men­ta­tion ; Jean-​Pierre Rocche­sani, délé­gué poly­va­lent (commu­ni­ca­tion et docu­men­ta­tion). Les perma­nences se déroulent à la maison de la vie asso­cia­tive le troi­sième lundi de chaque mois, de 15 h 30 à 17 h. Tél 04 67 98 36 75.

source : A HREF0« http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5 »>http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5

Des cellules immunitaires deviennent des tueuses de neurones

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009 

Une décou­verte de deux cher­cheurs fran­çais, Etienne Hirsch et Stéphane Hunot, ouvre de nouvelles pistes pour lutter contre la mala­die de Parkin­son. Des cellules du système immu­ni­taire sont impli­quées dans le déve­lop­pe­ment de la mala­die, car en s’infiltrant dans le cerveau, elles se trans­forment en « tueuses de neurones ». Leurs travaux devraient permettre d’affiner le déve­lop­pe­ment de médi­ca­ments plus ciblés.

Stéphane Hunot explique l’intérêt théra­peu­tique de ses recherches.

Les deux cher­cheurs de l’université Pierre & Marie Curie (Paris VI) ont décou­vert ce méca­nisme au cours d’autopsie : « Nous avons observé qu’une popu­la­tion parti­cu­lière de globules blancs circu­lant dans le sang, LES LYMPHOCYTES T, était présente en grand nombre dans le cerveau des patients atteints de la mala­die de Parkin­son »

Ils ont ensuite établi l’action des ces cellules, norma­le­ment exclues du cerveau. Leurs travaux montrent qu’elles contri­buent à l’inflammation céré­brale, et tuent les neurones. Les globules infil­trés dans le cerveau utilisent une molé­cule, dénom­mée « FasL » pour se lier à une cellule nerveuse, et provo­quer sa mort.

Stéphane Hunot précise qu’il n’envisage pas que cette décou­verte permette de soigner défi­ni­ti­ve­ment la mala­die de Parkin­son, mais unique­ment d’en ralen­tir l’évolution : « Notre hypo­thèse la plus sérieuse est que cette infil­tra­tion de lympho­cytes T dans le cerveau soit une consé­quence des premières morts de cellules dues à la mala­die. Ce méca­nisme serait donc un facteur de déve­lop­pe­ment de la mala­die, pas la cause première ».

Article relevé dans Le Monde du 16/​02/​09.
Par Soize VIGNON soize.vignon@orange.fr

Garder une bouche saine

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°35 – décembre 2008

Indis­pen­sable à tout âge, une bonne hygiène bucco-​dentaire s’avère d’autant plus impor­tante quand l’âge fragi­lise notre bouche.

Se servir d’une brosse à dents demande a la fois de la dexté­rité, de la force et de la coor­di­na­tion… Si une personne ne peut plus effec­tuer ce geste, il va falloir l’aider car, aux problèmes bucco-​dentaires que nous connais­sons tous, l’âge ajoute des facteurs aggravants.

La rétrac­tion de la gencive, par exemple, qui favo­rise l’apparition de caries au niveau des racines ; la dimi­nu­tion de la produc­tion de salive, qui s’accélère encore avec la prise de médi­ca­ments. Non seule­ment la sensa­tion de bouche sèche est désa­gréable mais, surtout, la salive ne joue plus son rôle protec­teur et auto­net­toyant ; le port d’une prothèse, totale ou partielle, qui augmente le risque d’irritation ou d’inflammation.

Le Pr Mary­sette FOLLIGUET, chef du Service d’odontologie de l’hôpital Louis Mourier à Colombes (92), estime indis­pen­sable de veiller à la toilette buccale des personnes âgées, autant pour leur santé (inflam­ma­tion mais aussi risque de dénu­tri­tion) que pour leur vie fami­liale et sociale (troubles de la parole et replie­ment sur soi)…

Suivons ses conseils : après chaque repas, se rincer la bouche avec un verre d’eau, ou si cela est plus facile, simple­ment boire un verre d’eau ; bros­ser les dents, mais aussi la langue, le palais, les gencives avec une brosse souple et douce ; utili­ser une brosse élec­trique si néces­saire ; enle­ver les prothèses et les nettoyer soigneu­se­ment ; enfin, si une personne supporte mal l’usage de la brosse, utili­ser une compresse humide sur les faces des dents et des muqueuses, et boire suffisamment.

Ces mesures simples sont parfois diffi­ciles à appli­quer, recon­naît le Dr FOLLIGUET : Bros­ser les dents de quelqu’un est un geste malaisé à effec­tuer, non seule­ment tech­ni­que­ment, mais aussi psycho­lo­gi­que­ment. Certaines personnes âgées ne supportent pas « cette intru­sion ». Le chirurgien-​dentiste peut donner des conseils, montrer la façon d’enlever une prothèse sans bles­ser ou comment éviter les réflexes nauséeux.

Le soin des dents et de la bouche ne doit pas consti­tuer une épreuve triquo­ti­dienne. Mieux vaut un seul bros­sage, le soir, bien accepté et bien effec­tué, que trois tenta­tives stressantes.

« L’important aujourd’hui est de sensi­bi­li­ser les personnes et leur entou­rage à la néces­sité d’une hygiène quoti­dienne et d’un suivi dentaire ».

Extrait d’un article de « Notre Temps », Octobre 2008
Lu par Fran­çoise VIGNON

Exposé d’une orthophoniste — rédigé par Jean Pierre Lagadec

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°35 – décembre 2008

Lors de l’assemblée géné­rale du CECAP, à Loctudy, une ortho­pho­niste a fait un exposé sur les troubles et la réédu­ca­tion de la parole, de la déglu­ti­tion et de l’écriture dans la mala­die de Parkinson.

Cet exposé est résumé dans le texte qui suit.

1. Troubles de la parole (Dysar­thrie)
Ces troubles sont très fréquents chez les sujets parkinsoniens

Ils se carac­té­risent par une réduc­tion de l’intensité vocale, une voix rauque et mono­tone et une arti­cu­la­tion imprécise.

Les troubles de la parole appa­raissent souvent au début de la mala­die, mais peuvent rester assez long­temps, igno­rés ou incom­pris du patient. Lors de la première consul­ta­tion ortho­pho­nique, on peut entendre ce genre de phrases : « on ne m’écoute pas ! », « on me coupe la parole », « je ne peux pas prendre la parole en réunion », « ma femme est sourde » etc…

Les troubles de la parole sont pour­tant péna­li­sants et handi­capent le patient dans la vie sociale et profes­sion­nelle. Ils doivent donc être trai­tés le plus préco­ce­ment possible.

Que propo­ser comme traitement ?

  • les trai­te­ments médi­ca­men­teux anti­par­kin­so­niens clas­siques (L Dopa, agonistes dopa­mi­ner­giques..) effi­caces pour l’amélioration de la motri­cité des membres, sont très peu ou pas du tout effi­caces dans le trai­te­ment de la dysar­thrie. Il en est de même des trai­te­ments neurochirurgicaux.
  • les trai­te­ments ortho­pho­niques tradi­tion­nels, souvent fasti­dieux pour le sujet, n’ont pas non plus démon­tré leur effi­ca­cité dans le trai­te­ment de la dysar­thrie parkin­so­nienne. Pour réédu­quer la parole, il faut parler et non se limi­ter à des exer­cices devant une glace.

C’est pour­quoi, cette ortho­pho­niste préco­nise une méthode, qu’elle applique avec succès depuis plusieurs années, la LSVT (Lee Silver­man Voice Treat­ment) ou méthode de Lee Silverman.

Cette méthode est spéci­fique au trai­te­ment de la dysar­thrie parkin­so­nienne. Pour être plei­ne­ment effi­cace, il faut respec­ter les condi­tions suivantes :

  • la réédu­ca­tion doit être précoce et intensive
  • chaque session de réédu­ca­tion comprend 16 séances de 1 heure, à raison de 4 séances hebdo­ma­daires sur 4 semaines consécutives.
  • les sessions sont à renou­ve­ler dans le temps (voire tous les ans)
  • la réédu­ca­tion demande de l’énergie et la parti­ci­pa­tion active du patient
  • après chaque séance jour­na­lière, le patient fait des exer­cices à domi­cile avant la séance suivante.

Au cours des séances, le travail de réédu­ca­tion (simple et précis) est porté parti­cu­liè­re­ment sur l’augmentation de la produc­tion phonatoire.
Cette méthode LSVT d’origine améri­caine est prati­quée en France par des ortho­pho­nistes agréés.

2. Troubles de la déglu­ti­tion (Dyspha­gie)
Les troubles de la déglu­ti­tion touchent presque tous les patients parkin­so­niens à des degrés divers, et appa­raissent souvent dès le début de la maladie.

Les symp­tômes des troubles de déglu­ti­tion sont en parti­cu­lier une mobi­lité réduite de la langue, une forma­tion diffi­cile du bol alimen­taire, une perte du réflexe pharyngé et une contrac­tion pharyn­gée insuffisante.
La dyspha­gie a pour consé­quences une perte d’appétit du patient entraî­nant souvent une perte de poids, des diffi­cul­tés à avaler ses médi­ca­ments, Dans les derniers stades de la mala­die, elle peut provo­quer des «  fausses routes », à l’origine de pneu­mo­pa­thies d’aspiration pouvant entraî­ner le décès du patient.

Enfin, la dyspha­gie empêche que la salive produite régu­liè­re­ment par les glandes sali­vaires soit absor­bée auto­ma­ti­que­ment (de l’ordre de 2000 fois par jour norma­le­ment). La salive non absor­bée s’accumule alors dans la bouche, et comme le patient a géné­ra­le­ment la tête bais­sée finit par débor­der et couler à la commis­sure des lèvres (bavage).

Le trai­te­ment de la dyspha­gie par l’orthophoniste consiste d’abord à travailler sur un redres­se­ment de la posture du patient et une modi­fi­ca­tion de son régime alimentaire.
Ensuite des exer­cices spéci­fiques de motri­cité orale peuvent être propo­sés au patient pour amélio­rer la toni­cité muscu­laire. Et asso­ciés à la LSVT pour amélio­rer la fonc­tion de déglutition.

3. Troubles de l’écriture (Micro­gra­phie)

Le trai­te­ment des troubles de l’écriture fait aussi partie de la compé­tence de l’orthophoniste.

La micro­gra­phie est un trouble de l’écriture souvent présent dès le début de la mala­die de Parkin­son. Elle se carac­té­rise par une écri­ture qui devient de plus en plus petite à mesure que la main progresse vers la fin d’un mot ou d’une ligne.

L’écriture peut n’être que légè­re­ment ralen­tie ou micro­gra­phique et rester lisible. Mais elle peut être pertur­bée au point que la phrase entière soit illi­sible. Ce trouble a des consé­quences néga­tives sur la vie sociale et professionnelle

En réédu­ca­tion, l’accent est mis sur l’exagération de l’amplitude du mouve­ment et la gros­seur des lettres à tracer. On peut par exemple, en bougeant le bras et l’épaule, mimer le tracé d’énormes ”0” ou de “8”. Par ailleurs l’orthophoniste dispose d’autres tech­niques pour ralen­tir la progres­sion du trouble.

Une session de réédu­ca­tion peut être faite en 15 séances.

Enfin le patient peut par l’utilisation de certaines recettes (choix de papier quadrillé de crayons et de stylos adap­tés ; écri­ture en lettres déta­chées de préfé­rence à l’écriture cursive) pallier les incon­vé­nients de la micrographie

Le patient devra s’entrainer à écrire régu­liè­re­ment, en pensant à ce qu’il fait. Et écrire le plus souvent possible, par exemple il faut qu’il conti­nue à commu­ni­quer par écrit avec ses proches.

Par Jean Pierre LAGADEC

Une découverte fondamentale : Une nouvelle source de neurones dans le cerveau adulte

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°35 – décembre 2008

Lu sur Google, lundi 27 octobre 08

Des cher­cheurs de l’Ins­ti­tut Pasteur et du CNRS viennent d’iden­ti­fier une nouvelle source de produc­tion de neurones dans le cerveau adulte. Leurs travaux, publiés dans le Jour­nal of Neuros­cience, apportent la preuve des capa­ci­tés intrin­sèques du cerveau à s’auto-​réparer. Ils ouvrent ainsi des pers­pec­tives inat­ten­dues pour le déve­lop­pe­ment de théra­pies, notam­ment pour le trai­te­ment des patho­lo­gies neuro­dé­gé­né­ra­tives, comme la mala­die de Parkin­son ou la Chorée de Huntington. 

En 2003, alors que les neuro­bio­lo­gistes consi­dé­raient depuis toujours que le cerveau et la moelle épinière ne pouvaient se répa­rer, en cas de lésion ou de mala­die, la décou­verte de cellules souches au cœur du cerveau adulte par Pierre-​Marie Lledo et son équipe, à l’Ins­ti­tut Pasteur (unité Percep­tion et mémoire, CNRS URA 2182), avait boule­versé le dogme central en neuro­bio­lo­gie. Les cher­cheurs avaient en effet montré que certaines cellules non-​neuronales, appe­lées cellules gliales, pouvaient se trans­for­mer en neurones, eux-​mêmes capables d’in­té­grer des réseaux cellu­laires exis­tants. L’année suivante, la même unité avait iden­ti­fié une molé­cule char­gée d’at­ti­rer ces néo-​neurones depuis leur zone de forma­tion jusque dans le bulbe olfac­tif, une autre région du cerveau. 

Aujourd’­hui, Pierre-​Marie Lledo et son équipe apportent de nouveaux espoirs pour les stra­té­gies théra­peu­tiques qui visent à répa­rer le cerveau. En colla­bo­ra­tion avec l’unité de Viro­lo­gie molé­cu­laire et vecto­ro­lo­gie, diri­gée à l’Ins­ti­tut Pasteur par Pierre Char­neau, les cher­cheurs prouvent en effet que ces cellules souches de type glial, capables de se trans­for­mer en neurones, sont loca­li­sées non seule­ment dans la zone de forma­tion qu’ils ont iden­ti­fiée en 2003, mais égale­ment tout le long d’un tunnel dans lequel migrent les nouveaux neurones, ainsi que dans le bulbe olfactif. 

Les cher­cheurs ont pu obser­ver et prou­ver direc­te­ment ce phéno­mène grâce à la mise au point d’un vecteur viral capable de cibler spéci­fi­que­ment les cellules gliales et de les rendre fluo­res­centes. Après avoir injecté ce vecteur dans la zone neuro­gé­nique déjà connue, puis dans de nouveaux terri­toires, ils ont constaté que de nombreuses régions du cerveau deve­naient fluo­res­centes, et possé­daient donc la capa­cité unique à produire des neurones. 

L’équipe a en outre observé que l’ab­sence de stimu­la­tion olfac­tive, à la suite d’une lésion de l’or­gane senso­riel, inten­si­fiait la trans­for­ma­tion des cellules gliales en neurones. Cette forma­tion des néo-​neurones ainsi exacer­bée prouve donc que le cerveau possède des proprié­tés intrin­sèques d’autoréparation. 

« Ces travaux donnent un nouvel éclai­rage sur les fonc­tions répa­ra­trices du système nerveux central, souligne Pierre-​Marie Lledo. En détour­nant des neurones nouvel­le­ment formés depuis leur zone germi­na­tive vers les régions lésées, on pour­rait en effet espé­rer contri­buer à élabo­rer de nouvelles stra­té­gies théra­peu­tiques, pour le trai­te­ment des patho­lo­gies neuro­dé­gé­né­ra­tives comme la Chorée de Hunting­ton ou la mala­die de Parkinson ». 

Source : CNRS (Ct Nal RecherchesScientifiques)

La Rasagiline : un nouvel espoir pour limiter la progression de la maladie ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°35 – décembre 2008

Un récent essai clinique suggère que la Rasa­gi­line (Azilect) pour­rait limi­ter la progres­sion de la mala­die de Parkinson.

Un essai clinique de phase III qui a été conçu pour évaluer si la Rasa­gi­line (commer­cia­lisé sous le nom d’Azilect) pouvait ralen­tir la progres­sion de la mala­die de Parkin­son a montré un grand succès. Les premiers résul­tats de l’étude ont indi­qué des avan­tages de la Rasa­gi­line si le trai­te­ment est pris à un stade précoce de la mala­die. Les résul­tats sont plus miti­gés si le médi­ca­ment est pris dans les phases plus avan­cées de la mala­die. Cela est le premier essai clinique de cette enver­gure, en double aveugle qui montre l’efficacité d’un médi­ca­ment qui peut frei­ner la progres­sion de la maladie. 

La Rasa­gi­line est un puis­sant inhi­bi­teur irré­ver­sible de la mono­amine oxydase de type B (MAO‑B). La Rasa­gi­line et ses analogues font aussi l’objet d’une étude pour le trai­te­ment de la mala­die d’Alzheimer. Selon des cher­cheurs, la Rasa­gi­line amélio­re­rait aussi la mémoire et les capa­ci­tés d’apprentissage. La Rasa­gi­line pour­rait aussi amélio­rer l’humeur, la moti­va­tion et le déclin de la mémoire durant le vieillissement.

Les signes décla­rés de la mala­die de Parkin­son sont asso­ciés à une perte de 80% ou plus de neurones dopa­mi­ner­giques de la substance noire du mésen­cé­phale. Certains cher­cheurs pensent que tout le monde est amené à déve­lop­per des symp­tômes parkin­so­niens si nous vivons assez long­temps. Cette hypo­thèse peut s’expliquer par la perte dispro­por­tion­née de cellules dopa­mi­ner­giques à chaque décen­nie de notre vie d’adulte. L’augmentation du cata­bo­lisme de la dopa­mine est aussi asso­ciée au stress oxyda­tif et à la mort neuronale. 

Les inhi­bi­teurs de la MAO‑B retardent ce proces­sus, mais les méca­nismes molé­cu­laires de neuro­pro­tec­tion de la Rasa­gi­line semblent être indé­pen­dants de l’in­hi­bi­tion de la MAO‑B. En effet, l’isomère de la Rasa­gi­line, TVP1022, a des effets neuro­pro­tec­teurs simi­laires mais n’est pas un inhi­bi­teur de la MAO‑B, ce qui suggère que l’effet neuro­pro­tec­teur de la Rasa­gi­line n’est pas lié à la fonc­tion inhi­bi­trice de la MAO‑B.

Les facteurs respon­sables de l’effet du médi­ca­ment restent encore à éluci­der. Selon des études, la Rasa­gi­line augmen­te­rait la quan­tité de la protéine de survie cellu­laire BCL2 et dans le même temps rédui­rait la quan­tité de molé­cules destruc­trices comme BAX, BAD et BIM. La Rasa­gi­line limi­te­rait aussi la perméa­bi­lité des mito­chon­dries, un signe précoce de la mala­die. De plus, des études préli­mi­naires suggèrent que la Rasa­gi­line augmen­te­rait aussi les taux de facteurs neuro­tro­phiques BDNF et GDNF lesquels favo­risent la neurorégénération. 

En inhi­bant la MAO‑B, la Rasa­gi­line limite le désa­mi­na­tion des deux mono­amines que sont la dopa­mine et la phéne­thy­la­mine, en augmen­tant ainsi leur concen­tra­tion dans la synapse et en rédui­sant la produc­tion des espèces oxygé­nées réac­tives. En effet, de fortes concen­tra­tions de peroxyde d’hydrogène sont asso­ciées à l’augmentation du stress oxyda­tif. Ainsi, la Rasa­gi­line augmente à la fois le niveau de dopa­mine dans le stria­tum (en syner­gie avec la levo­dopa) mais aussi améliore la survie des neurones dopa­mi­ner­giques eux-​mêmes. Cet effet salva­teur permet de resti­tuer une loco­mo­tion normale et une coor­di­na­tion des mouve­ments chez le patient parkinsonien. 

Les avan­tages de la Rasa­gi­line, tant en mono­thé­ra­pie qu’en co-​traitement avec la levo­dopa, s’étendent au-​delà de la resti­tu­tion de l’ac­ti­vité motrice. La Rasa­gi­line amélio­rait aussi modes­te­ment la perfor­mance cogni­tive et suggère un rôle dans l’amélioration de la fonc­tion de choli­ner­gique mais dont le méca­nisme d’action reste encore obscur. 

La Rasa­gi­line a été d’abord synthé­ti­sée et déve­lop­pée par le profes­seur Moussa YOUDIM un cher­cheur israé­lien d’origine iranienne, profes­seur de phar­ma­co­lo­gie à la Faculté de Méde­cine Technion-​Rappaport d’Haïfa. Le médi­ca­ment est produit par la compa­gnie phar­ma­ceu­tique Teva Neuros­ciences sous le nom de marque Azilect. Le 16 mai 2006, une Auto­ri­sa­tion de mise sur le marché (AMM) a été accor­dée aux Etats-​Unis à Azilect. La FDA (Ameri­can Food & Drug Admi­nis­tra­tion) a approuvé Azilect tant en mono­thé­ra­pie dans les phases précoces de la mala­die qu’en théra­pie conjointe à la levo­dopa dans le trai­te­ment des formes plus avancées. 

En Europe, Azilect est co-​produit par le géant du médi­ca­ment danois Lund­beck. La Rasa­gi­line est devenu dispo­nible au Royaume-​Uni en juin 2005. D’autres pays de la commu­nauté euro­péenne ont rapi­de­ment suivi. 

A ce jour en France, l’Azilect a reçu une auto­ri­sa­tion de mise sur le marché mais n’est pas encore dispo­nible, « faute d’accord sur le prix de vente », souligne le Pano­rama du Médecin.

Le profes­seur YOUDIM croit que dans quelques années nous pour­rons mélan­ger une cuille­rée de ce médi­ca­ment dans nos céréales quoti­diennes pour proté­ger le cerveau des mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives. « Peut-​être à l’avenir prendrons-​nous un cock­tail de compri­més neuro­pro­tec­teurs pour retar­der le proces­sus de vieillis­se­ment lui-​même ». Le profes­seur YOUDIM s’avère sans doute très opti­miste ; mais ni la sénes­cence ni les mala­dies liées à l’âge ne sont inévitables.
En savoir plus : http://www.tevapharm.com/pr/2008/pr_782.asp

Dr Benoît Melchior,
La Jolla Bioen­gi­nee­ring Institute,
La Jolla (CA) USA.

Éditorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDEPENDANT N°35 – décembre 2008

Pour le dernier numéro de l’année, plusieurs lueurs d’espoir. Et puisque c’est la période tradi­tion­nelle des cadeaux, voici le nôtre. 

La plus grande nouvelle, vous la trou­ve­rez en page 11 : des cher­cheurs ont pu mettre en évidence la présence, en nombre impor­tant, de sites – j’allais dire de « nids » – de cellules souches dans le cerveau et qui permettent le déve­lop­pe­ment de « pièces de rechange », de neurones, venant rempla­cer ceux qui ont disparu ! Nous avons là une piste essen­tielle pour de futurs trai­te­ments de la mala­die et non plus seule­ment de ses symptômes. 

Hasard ou évidence, deux articles viennent vous présen­ter à peu près les mêmes réflexions sur la dépres­sion inhé­rente à la plupart des mala­dies de Parkin­son. Ils insistent sur les approches psycho­lo­giques aussi impor­tantes – sinon plus – que le trai­te­ment des symp­tômes physiques. « Accep­ter sa mala­die », s’en « rendre maître » et ne plus en « être esclave », relève d’une néces­sité vitale pour l’avenir du patient et de son entourage.

Je suis ravi de voir cette approche psycho­lo­gique de plus en plus rete­nue par nos parte­naires : le docteur Lalle­ment ne dit pas autre chose dans son exposé repris dans cette revue. Elle me permet aujourd’hui d’affirmer qu’il est possible de non seule­ment « survivre » à cette mala­die mais aussi de la faire régres­ser : notre cerveau a des ressources insoup­çon­nées qu’il nous faut apprendre à utili­ser. Je me permets de l’affirmer avec force m’appuyant sur ma propre expé­rience. Ceux qui me connaissent ont pu le consta­ter et pour en appor­ter une preuve supplé­men­taire, je précise que j’ai commencé à réduire mon trai­te­ment suivi depuis déjà presque 15 ans, ceci sans séquelle appa­rente bien au contraire ! 

Vous me pardon­ne­rez, je l’espère, cette allu­sion à mon vécu person­nel. Je ne comprends pas tout ce qui m’arrive mais je voudrais vous dire à quel point j’ai le senti­ment d’une régres­sion de la mala­die et je voulais vous le faire parta­ger. La lecture de l’article sur les cellules souches dans le cerveau m’a rassuré sur mon état mental : je ne rêve pas, je ne fantasme pas. La guéri­son ou plutôt la rémis­sion est possible : il suffit d’en trou­ver la clé. Sûre­ment que mon enga­ge­ment dans cette lutte de tous les jours et les méthodes diverses utili­sées me permettent d’en accé­lé­rer la venue !

Je ne suis pas devenu « illu­miné » ni engagé dans des dérives irra­tion­nelles ; je suis tout simple­ment aujourd’hui persuadé que l’on peut battre sur son terrain la mala­die qui, si on n’y prend pas garde, nous envahi et nous rend esclave – je le sais pour l’avoir vécu au début comme tout un chacun. Mais je ne veux pas donner de leçon. Chacun se débrouille comme il peut pour vivre avec son Parkin­son : c’est un combat de longue durée qu’il faut atta­quer le plus tôt possible. 

Tous mes vœux à chacun pour trou­ver son chemin d’espoir pour cette nouvelle année !

Jean Grave­leau

Des nouvelles d’Ille et Vilaine …

Nous avons reçu de l’APIV (Asso­cia­tion Parkin­son Ille et Vilaine) la dernière édition de leur « feuille de liai­son ». C’est très volon­tiers que nous vous la mettons à dispo­si­tion (au format PDF). Pour la lire, il suffit de cliquer !

Les échos du « Park »

Lu dans la presse …

« Mala­die de Parkin­son – Un autre regard »
Pleine Vie avril 2008

Dans le cadre de la Jour­née mondiale contre la mala­die de Parkin­son, le 11 avril, Pleine Vie constate sur 2 pages que « sains d’esprit mais prison­niers de leur corps, les parkin­so­niens se mobi­lisent pour chan­ger les menta­li­tés sur cette affec­tion mal connue ».

Le maga­zine relève en effet que « si 98 % de l’opinion publique déclare connaître cette mala­die, un impor­tant travail d’information reste à établir pour combattre les idées reçues et mobi­li­ser les pouvoirs publics. La Jour­née mondiale va s’y employer ».

Pleine Vie cite notam­ment le Pr Pierre Cesaro, chef de service de neuro­lo­gie au CHU Henri-​Mondor (Créteil), qui observe que cette Jour­née sera l’occasion d’évoquer non pas « la mais les mala­dies de Parkin­son. Chaque cas est diffé­rent, ce qui rend complexes les diag­nos­tics en début de mala­die et les trai­te­ments à adap­ter au malade ».

Le maga­zine explique à ses lecteurs « quels sont les symp­tômes évoca­teurs », « comment se fait le diag­nos­tic » et rappelle qu’« actuel­le­ment, les médi­ca­ments dispo­nibles ne guérissent pas la mala­die : ils n’agissent que sur les symp­tômes ».

Pleine Vie note enfin qu’« à l’exemple du Plan Alzhei­mer, les malades et leurs familles attendent un plan d’envergure pour lutter contre la mala­die ».

Parkin­son : « De nouveaux médi­ca­ments améliorent le confort des malades »
Femme Actuelle mars 2008

Femme Actuelle livre les résul­tats d’un sondage réalisé sur son site Inter­net, selon lequel « mala­die de Parkin­son, gros­sesse et cancer du sein sont vos prio­ri­tés santé ».

L’hebdomadaire se penche ainsi sur Parkin­son, notant que « de nouveaux médi­ca­ments améliorent le confort des malades ». Femme Actuelle livre les propos du Pr Pierre Cesaro, neuro­logue à l’hôpital Henri-​Mondor, qui indique que « de nouveaux médi­ca­ments à libé­ra­tion prolon­gée permettent, moyen­nant la prise d’un seul comprimé par jour, de régu­ler la dopa­mine sur 24 heures. On évite ainsi les baisses du neuro­trans­met­teur mais aussi l’usage de pompes à dopa­mine ».

Le spécia­liste ajoute que « d’autres médi­ca­ments devraient bien­tôt appa­raître sur le marché. Ils complè­te­raient par leur action celle de la dopa­mine ou bien ils agiraient comme neuro­pro­tec­teur, permet­tant ainsi d’accroître l’efficacité des trai­te­ments ».

Le Pr Cesaro observe que « la théra­pie génique avance elle aussi : très prochai­ne­ment en France, on tentera d’implanter dans le cerveau un gène qui fabri­quera de la dopa­mine en continu ».

Articles repé­rés par
Nagi MIMASSI

L’échelle de Zarit (ou Inventaire du Fardeau)

Ce test vous permet de vous faire une idée de comment les gens se sentent parfois quand ils prennent soin d’autres personnes.

Télé­char­chez le fichier du test (au fichier PDF), imprimez-​le, et vous pour­rez réali­ser ce test.

Parkaidants : nous avons atteints les objectifs que nous nous étions fixé

Parkai­dants
Nous avons atteints les objec­tifs que nous nous étions fixés :

Devons-​nous conti­nuer ? L’essentiel a été dit et écrit, nous avons donc décidé d’arrêter cette aventure.
L’essentiel :

  • L’aidant doit, dés le diag­nos­tic, apprendre les mystères de la mala­die de Parkin­son car mieux il la connaît mieux il peut aider la personne malade à la gérer, notam­ment dans la recherche du trai­te­ment optimal
  • Pour chacun des aidants il existe un seuil de charge admis­sible au-​delà duquel l’aide externe est néces­saire, il faut donc être informé de toutes les formes d’aide pour les solli­ci­ter auprès des orga­nismes compétents.
  • L’aide externe est néces­saire mais elle n’est pas suffi­sante, si la mala­die de Parkin­son a de fortes réper­cus­sions sur la vie de la personne malade elle entraîne égale­ment des consé­quences notables sur celle de son conjoint. Il y a donc un travail impor­tant à faire pour mieux comprendre les motifs de son enga­ge­ment, l’aide d’un psycho­logue est souvent nécessaire.
  • La notion de culpa­bi­lité doit égale­ment être connue pour éviter l’agressivité envers la personne malade : la roue de la culpabilité 
    1. La charge est impor­tante et lorsqu’elle devient trop lourde, je me sens impa­tient, frus­tré, je hausse le ton et je deviens agressif
    2. Mon agres­si­vité étant diri­gée vers quelqu’un de fragile : je culpabilise
    3. J’en fais encore davan­tage pour effa­cer ma culpa­bi­lité, retour en 1 et ainsi de suite.

    L’aidant doit deve­nir habile à trou­ver de nouvelles réponses, il n’a pas à tout faire lui-même.
    Les besoins de l’aidant :

  • Comprendre et être compris
  • Besoin de formation
  • Besoin d’information
  • Besoin d’un soutien psychologique
  • Être remplacé :
    • Au quoti­dien (préser­ver sa vie personnelle)
    • Répit (béné­fi­cier de temps de pause)
    • Renfort ponc­tuel (répondre aux situa­tions de crise ou d’urgence)
  • Protec­tion sociale et profes­sion­nelle (horaires adap­tés, congés…)
  • Pierre Lemay (Asso­cia­tion des Parkin­so­niens de la Manche)

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